Le peintre Gabriel Ferrier a réalisé en 1880 le portrait du prince Jean d’Orléans, futur Duc de Guise et de sa sœur la princesse Marguerite, tous deux enfants du Duc et de la Duchesse de Chartres. Le Duc de Guise, grand-père de l’actuel Comte de Paris, et la princesse Marguerite qui deviendra la belle-fille du Président de la République Française Patrice de Mac-Mahon en épousant son fils aîné le 2ème duc de Magenta avaient respectivement 6 ans et 11 ans lorsqu’ils posèrent pour ce tableau conservé aujourd’hui dans une collection privée. (Merci à Charles – Copyright photo : DR)
Actarus
27 novembre 2015 @ 06:03
Où est Henri le Balafré ? ^^
Je pense que ce tableau doit merveilleusement décorer votre salon, Charles. ;-)
Caroline
27 novembre 2015 @ 07:57
Actarus, excellent! Vous aimez rire dès votre réveil!
J’admire ce beau tableau peint avec des tons savamment choisis en bordeaux et en rose! Magnifique!
Philippe gaind'enquin
27 novembre 2015 @ 08:46
Parlez nous du vôtre, détendez-vous ; là, voila, vous êtes bien, vous voulez parler… Nous sommes toutes ouïes.
Severina
27 novembre 2015 @ 07:11
Magnifique portrait, très belle la composition et les couleurs.
Damien B.
27 novembre 2015 @ 08:19
Ce portrait est magnifique Charles !
Le costume en velours grenat du duc de Guise est superbe et ressemble à ceux que portera le duc de Brabant (futur Léopold III) trois décennies plus tard.
Ferrier a parfaitement restitué les visages des princes lesquels expriment une noblesse teintée de gravité.
Francine du Canada
29 novembre 2015 @ 18:51
En effet, le peintre n’est certainement pas en cause mais… ciel qu’ils ont l’air heureux ces enfants ;-(( FdC
Zeugma
27 novembre 2015 @ 09:32
Merci à « Noblesse & royautés » de nous faire découvrir Gabriel Ferrier (1847-1914).
Hélène
27 novembre 2015 @ 09:57
Charmant portrait de deux enfants princiers
kalistéa
27 novembre 2015 @ 10:10
Quel ravissant tableau , bien de son époque!
Pierre-Yves
27 novembre 2015 @ 13:16
C’est drôle, moi je le trouve plutôt dans le goût du XVIIème siècle …
Damien B.
27 novembre 2015 @ 21:57
Pierre-Yves, il tient aussi quelque peu de Gainsborough, ne trouvez-vous pas ? Cette palette de références divergentes dans les siècles tend à prouver que nous sommes devant une oeuvre intemporelle qui nous parle encore.
Anna
27 novembre 2015 @ 11:54
Le duc de Guise est très mignon avec sa coiffure au bol.
Annie DurThé
27 novembre 2015 @ 18:30
Sa soeur aussi !!! mignonne et coiffure au bol.
COLETTE C.
27 novembre 2015 @ 11:58
J’aime ce tableau;
aubert
27 novembre 2015 @ 12:51
merci au peintre Ferrier qui évitant le blason nous a épargnés les controverses.
Sigismond
28 novembre 2015 @ 12:14
^^ Et le coussin ? On dirait bien qu’il y a un blason dessus !
Charles
28 novembre 2015 @ 21:04
Le peintre a bien fait figurer les armes d’Orléans des jeunes princes sur le coussin du tableau. Ce n’est qu’à la mort du Comte de Chambord trois ans plus tard que le Comte de Paris, oncle du jeune Duc de Guise, a pris les pleines armes de France en devenant le Chef de la Maison de France.
Aramis
27 novembre 2015 @ 13:07
Il faudrait que le château de Blois rachète ce tableau pour l’exposer sur les lieux de son lâche assassinat.
Actarus
29 novembre 2015 @ 00:36
LOL ! ^^
Aramis
29 novembre 2015 @ 09:29
Ouf je craignais sinon eut cru que c’était serieux de ma part ce qui ml’eut humiliè in petto…merci Actarus !
Gérard
27 novembre 2015 @ 13:13
Merci à Charles de nous avoir rappelé ce très beau tableau de Gabriel Ferrier, portraitiste et orientaliste aux toiles parfois très sensuelles, né à Nîmes en 1847 et mort à Paris en 1914.
Le Portrait des enfants du Duc de Chartres : le Duc de Guise et une de ses sœurs, la future Duchesse de Magenta, signé et daté 1880 en bas à droite, huile sur toile de 146 sur 114,3 centimètres, était conservé au château du Nouvion-en-Thiérache puis à la Quinta do Anjinho à Sintra. Il a été l’un des lots de la vente des collections de Mgr le comte de Paris et de Madame la comtesse de Paris provenant de Sintra, à Monaco le 14 décembre 1996. Et il a été revendu par la maison Kurt L. Schon, Ltd., une galerie d’art de la Nouvelle-Orléans, dont je ne sais pas si elle avait été l’acquéreur de 1996 (elle le possédait en 2000), dans une vente publique d’art du XIXe siècle européen le 23 avril 2010, également par le truchement de Sotheby’s, à son propriétaire actuel sur l’enchère de 21 250 $ US. Elle était estimée entre 20 000 et 30 000 $. Je n’avais pas noté dans le catalogue de la vente de 1996 le prix d’acquisition.
On connaît de Gabriel Ferrier plusieurs portraits de personnalités de la politique et de la noblesse et spécialement un tableau Le Duc d’Aumale dans son cabinet des livres, où le prince est représenté en compagnie de son ami Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury (1802-1887), journaliste, critique littéraire, qui avait été le secrétaire du roi Louis Bonaparte à Florence, puis préfet des études au collège Sainte-Barbe et en 1827 précepteur du duc d’Aumale dont il devint par la suite le secrétaire particulier et qu’il conseillait dans ses acquisitions d’ouvrages. Il fut membre de l’Académie française. Ce tableau est conservé dans ledit cabinet des livres précisément, au château de Chantilly, posé sur un chevalet. Sur le tableau qui date aussi de vers 1880 les deux hommes sont assis devant la cheminée surmontée du buste du Grand Condé par Coysevox.
Damien B.
27 novembre 2015 @ 21:58
Très intéressant Gérard !
Gérard
28 novembre 2015 @ 11:45
Merci Damien.
kalistéa
28 novembre 2015 @ 09:48
c’est vrai aussi PY, mais cette époque a beaucoup copié les précédentes.
misa
27 novembre 2015 @ 13:26
Une merveille ce tableau. L’harmonie des rouges, du pourpre de la tenture du fonds à l’orange du tapis, avec le contrepoint du rose froid de la robe, le rendu des matières, la lumière qui se dégage de ces visages délicats…Du grand art.
Tonton Soupic
27 novembre 2015 @ 13:45
Gabrel Ferrier fait d’excellentes tentures mères que j’achte à la pharmacie régulirement.
septentrion
28 novembre 2015 @ 10:58
Ha Ha Ha!
Cosmo
27 novembre 2015 @ 15:21
Superbe tableau qui reflète bien l’atmosphère de l’époque où la fanfreluche régnait en maîtresse.
Actarus
28 novembre 2015 @ 05:39
En parlant de fanfreluche, j’ai cru d’abord que la petite fille en rouge était la princesse Isabelle d’Orléans, future « duchesse de Guise ».
Eh bien non, ce n’était pas une petite fille mais le futur mari de la petite fille ! ;-)
Mais quelle ressemblance, ne trouvez-vous pas ? Normal, dirons-nous, puisqu’ils étaient cousins germains issus de cousins germains, leurs parents respectifs étant eux-mêmes cousins germains ! ^^
Cosmo
28 novembre 2015 @ 08:30
Comme quoi l’endogamie, même poussée à l’extrême, n’a pas que des effets pervers.
Bonne journée, cher ami
Cosmo
aubert
28 novembre 2015 @ 16:20
en Espagne les oncles préféraient leurs nièces.
Actarus
28 novembre 2015 @ 20:03
Bref, les Capétiens se sont pris pour des Pharaons. ;-)
Gérard
29 novembre 2015 @ 22:33
Au Portugal aussi.
Sigismond
2 décembre 2015 @ 10:11
Et un frère du roi des Deux-Siciles, le prince François-de-Paule (1827-1892), comte de Trapani (demi-frère de la duchesse della Grazia et frère de la duchesse de Riansares, de la comtesse de Montemolin et de l’impératrice du Brésil), faillit épouser sa nièce doña Isabel de Bourbon (future duchesse de Cadix), puis épousa pour de bon en 1850 à Florence une autre nièce, la princesse Isabelle de Toscane (1834-1901), fille de la princesse Antoinette des Deux-Siciles (1814-1898), la propre sœur du prince François-de-Paule. Ils sont les ancêtres du duc de Calabre et du duc de Castro.
Il y a aussi le duc de Modène, François IV (1779-1846), qui épousa en 1812 à Cagliari sa nièce la princesse Marie-Béatrice de Sardaigne (1792-1840), fille de sa sœur la princesse Marie-Thérèse de Modène (1773-1832) et du roi Victor-Emmanuel de Sardaigne (1759-1824), et nièce du roi « de jure » Charles-Emmanuel d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande (1751-1819). Ils furent les parents de la comtesse de Chambord et de la comtesse de Montizon.
Shandila
27 novembre 2015 @ 18:53
Tableau superbe, merci Charles. La palette des couleurs n’est pas ma favorite, mais le résultat est magnifique.
brigitte et christian
27 novembre 2015 @ 23:23
bonjour à tous
merci à Charles de nous faire découvrir ce magnifique tableau que nous ne connaissions pas.
La généalogie nous montre des passerelles entre la royauté et la république par cet alliance ducale. C’est ce qui fait toute la saveur de la généalogie
amitiés du sud ouest sous un beau soleil
jo de st Vic
28 novembre 2015 @ 08:43
Damien…comparé a Gainsborough me semble trés exageré..
Actarus
28 novembre 2015 @ 16:11
Attendez que Tonton Soupic vienne nous parler de Serge Gainsbourg ! ;-)
kalistéa
28 novembre 2015 @ 09:50
merci cher Gérard pour toutes ces précisions intéressantes…le genre de commentaires qu’on aimerait lire plus souvent!
Gérard
29 novembre 2015 @ 22:34
Merci Chère Amie.
jo de st Vic
28 novembre 2015 @ 10:13
La république étant quand même représentée par le duc de Mac Mahon de vieille noblesse…d’où la possibilité d’un mariage avec Marguerite d’ Orléans. Ne pas manquer de visiter le magnifique chateau de Sully Saone et Loire demeure appartenant a la duchesse de Mac Mahon et ses enfants…parc et jardins superbes
septentrion
28 novembre 2015 @ 11:00
Bonjour,
Le prince Jean d’Orléans sur ce tableau semble grand pour ses 6 ans.
Damien B.
28 novembre 2015 @ 11:11
Jo de St Vic, je n’ai établi aucune comparaison stricte entre les deux artistes et j’ai d’ailleurs écrit » il tient aussi quelque peu de Gainsborough ».
Par là j’entends l’atmosphère, les poses, les regards, la matière du costume du duc de Guise, … Il s’agit donc davantage du domaine du suggéré chez Ferrier.
Gérard
28 novembre 2015 @ 11:55
D’autres représentations du duc de Guise enfant :
http://www.la-couronne.org/album/les-archives-de-la-maison-de-france/jean-iii-duc-de-guise-enfant.html
http://www.la-couronne.org/album/les-archives-de-la-maison-de-france/portrait-du-duc-de-guise.html par Charles François Jalabert qui était également nîmois (1818-1901).
Damien B.
28 novembre 2015 @ 19:12
Merci Gérard, je connaissais quelques photographies du duc de Guise enfant, mais pas cette toile de Jalabert.
Charles
28 novembre 2015 @ 21:12
Gérard,
Merci pour vos précisions toujours intéressantes.
Néanmoins le tableau de Jalabert représente le prince François d’Orléans, Duc de Guise (1854-1872), fils du Duc d’Aumale, décédé prématurément à l’âge de 18 ans, et non pas le prince Jean, Duc de Guise, grand-père de l’actuel Comte de Paris.
Bien à vous,
Charles
Gérard
29 novembre 2015 @ 11:26
Eh oui Cher Charles merci. J’étais distrait et d’ailleurs ce portrait, comme celui du prince de Condé son frère, par le même Jalabert est à Chantilly.
Robespierre
28 novembre 2015 @ 13:23
Je suis époustouflé ! Quel peintre ce Ferrier !
Leonor
29 novembre 2015 @ 00:42
Ces enfants rient de bonheur.
jo de st Vic
29 novembre 2015 @ 08:58
Damien B je respecte tout a fait votre ressenti…pour moi aucun rapport ceci dit ce n’est qu’une impression personnelle. Il est vrai que l’époque n’est pas la même Gainsborough 1727 1788…Ferrier 1847 1914. Bonne journée
limaya
29 novembre 2015 @ 16:42
Je ne me permettrai pas de juger l’artiste rassurez vous , mais le modèle- le petit prince- regard mort et bouche dédaigneuse – adulte était il toujours ainsi ?
Gérard
29 novembre 2015 @ 22:37
Pas du tout mais prendre la pose des jours d’affilée j’aimerais vous y voir.