L’Association des Amis du Musée Louis-Philippe vient de faire don au Musée Louis-Philippe du portrait du dernier Prince de Conti, Louis-François-Joseph (1734-1814).
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Philippe Gain d'Enquin
28 janvier 2020 @ 12:06
O’quai…
Brigitte et Christian
28 janvier 2020 @ 12:28
bonjour à tous
Nous sommes heureux d’être membre des amis du musée Louis Philippe de Dreux et de voir son dynamisme.
Nous invitons tous les lecteurs du site à rejoindre cette association qui aide le conservateur Alban Duparc a redonner lustre à ce très beau château.
amitiés du sud ouest sous un ciel gris
Laurent
29 janvier 2020 @ 17:52
J’ai enfin compris votre soutien inconditionnel aux Orléans
Sinople
30 janvier 2020 @ 07:23
Il s’agit bien sûr du Musée Louis-Philippe du château d’Eu et non de Dreux.
Brigitte et Christian
31 janvier 2020 @ 11:39
bonjour à tous
Merci Sinople de corriger notre erreur, c’est bien le musée Louis Philippe d’Eu dont nous parlons.
Amitiés du sud ouest sous un ciel bleu
Actarus
28 janvier 2020 @ 13:32
Quelle consanguinité. Le prototype d’une fin de race. ;-)
Jean Pierre
28 janvier 2020 @ 18:11
Un prince assez sot quand même.
desalleurs
28 janvier 2020 @ 19:23
Belle tête d’aristocrate…
Gérard
30 janvier 2020 @ 12:38
Le prince de Conti, Louis François Joseph de Bourbon, fut conduit jusqu’à la frontière espagnole après le 18 fructidor c’est-à-dire le 4 septembre 1797 et le vote de la loi de déportation qui frappait l’ensemble des membres de la maison royale. Néanmoins il avait obtenu du Directoire une provision annuelle de 50 000 francs sur le produit de ses biens. Grâce à Charles IV il se réfugia à Barcelone où il reçut en 1804 une nouvelle provision de 100 000 francs et il mourut là-bas peu avant la première Restauration le 10 mars 1814.
Il fut inhumé dans l’église de Sant Miquel del Port à Barcelone.
Trente ans après Louis-Philippe apprit que l’église Saint-Michel devait être démolie et il ordonna au consul de France qui était Ferdinand de Lesseps de faire procéder à l’exhumation du corps (23 mars 1844) du dernier prince de Conti qui fut embarqué sur le Lavoisier et transporté à Dreux afin d’y être inhumé le 2 avril 1844 dans la chapelle royale Saint-Louis dans le caveau inférieur.
Conti n’avait pas eu d’enfant de son mariage mais il eut trois enfants naturels.
Il avait épousé Marie Fortunée d’Este, princesse de Modène, fille du duc François III et de Charlotte-Aglaé d’Orléans, Mademoiselle de Valois, fille du Régent.
Le ménage ne fut pas heureux et ce d’autant plus que le prince voulait infliger à son épouse la présence d’un fils naturel, son premier fils naturel, qui naquit pendant le temps du mariage.
Assez rapidement les époux se séparèrent.
La princesse mourut d’une pleurésie en 1803 au couvent de la Visitation de Venise où elle s’était réfugiée et elle fut inhumée dans la chapelle de ce couvent. La comtesse des Roches sa dame de compagnie devait ensuite être enterrée au même lieu et la même année.
Conti semble avoir eu trois enfants :
Louis François, chevalier de Vauréal (1761-1785), qu’il avait fait entrer dans l’Ordre de Malte, et qui mourut sans postérité, il était le fils d’une actrice et courtisane qu’on appelait Mademoiselle Coraline, d’origine italienne, Anna Maria Veronese, elle avait été la maîtresse du prince Honoré III de Monaco entre autres.
Il aurait eu un deuxième fils de la même dame en 1767 et un troisième ensuite mais je pense que le deuxième et le troisième n’en faisaient qu’un, Pierre Antoine qu’on appela Gataye puis Gatayes et qui naquit soit en 1767 soit en 1774 et mourut en 1846. Il eut postérité. Il était sans doute fils de la même Anna Maria Veronese qui était devenue marquise de Silly.
Il n’était pas facile de vivre au quotidien avec le prince de Conti. Pendant leur captivité à Marseille les deux frères de Louis-Philippe durent supporter leur oncle et Montpensier s’en plaint ou s’en amusa dans ses souvenirs de captivité, il y avait les frayeurs permanentes du prince, ses colères, ses plaintes continuelles, sa volonté dans l’adversité de respecter le protocole et de vivre fastueusement autant qu’il était possible, ses costumes d’un autre siècle, les demandes permanentes qu’il adressait au gouvernement…
L’église Saint-Michel de Barcelone était l’une des plus anciennes de la ville de Barcelone et fut construite sur les ruines d’un bâtiment romain. Elle perdit son rang d’église paroissiale en 1835 et devint la chapelle de l’Hôtel-de-Ville puis les édiles municipaux décidèrent de sa démolition pour agrandir les bureaux et la démolition eut lieu bien plus tard en 1868.
De nombreux vestiges sont conservées qui ont été placés dans d’autres édifices religieux.
Mayg
31 janvier 2020 @ 15:05
Merci pour ces précisions Gérard.
Gérard
31 janvier 2020 @ 23:49
De rien et merci à vous.
Iankal21
31 janvier 2020 @ 21:29
Encore une fois vous enrichissez le post Gérard avec toutes cettes informations.
Merci !
Jean Claude D
24 mars 2020 @ 17:51
Bonjour / Je suis permettez moi bien perplexe quant à l’identification du personnage de ce tableau considérant la ressemblance de ce portrait avec celui auquel nous sommes habitué de reconnaître Louis François Joseph prince de Conti. Nous le voyons sur Wikipédia notamment. arborant ce resplendissant costume ocre. Le portrait acquit pour le Château d’Eu serait davantage un portrait posthume de Louis François 1er de Bourbon Conti. C’est mon hypothèse que je vous soumet bien humblement.