Portrait du célèbre castrat Farinelli par Bartolomeo Nazari lors de l’exposition « Eblouissante Venise » au Petit Palais à Paris. De son vrai nom Carlo Maria Michele Angelo Broschi, il est né en 1705 dans la province de Bari.
Son talent dépasse les frontières de l’Italie. en 1734, il subjuge la Cour royale d’Angleterre après une interprétation à Londres. En 137, il part pour l’Espagne après avoir été invité par la Cour. Il fait halte sur le chemin à Versailles où il se produit devant le roi Louis XV.
Proche du roi d’Espagne, il chantait pour lui espérant ainsi le sortir de sa neurasténie. Il est resté 20 ans à la Cour d’Espagne. Il a terminé ses jours dans une somptueuse maison à Bologne, vivant de manière très cossue parmi ses nombreuses œuvres d’art.
Juliette d
6 janvier 2019 @ 05:12
J’aime les voix de castrats, ou les contre-ut.
Gatienne
6 janvier 2019 @ 14:08
Des castrats, vous en avez entendu beaucoup ?
Parce que les seuls enregistrements connus sont ceux d’Alessandro Moreschi qui ont été réalisés au tout début du 20 ème siècle !
En revanche, des hautes-contre (qui, eux, n’ont pas été mutilés) vous pouvez effectivement apprécier la tessiture aiguë.
Nivolet
6 janvier 2019 @ 16:21
Vous devez aimer le contreténor Philippe Jaroussky?
Leonor
8 janvier 2019 @ 18:07
Mais , Jaroussky n’est pas un castrat !
Gérard
6 janvier 2019 @ 19:49
En principe sauf dans de très très vieux enregistrements on n’entend plus aujourd’hui la voix des castrats. Alessandro Moreschi est mort en 1922 et fut sans doute le seul à avoir été enregistré à partir de 1902 ; il avait chanté aux obsèques d’Humbert Ier. Sa castration semble avoir été médicale.
Francesca
6 janvier 2019 @ 20:18
Ou plutôt contre ténor. J’adore moi aussi, en particulier Franco Fagioli.
Ami des Bataves
6 janvier 2019 @ 12:12
ça fait plaisir de voir un grand artiste reconnu et ne finissant pas ses jours dans la misère. J’ai adoré le film « Farinelli » qui donne pas mal de culture générale sur la musique de l’époque, mais ne me rappelle plus le nom du realisateur.
Mary
6 janvier 2019 @ 14:07
Le film était triste…
Elena1
6 janvier 2019 @ 14:50
Très belle expo.
Michel Maillet
6 janvier 2019 @ 21:53
Les hautes-contre remplaces maintenant les castrats. Je vous signale Franco Fagioli qui est extraordinaire.