Je pense pouvoir vous répondre que comme son nom l’indique ce fut un essai , une sorte de maquette de monnaie , frappée pour donner une idée de ce que serait la pièce qui en définitive n’a jamais été émise , n’a jamais circulé .
Comme les « pied-fort » je crois que les essais étaient offerts à des personnalités choisies .
Il serait intéressant de savoir pourquoi la monnaie n’a pas été frappée à grande échelle , révolution de 1830 ?
L’un des essais les plus célèbres est la pièce de vingt dollars « Saint Gaudens » avec la numérotation en chiffre romain , ils étaient d’une qualité de frappe exceptionnelle mais auraient dus être détruits.
L’histoire raconte qu’un employé de la monnaie américaine en subtilisa quelques exemplaires , par la suite l’administration américaine confiscait dès que l’une d’elles passait en vente .
Le roi Farouk d’Egypte en aurait possédé une dans sa collection .
J’ai commis une erreur , il ne s’agirait pas des exemplaires numérotés en chiffre romain (qui ont bien cependant du exister ) mais d’une pièce frappée en 1933 .
La pièce du roi Farouk après une grande controverse juridique semble finalement avoir été vendue pour plus de 6 millions de dollars en quelques minutes , le produit de la vente étant partagé entre le vendeur britannique et le trésor américain.
Il en va des monnaies comme des timbres, les essais ne sont pas obligatoirement appelés à être mis en circulation; vous en fournir le motif je m’en garderai bien mais, essai peut signifier concluant ou non concluant…
Incroyable, mais vrai !
La plupart d’entre nous possèdent au moins une pièce de 20 Francs or à l’effigie de Napoléon III, souvent transformée en bijou !
Je ne sais pas combien d’exemplaires ont été frappés ni quelle est la provenance de celui-ci mais je comprends parfaitement le prix atteint .
J’ignorais totalement qu’on ait envisagé la frappe de pièces de 100 francs sous le règne de Charles X , preuve sans doute que la situation économique commençait à s’améliorer après les ravages dus à la révolution.
Les pièces Essai n’ont pas vocation à circuler. Elles se distinguent des pièces qui ont été émises pour circuler précisément par cette mention Essai qui est écrite en toutes lettres en général et en majuscules sur les pièces du XXe siècle et qui au XIXe fut parfois abrégée et remplacée par la lettre E majuscule.
Certaines de ces pièces n’ont jamais été émises mais la plupart ont été émises, c’est-à-dire qu’elles ont circulé telles qu’elles étaient mais sans le mot Essai évidemment. Les pièces marquées Essai sont donc destinées au public, mais aussi aux officiels et aux commerçants spécialisés en vue des commandes des collectionneurs.
Les pieds-forts sont des pièces en général d’or ou d’argent beaucoup plus épaisses que celles qui circulent et que l’on frappe ordinairement pour servir de modèle.
framboiz07
6 décembre 2017 @ 05:56
Elle est tamponnée « essai » , qui peut nous expliquer ?
Pascal
6 décembre 2017 @ 17:58
Je pense pouvoir vous répondre que comme son nom l’indique ce fut un essai , une sorte de maquette de monnaie , frappée pour donner une idée de ce que serait la pièce qui en définitive n’a jamais été émise , n’a jamais circulé .
Comme les « pied-fort » je crois que les essais étaient offerts à des personnalités choisies .
Il serait intéressant de savoir pourquoi la monnaie n’a pas été frappée à grande échelle , révolution de 1830 ?
L’un des essais les plus célèbres est la pièce de vingt dollars « Saint Gaudens » avec la numérotation en chiffre romain , ils étaient d’une qualité de frappe exceptionnelle mais auraient dus être détruits.
L’histoire raconte qu’un employé de la monnaie américaine en subtilisa quelques exemplaires , par la suite l’administration américaine confiscait dès que l’une d’elles passait en vente .
Le roi Farouk d’Egypte en aurait possédé une dans sa collection .
Pascal
6 décembre 2017 @ 18:07
J’ai commis une erreur , il ne s’agirait pas des exemplaires numérotés en chiffre romain (qui ont bien cependant du exister ) mais d’une pièce frappée en 1933 .
La pièce du roi Farouk après une grande controverse juridique semble finalement avoir été vendue pour plus de 6 millions de dollars en quelques minutes , le produit de la vente étant partagé entre le vendeur britannique et le trésor américain.
DEB
7 décembre 2017 @ 13:01
Merci Pascal.
J’ai appris l’existence de ces essais, grâce à vous.
framboiz07
8 décembre 2017 @ 03:56
Merci beaucoup, Pascal, c’est très intéressant …
Philippe Gain d'Enquin
6 décembre 2017 @ 20:44
Il en va des monnaies comme des timbres, les essais ne sont pas obligatoirement appelés à être mis en circulation; vous en fournir le motif je m’en garderai bien mais, essai peut signifier concluant ou non concluant…
Caroline
6 décembre 2017 @ 12:03
Incroyable, mais vrai !
La plupart d’entre nous possèdent au moins une pièce de 20 Francs or à l’effigie de Napoléon III, souvent transformée en bijou !
pascal
6 décembre 2017 @ 12:06
Je ne sais pas combien d’exemplaires ont été frappés ni quelle est la provenance de celui-ci mais je comprends parfaitement le prix atteint .
J’ignorais totalement qu’on ait envisagé la frappe de pièces de 100 francs sous le règne de Charles X , preuve sans doute que la situation économique commençait à s’améliorer après les ravages dus à la révolution.
Laurent F
6 décembre 2017 @ 13:53
« Essai » sans doute jamais mise en circulation
Gérard
8 décembre 2017 @ 16:11
Les pièces Essai n’ont pas vocation à circuler. Elles se distinguent des pièces qui ont été émises pour circuler précisément par cette mention Essai qui est écrite en toutes lettres en général et en majuscules sur les pièces du XXe siècle et qui au XIXe fut parfois abrégée et remplacée par la lettre E majuscule.
Certaines de ces pièces n’ont jamais été émises mais la plupart ont été émises, c’est-à-dire qu’elles ont circulé telles qu’elles étaient mais sans le mot Essai évidemment. Les pièces marquées Essai sont donc destinées au public, mais aussi aux officiels et aux commerçants spécialisés en vue des commandes des collectionneurs.
Les pieds-forts sont des pièces en général d’or ou d’argent beaucoup plus épaisses que celles qui circulent et que l’on frappe ordinairement pour servir de modèle.