Le voyage était prévu depuis longtemps.. personne ne pouvait prévoir…mais il tombe vraiment très mal ! Peut être un dîner à l’elysee pour remplacer….mais les annulations sont chères !
Il paraît que le maire de Bordeaux (qui était si fier de cette perspective) ne veut plus recevoir le roi en solidarité avec les grévistes britanniques !
Sur la surface de la voûte la fresque est consacrée à la Sainte-Trinité : au centre, « Dieu le Père dans sa gloire » par Antoine Coypel, dans l’abside « La Résurrection » par Charles de La Fosse et, au-dessus de la tribune royale, « La Descente du Saint Esprit » par Jean Jouvenet. Noël Coypel s’illustra aussi pour le parlement de Rennes et les Invalides. Jean Jouvenet peignit les douze apôtres pour le dôme de l’église des Invalides et le plafond du parlement de Rouen. Charles de La Fosse avait peint un décor du Séminaire Saint-Sulpice et de la galerie d’Hercule à l’hôtel Lambert.
Dès la cérémonie de la bénédiction de la Chapelle royale, le 5 avril 1710, son orgue réalisé par Clicquot a été inauguré par François Couperin. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, le lieu sert de cadre aux cérémonies religieuses de la cour de France : messes de l’ordre du Saint-Esprit, Te Deum pour les victoires militaires, baptêmes et mariages princiers. Le premier mariage princier célébré en la Chapelle royale de Versailles fut le mariage du Dauphin Louis et de Marie-Antoinette, le 16 mai 1770.
Il ya pour moi une ressemblance étonnante entre la voûte de la chapelle de Versailles et celle de l’Eglise nationale Saint Louis des Français, à Rome. Certes, c’est bien avant Versailles que Saint Louis fut construite; la première pierre en fut posée en 1518 par le cardinal Jules de Médicis, futur pape Clément VII, en présence du pape alors «felicemente regante», Léon X, lui aussi Médicis. Le plan est de Giacomo della Porta et ce sera Domenico Fontana qui achèvera la construction et ce ne sera qu’en 1764 que le décor intérieur atteindra son stade définitif avec notamment les fresque de la voûte de la main du Cavalier d’Arpin. Les fresques de la deuxième chapelle à droite sont du Dominiquin et de Guido Reni. Mais elle est surtout connue pour les trois œuvres de la dernière chapelle à gauche qui sont les chefs d’œuvre ) du Caravage: la Vocation de Saint Matthieu, Saint Matthieu et l’Ange et le martyre de Saint Matthieu.
La chapelle de Versailles fut dédicacée en 1710 et sa voûte est d’Antoine Coypel. Rien n’est donc des mêmes artistes. Néanmoins l’atmosphère qui se dégage de ces deux monuments est assez semblable: c’est ce splendide mais sage baroque français tant décrié au XIXme siècle et qui, à Rome, tranche sur le baroque local. On retrouve la même atmosphère dans la petite mais magnifique et récemment restaurée église Saint Nicolas des lorrains.
Bambou
23 mars 2023 @ 06:17
Pas de réception grandiose à Versailles pour Charles…….
Cette visite aurait dû purement et simplement annulée.
Bambou
23 mars 2023 @ 06:19
Quand tant de gens peinent, ce n’est vraiment pas le moment d’étaler les « ors » de la République….
Bernadette
23 mars 2023 @ 11:42
Le voyage était prévu depuis longtemps.. personne ne pouvait prévoir…mais il tombe vraiment très mal ! Peut être un dîner à l’elysee pour remplacer….mais les annulations sont chères !
Passiflore
23 mars 2023 @ 13:59
Il paraît que le maire de Bordeaux (qui était si fier de cette perspective) ne veut plus recevoir le roi en solidarité avec les grévistes britanniques !
Pascal M
23 mars 2023 @ 08:47
Magnifique photo, en effet.
Un vrai pro.pour arriver à faire un tel cliché!
Cette chapelle est en effet un bijou!
Passiflore
23 mars 2023 @ 09:39
Sur la surface de la voûte la fresque est consacrée à la Sainte-Trinité : au centre, « Dieu le Père dans sa gloire » par Antoine Coypel, dans l’abside « La Résurrection » par Charles de La Fosse et, au-dessus de la tribune royale, « La Descente du Saint Esprit » par Jean Jouvenet. Noël Coypel s’illustra aussi pour le parlement de Rennes et les Invalides. Jean Jouvenet peignit les douze apôtres pour le dôme de l’église des Invalides et le plafond du parlement de Rouen. Charles de La Fosse avait peint un décor du Séminaire Saint-Sulpice et de la galerie d’Hercule à l’hôtel Lambert.
Dès la cérémonie de la bénédiction de la Chapelle royale, le 5 avril 1710, son orgue réalisé par Clicquot a été inauguré par François Couperin. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, le lieu sert de cadre aux cérémonies religieuses de la cour de France : messes de l’ordre du Saint-Esprit, Te Deum pour les victoires militaires, baptêmes et mariages princiers. Le premier mariage princier célébré en la Chapelle royale de Versailles fut le mariage du Dauphin Louis et de Marie-Antoinette, le 16 mai 1770.
Zulma
23 mars 2023 @ 10:37
Superbe photo !
Danielle
23 mars 2023 @ 16:37
Superbes plafond et photo.
Magnifiques plafond et photo.
Pascal M
23 mars 2023 @ 16:42
Merci pour votre excellent supplément d’informations!
Alvise Badoer
23 mars 2023 @ 18:06
Il ya pour moi une ressemblance étonnante entre la voûte de la chapelle de Versailles et celle de l’Eglise nationale Saint Louis des Français, à Rome. Certes, c’est bien avant Versailles que Saint Louis fut construite; la première pierre en fut posée en 1518 par le cardinal Jules de Médicis, futur pape Clément VII, en présence du pape alors «felicemente regante», Léon X, lui aussi Médicis. Le plan est de Giacomo della Porta et ce sera Domenico Fontana qui achèvera la construction et ce ne sera qu’en 1764 que le décor intérieur atteindra son stade définitif avec notamment les fresque de la voûte de la main du Cavalier d’Arpin. Les fresques de la deuxième chapelle à droite sont du Dominiquin et de Guido Reni. Mais elle est surtout connue pour les trois œuvres de la dernière chapelle à gauche qui sont les chefs d’œuvre ) du Caravage: la Vocation de Saint Matthieu, Saint Matthieu et l’Ange et le martyre de Saint Matthieu.
La chapelle de Versailles fut dédicacée en 1710 et sa voûte est d’Antoine Coypel. Rien n’est donc des mêmes artistes. Néanmoins l’atmosphère qui se dégage de ces deux monuments est assez semblable: c’est ce splendide mais sage baroque français tant décrié au XIXme siècle et qui, à Rome, tranche sur le baroque local. On retrouve la même atmosphère dans la petite mais magnifique et récemment restaurée église Saint Nicolas des lorrains.
Hervé J. VOLTO
26 mars 2023 @ 16:59
Une merveille !