La place Isabelle II est située à l’arrière du théâtre royal de Madrid et à proximité immédiate du Palais royal. Une statue de la reine Isabelle II se trouve sur la place. Fille du roi Ferdinand VII et de la princesse Marie Christine de Bourbon-Sicile, elle est née en 1830. Elle n’a que 3 ans au décès de son père.
Son oncle Charles se proclame également roi, c’est de là que vient le mouvement carliste. En 1846, elle épouse son cousin François d’Assise de Bourbon avec qui elle aura 11 enfants dont le roi Alphonse XII.
En 1868, elle doit quitter l’Espagne en proie à la révolution. Elle abdique en faveur de son fils en 1870.
Elle vit en exil en France, appréciant les cures à Contrexéville et les séjours à Etretat. A Paris, elle réside au Palais Castille où est aujourd’hui érigé l’hôtel The Peninsula avenue Kléber.
La reine Isabelle est décédée en 1904. Elle repose à l’Escorial.
Guy Coquille
29 septembre 2018 @ 09:28
J’apprécie l’expression « avec qui elle aura onze enfants ». Et non pas « de qui elle aura onze enfants ».
Sigismond
29 septembre 2018 @ 11:02
Isabelle d’Orléans, qui a vécu à sa guise, a eu quatre enfants (dont Henri l’Ancien) avec son cousin germain Jean d’Orléans.
Gérard
29 septembre 2018 @ 19:09
Non la duchesse de Guise n’a pas vécu à sa guise mais a tenu à partager aux portes de la France ou du Maroc français le sort d’un exilé. Elle ne s’attardait pas aux commérages.
Laurent
30 septembre 2018 @ 08:14
Que
Vient faire la famille d’Orleans dans les commentaires ?
On parle de la reine Isabelle II d’Espagne
Peut-on éviter de parler de cette famille à toute occasion
Cosmo
29 septembre 2018 @ 11:05
Je me suis fait la même réflexion.
Marie
29 septembre 2018 @ 20:34
Isabelle d’Orléans était duchesse de Guise
Annmaule
29 septembre 2018 @ 11:37
Alors on se promene derriere cette jolue place on s eloigne un meu du palais royal…on est dans le Madrid le plus ancien..en allant vers la droite on rejoint la plaza Real…huummm une petite faim? Dans un coin de la place on descend un peu pour trouver les meilleurs churros…
Oui oui je sais je me suis eloignee d Isabelle…elle me le pardonnera…
Sigismond
1 octobre 2018 @ 10:49
Pour les historiens sérieux, la reine Isabel II a eu onze enfants, tous de son mari le roi Francisco de Asís. Parmi ces onze enfants, quatre parvinrent à l’âge adulte : le prince des Asturies, Alfonso (futur roi Alfonso XII) et les infantes Isabel, Paz et Eulalia.
Pour les carlistes, seul Alfonso était successible, au titre de la loi salique, mais bien sûr seulement après le duc de Madrid, qui était pour eux le roi Carlos VII, son fils (Jaime, futur duc d’Anjou) et son frère (Alfonso, futur duc de San Jaime) et après l’infant Francisco de Asís.
Rappelons que pour les carlistes, Francisco de Asís et sa femme Isabel n’étaient pas roi et reine d’Espagne, mais simplement duc et duchesse de Cadix, infant et infante d’Espagne, et usurpateurs du trône.
Pour les alphonsistes en revanche, les quatre enfants d’Isabel II étaient tous successibles. Et ce au grand dam du duc de Montpensier, Antoine d’Orléans, mari de la sœur d’Isabel II, l’infante Luisa Fernanda (qui était l’héritière du trône si la reine n’avait pas d’enfants légitimes). C’est pourquoi cet hypercadet entretenait la rumeur de la bâtardise des enfants de sa belle-sœur, qui aurait redonné la première place dans l’ordre de succession à la duchesse de Montpensier et aux deux enfants de ce couple d’Orléans (l’infante María Isabel, pseudo-comtesse de Paris, c’est-à-dire la duchesse d’Orléans et de Valois, et son frère l’infant Antonio, futur duc de Galliera).
Guy Coquille
1 octobre 2018 @ 14:19
Je vous conseille, Sigismond, de lire le livre de Marie France Schmitt: « Isabelle II, reine d’Espagne ». Cette historienne, sérieuse et peu réceptive aux ragots, tant ceux venant de Montpensier que ceux venant des carlistes, explique bien comment cette princesse a connu une enfance sans affection, avant d’être sacrifiée à la raison d’Etat (on pourrait dire les raisons d’Etat) en épousant contre son gré un cousin germain efféminé et homosexuel, de surcroît hostile à la Pragmatique Sanction de Ferdinand VII qui le faisait roi-consort. Pérez Galdos la nommait: « La de tristes destinos ». Le seul enfant que son mari Francisco de Asis réussit à lui faire à grand’peine était une fille qui mourut rapidement. Les autres eurent pour pères des généraux, des ministres ou des artistes, qu’elle récompensa chacun généreusement avec des titres et des rentes, de sorte qu’ils sont aisément identifiables. Ce n’est donc pas l’effet d’un esprit mal tourné que de relater les faits, même s’ils sont quelque peu consternants.
Cosmo
1 octobre 2018 @ 16:59
Rumeur qui arrangeait bien vos amis carlistes !
On peut compter sur les doigts d’une main, les historiens sérieux auxquels vous faites allusion. Des précisions nous éclaireraient.
Et pour le cas où vous ne le sauriez pas, jamais aucun descendant du duc et de la duchesse de Montpensier n’a prétendu au trône d’Espagne.
Cosmo