Fin 1918, le reine Marie de Roumanie part avec ses filles à Locarno pour visiter sa mère et ses trois soeurs. Son but secret est en fait qu’Elisabeth puisse faire connaissance avec un prince italien mais cette rencontre n’aboutit pas. Le prince George qui réside à Lucerne, se rend à son tour à Locarno pour redemander la main de la princesse Elisabeth.
La reine Marie de Roumanie voit ses efforts pour sceller de prestigieuses alliances récompensés. Elisabeth est fiancée au futur roi George de Grèce, Marie deviendra l’épouse du roi Alexandre de Yougoslavie et Ileana archiduchesse Anton d’Autriche-Toscane. A l’instar de sa grand-mère la reine Victoria qui fut une grande « marieuse », la reine Marie devient la grand-mère des Balkans de par les alliances contractées par ses enfants. Des unions qui réjouissent aussi la princesse Alfred de Grande-Bretagne.
George de Grèce arrive à Bucarest en septembre 1920 pour l’annonce des fiançailles. La famille royale roumaine souhaite que celles-ci soient annoncées le jour de l’anniversaire d’Elisabeth mais la princesse rétorque « Je ne vais pas gâcher mon jour d’anniversaire avec l’annonce de mes fiançailles ? » . Elisabeth avouera des années plus tard : « Je n’ai jamais désiré devenir reine. Depuis que j’étais très jeune, cette pensée me faisait trop peur. Une raison pour laquelle j’ai épousé le prince George était que j’étais convaincue qu’il ne deviendrait jamais roi ».
Le prince Nicholas de Grèce ( frère du roi Constantin I ) écrit dans son journal intime » Nous espérons qu’ Elisabeta décidera finalement de dire oui ou non à la proposition au mariage de George. Sa réponse aussi déterminera l’avenir du pauvre George. Cette indécision de sa part est devenue ridicule. »
Leurs fiançailles sont annoncées au moment où parviennent d’alarmantes nouvelles de la santé du roi Alexandre de Grèce. Quelques jours plus tard, il décède. La famille royale de Grèce ne se joint pas aux réjouissances de la famille royale de Roumanie organisées pour les fiançailles. Ci-dessous, George de Grèce, Elisabeth de Roumanie et Marie de Roumanie dite « Mignon », future reine de Yougoslavie.
Le prince Nicholas de Grèce écrit à l’ occasion des fiançailles officielles : « Alors, cela s’est passé (l’ annonce des fiançailles). Que Dieux les bénisse et qu’Il leur offre le bonheur qu’ils désirent. Elisabeth doit être heureuse d’avoir trouvé un tel homme. Quant à Georgie (George), je ne sais pas si son choix est réussi car la jeune fille (Elisabeth) m’est une parfaite inconnue. Je suis curieux de savoir si ce mariage aura une influence en politique. Mystère!!! »
Le prince Nicholas continue dans son journal intime du 8 novembre 1920 : » J’espère que ce mariage sera heureux. Il me semble qu’ Elisabeth ne possède pas un caractère facile et mes informations ne me comblent pas d’enthousiasme. Ce serait un grand malheur car George est un charmant jeune homme en tous points de vue. Je voudrais qu’il trouve pendant sa vie matrimoniale tout le bonheur qu’ il mérite. »
Le prince Georges se trouve dans la capitale roumaine lorsqu’il apprend le 5 décembre 1920 le résultat favorable du référendum pour le retour de son père le roi Constantin I sur le trône de Grèce. Il rentre immédiatement à Athènes pour partager cette joie en famille mais sans Elisabeth.
Elisabeth de Roumanie épouse le 27 février 1921 à Bucarest le prince héritier George de Grèce, fils du roi Constantin I et de la reine Sophie de Grèce. La cérémonie est célébrée à moitié en langue roumaine, à moitié en langue grecque. Des avions militaires roumains dessinent des cercles dans le ciel de la capitale pour saluer cet événement. A la fin de la célébration, le métropolite de l’église de Roumanie prononce quelques mots en grec par respect pour le marié. Lors du dîner qui suit, le roi Ferdinand qui a convié 200 personnes autour des jeunes mariés, regrette l’absence du roi Constantin de Grèce qui est resté à Athènes.
Le roi Constantin I n’était pas présent pour des raisons politiques, tout comme le roi Ferdinand de Roumanie n’est pas venu en Grèce pour assister au mariage de son fils et prince héritier Carol avec la princesse Hélène de Grèce dix jours plus tard.
La famille royale grecque est représentée par le prince Nicholas et son épouse la grande-duchesse Elena de Russie. Les mariés ont reçu des cadeaux précieux. Ainsi la ville de Bucarest leur a offert une voiture luxueuse, les femmes de Bucarest ont offert un diadème de diamants à Elisabeth. George a reçu 12 chevaux qui appartenaient au tsar et enfin le roi Ferdinand a ouvert sa cassette personnelle pour offrir à 100 jeunes orphelines roumaines de la guerre de l’argent pour leur constituer une dot.
Après leur mariage, George et Elisabeth arrivent à Athènes en compagnie de la reine Marie de Roumanie. Car les cérémonies se poursuivent. En effet, le prince héritier Carol de Roumanie va épouser la princesse Hélène de Grèce, sœur du prince héritier George. Ci-dessous, le programme des réjouissances à Athènes.
Cette union est mal vue en Grèce où l’on est superstitieux quant au mariage d’un frère et d’une sœur d’une famille avec une sœur et un frère d’une autre famille. Prédilection ou pas, ces deux mariages furent malheureux et s’achevèrent en divorce.
Elisabeth qui a pour ainsi dire passé sa lune de miel sur le front en Asie mineure, ne s’adapte pas bien à sa nouvelle vie à Athènes. Bucarest et son animation cosmopolite lui manque. Elle n’a pas non plus les mêmes aisances financières qu’à la Cour de Roumanie. La princesse se sent étrangère au sein de sa nouvelle famille. Il faut dire que ses beaux-frères et belles-sœurs parlent entre eux en grec, ce qui l’exclut des conversations.
Sur cette photo à Tatoï avec sa soeur Marie de Yougoslavie et son époux le prince George. Mais la princesse n’est pas exempte non plus de maladresses. Alors que sa nouvelle patrie est en conflit avec la Turquie, Elisabeth se déguise en costume folklorique turc pour les fêtes de carnaval…
Sa belle-mère la reine Sophie était en deuil de son fils préféré le roi Alexandre décédé tragiquement et qui laissa une veuve Aspasie Manos enceinte de leur premier enfant. De plus, lors de l’exil en Suisse, le roi et la reine de Grèce ont subi des difficultés financières. Le gouvernement ne leur envoyait que peu d’argent pour les contraindre à ce que Sophie de Grèce demande de l’aide à son frère l’empereur d’Allemagne et pouvoir les accuser d’être germanophiles…
Elisabeth n’a pas reçu de diadème de la part de sa belle-famille alors que la reine Marie de Roumanie a quant à elle offert un diadème de diamants à sa belle fille la princesse Hélène, un joyau qui appartient encore aujourd’hui à la famille royale roumaine et qui provient de la grande-duchesse Victoria Melita, sœur de la reine Marie.
Dans ses mémoires, le prince Christophe de Grèce parle de la princesse Elisabeth en ces termes : » La fille de la reine Marie, la princesse Elisabeth, qui épousa mon neveu, le roi George de Grèce, a hérité la beauté de sa mère et de d’une bonne partie de ses talents. Elle brode avec un art consommé, brosse des aquarelles comme un artiste de métier, chante à ravir et est l’un des cordons bleus les plus habiles que j’ai jamais connus. Quand son mari et elle vivaient en exil à Bucarest, elle avait l’habitude de nous préparer des petits plats succulents, bien souvent de sa propre invention. Mais leur mariage a mal tourné et ils sont maintenant divorcés. »
Quelques mois après leur arrivée en Grèce, le gouvernement demande au roi Constantin I, au diadoque George et aux autres princes d’aller en Asie Mineure pour soutenir par leur présence l’armée grecque. Elisabeth rejoindra George quelques mois plus tard. Elle séjourne dans la banlieue de Smyrne à Kordelio. Ce nom vient de Richard Cœur de Lion « Kor-de-lio ».
En printemps 1922, elle souffre de fièvre typhoïde contractée lorsqu’elle vécut en Asie mineure. Elle subit deux opérations sans anesthésie générale. Sa vie est sauvée par miracle. Au de la gravité de son état de santé, ses parents étaient arrivés le 17 mai 1922, craignant le pire. En raison de sa maladie, elle ne put être présente au mariage de sa sœur Marie dite Mignon avec le roi Alexandre de Yougoslavie. Pour offrir un cadeau à sa sœur, Elisabeth est contrainte de demander un prêt à son père le roi Ferdinand, faute de moyen à la Cour royale grecque.
Son mari étant très souvent absent, Elisabeth essaye de s’occuper en jardinant ou en s’adonnant à la peinture. Elle enviait sa sœur Marie de Roumanie, reine de Yougoslavie et dite « Mignon » pour sa vie plus aisée à Belgrade. Elisabeth ironisait en effet en déclarant que l’argent dont « Mignon » disposait pour s’acheter des bonbons, était l’équivalent de ce qu’elle avait à disposition pour 2 ans… Ci-dessus avec la gourou indienne envoyée par sa mère la reine Marie de Roumanie pour l’aider à surmonter sa dépression.
Ces restrictions financières semblent peser lourdement sur le moral et la vie quotidienne d’Elisabeth. Dans une lettre adressée à sa mère la reine Marie et datée du 7 août 1921, elle écrit : «Aujourd’hui, j’ai déménagé à Tatoï. La chaleur était insupportable à Athènes. Maintenant, ma chère Maman, excuse moi pour ce sujet qui n’est pas digne de ta fille mais un jour quand tout sera fini, tu comprendras parfaitement… S’il te plait, essaye de persuader la famille, ici, de préparer de leur côté la dot du bébé de Sitta (la princesse Hélène de Grèce, épouse du prince Carol de Roumanie qui donnera naissance à l’actuel roi Michel de Roumanie). Leur avarice est incroyable. Je connais mieux par expérience que lorsque le temps arrivera pour moi (d’avoir un enfant), je ne dois même pas attendre d’eux un petit mouchoir. Tante Sophie (la reine Sophie de Grèce) a déclaré qu’elle est dans l’impossibilité de vous envoyer la moindre chose pour le bébé. C’est très injuste car en fin de compte, Sitta (la princesse Hélène de Grèce, princesse héritière de Roumanie par mariage) sa fille. Je ne comprends pas pourquoi tu dois tout faire pour elle alors que pour moi ils n’ont rien fait, ne font rien et ne feront rien et jamais ils ne me donneront quoique ce soit… »
Rétablie, elle est présente au couronnement des ses parents le 15 octobre 1922. La reine Sophie de Grèce ne lui met pas à disposition un diadème. Elisabeth doit en emprunter un dans l’écrin de sa mère la reine Marie. Pourtant Elisabeth était reine de Grèce depuis 3 semaines…
En 1923 au baptême de Pierre, le premier fils de sa soeur Marie à Belgrade, il se dit qu’Elisabeth se montre très proche de son beau-frère. Pour éviter tout scandale, sa mère la reine Marie abrège le séjour sur place et rentre à Bucarest avec Elisabeth .
De son union avec George de Grèce, Elisabeth n’a pas eu d’enfant. Il se dit toutefois qu’avant son mariage, Elisabeth de Roumanie avait eu une liaison avec le diplomate anglais Frank Rattigan dont elle avorta sur ordre de ses parents afin de lui permettre de contracter une union digne de son rang. Elisabeth a été reine consort de Grèce du 27 septembre 1922 au 19 décembre 1923, jour de son départ en exil mais le monarchie fut officiellement abolie le 25 mars 1924.
Loin des siens, le roi George se morfond et s’enferme dans la solitude. La distance avec son épouse est chaque jour de plus en plus grande. L’instabilité politique contraint le couple royal à quitter la Grèce le 19 décembre 1923. Ils s’installent à Bucarest à la villa Cotroceni, résidence de la famille royale de Roumanie avant d’acheter leur propre maison « Galea Victorei » située sur la principale avenue de la capitale.
La reine Elisabeth était ravie de vivre à nouveau dans son pays ou elle menait enfin une vie aisée à son goût, loin de toutes les contraintes. En revanche, le roi George s’ennuie ferme et commence alors à voyager en solitaire en Italie pour rendre visite à sa famille ou en Angleterre, pays qu’il adorait. Le souverain décide de s’établir définitivement à Londres.
De son côté, Elisabeth a fait fructifier ses avoirs grâce aux judicieux conseils du banquier greco-russe de son époux, Alexander Skavanis. Cet homme gagnera pleinement la confiance d’Elisabeth, gérant sa fortune et devant aussi son chambellan puis son amant. C’est sur ses conseils qu’elle achète le domaine de Banloc à la campagne et le Palais Elisabeta à Bucarest qui est aujourd’hui le lieu de résidence officielle du roi Michel de Roumanie et de sa famille.
Le divorce avec le roi de Grèce est prononcé en 1935. Leur union aura formellement duré 14 ans mais rien ne rapprocha jamais les époux. C’est par la presse que le roi George l’apprendra à Londres. Le divorce sera quant à lui officiel en Grèce en 1939. Leur dernière apparition en public ensemble remontait à 1932 lors des funérailles de la reine Sophie de Grèce à Florence.
Elisabeth était très proche de son frère le roi Carol. Elle tint le rôle de Première dame du royaume après le divorce du roi Carol et de la reine Hélène. Sur sa propre cassette , Elisabeth a crée un hôpital doté d’un équipement très moderne pour l’époque ainsi qu’une maison d’hébergement pour les enfants.
Lors de la restauration de la monarchie, un journaliste demande à Elisabeth si elle envisage de se remarier avec son ex-époux et d’assumer son destin de reine. Elisabeth répondit : « Il est passé le temps ou une femme se sacrifiait pour un trône ou un pays…. »
Son ex-époux le roi George II de Grèce décède sans postérité le 1 avril 1947 à Athènes. Son frère le roi Paul lui succède. Le roi George avait refait sa vie depuis la période où il vivait en exil à Londres avec Joyce Brittain-Jones qui resta à ses côtés jusqu’à sa mort. Lorsqu’elle apprend par télégramme le décès de son ex-époux, Elisabeth pleure amèrement comme elle le confiera à son frère le prince Nicolas de Roumanie.
En décembre 1947, son neveu le roi Michel de Roumanie est contraint de quitter le pays. Elisabeth qui a entretenu de bonnes relations avec les communistes, dispose de quelques jours pour partir et se voit autorisée à prendre la plupart de ses effets personnels. Elle signe toutefois un document attestant qu’elle renonce à sa fortune personnelle en Roumanie.
Elisabeth part en exil en compagnie de sa soeur Ileana et du banquier Alexandre Skavanis qui voyage quant à lui avec son épouse et sa famille. Alexandre Skavanis étant marié, c’est seule qu’Elisabeth de Roumanie s’installe dans un premier temps au château de Sigmaringen puis à Zurich.
L’éphémère reine de Grèce n’a jamais entretenu de bonnes relations avec son neveu Michel de Roumanie qui lui rend cependant visite près son mariage avec la princesse Anne de Bourbon-Parme.
En raison de sa santé, Elisabeth se voit conseiller de s’établir à Cannes sur la Côte d’Azur. Elle y donne des cours de piano. Elle fait la connaissance d’un jeune peintre français de 30 ans son cadet, Marc Favrat. Elisabeth s’adresse à son cousin le prince de Hohenzollern pour qu’il titre son ami mais le prince lui répond qu’il n’est pas en mesure de pouvoir le faire. Elisabeth de Roumanie décide alors d’adopter Marc Favrat. L’adoption est formalisée légalement en 1956. C’est à ses côtés qu’elle passe les derniers mois de sa vie. Elle lui était très reconnaissante d’être aux petits soins pour elle.
La princesse s’éteint le 14 novembre 1956 des suites d’un malaise cardiaque chez elle à la villa « Rose Alba » située avenue d’Antibes à Cannes. Elle avait 61 ans. Marc Favrat se fera appelé soit Marc, prince Roumanie, soit Marc, prince de Hohenzollern lorsqu’il se rendait à des mondanités parisiennes. Lors de ses funérailles, sa famille n’était pas présente. Elisabeth de Roumanie, ex-reine de Grèce, repose à Sigmaringen en Allemagne. Il se dit que la famille royale de Roumanie envisagerait la possibilité de transférer sa dépouille à Curtea de Arges où sont enterrés ses parents. (Un immense merci à Tepi pour toutes ses longues recherches historiques dans des ouvrages en grec et anglais, son aide précieuse pour les traductions en vue de la rédaction de cet article et ses bons conseils – Copyright photos : DR et Merci à Arturo Beeche pour ses photos – Sources : livres biographiques de Stamatopoulos et Markezinis, Royalty Digest, « Elisabeta of The Hellens, Passionate woman,- Reluctant queen » de John Wimbles)
jul
18 octobre 2013 @ 06:29
Passionnant. très belles photos même si je déteste le style année 30. Les gens ont souvent l’air malheureux sur les photos. Je préfère la dernière image des années 1950 !
Je comprends maintenant pourquoi ce mariage n’a pas marché :/ mais je suis content d’apprendre que le roi de Grèce avait trouvé le bonheur avec une autre dame.
Impressionné par les talents de la Princesse Elisabeth. Elle a dû être très bien élevée. Par contre, surpris par la « gourou indienne » envoyée pour la rétablir.
Sa mère ne semble pas être fermement chrétienne.
Rose
18 octobre 2013 @ 08:36
Merci de ce portrait très fouillé d’une personnalité méconnue. On lit entre les lignes ce que j’avais compris à travers une biographie de sa mère la reine Marie de Roumanie. Elisabeta n’était pas une très belle personne au sens moral du terme. Elle a multiplié les amants avant (ce qui la rendait quasiment immariable à l’époque) et après son mariage, était jalouse (ce que Tepi montre très bien) et querelleuse. Elle a fini par se brouiller avec ses frères et soeurs et avec la famille de son mari.
Physiquement, après avoir été une jolie enfant, elle était devenue très forte ce qui faisait le désespoir de sa mère.
J’ignorais l’épisode de l’amant adopté !
Merci beaucoup de ce portait passionnant.
Bonne journée
Rose
Tepi
18 octobre 2013 @ 09:05
Jul
La reine Marie était en avance de son temps dans tous les domaines .Elle a apporté un prestige immense à son pays d ‘adoption. Critiquée sur sa vie privée et son comportement par les autres cours d l Europe ,elle a bien tennue seule au grand profit de Roumanie .
jul
18 octobre 2013 @ 13:06
Encore merci Tepi ! Votre article était très intéressant.
marie-antoine
18 octobre 2013 @ 09:38
cher jul,
la reine Marie de Roumanie etait une adepte de la religion Bahai. Pour le comprendre il faut avoir visite son merveilleux petit palais « Stella Maris » et ses jardins a Balcic au bord de la mer Noire (aujourd’hui en Bulgarie) qui.regorgent de symboles bahai. Elle n’etait pas seulement bahai mais surtout exentrique et elle aimait choquer son entourage, alors la presence du « gourou » s’explique.
June
18 octobre 2013 @ 06:47
Vraiment passionnant ! Merci à Tepi pour ce travail !
Damien B.
18 octobre 2013 @ 07:33
Merci Régine pour la suite de cet excellent portrait. Comme je l’ai écrit hier, le résultat du formidable travail de Tepi est très plaisant à lire !
agnes
18 octobre 2013 @ 07:48
Passionnant cet article et ces références à des lettres écrites pour illustrer le texte, j’aime beaucoup.’
Félicitations pour cet immense travail d’équipe, je mesure le temps passé pour chacun, mais quand on aime, on ne compte pas.
agnes
18 octobre 2013 @ 08:04
J’ai oublié, top les photos aussi.
On voit que la mariée Elisabeth faisait une tête de 3 kilomètres le jour de son mariage.
On sent qu’elle a souffert de sa « pauvreté ».
On voit qu’il est terrible de ne pas avoir abondance d’argent quand on vit dans ces milieux. C’est pour cela que je ne les envie pas, on a besoin d’argent pour tenir son rang.
C’est toujours d’actualité comme on a vu dans de récents articles.
Heureux les simples qui vivent simplement depuis toujours.
Ils n’ont pas beaucoup d’argent mais pas non plus ces dépenses qui dévorent les fortunes, et surtout ne vont pas reluquer la fortune de leurs proches.
stef34
18 octobre 2013 @ 08:33
Merci pour ce remarquable travail !!!
Bounty
18 octobre 2013 @ 08:56
Merci Tepi et Régine, c’est passionnant !!! Continuez à nous faire des reportages aussi fouillés et aussi abondamment illustrés, ils participent à la qualité de N & R !!!
Gigi de Montréal
18 octobre 2013 @ 18:46
Je suis tout à fait d’accord avec vous Bounty.
Trianon
18 octobre 2013 @ 09:34
Merci pour cette seconde partie,cela dit, le personnage me déçoit sur plusieurs plans….
Mais non, elle n est pas sensée être une sainte non plus…
corentine
18 octobre 2013 @ 09:45
c’est passionnant et très bien illustré
félicitations Tepi et merci
Palatine
18 octobre 2013 @ 09:57
Le visage de cette femme est intéressant. Quelque chose de tragique et en même temps de décidé.. Les photos sont passionnantes.
Tepi
18 octobre 2013 @ 09:58
Une petite correction : » Galea Victorei » est le nom de l’avenue principale à Bucarest où George et Elisabeth ont acheté leur maison.
Trajan
18 octobre 2013 @ 12:54
Tepi,une preuve supplémentaire de recherches approfondies que vous avez fait! Cette maison existe encore,elle est aujourd’hui un club très sélect.
Tepi
18 octobre 2013 @ 13:24
Trajan
Encore une fois merci ,v ous et les autres lectrices et lecteurs ,
pour vos bons paroles et commentaires si posivifs.
Quand j’ ai commencé ce portait je ne savais pas grands choses pour la Famille Royale de Roumanie pendant cette époque . Je voudrais bien rendre visite un jour au Palais Elisabeta et aux autres palais et pas seuleument….,
1315jeann
18 octobre 2013 @ 10:05
Article passionnant, fort bien documenté.
Caroline
18 octobre 2013 @ 11:11
Vivement merci,Tepi pour votre article bien documenté!
Hélas,tout n’était pas rose dans la vie de Elizabeth de Roumanie!
Trajan
18 octobre 2013 @ 11:12
Excellente ce portrait de la princesse Elizabeth, la reine de Grèce .Poate être considéré comme une véritable mini biographie!Le résultat d’un travail laborieux!Peu connu, souvent,la princesse n’a pas été comprise et appréciée, même dans la vie, beaucoup moins maintenant,ni dans son pays ,la Roumanie, ni à l’extérieur.Dans les années 1923-1924 a reçu un cadeau de sa belle-mère, la reine Sofia de la Grèce un diadème d’émeraudes, qu’elle a adapté en fonction de son goût, en ajoutant deux E;aujourd’hui nous pouvons voir cette « intervention ». Cela peut être considéré comme le seul témoin qui persistent .Les bijoux reçus ont été renvoyés après le divorce du roi George II et il ya, comme il est naturel, en possession de la famille royale de Grèce.Un grand merci a Regine et Tepi!
Tepi
18 octobre 2013 @ 13:31
Trajan
Je pense pas que le reine Sophie a offert le moindre cadeau à Elisabeth. Ce fameux diadème devait etre un héritage du prince George de sa grande – mère ,la reine Olga.
Clémentine1
18 octobre 2013 @ 11:20
Comme d’habitude la réalité dépasse la fiction. Merci pour ce récit passionnant Tepi, j’en redemande !
Corsica 2
20 octobre 2013 @ 01:42
Clémentine1, entièrement d’accord avec votre commentaire . Et une fois encore, un grand merci à Tepi .
Jean Pierre
18 octobre 2013 @ 11:26
Tépi, quel beau travail biographique.
Merci et bravo, grâce à vous j’aurai appris des choses aujourd’hui.
Mayg
18 octobre 2013 @ 11:34
Merci à Tépi pour se très beau reportage.
corentine
18 octobre 2013 @ 12:51
j’ai une question Tepi : pourquoi la famille royale de Grèce était-elle si pauvre ? ce n’est pas l’impression que l’on a en regardant les photos des derniers souverains Paul Ier et Constantin II
Tepi
18 octobre 2013 @ 14:06
Quelle question intelligente…… Le roi Constantin I était un roi trés honnete. ( Je m’ excuse mais mon clavier ne possède pas l ‘ accent circonflexe) et il n’a jamais voulu faire sortir d’argent à l’ étranger. Aprés son retour en 1920 en Grèce , sa bien aimée ,la princesse Paola d ‘ Ostheim , lui a écrit dans une lettre de sortir d’ argent immédiatement .Constantin I lui a repondu qu’ il ne le faira jamais ,pour ne pas affaiblir encore plus la monnaie se son pays …. Pendant son exil , le gouvernement ne leurs envoyé pas d’ argents , que des sommes ridicules . Les raisons ? Pour que la reine Sophie demande l’aide de son frère et etre après accusée comme germanophile.Deuxième raison : la manque d’argent les rendaient impuissants d’ organiser la moindre propagande en Grèce. Pour la situation financière du roi Constqntin II je ne veux pas le discuter. Je ne le trouve pas juste.
corentine
19 octobre 2013 @ 10:16
je vous remercie Tepi pour votre réponse. L’honnêteté et la fidélité du roi Constantin Ier à son pays, force l’admiration.
quant au roi Constantin II, sa situation financière de semble pas brillante depuis son exil.
Je pense que la Grèce ne serait pas ce qu’elle est actuellement, si elle avait gardé son roi et sa famille royale
COLETTE C.
18 octobre 2013 @ 14:40
Merci pour cette biographie très précise !
patricio
18 octobre 2013 @ 15:28
Merci Régine et Tepi pour ce magnifique portrait.
C’est toujours un plaisir de vous lire Tepi, et merci aussi pour les photos, notament la dernière qui est inédite pour moi
amitiés
patricio
flabemont8
18 octobre 2013 @ 16:25
Merci à Tepi,et Régine, pour leur travail qui donne un reportage fascinant et de très belles photos ! Merci également à Trajan pour ses interventions .
La princesse Elisabeth, fort belle dans sa jeunesse , et altière dans son âge mûr, avait une personnalité peu banale pour l’époque .
JAusten
18 octobre 2013 @ 18:11
Fascinante histoire ! Merci Tépi ! Elisabeth avait un esprit indépendant et à l’époque dans ces familles royales un « tantinet » puritaines cela devait être un très grand sujet d’inquiétude. J’ai l’impression qu’il fallait la marier avant que le déshonneur ne tombe sur la famille.
Cette pauvreté que la princesse semble décrire plus comme de la radinerie était elle réelle ou est-ce la jalousie d’un égo un peu surdimensionné qui s’exprime ?
D’où pouvait provenir l’argent qui a permis au couple de s’acheter une villa et permettre après coup une vie aisée à la princesse ?
Ce couple à ses débuts au couple Elizabeth & Bertie, une femme extravertie un mari timide ; mais la future queen Mum avait une autre idée de comment elle voulait mener sa vie.
Marquise
18 octobre 2013 @ 20:10
Félicitations, chères Tepi et Régine pour cet article passionnant et si richement illustré!
Vous en avez d’autant plus de mérite que cette princesse ne semble pas avoir beaucoup brillé ni par son physique ni par son caractère… ce qui, à mes yeux est bien plus dommageable…!
Tepi
18 octobre 2013 @ 20:15
La situation financière de la Famille Royale grecque était vraiment trés mauvaise.,
En retournant à Bucarest ,Elisabeth a pu utiliser l ‘ argent de sa famille pour acheter leur maison.
Pierre-Yves
19 octobre 2013 @ 13:02
Cette princesse ne semblait pas, en effet, rentrer dans les cases habituellement prévues pour les princesses de son temps.
Fantasque, personnelle, d’un caractère rapeux, s’ennuyant auprès d’un mari ennuyeux, peu satisfaite de son établissement et envieuse de celui des autres, ayant des liaisons, et pour finir s’entichant d’un Français beaucoup plus jeune qu’elle.
Ce qu’on lit de sa vie ne donne pas une envie particulière de la connaître.
Mais elle était artiste, et ça, j’aime bien.
Merci infiniment aux auteurs de ce récit très intéressant et dont l’iconographie qui l’accompagne est particulièrement riche.
Gibbs
19 octobre 2013 @ 19:38
Merci pour cet article très fouillé d’une princesse et reine qui m’était inconnue.
Je n’envie son sort en rien …
Francine du Canada
24 octobre 2013 @ 05:54
Merci à Régine et à Tepi pour ce portrait des plus intéressants (et aussi à Arturo Beeche pour les photos). J’aurais souhaité émettre un commentaire plus positif pour la Grèce car j’aime bien Tepi et je reconnais l’ampleur du travail accompli pour rédiger cet article mais… s’il ne l’est pas, il demeure très positif pour le sujet (Elizabeth de Roumanie, reine de Grèce) et pour l’auteur (Tepi) dont je reconnais l’excellence de son travail.
Elisabeth était une artiste de grand talent; vous le mentionnez souvent dans ce portrait (broderie, cuisine, peinture, chant, musique) et elle était dotée de grandes qualités. Elle était aussi très généreuse, tout comme son père le roi Ferdinand qui avait doté 100 orphelines. Elle a beaucoup donné à la Roumanie : Achat du domaine de Banloc, palais Elisabeta, l’hôpital et le centre d’hébergement pour enfants. Partant pour l’exil, elle renonce à sa fortune personnelle en Roumanie et ensuite, elle tente d’obtenir un titre pour son ami Marc Favrat et finalement l’adopte pour lui procurer une vie plus décente et lui permettre de pratiquer son art tout en étant à l’abri du besoin.
La Grèce n’a rien fait pour Elizabeth (ne lui a rien donné) et elle n’a rien fait pour la Grèce (pas même donné un héritier). Par contre, elle a fait tout ce qu’elle a pu pour son pays : La Roumanie.
Tepi, vous avez fait un travail remarquable et je vous en remercie. Amitiés, FdC
Tepi
24 octobre 2013 @ 15:44
Merci Francine pour votre commentaire. Les mariges pour des raisons politiques n’apportent rien, seuleument le malheur. le roi Constantin I avait raison ,encore une fois….
J.J.
29 octobre 2013 @ 20:54
Il semblerait que la princesse ait aussi eu un flirt un peu poussé avec le roi Alphonse XIII, lors d’une visite qu’elle effectua avec sa mère, chez sa tante, l’infante Beatriz, duchesse de Galliera.
C’était, je crois, avant l’affaire avec Frank Rattigan.
Constantin
27 octobre 2015 @ 19:16
Merci à Tepi pour cet excellent article. J’aimerais vraiment en savoir plus sur Elisabeth et j’aimerais acheter les articles de John Wimbles. Tepi, pourriez-vous m’indiquer où vous vous les êtes procuré ? Je vous remercie sincèrement pour votre aide.