bonjour à tous
bonjour Corentine
Nous aussi nous aimons beaucoup PdV histoire et le lisons de A à Z .
Nous apprécions les tableaux généalogiques qui mieux qu’un long discours donnent les liens familiaux d’un seul coup d’œil
amitiés du sud ouest sous un ciel noir
Je vais acheter ce numéro car nous devons tellement de belles choses et de progrès à ce roi, « secondé » si peux dire par Catherine de Médicis pour laquelle il avait beaucoup d’estime et d’admiration.
Bonjour à tous,
Je vous retranscrit ici le texte paru dans le journal Sud-Ouest ce matin, du journaliste Guy Brunetaud :
Duras
Philippe le Bel, un monarque controversé
« Samedi dernier, le château des ducs s’est retrouvé plongé au coeur du xiv ieme siècle , à l’époque de la dynastie des capétiens. En effet, dans le cadre des 700 ans de l’année Clémentine, l’association Adichats de Villandraut (33) a organisé une conférence autour de Philippe le Bel sur le thème : la création d’un état moderne.
Devant un public intéressé mais restreint, l’archéologue Benoît Ferrazzi a souligné les changements positifs opérés par ce roi durant son règne, tout en gommant la partie négative, concernant l’affaire des templiers.
Un roi novateur
né en 1268 à Fontainebleau, Philippe le bel, petit-fils de Saint-Louis, monte sur le trône le 5 octobre 1285. Son père, Philippe III, roi guerrier, a laissé le pays exsangue. Aussi, Philippe le Bel va-t-il s’attacher à remettre le royaume en ordre et opérer une centralisation du pouvoir en instituant un parlement, un grand conseil, en affranchissant les serfs et en réunissant, en 1302, des Etats-Généraux. Cette centralisation va se poursuivre dans un contexte économique difficile.
Roi de fer pour certains, roi novateur pour d’autres, Philippe le Bel, est mort le 29 novembre 1314 à l’âge de 46 ans. Il aura doté, malgré un règne tourmenté également marqué par le conflit avec la papauté, la monarchie d’un réel pouvoir dont se serviront ses successeurs sur le trône de France.
Bonjour à tous,
Chère Marianne
Je sais, mais je fais partager des articles qui vont dans la rubrique « France » au fur et à mesure que j’en trouve, qui pourraient intéresser des lecteurs, en dehors des querelles Bourbons/Orléans.
Bonjour chère Francine, vous croyez vraiment que ce monarque suscitera sur le site un intérêt plus grand que les tenues de sa sublimité la reine QUIVOUS SAVEZ ?
Je vous parie bien que nous en serons loin…
Je viens de voir que Franck Ferrand a participé à ce numéro. Effectivement, cela risque d’être savoureux. Son regard sur l’histoire a le mérite d’en explorer les aspects refoulés et il descends certains personnages historiques de leur piédestal, avec des arguments sans doute fondés. L’ennui, c’est que bientôt il ne nous restera plus que la poule au pot. Et encore…
Oui le numéro de Point de Vue est très intéressant puisque les deux derniers biographes de François Ier sont les auteurs de deux des articles, Max Gallo et Franck Ferrand. Celui-ci effectivement, dont je n’ai pas encore lu le livre, donne un point de vue négatif sur François Ier. J’ai du mal à croire qu’une personne puisse être totalement « négative » à quelques exceptions près dont le dernier siècle nous a donné l’exemple et dont l’actuel nous présente aussi quelques beaux spécimens. François Ier nous a laissé des monuments grandioses et surtout Chambord qui a fait l’admiration du monde et qui n’a pas peu contribué au succès artistique et touristique du Val de Loire et de la France, il a été le prince des arts et des lettres, il a su attirer à lui notamment Léonard de Vinci et l’on ne peut pas croire qu’un homme qui aima tant Léonard ait été si dénué de qualités, il a rendu un fier service à la langue française et à l’unification nationale à Villers-Cotterêts, il a fondé la librairie royale et a institué le dépôt légal. Il a maintenu, coûteusement certes, l’indépendance nationale avec une politique parfois audacieuse mais qui était dans la droite ligne des précédents rois capétiens et de méfiance vis-à-vis de l’empire des Habsbourg, il a agrandi le domaine royal, il a ouvert des voies d’exploration vers l’Amérique, il a innové en bien des domaines même si certaines de ces innovations furent discutables, il a jeté les bases d’un État qui devait durer plusieurs siècles et, tout en admettant, surtout au début, la religion protestante, dont il a réprimé durement certains des excès de l’époque, il a voulu consolider la religion de la majorité des Chrétiens de son royaume. Dernier vrai roi chevalier français il incarne aussi un mythe, celui d’un homme qui gagne mais aussi qui perd, qui est fait prisonnier, qui partage la condition de ses hommes et qui ne s’avoue jamais vaincu en se redressant après les épreuves.
Et c’est bien le mérite de cette vision contrastée de François Ier que nous offre cette nouvelle livraison de Point de Vue Histoire sous la férule de notre ami Philippe Delorme dont c’est un nouveau succès autour de François Ier mais aussi avec quelques pages que la revue hebdomadaire n’avait pas eu la place de trop traiter.
corentine
27 novembre 2014 @ 09:00
merci Régine
j’aime beaucoup les PdV Histoire
JULIA
27 novembre 2014 @ 20:39
Oui moi aussi. Je les préfère quelquefois aux autres PDV…!
brigitte et christian
28 novembre 2014 @ 17:51
bonjour à tous
bonjour Corentine
Nous aussi nous aimons beaucoup PdV histoire et le lisons de A à Z .
Nous apprécions les tableaux généalogiques qui mieux qu’un long discours donnent les liens familiaux d’un seul coup d’œil
amitiés du sud ouest sous un ciel noir
Francine du Canada
27 novembre 2014 @ 10:56
Merci pour l’annonce Régine; voilà un Point de Vue Histoire qui suscitera beaucoup d’intérêt chez les commentateurs de N&R. FdC
bianca
27 novembre 2014 @ 12:43
Je vais acheter ce numéro car nous devons tellement de belles choses et de progrès à ce roi, « secondé » si peux dire par Catherine de Médicis pour laquelle il avait beaucoup d’estime et d’admiration.
flabemont8
27 novembre 2014 @ 13:31
J’y suis abonnée et je l’attends avec impatience !
Claude-Patricia
27 novembre 2014 @ 16:13
Bonjour à tous,
Je vous retranscrit ici le texte paru dans le journal Sud-Ouest ce matin, du journaliste Guy Brunetaud :
Duras
Philippe le Bel, un monarque controversé
« Samedi dernier, le château des ducs s’est retrouvé plongé au coeur du xiv ieme siècle , à l’époque de la dynastie des capétiens. En effet, dans le cadre des 700 ans de l’année Clémentine, l’association Adichats de Villandraut (33) a organisé une conférence autour de Philippe le Bel sur le thème : la création d’un état moderne.
Devant un public intéressé mais restreint, l’archéologue Benoît Ferrazzi a souligné les changements positifs opérés par ce roi durant son règne, tout en gommant la partie négative, concernant l’affaire des templiers.
Un roi novateur
né en 1268 à Fontainebleau, Philippe le bel, petit-fils de Saint-Louis, monte sur le trône le 5 octobre 1285. Son père, Philippe III, roi guerrier, a laissé le pays exsangue. Aussi, Philippe le Bel va-t-il s’attacher à remettre le royaume en ordre et opérer une centralisation du pouvoir en instituant un parlement, un grand conseil, en affranchissant les serfs et en réunissant, en 1302, des Etats-Généraux. Cette centralisation va se poursuivre dans un contexte économique difficile.
Roi de fer pour certains, roi novateur pour d’autres, Philippe le Bel, est mort le 29 novembre 1314 à l’âge de 46 ans. Il aura doté, malgré un règne tourmenté également marqué par le conflit avec la papauté, la monarchie d’un réel pouvoir dont se serviront ses successeurs sur le trône de France.
marianne
28 novembre 2014 @ 11:44
Il est question de François 1er , pas de Philippe le Bel .
Claude-Patricia
28 novembre 2014 @ 13:37
Bonjour à tous,
Chère Marianne
Je sais, mais je fais partager des articles qui vont dans la rubrique « France » au fur et à mesure que j’en trouve, qui pourraient intéresser des lecteurs, en dehors des querelles Bourbons/Orléans.
Francine du Canada
28 novembre 2014 @ 13:24
Merci Claude-Patricia; j’adore vos petites surprises. FdC
Claude-Patricia
29 novembre 2014 @ 12:12
Bonjour à tous
Merci Francine!
kalistéa
27 novembre 2014 @ 16:30
Bonjour chère Francine, vous croyez vraiment que ce monarque suscitera sur le site un intérêt plus grand que les tenues de sa sublimité la reine QUIVOUS SAVEZ ?
Je vous parie bien que nous en serons loin…
Francine du Canada
28 novembre 2014 @ 13:29
Hihihi! Je ne parie pas; elle aura toujours la palme. Amitiés, FdC
flabemont8
28 novembre 2014 @ 13:48
C’est mon roi préféré ! Alors, pour moi, oui …
bianca
29 novembre 2014 @ 15:33
Il vous faudra le partager avec moi, hélas !
marianne
27 novembre 2014 @ 19:22
Une face que l’ école obligatoire , gratuite et républicaine nous aurait cachée ?
Cela doit être croustillant !
Claude-Patricia
28 novembre 2014 @ 13:38
Je le prendrai aussi.
Nicky
28 novembre 2014 @ 20:40
Je viens de voir que Franck Ferrand a participé à ce numéro. Effectivement, cela risque d’être savoureux. Son regard sur l’histoire a le mérite d’en explorer les aspects refoulés et il descends certains personnages historiques de leur piédestal, avec des arguments sans doute fondés. L’ennui, c’est que bientôt il ne nous restera plus que la poule au pot. Et encore…
Philippe Delorme
30 novembre 2014 @ 10:23
Non, la Poule au Pot est aussi une légende ! Lisez ma biographie « décapante » : Henri IV les réalités d’un mythe, éditions de l’Archipel 2010.
PHD
Nicky
1 décembre 2014 @ 20:22
Décidément…
Plus sérieusement, merci de m’avoir transmis l’information ainsi que les références d’une biographie qui m’a l’air fort intéressante.
Philippe Delorme
29 novembre 2014 @ 11:55
Merci à Régine, comme toujours fidèle à Point de Vue Histoire !
Pour feuilleter une partie du nouveau numéro :
http://lc.cx/pdvh23feuil
Bonne lecture !
Philippe Delorme
flabemont8
30 novembre 2014 @ 13:59
Merci, Philippe Delorme , je me permets de vous faire mes amitiés !
Francine du Canada
30 novembre 2014 @ 18:16
Merci Philippe Delorme; voilà un avant goût d’une lecture qui me plaira énormément. Bon dimanche, FdC
Gérard
2 décembre 2014 @ 17:08
Oui le numéro de Point de Vue est très intéressant puisque les deux derniers biographes de François Ier sont les auteurs de deux des articles, Max Gallo et Franck Ferrand. Celui-ci effectivement, dont je n’ai pas encore lu le livre, donne un point de vue négatif sur François Ier. J’ai du mal à croire qu’une personne puisse être totalement « négative » à quelques exceptions près dont le dernier siècle nous a donné l’exemple et dont l’actuel nous présente aussi quelques beaux spécimens. François Ier nous a laissé des monuments grandioses et surtout Chambord qui a fait l’admiration du monde et qui n’a pas peu contribué au succès artistique et touristique du Val de Loire et de la France, il a été le prince des arts et des lettres, il a su attirer à lui notamment Léonard de Vinci et l’on ne peut pas croire qu’un homme qui aima tant Léonard ait été si dénué de qualités, il a rendu un fier service à la langue française et à l’unification nationale à Villers-Cotterêts, il a fondé la librairie royale et a institué le dépôt légal. Il a maintenu, coûteusement certes, l’indépendance nationale avec une politique parfois audacieuse mais qui était dans la droite ligne des précédents rois capétiens et de méfiance vis-à-vis de l’empire des Habsbourg, il a agrandi le domaine royal, il a ouvert des voies d’exploration vers l’Amérique, il a innové en bien des domaines même si certaines de ces innovations furent discutables, il a jeté les bases d’un État qui devait durer plusieurs siècles et, tout en admettant, surtout au début, la religion protestante, dont il a réprimé durement certains des excès de l’époque, il a voulu consolider la religion de la majorité des Chrétiens de son royaume. Dernier vrai roi chevalier français il incarne aussi un mythe, celui d’un homme qui gagne mais aussi qui perd, qui est fait prisonnier, qui partage la condition de ses hommes et qui ne s’avoue jamais vaincu en se redressant après les épreuves.
Et c’est bien le mérite de cette vision contrastée de François Ier que nous offre cette nouvelle livraison de Point de Vue Histoire sous la férule de notre ami Philippe Delorme dont c’est un nouveau succès autour de François Ier mais aussi avec quelques pages que la revue hebdomadaire n’avait pas eu la place de trop traiter.