L’actuelle place de la Concorde à Paris fut initialement inaugurée en 1763 en tant que place Louis XV. De novembre 1792 à mai 1795, elle devint « Place de la révolution ».
Le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette figurent parmi les personnes qui furent décapitées à cet endroit.
Pascal
7 janvier 2017 @ 07:22
Cette période devrait être citée dans le monde entier comme l’exemple le plus abouti de tous les excès auxquels l’aveuglement de l’idéologie , la bêtise de ceux qui croient détenir LA vérité au nom de LEUR raison et les bas instincts de la populace peuvent donner lieu .
Sans parler de la convoitise .
En sommes l’oubli et le mépris de valeurs qu’il n’est même pas besoin de qualifier de religieuses mais avant tout de tout simplement humaines pour ceux qui aiment à penser que l’Humain représente quelque chose d’un peu supérieur à l’éthologie la plus triviale .
clementine1
7 janvier 2017 @ 09:18
bravo Pascal.
Antoine
7 janvier 2017 @ 10:49
Exactement, Pascal. Malgré le bourrage de crâne par les édiles républicains et le travestissement des programmes scolaires depuis Jules Ferry, la glorieuse révolution française n’a été qu’une lamentable guerre civile fomentée par des bourgeois pour le seul compte de bourgeois. Pour Paris, PRUD’HOMME donne le chiffre de 1 278 guillotinés nobles pour 13 663 hommes du peuple. Cherchez l’erreur ..!
Bernadette
7 janvier 2017 @ 22:29
Oui Antoine guerre civile est bien le mot qui convient ; exécutions, destruction du patrimoine, profanation de tombes etc…
Les bourreaux d’aujourd’hui n’ont rien inventé !
Bernadette
7 janvier 2017 @ 22:21
Bien dit Pascal !
Pascal
8 janvier 2017 @ 07:28
Merci pour vos commentaires .
Je crois que ce fut en fait le premier grand génocide de l’histoire moderne et il eut hélas beaucoup d’imitateurs :Génocide Arménien , Génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale , révolution culturelle , période des Khmers rouges , Rwanda , sans oublier le génocide du peuple et de la culture Tibétains dont on parle beaucoup trop peu !
(je considèrerais d’ailleurs d’un œil particulièrement favorable le candidat ou la candidate à l’élection présidentielle qui aurait le cran de l’évoquer dans sa campagne)
Il y avait eu évidemment de nombreux massacres auparavant mais surtout pour des motifs de conquêtes de territoires et d’appropriations de richesses .
Même nos guerres de religion avaient des motifs plus politiques que religieux.
Et on pourrait presque dire la même chose des croisades.
Les pogroms , les bûchers de l’inquisition , la répression des révoltes (parfois légitime , souvenons nous des pastoureaux) ,’avait pas ce caractère « automatique » , « systématique » .
L’affaire des Cathares à la rigueur …encore qu’elle eut aussi des raisons politiques.
Cette révolution dont beaucoup de nos contemporains croient encore légitime de tirer une fierté mal placée fut le premier cas de l’histoire contemporaine ou l’on vit des gens massacrés en masse à cause de leur origine sociale ou de leur attachement au traditions anciennes .
C’est ce qui s’est passé également au Cambodge .
Je sais que les Cambodgiens ont instauré une sorte d’amnistie ,sans doute nécessaire , mais eux au moins ne me semblent pas faire l’apologie de la tyrannie de Pol Pot et de ses bandes criminelles de jeunes sadiques .
Cette commémoration du bicentenaire de la révolution fut à ce titre une pantalonnade sinistre et ridicule (dont on eut d’ailleurs bien du mal à trouver quelqu’un qui veuille s’en occuper) et on ne remerciera jamais assez Monsieur Jean Raspail ,homme original et remarquable , d’avoir pris l’initiative d’organiser les secours.
Ce n’est pas la Liberté (terme d’ailleurs bien vague et souvent galvaudé) que la révolution a donné au Monde mais la recette du génocide .
Ce n’est pas tant le procès des révolutionnaires qu’il faudrait faire mais comme l’ont justement souligné certains ici ,celui de l’instrumentalisation qui a été faite de la période la plus sinistre de notre histoire avec l’occupation .
AnneLise
8 janvier 2017 @ 15:03
Ce n’est malheureusement pas avec les « non programmes » d’histoire, instaurés par notre distinguée Ministre de l’Education Nationale, que l’on parlera des colonnes infernales de Turreau, des noyades de Nantes, des exécutions sauvages, du massacre des Vendéens, des Chouans, qui ne sont que billevesées de pseudoS intellectuels…
Rien ne doit ternir la candide pureté de la Révolution de 1789, magnifiée en 1989 par un monarque républicain.
nozzari
7 janvier 2017 @ 09:42
Je me souviens de l’inscription « place Louis XVI » (datant de Charles X) sur la façade du Crillon. Je ne sais pas si elle si trouve toujours.
Gérard
7 janvier 2017 @ 20:06
Oui une plaque protégée par du verre et peu lisible.
Francky
7 janvier 2017 @ 10:39
Je crois qu’il y a une plaque sur le sol à l’endroit où Louis XVI fut décapité. Mais je n’ai jamais réussi à la trouver lors de mes passages dans le coin…
Est-ce celle-ci ? Et dans ce cas, où peut-on la voir ?
nozzari
7 janvier 2017 @ 17:05
Je crois que la guillotine se trouvait à l’emplacement de la statue de Brest.
JAusten
7 janvier 2017 @ 11:25
L’action la plus inutile dans tout sa splendeur ; décapiter le roi, la reine et les milliers d’autres personnes, tout ça initié par ceux envieux, jaloux, et certainement pas humanistes pour un sou (malgré ce qu’ils clamaient) qui avaient l’argent, mais pas le pouvoir. Tout ça pour des années de terreur, des millions de morts parce qu’ils n’étaient pas « du bon côté », et là encore la religion n’était pas le point le plus sensible, … heureusement aujourd’hui nous ne sommes pas encore obligés à choisir un camp… mais certains font déjà le forcing, dans tous les camps :)
Pierre-Yves
7 janvier 2017 @ 12:07
La place de la Concorde a en effet ce passé redoutable.
Elle m’évoque aussi une photo de 1970 de Robert Doisneau où on voit en contrejour la silhouette légère et fragile d’une jeune femme tenant la poussette de son enfant et traversant rapidement la chaussée sur laquelle un géométrique et menaçant ballet de voitures venant du pont de la Concorde avance vers elle.
Naucratis
8 janvier 2017 @ 09:27
Le commentaire n’apporte pas grand chose puisqu’il se contente de reprendre les informations présentes sur la plaque de la première photographie… Ah si ! Il précise que Louis XVI était roi et Marie-Antoinette reine ! ?
Pascal
8 janvier 2017 @ 11:31
L’essentiel est dans le titre .
Ce serait un geste extrêmement symbolique et « refondateur » que de rendre à cette place le nom de celui qui l’avait plus ou moins voulue et qui ne fut pas un homme aussi léger et incompétent qu’on veut bien le faire croire .
Le terme de place de la concorde est aussi un très joli nom , sauf que je ne vois pas beaucoup d’espoir pour une concorde fondée sur les évènements qui s’y déroulèrent et dont ce sera bientôt le triste anniversaire .
L’héritage n’a toujours pas été soldé.
(je vois déjà les commentaires de certains de nos amis britanniques qui diront que , eux,cela fait longtemps qu’ils ne parlent plus de la décapitation de Charles 1er , oui sauf qu’entre Ecossais et Anglais je ne suis pas sûr de la même indifférence envers le passé et on en reparlera peut être bientôt)
Mais quand sur cette place on ne verra plus que des vélos et que l’obélisque étant enfin restituée aux Egyptiens on l’aura remplacée par une statue de Madame LE maire de Paris (le socle pourra être conservé qui paraît assez large), les choses iront sûrement mieux en France .
AnneLise
8 janvier 2017 @ 20:15
Bravo pour Madame LE Maire de Paris, auteur (sans E) de tant de décisions aussi démagogiques que préjudiciables pour la capitale.
Naucratis
9 janvier 2017 @ 12:44
Par souci d’apaisement, le terme de « Concorde » ne peut être modifié. Pour un retour à la place Louis XVI, il faudra attendre la restauration monarchique version légitimiste. Je l’espère mais suis assez réaliste pour ne pas trop y croire…
En faisant quelques recherches basiques, je viens d’apprendre que la place Louis XVI de Nantes, en tout cas celle que j’appelais ainsi (et je ne suis pas le seul), s’appelle en réalité place Maréchal Foch. Louis XX aura du pain sur la planche !
Elisabeth-Louise
8 janvier 2017 @ 17:25
Pascal, je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites;