La place Loubianka (Лубянская площадь) de Moscou est située non loin de la Place Rouge. Le bâtiment jaune qui la domine fut construit peu avant la Révolution par le prolifique architecte russe Alexei Chtchoussev, pour la compagnie d’assurances Rossiya. Il a été le bâtiment principal des services secrets de l’URSS entre 1919 et 1991, il héberge maintenant le FSB .
Staline avait fait démolir toutes les églises historiques de la place Loubianka, qui était le quartier général de la Tchéka. Les Moscovites avaient coutume de dire que cet immeuble était le plus grand de Moscou, car même depuis son 4e sous-sol, on voyait déjà la Sibérie… ( Merci à Agnès – histoire plus détaillée de la place sur: https://fr.rbth.com/art/2014/02/12/loubianka_place_de_la_violence_et_de_la_liberte_27801
framboiz 07
27 mai 2016 @ 03:46
Même repeint, il me semble sinistre !
Cette détestable manie des dictateurs de se croire au-dessus de Dieu & de détruire ce qui s’y rapporte , églises , homme de Dieu , religion …qui ressuscitent après …
Baboula
27 mai 2016 @ 03:58
Que de malheurs sont liés à cet immeuble dont le nom seul faisait trembler.
Severina
27 mai 2016 @ 08:23
Ce sont des imagines horribles que ce palais évoque: combien de peur, de douleur, s’angoisse. Être amenée a la Loubianka a été pour trop des personnes le dernier voyage ou l’avant-dernier, avant d’être envoyés en Sibérie dans un goulag.
Corsica
27 mai 2016 @ 09:05
La Loubianka, lieu de sinistre mémoire où tant d’hommes et de femmes ont été torturés ou exécutés. Alexandre Soljenitsyne en a très bien parlé dans son Archipel du Goulag. Cette place doit inspirer ceux qui trouvent du plaisir à voir souffrir les autres puisque au XVIIIe siécle, une jeune noble, devenue sadique après son veuvage, s’est mis à torturer ses serfs et à les tuer. Longtemps protégée par de hauts appuis, ses exactions et ses nombreux assassinats arrivèrent enfin aux oreilles de l’impératrice Catherine II. La jeune aristocrate fut déchue de ses titres et emprisonnée jusqu’à sa mort.
Cosmo
27 mai 2016 @ 09:48
Lioubanka a longtemps été synonyme de torture et de mort.
Pierre-Yves
27 mai 2016 @ 10:43
Jaune sous le ciel bleu, ce bâtiment aurait presque l’air engageant, alors qu’il n’y a pas plus sinistre. On frissonne rien qu’en passant devant.
Leonor
27 mai 2016 @ 12:42
De sinistre mémoire.
Les bienfaits des lendemains qui chantent ….
Comment tant de personnes supposées être des têtes pensantes ont-elles pu se laisser convaincre, séduire, embobiner par les théories et le système soviétiques ? Les intellectuels et artistes français en tête. Ca rend méfiant à jamais devant l’intellocratie.
Cosmo
28 mai 2016 @ 09:55
Chère Leonor,
Les Russes en ont voulu à l’intelligentsia française d’avoir soutenu le régime communiste et Staline. Ce dernier s’appuyait sur cette reconnaissance par le patrie de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme pour justifier ses exactions criminelles.
N’oubliez pas le critiques adressées par la gauche française à Soljenitsyne et à Stéphane Courtois pour son « Livre Noir du Communisme » !
Amicalement
Cosmo
Amicalement
Cosmo
framboiz 07
27 mai 2016 @ 13:53
Le genre de bâtiment, qu’il faudrait détruire ou au moins entourer la coque pour oublier …
Le FSB , la nouvelle police du nouveau tsar ??