Surnommé le « Versailles russe », Peterhof (la Cour de Pierre) est à environ 25 km de Saint-Pétersbourg, au bord du Golfe de Finlande, le bras oriental de la mer Baltique.
En 1714, Pierre le Grand ordonna la construction d’un palais au bord de la mer, face à l’île de Kotline (île prise aux suédois en 1703), sur laquelle il venait de fonder la ville Kronstadt.
Pierre le Grand voulait un palais digne d’un grand souverain, incarnant les transformations de la Russie, un exemple des arts russes et aussi une résidence maritime d’apparat.
L’empereur dessina les plans du palais Peterhof, du grand canal, des jardins et des fontaines et il supervisa les travaux qui durèrent presque dix ans, et auxquels participèrent 5000 personnes.
En 1717, revenant impressionné d’un voyage à Versailles, il confia les travaux à l’architecte français Jean-Baptiste Leblond, un élève de Le Nôtre.
Entre 1747 et 1756, sous le règne d’Elisabeth 1er, le palais fut réaménagé et agrandi de deux ailes par l’architecte italien Rastrelli, qui fut aussi l’architecte du palais d’Hiver et du Palais Catherine.
Le Palais à la façade ocre et blanche est large de 268 mètres. Les terrasses et les parterres furent agrémentés de fontaines. Des sources d’eau naturelles, découvertes sur les hauteurs de Ropcha près de Peterhof, ont été canalisées sur 22 kilomètres. Elles alimentent encore les cent soixante-seize fontaines de Peterhof.
La Grande Cascade, tournée vers la Baltique, descend sept vastes marches; elle comporte 38 statues en bronze doré, 213 bas-reliefs et des jets d’eau. Ce décor devait glorifier les victoires de la Russie, notamment sur la Suède.
Partiellement détruit au cours de la seconde guerre mondiale, le palais, les fontaines et les jardins ont été restaurés pendant près de 50 ans. (Merci à Agnès pour ce reportage)
Laurent F
9 juillet 2015 @ 08:16
Partiellement détruit le mot est faible, il ne restait pas grand chose de ce palais mis à part les murs. D’autres palais ont été détruit pour moins que ça !
http://www.ticketsofrussia.ru/peterhof/hist/h3.jpg
patricio
9 juillet 2015 @ 12:08
En effet, il ne restait pas grand chose !
Dommage que Saint Cloud n’ait pas eu le même destin.
amitiés
patricio
agnes
9 juillet 2015 @ 14:51
‘partiellement’ pour ne pas dire ‘totalement’ car il restait quelques ruines.
agnes
9 juillet 2015 @ 14:58
je ne sais pas si c’est vrai mais j’ai lu que Staline l’a fait bombarder pour qu’Hitler ne puisse pas l’utiliser.
Claudia
9 juillet 2015 @ 10:37
autant j’aime les bulbes dorés, mais les statues, c’est trop !
JE
9 juillet 2015 @ 13:37
Mais cela fait partie de son décor baroque d’origine
Bertrand de Rimouski (Canada )
9 juillet 2015 @ 13:45
C’était une autre époque !
Caroline
9 juillet 2015 @ 12:58
Magnifique,mais assez tape-à-l’oeil!
Lors de mon adolescence,je connaissais la première photo avec une grande effigie de Pierre le Grand dans un livre d’histoire!
Merci à Agnès,notre photographe attitré!
Mélusine
9 juillet 2015 @ 12:59
Grandiose !
clement
9 juillet 2015 @ 18:45
encore une merveille qui nous vient de Russie, un grand merci….nous sommes gâtés en ce moment !
flabemont8
9 juillet 2015 @ 20:57
Il est toujours aussi merveilleux ( et chargé ! ) . » De mon temps » , on allait le voir en hydroglisseur et il s’appelait » Petradvariets » , le palais de Pierre …
Laurent F
10 juillet 2015 @ 08:00
Petrodvorets !
flabemont8
10 juillet 2015 @ 17:46
Le « o » non accentué se prononce « a » .
agnes
10 juillet 2015 @ 08:33
encore maintenant le chat.
flabemont8
10 juillet 2015 @ 17:47
Parfait pour un petit exercice d’équilibre , Agnès !
Corsica
10 juillet 2015 @ 13:00
Agnès, merci pour tous vos reportages . Je ne suis pas épatée par ce palais que je trouve trop chargé .