Portrait de la reine Amelie de Portugal (1865-1951), née princesse d’Orléans, épouse du roi Charles de Portugal. Il s’agit d’une oeuvre du peintre Crocus qui est exposée au musée des carosses à Lisbonne.
En 1908, son époux et leur fils aîné le duc de Bragance sont assassinés. La reine parvient à défendre son fils cadet Manuel, dernier roi de Portugal de l’attaque grâce à son bouquet de fleurs. La famille prit le chemin de l’exil en 1910. (Merci à Mariana)
Claude-Patricia
16 avril 2018 @ 04:19
Bonjour à tous
Stéphane Bern lui a consacré un » secret d’histoire ».
Bambou
16 avril 2018 @ 04:24
Stéphane Bern avait fait un très beau secrets d’histoire sur cette reine que je ne connaissais pas.
Silvîa
16 avril 2018 @ 05:36
Merci. Mariana
Bon lundi sous le solei?
Pierre-Yves
16 avril 2018 @ 08:36
Elle était sculpturale, la reine Amélie …
Niicole B
16 avril 2018 @ 13:44
Elle était très grande : 1m 82.
Baboula
16 avril 2018 @ 16:32
Les corsets aidaient beaucoup à sculpter. Quand les dames les ôtaient leurs chairs étaient littéralement sculptées,les bourrelets restaient en place au dessus et au dessous de l’emplacement du corset. Désolée de démythifier les dames du XIX éme et leurs souffrances pour être belles .Je vous raconte ça parce que j’ai connue une dame qui l’avait vécu et en portaient encore les stigmates 50 ans après .
Baboula
17 avril 2018 @ 19:03
Aie que de fautes ! Mais vous avez tout de même compris .)
Kalistéa
17 avril 2018 @ 17:17
Elle était surtout « hommasse » PY , et ses rondeurs s’étaient beaucoup accentuées avec le temps . son mari était lui carrément obèse et son fils en prenait le chemin .
Ludovina
16 avril 2018 @ 08:39
Son grand-père paternel, Ferdinand duc d’Orléans et son grand-père maternel Antoine d’Orléans, duc de Montpensier, étaient les fils (aîné et benjamin de la fratrie de 10 enfants) du roi Louis-Philippe.
Kalistéa
16 avril 2018 @ 08:44
Je pense que ce peintre Crocus était un gros flatteur , bien plus encore que Vidal-Quadras!
Robespierre
16 avril 2018 @ 09:25
le peintre est un excellent portraitiste et a su rendre vivant le visage de la reine. Mais question décor, je ne suis pas impressionné, c’est cucul la praline tout ce rose, et il devait apprécier les dames aux croupes généreuses, et je me demande si les dames d’aujourd’hui aimeraient qu’on mette cet aspect de leur anatomie autant en valeur. Quoique… il y a des demandes chez les chirurgiens esthétiques pour cela…
Claude-Patricia
16 avril 2018 @ 11:32
cher Rob,
A l’époque, on aimait les rondeurs, très suspectes aujourd’hui. Tu dépasses le 32 famélique tu es énorme. Sauf que certaines luttent , comme le mannequin Ashley Graham pour que l’on arrête « cinq minutes » d’ empoisonner la vie des gens enrobés.
Claude-Patricia
16 avril 2018 @ 11:34
Sinon, il y a aussi les jeans, et les culottes « push-up »…
Le tout est de doser subtilement.
Baboula
16 avril 2018 @ 16:37
Claude -Patricia ,ces messieurs étaient parfois volés sur la marchandise car il y avait des tournures,des faux-culs ………
Claude Patricia
17 avril 2018 @ 18:08
Vrai, les corsets…
De toute façon on voit au visage quelqu’un qui se porte bien. Je ne fais pas pour autant l apologie des kilos qui deviennent dangereux pour le corps…
Leonor
16 avril 2018 @ 09:59
Bref, sa vie n’a pas été rose.
Prince MD
16 avril 2018 @ 11:28
Stéphane Bern a écrit un passionnant livre » Moi Amélie dernière Reine de Portugal » Livre écrit à partir de la correspondance et du journal intime de la Reine Amélie.
1997 Editions Denoël
AnneD75
16 avril 2018 @ 11:56
En visite à Lisbonne il y a quelques années, j’ai pu voir d’autres portraits de la reine, les résidences royales, les portugais ont un lien très fort avec leur Histoire.
MARIA EDITE
16 avril 2018 @ 22:44
Merci AnneD75, nous aimons tout ce qui concerne notre Histoire et ce moment noir de cette même Histoire nous fait toujours honte… Les assassins étaient des anarquistes (ça rapelle Sissi), qui sont morts au même moment.
Une petite rectification: Le Musée s’appelle « Museu dos Coches », située à Belém (oú je suis née), à Lisboa.
Claude Patricia
17 avril 2018 @ 18:12
Je souhaite un jour aller visiter ce pays…pour le Brésil, c est le rêve aussi mais une amie de là bas, m a dit qu’en ce moment, c était pas évident avec les affaires du pays.
Mary
16 avril 2018 @ 12:26
Plantureuse.
monica
21 avril 2018 @ 16:01
La peinture est trés avantageuse car en verite c’ était un tank
Mayg
16 avril 2018 @ 13:23
Elle avait des rondeurs et alors ?Je trouve que ça lui va plutôt bien.
COLETTE C.
16 avril 2018 @ 14:25
Est-elle décédée en France, où est-elle inhumée ? Merci.
Claude Patricia
17 avril 2018 @ 18:12
Oui elle est décédée en France.
Prince MD
18 avril 2018 @ 15:40
La reine Amélie de Portugal est décédé à Versailles
Philippe
18 avril 2018 @ 07:29
La reine Amélie est inhumée à Lisbonne, a Sao Vicente de Fora, nécropole des rois de Portugal.
sugerss11
16 avril 2018 @ 14:44
c’est a cause de son mariage que le comte de paris et son fils ainé ont du quitté la france et vivre en exil !
Laurent
16 avril 2018 @ 16:23
C’est après son mariage à Paris que le gouvernement excédé par la réception et le nombre de personnes présentes votât la loi d’exil
Jean Pierre
16 avril 2018 @ 17:26
En satin rose….ça ne va pas du tout.
Mais, elle a de la chance, N&R n’existait pas à l’époque.
Triste vie pourtant.
Naucratis
16 avril 2018 @ 17:35
Tiens donc, cette princesse serait une Orléans et non une France ? Les orléanistes nous mentiraient-ils quand ils affublent leurs poulains du nom de France ?
Kalistéa
17 avril 2018 @ 17:21
c’est vraiment lassant , cher Naucratis : ne pourriez vous être un peu léger et spirituel de temps en temps , pour nous distraire ?
Peut-être croyez-vous que ces perpétuelles remarques sur le nom Orléans le sont (spirituelles),?
Philippe
18 avril 2018 @ 08:14
Arrêtez, Naucratis …
Quand Amélie est née, en exil, il n’y avait plus de raison de l’appeler autrement qu’Orléans, puisque la monarchie
instaurée par son grand-père n’était plus qu’un souvenir, et qu’un prince de la branche aînée subsistait.
Ensuite, je veux dire après 1883 et la mort du comte de Chambord, peut importait qu’on continua à l’appeler Orléans, ou qu’on l’appelle France.
La seule chose certaine étant qu’elle était la fille aînée
de l’unique prétendant que connaissaient désormais les français …
Vous ne prouverez rien avec ces histoires de nom.
Et je doute même qu’il y ait jamais eu de règle claire
et limpide quant au nom à donner aux Filles de France.
Par exemple, a-t-on jamais nommé Marguerite de Valois autrement que par son patronyme familial, alors qu’elle était bel et bien la fille d’un roi de France, et qu’il n’y avait aucune querelle dynastique ?
Kalistéa
18 avril 2018 @ 16:00
Vous avez raison Philippe et j’ai toujours pensé que Marie-Thérèse d’Autriche femme de Louis XIV ainsi que sa belle mère et tante Anne d’Autriche , n’auraient pas du s’appeler comme cela dans l’histoire , mais d’Espagne puisqu’elles étaient filles de rois d’Espagne. Bien sûr c’étaient les Habsbourg qui régnaient en Espagne ….alors Anne de Habsbourg , mais pas Anne d’Autriche !
N’êtes vious pas de mon avis?
PierreO
18 avril 2018 @ 08:42
Oui vous avez raison, il y a un grand complot… Que va-t-il nous arriver??? Allons nous survivre à cette nuance??? Le pire va venir!!!! cessez donc de vous ridiculiser et cultivez vous un peu en essayant de vous renseigner sur la vie de cette reine au lieu de ressasser vos vieilles rengaines sans intérêt.
gone
18 avril 2018 @ 13:23
Quand on utilise un tel pseudo on ne sait pas très bien si l’on n’est grec ou égyptien ? alors France, Bourbon, Orléans font diversion.
Claudie
16 avril 2018 @ 19:36
Oui le livre sur la reine Amélie est passionnant
Caroline
16 avril 2018 @ 22:20
Avec ses yeux marron et sa peau pas très claire, cette reine ne ressemblait pas à la famille princière d’Orléans.
marianne
17 avril 2018 @ 06:45
Une reine bien dodue .
Jean-Christophe DUBÉDAT
17 avril 2018 @ 07:56
Son mariage à l’hôtel Matignon alors demeure du Comte de Paris son père, fut l’occasion de réceptions brillantes dont furent exclus les membres du gouvernement de la 3ème République. Cela fit considéré comme une provocation et une manifestation royalistes. La République en prit prétexte pour voter la loi d’exil des ex familles souveraines de France
Jean Pierre
17 avril 2018 @ 12:57
La loi d’exil des prétendants ou chef de famille. Heureusement que toute la famille ne fût pas exilée.
Il en est ainsi du duc de Guise et du Comte de Paris, ils ne furent « exilables » qu’après le décès du duc d’Orléans.
Christian
17 avril 2018 @ 08:40
Comme chez de nombreuses femmes de la lignée Orléans, le popotin d’Amélie revêtait pour elle une importance considérable. En même temps, elle n’avait que ça de beau…
Gérard
17 avril 2018 @ 11:27
Il y a une erreur sur le nom du peintre. Il s’agit de Vittorio Matteo Corcos, un portraitiste italien né à Livourne le 4 octobre 1859 et mort à Florence le 8 novembre 1933. Il avait été formé à l’Académie du dessin de Florence. Il était d’origine juive et converti au catholicisme. Il a peint beaucoup de têtes couronnées dont Guillaume II et son épouse ou la reine Marguerite de Savoie. Il avait épousé à Florence en 1887 Emma Ciabatti, la veuve du poète Giovanni Pascoli.
Le portrait de la reine Amélie est conservé au Musée national des carrosses à Lisbonne et daté de 1905. En haut figurent les armes d’alliance Portugal/France. La reine porte le diadème que lui offrit son beau-père Dom Luis, un diadème en diamants qui a été utilisé par la duchesse de Bragance pour son mariage en 1995.
Gérard
17 avril 2018 @ 14:35
Une vue plus large du portrait : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0b/Rainha_D._Am%C3%A9lia_-_MNC.jpg
La reine est morte en son château de Bellevue comme l’indique encore une plaque sur le bâtiment, qui est aujourd’hui le siège de la Chambre d’agriculture d’Île-de-France, au 2 avenue Jeanne-d’Arc au Chesnay, et qu’elle avait acheté en 1920 après avoir séjourné en Angleterre en exil chez son frère le duc d’Orléans à Wood Norton, Worcestershire, la superbe gentilhommière qu’il avait fait remanier et qui est devenue maintenant un hôtel de charme. C’est, on s’en souvient, dans cette maison que le prince avait demandé à James Rowland Ward de constituer un musée pédagogique qu’il devait léguer à la France pour le Muséum national d’Histoire naturelle et dont on voit encore aujourd’hui des pièces notamment dans la Galerie de l’évolution.
On appela la demeure française de la reine d’abord la maison Bellevue puis à partir de 1922 le château de Bellevue.
Cette maison a été construite au tout début du XXe siècle par l’architecte Leyendecker. Elle a été agrandie et les armes royales ont été sculptées sur le pignon ouest. Charles présenta ce château ici même le 17 mai 2010.
La reine frappée par une attaque mortelle d’urémie mourut le 25 octobre 1951 à 9 h 35. Elle avait 86 ans.
Les obsèques furent célébrées à la chapelle royale Saint-Louis de Dreux en présence de très nombreux membres des familles royales européennes. La reine voulait être inhumée près de ses proches et Salazar avait accepté.
Son cercueil fut transféré à Brest sur la frégate portugaise Bartolomeu Dias et elle fut inhumée dans le Panthéon royal des Bragance au monastère lisboète de São Vicente de Fora (http://www.royaltyguide.nl/images-countries/portugal/lisbon/vicentefora/E.JPG) après une messe présidée par le cardinal Manuel Gonçalvès Cerejeira, patriarche de Lisbonne, aux côtés de son mari et de ses fils, les deux rois reposant côte à côte, au cours de funérailles nationales qui furent suivies par une foule immense. La chapelle ardente fut ouverte 30 jours. La reine portait comme elle l’avait demandé la robe tachée de sang du jour de l’attentat meurtrier.
On peut lire sur le sarcophage en portugais : « Ici repose en Dieu, Dona Amélia d’Orléans et Bragance, Reine sur le Trône, dans la Charité et dans la Douleur ».
Jean-Christophe DUBÉDAT
18 avril 2018 @ 09:03
La dernière reine du Portugal finit sa vie en exil dans un manoir au Chesnay près de Versailles
Padraig
18 avril 2018 @ 11:50
Le comte de Paris, son père organisa le 15 mai 1886 une somptueuse réception à laquelle assiste une bonne partie du Corps diplomatique et une grande quantité de membres de l’aristocratie française et de milieux politiques royalistes pour les fiançailles du couple à l’hôtel Galliera, devenu à présent l’hôtel Matignon siège du premier Ministre.
La république se sentant menacée le Parlement vota le 22 juin 1886 une loi d’exil. À la différence de la première Loi d’exil elle ne touche que les prétendants au trône de France (Orléans et Bonaparte) ainsi que leurs fils aînés, ce qui explique que la princesse Amélie puisse revenir vivre en France quand la république est proclamée au Portugal.
La reine Amélie part alors s’installer en France, au château de Bellevue,
2 avenue Jeanne-d’Arc. 78150 Le Chesnay, près de Versailles, qu’elle achète en 1921. Ce bâtiment abrite à présent la Chambre internationale d’agriculture d’Ile-de-France. Malheureusement il ne se visite pas.
Julise
19 avril 2018 @ 23:57
La Chambre est juste régionale et c’est déjà pas mal. ?
Kalistéa
18 avril 2018 @ 16:03
Il parait que sur son lit de mort ayant perdu la tête , elle se prenait pour Napoléon . ( comme tant d’autres!) sa parenté Orléans défilait pour un dernier adieu et quelqu’un dit: « si au moins elle se prenait pour Louis XIV ! «
Julise
19 avril 2018 @ 23:57
S’il n’y a que sur son lit de mort qu’elle se prenait pour tout le monde et personne à la fois…
Kalistéa
22 avril 2018 @ 14:04
Julise votre remarque est incompréhensible ;
Gérard
22 avril 2018 @ 20:13
En effet Julise. Elle était déjà entre terre et ciel comme Napoléon une exilée.