Le roi Philippe et la reine Mathilde étaient en visite ce mercredi à Verviers en province de Liège. Au programme : visite de l’asbl d’intégration sociale « Télé Service », de l’incubateur de startups « The Factory » et du centre de formation en alternance aux métiers de la construction ConstruForm. (Copyright photos : Palais royal)
JAY
16 février 2017 @ 09:40
Sa Majesté reçoit de très beaux bouquets de fleur ….
Corsica
16 février 2017 @ 13:11
Cette visite dans un centre de formation en alternance est une excellente initiative car notre société a beaucoup trop valorisé les études au détriment des métiers manuels. C’est plus que dommage car mieux vaut être un excellent artisan ou ouvrier qualifié qu’un piètre diplômé d’une filière sans débouché. L’une des mes amies issues d’une vieille famille de Lyon a été catastrophée quand son fils, qui détestait l’école, a voulu devenir menuisier. Ce serait le premier ouvrier de la famille et cela ne passait pas. Heureusement, elle s’y est faite et son fiston, enfin épanoui, est finalement devenu compagnon du Devoir. J’ai eu aussi l’occasion récemment de discuter avec un jeune chaudronnier qui travaillait pour une société française spécialisée dans des projets d’une extrême précision, il me disait aimer son travail mais déplorait le fait que trop de jeunes refusent encore de faire un métier manuel, ce qui compliquait grandement le recrutement dans son entreprise.
Lorenz
16 février 2017 @ 16:13
Vous parlez d’or, Corsica!
Christian
16 février 2017 @ 16:30
Les jeunes associent encore trop métier intellectuel et hauts revenus. Il faut faire bouger les mentalités.
Caroline
16 février 2017 @ 21:46
Corsica, j’ ai ressenti votre compréhension envers les autres n’aimant pas l’école et l’université!
On se rappelle que le vicomte Linley ,lui-meme neveu de la reine Elizabeth d’Angleterre est ébéniste!
Merci pour votre bon commentaire!
Sylvia2
16 février 2017 @ 22:22
Là no comment, vos enfants sont ils en alternance ? Cela m’étonne.
Plus bobos que cela comme commentaires, pas vu encore ici.
Corsica
17 février 2017 @ 00:44
Il va falloir m’expliquer ce mot que tout le monde a à la bouche pour tout et n’importe quoi : bobo ! Non mes enfants ne sont pas en alternance mais le fils menuisier de mon amie l’était et j’ai vécu de très près son apprentissage. C’est une réussite, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Et si préférer avoir un enfant heureux et qui réussit dans son domaine manuel plutôt que de le voir végéter au chômage après quelques années d’une filière universitaire engorgée, c’est être bobo, alors je le suis. Moi, jusqu’à votre post, j’appelais cela bêtement le bon sens.
Gibbs ?
17 février 2017 @ 09:57
Corsica,
Je rejoins votre premier commentaire tout comme le second.
Un ami, sociologue de formation et banquier de profession, était désespéré ainsi que son épouse de voir leur fils détester l’école et ne pas souhaiter devenir universitaire.
Nous en avons longuement parlé.
Finalement, le fils est parti en école de pâtisserie-chocolaterie pour choisir l’option chocolaterie.
Il s’est épanoui, a brillamment réussi et a commencé une carrière professionnelle très prometteuse (cela me fait penser au chocolatier belge Pierre Marcolini).
La boucle est bouclée et tout le monde est heureux.
Vous prêchez une convaincue.
Si la société a besoin d’universitaires chevronnés, elle a aussi impérativement besoin d’artisans de toutes professions.
Cordialement,
Gibbs
Gibbs ?
17 février 2017 @ 13:58
En fait, le premier stage après études, a été chez… Marcolini.
Pierre-Yves
17 février 2017 @ 10:05
Je crois tout de même qu’il vaut mieux écrire des commentaires bobos (sous réserve qu’on sache ce que c’est …) que des commentaires bébêtes (là, en revanche, on voit tout de suite de quoi il s’agit).
Robespierre
18 février 2017 @ 12:08
Corsica a cent fois raison. Il vaut mieux s’épanouir dans un métier manuel que devenir un universitaire raté. Et il y a une chose qu’on oublie : pour être un bon manuel il faut être intelligent. De cette intelligence pratique qui finalement vaut bien les diplômes. Il faut réfléchir avant de faire quelque chose, ou pour régler un problème qui se présente.
monica
16 février 2017 @ 16:55
Très bel ensemble pour mathilde
VALLON
16 février 2017 @ 20:40
oui Corsica vous avez raison mais il faut dire que non seulement les familles réagissaient négativement à l’annonce d’un métier manuel mais le corps enseignant n’a rien fait non plus pour le valoriser. J’ai le souvenir lors d’une réunion
d’un architecte dire il ne faut pas demander à un plombier d’être intelligent et je lui ai répondu devant tous les participants mon mari est plombier et il n a rien à envier à certains cols blancs. A la fin de la réunion il est venu me présenter ses excuses et je lui ai répondu le mépris du travail manuel est souvent véhiculé par des gens de votre espèce.
Gibbs ?
17 février 2017 @ 10:00
VALLON,
Vous avez raison.
J’ai toujours entendu dire que « pour bien faire fonctionner ses mains, il faut aussi utiliser son cerveau ».
Le grand-père maternel de mon époux était plombier-zingueur (zingueur à cette époque) et ce n’était pas un idiot.
Bien à vous,
Ludovina
16 février 2017 @ 20:51
Comme vous avez raison Corsica, certains artisans font même dans l’excellence en perpétuant le savoir-faire de plusieurs générations et il serait dommageable qu’ils ne puissent transmettre leur savoir.
JAusten
16 février 2017 @ 23:55
Très bien, vu les millions de chômeurs que l’industrie de pointe (robot, imprimante 3D, etc) aura créé dans très peu de temps, mieux savoir faire quelque chose de ses 10 doigts. Ca aidera toujours à mettre quelque chose dans son frigo.
Robespierre
18 février 2017 @ 12:12
Si on poussait un peu plus dans les banlieues les jeunes qui s’apprêtent à faire un décrochage scolaire à apprendre un métier, il y aurait peut-être moins de circulation de drogue. Dealer est souvent une des occupation de jeunes désoeuvrés.
De toute façon, il y a des pays où on gagne mieux sa vie avec un bon travail manuel qu’avec un travail de col blanc.