Portrait de l’infante Marguerite, fille du roi Philippe IV d’Espagne, par Juan Bautista Martinez del Mazo, gendre de Velazquez, datant de 1663 et appartenant au Kunsthistorische Museum de Vienne et actuellement exposé au Grand Palais à Paris dans le cadre de l’exposition Velazquez.
kalistéa
9 juillet 2015 @ 08:32
N’y-a-t-il pas une ressemblance avec Béatrice dYork?
candy
9 juillet 2015 @ 11:55
kalistéa, très juste !!!!!!
Caroline
9 juillet 2015 @ 22:32
Kalistea,plutot à la petite Sofia d’Espagne!
Lol,comment pouvait-elle passer par les portes des chambres avec sa robe ample et bouffante?
Francine du Canada
10 juillet 2015 @ 03:39
Si elle montrait les dents… j’aurais pu mieux juger ;-)) FdC
Cosmo
9 juillet 2015 @ 16:15
A la différence de Marie-Thérèse, reine de France, leur demie soeur, Marguerite-Thérèse d’Autriche, épouse de Leopold Ier d’Autriche, empereur, était la soeur germaine de Charles II, dernier roi d’Espagne de la Maison d’Autriche.
Cette parenté pose le problème des effets de la consanguinité. Marguerite-Thérèse, certes faibles de constitution – elle mourut jeune – ne présentait pas toutefois les mêmes tares physiques que son frère. Issus tous les deux de la même extravagance endogamique, leur mère, Marie-Anne d’Autriche, était leur cousine germaine, et leur grand-mère, également Marie-Anne d’Autriche, était aussi la cousine germaine de son propre fils. Successivement Philippe IV et Philippe II d’Espagne avaient épousé leurs nièces.
Charles II fut incapable de procréer, bien que marié deux fois. Marguerite-Thérèse eut quatre enfants, dont Marie-Antoinette d’Autriche, promise à son oncle Charles II, mais qui épousera l’Electeur de Bavière. Mais là aussi la lignée s’arrêta avec son fils, Joseph-Ferdinande de Bavière, désigné comme héritier des trônes espagnols, mais qui mourut un an avant son grand-oncle, Charles II. Seule Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV, son double cousin germain, eut la descendance que nous connaissons, savoir tous les Bourbons aujourd’hui vivant dans toutes leurs branches, sans compter tous ses descendants dans les différentes lignes féminines. Elle est aujourd’hui sur les trônes d’Espagne, de Belgique, de Luxembourg et de Liechtenstein, et dans beaucoup de familles princières et aristocratiques et bien d ‘autres, à tel point que l’on a du mal à la dénombrer.
Zeugma
10 juillet 2015 @ 09:41
Cosmo,
Pourriez-vous m’expliquer ce qu’est une « soeur germaine » ?
Cosmo
10 juillet 2015 @ 18:26
Zeugma,
Les frères et soeurs « germains » ont les mêmes parents. Les frères et soeurs de uniquement de mêmes pères sont dits « consanguins » et de mêmes mères, « utérins ».
Cosmo
Cosmo
10 juillet 2015 @ 21:52
Zeugma,
Pardonnez mon français approximatif !
Je voulais dire que les enfants nés du même père mais pas de la même mère sont qualifiés de frères et soeurs consanguins et que les enfants nés de la même mère pas du même père sont qualifiés d’utérins.
Cordialement
Cosmo
COLETTE C.
9 juillet 2015 @ 18:17
Tout à fait dans la ligne des tableaux de Velasquez
Zeugma
9 juillet 2015 @ 18:54
J’ai récemment appris que ce genre de robe s’appelle en espagnol » miriñaque « ,
» vertugadin » en français.
Je crois que les Anglais parlent de robe « Mantua » (?)
Ce vocabulaire n’est pas d’un usage quotidien mais on peut essayer de placer ça – avec habileté, si possible – dans une conversation mondaine : une précision pour les internautes de « Noblesse & royautés » qui vont dîner en ville.
Il y en a.
Il fallut créer des chaises spéciales pour permettre aux dames de s’asseoir avec ce type de vêtement fort peu pratique, il faut bien l’admettre, mais somptueux. Et qui reviendra peut-être un jour à la mode. Sait-on jamais ?
Dans le film de Gérard Oury « La folie des grandeurs » (sorti en 1971, et qui n’a pas pris une ride) on voit une infante faire – très drôlement – pivoter sa robe dans un grand bruit de crécelle pour passer une porte.
La coiffure des infantes mérite une attention particulière : certaines ont simplement les cheveux séparés par une raie, d’autres portent des nattes tressées d’une manière très sophistiquée.
Pierre-Yves
10 juillet 2015 @ 10:48
L’Infante qui fait pivoter sa robe dans La Folie des Grandeurs n’est pas Louis de Funès ourdissant une énième conspiration grimé en grande dame espagnole à l’auberge de la Cabeza negra ?
Zeugma
10 juillet 2015 @ 20:11
Oui, peut-être, vous avez raison C’était Louis de Funès déguisé en infante