La princesse Catherine de Grèce fut la plus discrète de la famille royale, celle aussi qui vécut le moins longtemps en Grèce en raison des exils répétés. Lorsque la princesse voit le jour le 4 mai 1913 à Athènes, ses parents le roi Constantin I et la reine Sophie sont les nouveaux souverains. Elle voit en effet le jour peu après l’assassinat de son grand-père paternel le roi George I, fondateur de la dynastie à Thessalonique en mars 1913. La petite fille a par conséquent la particularité d’ être la seule enfant du couple royal à être porphyrogénète (terme grec signifiant « né dans le pourpre » en allusion au fait que l’enfant voit le jour alors que son père règne).
Il est décidé que la princesse Catherine aura pour parrains l’ensemble de l’armée de terre et de la marine. Il s’agit d’un geste très symbolique car dans la religion orthodoxe, le lien entre filleul et parrain est considéré comme plus fort que les liens de sang.
Sa naissance est entourée de rumeurs intenses. On prétend ainsi que la princesse Catherine est l’enfant d’une relation extra-conjugale de sa mère la reine Sophie. Ces rumeurs et calomnies furent propagées et utilisées par les partis anti-royalistes. Lorsque l’on connaît la grande religiosité et les principes moraux très austères de la reine Sophie, il est évident que Catherine de Grèce est bien la fille du couple royal. Son père le roi Constantin I aura toujours une affection toute particulière pour la petite dernière de la fratrie.
Catherine est le sixième du roi Constantin et de la reine Sophie après George (1890), Alexandre (1893), Hélène (1896), Paul (1901), Irène (1904)
En juin 1916, la petite princesse échappe à la mort lors d’un violent incendie qui ravage le palais de Tatoi. Sa mère court sur plus de 2 kilomètres avec Catherine dans ses bras pour échapper à la fournaise. Elle en conserveront quelques brûlures.
La princesse n’a que 10 ans lorsque son père décède à Palerme en 1923. Elle est alors scolarisée en internat au College North Foreland Lodge en Angleterre avant de rejoindre sa mère la reine Sophie à Florence où elle vit en exil.
Elle a 19 ans lorsque la reine Sophie décède à son tour en 1932. Catherine est alors prise en charge par sa sœur aînée la princesse Hélène de Grèce, divorcée du roi Carol de Roumanie et qui vit aussi à Florence avec son autre sœur Irène, duchesse d’Aoste à la Villa Sparta.
Catherine de Grèce est dotée d’un tempérament très introverti. Elle se consacre pendant des heures à la peinture avec un talent certain.
En 1934, elle fait partie du cortège des demoiselles d’honneur lors du mariage de sa cousine la princesse Marina de Grèce avec le duc de Kent.
En 1935, elle parvient à persuader son frère le roi George de l’autoriser à effectuer un long périple aux Etats-Unis. La princesse s’embarque donc vers le Nouveau Monde sous le pseudonyme de Catherine Constandinou. Elle arrive à Hollywood où son rang et son titre attirent les producteurs de cinéma qui lui font des propositions pour travailler dans le domaine des relations publiques des productions cinématographiques. Elle pose aussi pour des campagnes publicitaires.
Lorsque son frère George rentre en Grèce, Catherine décide de l’y rejoindre. Le souverain est divorcé de la princesse Elisabeth de Roumanie. Catherine exerce donc à ses côtés le rôle de Première Dame de Grèce.
En 1938, son frère le prince héritier Paul épouse la princesse Frederika de Hanovre. Une grande amitié liera les deux jeunes femmes. Il se dit que les princesses Hélène et Catherine ont été les instigatrices de cette union, arrangeant une rencontre à la Villa Sparta à Florence.
En 1939, alors qu’elle officiait comme infirmière auprès de la Croix-Rouge à Athènes, Catherine de Grèce se lia d’amitié avec de nombreux blessés avec qui elle gardait ensuite el contact. C’est ainsi qu’un jour, un pilote de la Royal Air Force qu’elle avait soigné, l’invita à prendre un thé étant de passage à nouveau à Athènes. Après son service, Catherine accompagnée par sa dame d’honneur Madame Athinogenes se rendit au bar d’un hôtel d’Athènes. Mais le pilote n’arriva jamais. Il avait juste précisé à Catherine qu’il était de passage en Grèce pour « un petit travail ». Il s’agissait en fait d’un vol opérationnel dangereux. Le jeune homme y perdit la vie.
Pendant le Deuxième Guerre Mondiale, la princesse Catherine travaille comme infirmière de guerre en Italie. En 1941, elle quitte l’Europe pour s’établir en Afrique du Sud où se trouve le reste de la famille royale. Elle y reprend son travail d’infirmière avec sa cousine la princesse Eugénie de Grèce, fille du prince George de Grèce et de la princesse Marie Bonaparte.
La famille royale grecque résidait alors dans la demeure du gouverneur général Sir Patrick Duncan. Un soir, une partie de la maison prit feu. Le prince George, son épouse la princesse Marie Bonaparte et leur fille la princesse Eugénie réussirent à s’enfuir vêtus de leurs habits de nuit. Après avoir mis ses enfants à l’abri, la princesse héritière Frederika voulut retourner dans le bâtiment pour rechercher des affaires personnelles. Catherine (marraine de la princesse Irène de Grèce) qui était partie voir un film en ville, revient alors au moment de l’incendie. Ayant appris que Frederika est dans les lieux, elle lui hurle de sortir au plus vite faisant allusion au fait que son père le prince de Hanovre ne lui permettrait pas pareille imprudence. On ignore encore pourquoi Catherine de Grèce fit ainsi référence au père de la princesse Frederika. Tout le monde fut finalement sain et sauf.
En 1946, Catherine qui vit alors au Caire, décide de rejoindre son frère le roi George en Angleterre. Elle embarque à Alexandrie à bord du bateau « Asconia » en direction de Liverpool. Elle est accompagnée par plusieurs amis. C’est au cours de cette traversée que la princesse est présentée au major Richard Andrew Brandram qui en permission de son poste d’inspecteur d’artillerie de la mission militaire britannique à Bagdad, rentre au pays.
Le major et la princesse sympathisent au cours d’un dîner. Lui ignore complètement qu’elle appartient à la famille royale de Grèce. Souffrant du mal de mer, Catherine ne quitte plus sa cabine tout au long du voyage. Ce n’est qu’à l’arrivée à Liverpool, qu’ils se revoient et conviennent alors de se fixer un rendez-vous à Londres. C’est alors un véritable coup de foudre puisque 3 semaines plus tard à savoir le 17 juillet 1946, ils sont fiancés. Le roi George II ne souhaitait pas annoncer la nouvelle au regard de la situation politique en Grèce et avant que l’avenir de la monarchie ne soit déterminé par un référendum prévu en septembre 1946.
Le scrutin étant favorable à la monarchie, la princesse Catherine retourne à Athènes avec son frère le roi George tandis que le major Brandram regagne son poste en Irak. Les fiançailles officielles sont finalement annoncées en février .
Le pays étant en proie à une guerre civile, il est décidé depuis le début que les noces ne seront pas fastueuses. Le roi George est choisi pour conduire sa sœur Catherine à l’autel mais il décède inopinément le 1er avril 1947 soit 3 semaines avant le mariage.
La princesse Catherine se marie le 21 avril 1947 le jour-même où son frère Paul prête serment devant le Parlement et devient roi. Deux cérémonies ont lieu : une orthodoxe et une autre anglicane Le nouveau monarque est le témoin du mariage. La presse s’emballe pour ces noces princières, vantant la bonté et la beauté de la jeune mariée. En Angleterre, la presse interroge la mère du major Brandram lui demandant ce que cela lui fait d’avoir une belle-fille qui porte le titre de princesse et de répondre « que ce n’est pas tous les jours qu’une Anglaise a pour belle-fille une princesse »
La princesse et son époux reçoivent la somme de 10.000 £, cadeau des forces armées grecques (armée de l’air, armée de terre et marine). La princesse est pour rappel leur filleule. Compte tenu du contexte économique du pays, ce montant était une somme très importante qui a dû demander des sacrifices à certains militaires.
Alors que la princesse Catherine attendait l’arrivée de son frère le roi Paul pour la conduire à l’autel, une vielle dame fit son apparition à l’église. Il s’agissait de Madame Kondostavlos, ancienne dame d’honneur de la reine Sophie de Grèce. Elle connaissait Catherine depuis sa petite enfance. La dame portait entre ses mains une petite boite contenant un bracelet de diamants et un chèque de 4.000 £ récoltés par la gendarmerie grecque. La princesse mit aussitôt le bracelet à son poignet.
Les enfants du nouveau couple royal sont au premier rang. Le petit prince héritier Constantin fond en larmes à la fin de la cérémonie anglicane. Lorsqu’on lui demande ce qui lui arrive, il rétorque qu’il ne veut pas que son nouvel oncle lui prenne sa tante qu’il aime tant…
Beaucoup de télégrammes parviennent aux mariés. L’un d’entre eux est particulièrement émouvant pour la princesse Catherine. Il vient de l’hôpital Dunstan au Cap en Afrique du Sud. Il émane de soldats aveugles que la princesse a soignés en tant qu’infirmière et qui lui souhaitent le meilleur pour son futur.
La lune de miel se déroule dans la vaste maison de Domotris Levidis, proche collaborateur du roi Paul, et qui est située en dehors d’Athènes dans un superbe écrin de verdure. Construite en 1939 dans un style espagnol, Catherine avait toujours admiré son architecture. Son propriétaire s’était alors engagée à la lui prêter pour sa lune de miel.
Le couple s’installe après son mariage à Bagdad où le major Brandram a repris ses activités militaires. Mais ce n’est que de courte durée puisqu’ils optent pour s’installer en Angleterre, tout d’abord dans le quartier de Belgravia à Londres puis dans une maison de campagne à Marlow. Catherine s’adapta très bien à sa vie en Angleterre, appréciant au niveau culinaire le Yorkshire pudding et le roast beef.
Le roi George VI titre le major Brandram afin qu’il dispose d’un titre également. Ce titre signifiait pour Catherine qu’elle devenait lady Brandram et avait le statut d’une fille de duc anglais. Pour exécuter toutes les procédures administratives concernant ce titre, la princesse dut s’acquitter de 25 £ en bonne et due forme.
Sir Brandram quitte l’armée pour travailler dans une compagnie maritime. Catherine percevait de son côté de modestes revenus provenant des propriétés privées de la famille royale de Grèce.
Le 1 avril 1948, un an jour pour jour après la mort du roi George II de Grèce, la princesse donne le jour à son fils unique Paul qui aura pour parrain le duc d’Edimbourg.
Le couple vécut une vie calme et paisible en Angleterre, assistant aux grands événements familiaux comme ci-dessous les mariages de ses neveux la princesse Sophie et le roi Constantin.
La princesse se joindra à ses neveux le roi Constantin et la princesse Irène de Grèce dans le procès qui les opposera de longues années à l’Etat grec suite à l’expropriation de leurs biens privés. Elle reçut un dédommagement personnel de 300.000 euros.
Sir Richard est décédé le 28 mars 1994 des suites d’ une longue maladie. Il avait 82 ans. La santé de la princesse Catherine s’est aussi peu à peu détériorée. Elle devait se déplacer en chaise roulante. Elle était présente lors du mariage du prince Paul de Grèce avec Marie Chantal Miller en 1995 à Londres. Sa dernière apparition publique date de 2001 pour la fête des 80 ans du duc d’Edimbourg.
Son fils unique Paul Brandram épousé en 1975 à Londres Jennifer Stele avec qui il eut trois enfants : Sophia en 1981, Nicolas en 1982 et Alexia en 1985. Le couple divorça en 1993. Paul Brandram s’est remarié en 2009 avec Kate Moreston.
La princesse Catherine de Grèce, lady Brandram est décédée le 2 octobre 2007 à l’âge de 94 ans. Entre 2002 et 2007, elle fut la seule arrière-petite-fille de la reine Victoria encore vivante. Elle est inhumée au mausolée de Tatoi. Aux côtés de Paul Brandram, le roi Constantin, le prince Alexandre de Serbie et le duc d’Aoste ses neveux présidèrent la cérémonie. (Un tout grand merci à Tepi pour cet important travail de recherches et à Corentine pour son appui et ses compléments photographiques)
jul
15 janvier 2015 @ 06:17
Un très grand Merci Régine, Corentine et Tepi !
Ce magnifique portrait ! Un plaisir de le lire.
Il m’inspire plusieurs remarques :
-le manque d’imagination des adversaires des rois, qui utilisent toujours les mêmes méthodes de calomnie depuis Marie Antoinette… : la reine trompe son mari et le dernier enfant n’est pas du roi…
-le passage touchant concernant les collectes dans l’armée et la gendarmerie grecque pour le cadeau de mariage de leur filleule la princesse :)
-la remarque du Prince-héritier Constantin :)
Damien B.
15 janvier 2015 @ 07:43
Merci pour cet excellent portrait très plaisant à lire et richement illustré !
charlanges
15 janvier 2015 @ 08:56
Un grand merci à Régine et à Tepi pour ce très intéressant portrait fort bien illustré d’une princesse peu connue. Jul a bien raison d’écrire que les calomniateurs puisent toujours aux mêmes sources ! Un petit correctif en ce qui concerne la titulature de la princesse Catherine en Grande-Bretagne après son mariage : Le roi Georges VI n’a nullement titré le major Brandram. C’est son épouse qui obtint à titre personnel de s’appeler Lady Catherine Brandram avec rang et préséance de fille de duc anglais. Son mari ne fut jamais Sir Richard Brandram.
Actarus
15 janvier 2015 @ 09:23
C’est le sosie d’une amie de ma mère…
MEYER
15 janvier 2015 @ 09:25
Merci à celles et ceux qui m’ont permis, ce matin, de lire avec plaisir ces épisodes, dont certains assez mouvementés, de la vie de cette princesse de Grèce.
Elle avait l’air à la fois douce et déterminée.
A l’occasion de son mariage, la princesse renonça à son titre et rang de princesse de Grèce et prit, par autorisation du roi de Grande-Bretagne du 25/08/1947, le titre de Lady Catherine Brandram.
Par autorisation royale du 09/09/1947 elle obtint le rang et la préséance de fille de duc anglais.
tepi
15 janvier 2015 @ 19:24
Un grand bonjour à tous. Je suis bien contente de vous « retrouver » et merci pour vos bons paroles. Catherine est une princesse presque inconnue en Grèce. Les journalistes Grecs continnuaient de faire référence à elle en utilisant son titre de princesse chaque fois qu’ elle venait en Grèce. J’ ai lu aussi qu’ elle a payé 25 livres pour le changement de son titre au » College of Arms » en Angleterre où elle était cinsiderée comme la fille d’ un duc. Catherine a voulue ce changement pour ne pas faire sentir son mari inférieur d’ elle.
MEYER
16 janvier 2015 @ 14:01
Merci à vous tepi.
Cordialement
Gérard
16 janvier 2015 @ 19:10
Meyer ce que vous écrivez est très intéressant mais a-t-on la certitude qu’elle avait renoncé à son rang et à son titre en Grèce ? Quand le prince Pierre ou le prince Michel ont fait des mariages tenus pour morganatiques (surtout Pierre n’avait pas demandé l’accord du roi) ils sont demeurés princes et altesses royales.
Sur son tombeau à Tatoï il est indiqué en grec ou en danois ou en anglais qu’elle est Catherine (Αικατερίνη), princesse de Grèce, princesse de Danemark, lady Katherine Brandram.
On dit qu’elle a renoncé à ses titres le 25 août 1947. N’avait pas plutôt simplement renoncé à ses droits au trône ?
clementine1
15 janvier 2015 @ 09:55
J’aime ces textes du jeudi qui me permettent de connaître mieux des personnages qui n’auraient été pour moi que de simples noms sur des arbres généalogiques.
Merci à Tepi et Corentine et merci Régine.
Mayg
15 janvier 2015 @ 11:09
Merci à Tépi et Corentine pour ce portrait.
JAY
15 janvier 2015 @ 11:10
question: son fils est il Lord ? (titre transmissible?)
charlanges
15 janvier 2015 @ 16:40
Son fils n’a pas hérité du titre ad personam porté par sa mère. Il n’en ait pas moins petit-fils de roi et descendant de Christian IX de Danemark, de Victoria de Grande-Bretagne et de Guillaume I de Prusse.
JAY
16 janvier 2015 @ 12:46
je parlais du titre donné a son père par le roi d Angleterre
Gérard
15 janvier 2015 @ 21:06
Non son père n’était pas titré.
Merci pour ce beau portrait.
JAY
16 janvier 2015 @ 12:47
son père était « sir » pas son fils ?
Gérard
17 janvier 2015 @ 12:50
Non il ne fut pas titré par le roi d’Angleterre, il fut le Major Richard Campbell Brandram MC, Il avait en effet la Military cross. Brillant officier de l’artillerie royale, il fut aussi un excellent rugbyman.
Richard Campbell Andrew Brandram (Dick) est né le 5 août 1911 à Bexhill-on-Sea, Sussex, et est mort le 28 mars 1994 dans son cottage de Marlow, Buckinghamshire. Il était d’une famille de commerçants et d’artistes dont la généalogie remonte au XVIIIe siècle.
Son père, Richard Andrew Brandram, est le fondateur de l’école de Bickley Park, dans le Kent, avec son épouse Maud Campbell Blaker Blakeran, en 1918.
C’est une école préparatoire indépendante pour les garçons entre 2 ans et demi et 13 ans et pour les filles entre 2 ans et demi et 4 ans, qui compte actuellement 350 élèves à peu près.
Les disciplines sportives y ont naturellement toute leur place et notamment le cricket et la natation.
Les Brandram n’avaient pas la fortune de certains autres princes grecs comme la famille royale proprement dite ou le prince Christophe et ils menaient donc une vie plus discrète et retirée en Grande-Bretagne tout en participant aux événements essentiels de la famille royale de Grèce ou de la famille royale de Grande-Bretagne et c’est ce qui explique peut-être pourquoi la princesse Catherine préférait être appelée, non seulement en Grande-Bretagne mais ailleurs Lady Catherine, outre bien entendu le fait que son mari n’avait pas de titre et qu’elle avait beaucoup de délicatesse à son égard.
La princesse vécut à Croft Cottage jusqu’à ce qu’elle se retire en 2004 dans une maison de retraite de Marlow (le charmant cottage qui fut mis en vente après son décès : jehttp://www.rightmove.co.uk/property-for-sale/property-26848474.html).
Gérard
17 janvier 2015 @ 13:10
Un beau cottage, à 22 miles de l’aéroport d’Heathrow, avec environ 2 000 m² de jardin et une charmante maison de briques rouges avec quatre chambres et trois salles de bains, trois pièces de réception dont un très beau salon avec cheminée, une salle à manger, un garage pour deux voitures, qui fut un temps mis en vente pour 1 600 000 livres.
Gérard
17 janvier 2015 @ 14:17
Lire Blaker et non Blaker Blakeran.
L’Allemagne Dynastique dit aussi qu’elle avait renoncé à ses titre et rang.
Gérard
17 janvier 2015 @ 19:26
Paul le fils de la princesse eut en fait huit parrains et marraines dont le roi des Hellènes, la reine de Roumanie, la duchesse de Kent, la duchesse d’Aoste et donc le duc d’Édimbourg. Il travaille dans la City. Sa première épouse est Jennifer Steele et la deuxième Kate Warhurst née Moreton. Son fils Nicholas était capitaine et maintenant directeur chez un agent de change à Londres.
Paul est le chef de cette famille de la landed gentry du Kent et du Derby. Son père empalait ses armes des armes des princes de Grèce et de Danemark.
Les Brandram portent d’azur à la pile ondulée d’hermine entre deux abeilles d’or volant en fasce. Devise : Persevere.
Rappelons que la pile est une pièce triangulaire dont le sommet est situé vers le haut de l’écu.
En cimier : un agneau portant la pile avec une abeille et deux anilles de sable c’est à dire des crochets en forme de C inversés.
Clara
15 janvier 2015 @ 11:24
Merci, c’est un plaisir de lire ce portrait.
Philippe gain d'enquin
15 janvier 2015 @ 11:29
Passionnant destin et passionnante lecture, merci à Tepi et Corentine. S.A.R Catherine est méconnue et c’était dommage jusqu’à ce travail pédagogique et biographique. Un réel plaisir! PGE
Lorenz
15 janvier 2015 @ 11:34
J’adore que la reine Sophie mettait son imposant diadème pour prendre ses enfants dans les bras!
Dommage que la princesse Catherine n’a pas trouvé un mari parmi le Gotha!
Robespierre
15 janvier 2015 @ 13:09
quand on voit le bel homme qu’elle a choisi, on est content pour elle. Elle aurait pu tomber sur un dégénéré au sang appauvri par la consanguinité. Sa famille a eu le bon goût de ne pas lui interdire cette alliance.
Gérard
15 janvier 2015 @ 21:07
L’essentiel n’était-il pas un heureux mariage ?
patricio
15 janvier 2015 @ 12:44
Merci Corenthine ,Tepi et Régine pour ce portrait très plaisant à lire et très bien documenté.
Cette rebrique est une de mes préférée
amitiés
patricio
Charles
15 janvier 2015 @ 13:22
Merci au trio de choc – Régine, Tepi et Corentine – pour ce portrait bien documenté et très bien illustré.
Corsica
15 janvier 2015 @ 13:50
Article passionnant et très bien illustré sur une princesse généreuse bien ancrée dans la réalité . Merci aux personnes qui ont collaboré à ce travail .
racyma
15 janvier 2015 @ 14:39
merci pour cette lecture passionnante.c est comme cela que je prefere votre site avec ces personnages d une autre epoque. les princesses d aujourd hui sont si différentes qu a part commenter leur physique et leur tenue il n y a pas grand chose a en dire .mais j aime quand meme les regarder surtout mes preferees
Sylvie-Laure
15 janvier 2015 @ 16:24
La reine Sophie, était la soeur du Kaiser Wilhem II, sa mère était Vicky, fille ainée de la reine Victoria.
Marnie
15 janvier 2015 @ 16:25
Merci beaucoup pour ce portrait très riche et complet. Merci pour cette découverte d’une personne que je ne connaissais pas du tout.
Une petite précision, sur la photo « période Hollywood », on reconnaît, assis à table à droite le réalisateur Ernst Lubitsch.
Cosmo
15 janvier 2015 @ 18:55
Merci à Tepi et Corentine pour cet article qui fait connaître une oubliée du Gotha, qui semble avoir été une personnalité formidable.
COLETTE C.
15 janvier 2015 @ 19:01
Merci pour ce portrait d’une vie très mouvementée et riche !
Shandila
15 janvier 2015 @ 19:44
Merci pour ce travail de grande qualité concernant une princesse qui m’était totalement inconnue. Et quel plaisir de songer que cette personnalité vraisemblablement fort attachante fut heureuse durant son mariage. C’est mon côté fleur bleue, sans doute…et j’en suis fière. J’aime voir, savoir que les gens sont heureux.
JAusten
15 janvier 2015 @ 20:24
J’ai trouvé que c’était une belle histoire avec du suspense à plusieurs reprises (illégitimité supposée, incendies, exile, …) de la romance (posage de lapin, rencontre avec « oh-my-God-I-didn’t-know-you-were-a-royal-princess », mariage) de l’activité (guerre, infirmière, presque showbiz), de la culture (voyage incognito aux States) et un happy ending « ils vécurent heureux et eurent qu’1 seul enfant mais plein de petits enfants ».
Merci Tépi et Corentine
Francine du Canada
15 janvier 2015 @ 20:27
Merci Régine, Tepi et Corentine; j’ai adoré ce reportage et les photos qui l’accompagnent. FdC
septentrion
15 janvier 2015 @ 21:11
Bonsoir,
J’avoue que je ne connaissais pas du tout cette princesse.
L’amour frappe quand on ne s’y attend pas, moi je trouve bien qu’elle ait pu faire un mariage d’amour semble t’il. Elle est restée proche de sa famille quand même.
Cet article m’a beaucoup plus. Merci beaucoup.
Cdt,
septentrion
16 janvier 2015 @ 06:32
Désolée
…m’a beaucoup plu…
steph34
15 janvier 2015 @ 22:15
merci pour ces reportages du jeudi ! j’adore !
Caroline
15 janvier 2015 @ 23:26
Tepi et Corentine,merci beaucoup pour le portrait de la tante paternelle du roi Constantin de Grèce!
Claudia
16 janvier 2015 @ 15:31
« porphyrogénète » ! pas facile à placer dans une conversation….!
Pierre-Yves
16 janvier 2015 @ 16:04
N&R et ses correspondants ont toujours des altesses à nous faire (re)découvrir, et j’aime beaucoup ça.
Cette princesse de Grèce, Catherine, n’a certes pas eu un rôle de premier plan, mais on se dit en lisant ce portrait que c’est sûrement une femme qui aurait gagné à être mieux connue. Pas vraiment belle, mais solide, loyale, et proche des siens.
Gérard
17 janvier 2015 @ 14:25
Elle avait une certaine beauté et de la classe et de la douceur mais elle était plus jolie de face.
marie.françois
16 janvier 2015 @ 20:02
merci, Tepi, de nous donner , comme toujours de tres bons reportages sur la famille royale de Grece.
Quel est le diademe porté par la princesse Catherine sur l’avant derniere photo ?
N’est ce pas le diademe que portait régulierement la princesse Irene du temps de la monarchie ?
Marine2
17 janvier 2015 @ 15:58
Qu’ajouter à ce concert de louanges bien méritées? Nous devons encore une fois à notre amie Tepi et à Corentine une plongée passionnante dans l’histoire grecque digne d’historiens professionnels. Un grand merci pour ce travail de grande qualité.
Est-ce une tradition dans la famille royale grecque de choisir les forces armées comme parrain de certains de ses membres? Il me semble me souvenir que l’armée avait été choisie pour parrainer le diadoque Paul en juin 1967. Mais il est vrai qu’à l’époque, ce choix avait eu une toute autre résonance….
Claude-Patricia
17 janvier 2015 @ 16:33
Merci beaucoup pour ce beau portrait qui continue ainsi les écrits de l’Illustration!!
JULIA
19 janvier 2015 @ 00:06
Une vie, un destin passionnant. Merci