Jusqu’au 15 septembre 2019, une exposition intitulée « Paris romantique, 1815-1848 » se tient au Petit Palais à Paris. Parmi les oeuvres exposées on retient le portrait du jeune prince Louis-Philippe, Comte de Paris (1838-1894) en robe de baptême devant les tours de Notre Dame de Paris.
Le portrait du fils aîné du prince Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans et de la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, a été réalisé en 1842 par le peintre Franz-Xaver Wintherhalter. Le baptême du jeune prince, célébré de facon grandiose à Notre-Dame le 2 mai 1841, fut un événement majeur de la monarchie de Juillet. Le jeune Comte de Paris peint par Wintherhalter est l’arrière-arrière-grand-père du prince Jean, actuel comte de Paris. (Merci à Charles)
clementine1
30 juillet 2019 @ 07:40
un air de déjà vu mais où ? dans quel Musée ? dans quel château ? En tout cas, merci Charles.
DEB
30 juillet 2019 @ 08:54
Merci Charles.
Le rendu du tissu et des plumes est excellent et l’enfant a un petit air mutin.
Bambou
30 juillet 2019 @ 09:43
Je pensais que les baptêmes avaient lieu quelques jours après la naissance…..pas avec un enfant aussi âgé…
Jean Pierre
30 juillet 2019 @ 12:24
Il avait peut-être était ondoyé à la naissance.
Karabakh
30 juillet 2019 @ 12:59
Ce n’est pas une obligation de baptiser un enfant après sa naissance. Beaucoup de baptêmes ont lieu plus tard dans l’enfance ou l’adolescence, voire au-delà, une fois adulte. Après, il est vrai que c’est un peu surprenant dans une famille princière, qu’un enfant soit porté tardivement sur les fonds baptismaux. Sans doute une preuve de plus que cette maison n’est pas aussi religieuse qu’elle le prétend.
monica
30 juillet 2019 @ 16:48
Louis Philippe est né en 1838 et baptisé en 1941 à l eglise Notre Dame de Paris
Nicolette
31 juillet 2019 @ 08:02
Les princes étant ondoyės à la naissance, la cėrémonie du baptême avait lieu tardivement.
Karabakh
31 juillet 2019 @ 17:56
À cette époque, les princes capétiens étaient baptisés dans leur toute petite enfance , dès lors qu’ils semblaient viables. Le premier fils de Louis XVI et Marie-Antoinette avait été baptisé peu après son premier anniversaire.
Je crois plutôt que les Orléans du XVIIIème siècle étaient des cathos de circonstances ; ce que plusieurs sources historiques confirment.
Brigitte et Christian
30 juillet 2019 @ 09:50
Bonjour à tous.
Merci à Charles pour cet article et ce portrait de l’ancêtre du prince Jean et qui porte le même titre que lui. Tout ce qui se rattache à la famille royale de France nous intéresse et nous sommes heureux que Charles nous informe des événements et anniversaires.
amitiés de Dracénie sous le soleil
audrey
30 juillet 2019 @ 09:51
Superbe portrait d’un très mignon petit prince.
Menthe
30 juillet 2019 @ 09:56
Donc si j’ai bien lu, le jeune prince a été baptisé dans sa troisième année, sait-on pourquoi si tard ? était-ce l’usage ?
Nicolette
30 juillet 2019 @ 12:49
Je pense qu’ils ėtaient ondoyės å la naissance, le vrai baptême étant célébré plus tard
Charles
31 juillet 2019 @ 11:31
Le Prince avait été ondoyé à sa naissance et le baptême du petit Prince fut l’occasion d’organiser un très grand événement dynastique
Philippe Gain d'Enquin
30 juillet 2019 @ 10:35
Il semblerait à regarder l’arrière plan qu’il n’existe pas encore de flèche à l’église cathédrale, peut être faut-il s’y habituer…
Leonor
30 juillet 2019 @ 13:13
La flèche de la croisée du transept a été rajoutée en 1859 seulement. Ce portrait ici date de 1842.
Ce grand oeuvre architectural ( prière de prendre au second degré) est de Viollet-le-Duc. Il a beaucoup fait en son temps pour la reconnaissance de l’art gothique. Mais parfois, il en a fait trop …
framboiz 07
31 juillet 2019 @ 13:30
Sans flèche,les dégâts auraient été moindres dans le choeur ,où l’on ne peut toujours pas accéder pour travailler …
Gérard
1 août 2019 @ 21:29
On peut aussi noter que sans cathédrale il n’y aurait pas eu d’incendie de Notre-Dame.
Marie Claude
30 juillet 2019 @ 13:16
C’est normal que la flèche ne figure pas sur le tableau, elle a été construire vers 1850 par ce cher Viollet le Duc, il faut la reconstruire? c’est la question
aggie
30 juillet 2019 @ 17:07
bien observé pour l’absence de flèche à ND ; Violet le Duc n’est intervenu sur la cathédrale qu’à partir de 1844 donc c’est logique
Karabakh
31 juillet 2019 @ 18:05
La construction de la flèche de Notre-Dame a commencé au début 1853 et s’est achevée en 1859, date à laquelle elle fut inaugurée. 😉
Gérard
1 août 2019 @ 21:26
La flèche remplace celle du XIIIe siècle qui devenue vétuste fut détruite peu avant la Révolution et pendant celle-ci et dont la reconstruction était prévue.
Mais je suppose que la flèche ne se verrait pas sur le portrait vu l’axe de la cathédrale.
La flèche doit être rebâtie et le principe en est adopté d’autant plus qu’elle demeurera le symbole du martyre de l’édifice.
COLETTE C.
30 juillet 2019 @ 10:54
Eh oui, les petits garçons portaient des robes à l’époque, et même jusqu’à la veille de la guerre 14/18, j’ai une photo de mon père vêtu ainsi !
Muscate-Valeska de Lisabé
30 juillet 2019 @ 12:11
J’ai cru que c’était l’actuel…puis …j’ai vu qu’il était mignon😆😆🤭
Baia
31 juillet 2019 @ 13:16
Drôle, très drôle Muscate. Les générations se suivent mais ne se ressemblent pas !
Ça promet pour les suivants …
Gérard
1 août 2019 @ 21:37
Ces attaques sur le physique des personnes sont pénibles d’autant plus injuste que le prince Jean était un très beau garçon. Ces attaques sont du niveau de l’école maternelle lorsqu’on entend toi tu n’es pas beau toi tu n’es pas belle. Mais à l’école maternelle les enfants sont des innocents.
Nous pouvons tous constater en nous regardant dans la glace qu’après la cinquantaine nous n’allons pas vers le plus beau.
Muscate-Valeska de Lisabé
2 août 2019 @ 16:51
Parole de fan inconditionnel !😆
Gérard
5 août 2019 @ 20:44
Malgré mes liens avec la famille de France ce n’est pas du tout le motif de cette intervention, j’ai toujours eu en horreur l’injustice et le dénigrement systématique et je les ai toujours combattus tout au long de ma vie. Je m’étonne Muscate que pour vous ceci n’ait pas d’importance et je suis déçu.
Lady Chatturlante
30 juillet 2019 @ 12:27
C’est stupéfiant. On reconnaît bien Gaston et sa maman Philomena.
Danielle
30 juillet 2019 @ 14:09
Une superbe exposition que je recommande à tous ; merci Charles de la rappeler avec ce portrait car j’aime beaucoup la robe de cet enfant.
Ghislaine-Perrynn
30 juillet 2019 @ 16:00
Est-ce dans le regard ? je trouve une ressemblance entre le prince Gaston et son ancêtre.
Philippe Gain d'Enquin
31 juillet 2019 @ 12:28
Bon sang ne saurait mentir…
Charlotte
1 août 2019 @ 12:12
Dixit la duchesse de Sabran-Pontevès…
Menthe
31 juillet 2019 @ 15:19
Moi je retrouve un petit air d’Antoinette.
hugo
30 juillet 2019 @ 17:15
Portrait agréable à regarder d’un charmant petit prince d’Orléans qui deviendra chef de la maison d’Orléans au décès de Louis-Philippe puis chef de la maison de France au décès du comte de Chambord.
Fanie
30 juillet 2019 @ 19:25
Surprenant un baptême aussi tardif, d’autant qu’à l’époque la mortalité infantile était encore bien présente en France.
Licorne
30 juillet 2019 @ 19:41
Ce charmant portrait a son « pendant fraternel » représentant le duc de Chartres, peint en 1843 par le même artiste. Ces deux tableaux avaient été classés monuments historiques, et donc interdits d’exportation en 1996 lors de la vente du mobilier de la Quinta par Monseigneur et Madame. J’ai sous les yeux le catalogue de la vente Sotheby’s à Monaco des 14 et 15 décembre 1996. Il est amusant de noter l’itinéraire du portrait représentant le premier comte de Paris: « Mentionné dans le testament de la duchesse d’Orléans qui le lègue au duc de Chartres en 1858; collection du duc de Chartres, collection du duc de Guise ». Le portrait du duc de Chartres fut quant à lui légué par la princesse au comte de Paris qui plus tard le légua à sa belle-soeur la duchesse de Chartres en 1894, puis légué par la duchesse à son neveu le duc d’Orléans (Philippe VIII), il était conservé par ce prince au manoir d’Anjou. Estimé entre 300 000 et 500 000 francs en 1996, le portrait du comte de Paris est parti pour 314 900 francs. Le portrait du duc de Chartres moins « emblématique » par son style, était estimé entre 200 000 et 300 000 francs, et trouva acquéreur pour 222 300 francs.
Caroline
30 juillet 2019 @ 23:05
C’ est un très beau portrait d’ un petit prince de France !
Merci pour l’ information sur cette exposition ‘ Paris romantique 1815-1845 ‘ !
Francois
30 juillet 2019 @ 23:13
Le Prince avait été ondoyé très certainement
Guizmo
31 juillet 2019 @ 08:24
Je suis allée voir l’exposition. On peut y voir des peintures, des dessins, bien sûr mais aussi du mobilier, des livres, des vêtements dans une riche mise en scène. L’exposition raconte la grande Histoire, mais aussi une multitude de petits récits. A ne pas manquer si vous venez à Paris
marianne
31 juillet 2019 @ 10:48
Adorable enfant ! Mais il est vrai que Wintherhalter n’ a jamais enlaidi personne !
Les tours de N.D. de Paris en arrière-plan sont un symbole .
horace
31 juillet 2019 @ 11:38
Ravissant prince d’Orléans, ce tableau est magnifique
Monica
31 juillet 2019 @ 18:57
????
Gérard
2 août 2019 @ 11:37
Il faut souligner, cela a déjà été dit, que l’ondoiement constitue un baptême et en a les mêmes effets. Autrefois on considérait à partir du XIIe siècle que les enfants morts sans baptême étaient privés de la vision béatifique de Dieu, thèse qui a donné naissance aux limbes où se seraient rendues les âmes de ces enfants, un lieu intermédiaire où les nouveau-nés qui n’avaient pas commis de péché personnel étaient néanmoins éloignés de la vue de Dieu, et l’on sait que l’ondoiement était fréquemment pratiqué surtout compte tenu de la mortalité infantile, ou bien avait lieu un baptême quasiment immédiat mais un baptême demandait tout de même un peu plus de préparation. On sait que cette théorie des limbes longtemps combattue au XXe siècle a été abandonnée par le pape Benoît XVI qui a considéré que cette hypothèse pouvait être exclue et que les enfants morts sans baptême étaient sauvés aussi.
Généralement l’ondoiement avait lieu dès après la naissance et l’on n’avait donc pas besoin l’hiver de faire sortir l’enfant. L’ondoiement se limitait aux ablutions et aux paroles sacramentelles du baptême c’est-à-dire qu’on baptisait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Mais comme il fallait ensuite notamment enregistrer le baptême sur les registres paroissiaux on se rendait ultérieurement à l’église pour y suppléer les cérémonies du baptême c’est-à-dire que l’on faisait un supplément de prières et de cérémonies, mais il reste que l’enfant était déjà baptisé depuis l’ondoiement et que l’on n’avait pas de crainte à avoir sur son salut.
Lorsque le baptême était célébré tardivement ce n’était pas par manque de foi des parents. On sait par exemple la grande piété de la grand-mère du comte de Paris la reine Marie-Amélie. On remarquera qu’outre la foi des parents le baptême était nécessaire à la légitimité dynastique d’un enfant royal.
Ainsi le futur Louis XVI fut-il ondoyé par l’aumônier du roi à sa naissance mais fut baptisé seulement sept ans plus tard avec son frère le comte de Provence, et le futur roi Louis-Philippe fut ondoyé le jour de sa naissance mais baptisé à 14 ans en même temps que son frère Antoine. Le baptême demandait en effet plus de cérémonie surtout dans les familles royales, la présence du parrain et de la marraine ou de leurs représentants, et le désir de célébrer avec une certaine publicité l’événement. Il est vrai que le premier dauphin fils de Louis XVI fut baptisé le jour même de sa naissance en la chapelle royale de Versailles par le cardinal de Rohan, grand aumônier, le parrain était absent c’était l’empereur Joseph II, oncle de l’enfant, représenté par Monsieur, et la marraine était Madame Clotilde princesse de Piémont, tante de l’enfant, représentée par Madame Élisabeth sa sœur.
Le comte de Paris Philippe fut ondoyé donc dans la chapelle du palais des Tuileries par Mgr de Quélen archevêque de Paris mais les cérémonies de baptême furent supplées le 2 mai 1841 en la cathédrale Notre-Dame par Mgr Affre archevêque de Paris et la cérémonie fut grandiose, le roi et la reine étant parrain et marraine. Notre-Dame avait été entièrement tapissée comme on le voit sur une photographie connue ; l’après-midi le préfet de la Seine le comte de Rambuteau vint avec le conseil municipal offrir au jeune prince une épée cadeau de la ville de Paris, le roi dit à l’enfant :
– Donne la main au préfet de la Seine en signe que tu la donnes à toute la ville de Paris, et l’enfant obéit tandis que les conseillers municipaux criaient – Vive le roi !
La duchesse d’Orléans écrivit : « Rien de plus beau que la fête d’hier.
Rien de plus touchant, de plus pur que mon petit ange présenté à l’autel. Rien de plus profondément ému comme mon pauvre cœur de mère en ce moment. Je ne sais pas si je me trompe, mais je croyais voir dans tous les yeux des assistants un regard de tendre affection pour cet enfant. »
En ce qui concerne le portrait du jeune comte de Paris il nous a déjà été rappelé qu’il vient de la vente d’une partie de la collection royale du comte de Paris qui malheureusement n’était pas la première vente importante des collections royales françaises, puisqu’à la mort du Grand Dauphin une grande partie de sa collection a été vendue par son fils le duc de Berry. Au début de la Révolution Philippe Égalité a vendu en bloc la collection de peinture des Orléans à des Anglais et Louis-Philippe a été contraint de vendre la sienne aux enchères à Londres en 1848 en exil. Henri VI comte de Paris avait néanmoins créé la Fondation Saint-Louis qui est encore propriétaire d’une importante collection que l’on peut voir au château d’Amboise. La vente prévue à Monaco était essentiellement celle du contenu de la maison familiale portugaise du temps où le territoire français était interdit au comte de Paris et à son fils aîné le futur comte de Clermont. Mais il y avait là effectivement le Portrait du comte de Paris de 1842 par Winterhalter dont on connaît plusieurs copies d’époque.
Ce portrait a été acquis par Christopher Forbes pour le château de Balleroy dans les appartements privés et il a été présenté en 2017 au palais de Compiègne pour une rétrospective des œuvres du peintre.
Beyries
25 novembre 2021 @ 08:34
Bonjour j ai un tableau qui ressemble à celui la
Un enfant du même âge et davs la meme tenue avec le même fauteuil mais dans l autre sens le tapis est le même mais de couleurs différentes
Il a été peint dans même date dans notre famille ont nous toujours présente comme un arrière ..’.. Grand père ?
Si quelqu’un peux me donner des informations