Francisco (François), Alfonso, Jaime, Cristobal, Victor, José, Gonzalo, Cecilio de Bourbon voit le jour à Madrid le 22 novembre 1972. Il est le premier enfant du prince Alfonso (Alphonse) de Bourbon, duc de Cadix, fils de l’Infant Jaime, duc de Ségovie et de Carmen Martinez-Bordiu y Franco, fille du marquis et de la marquise de Villaverde, petite-fille du Général Franco.
Il reçoit pour parrain son arrière-grand-père le Général Franco qui dirige à cette époque l’Espagne et pour marraine Emmanuelle de Dampierre, sa grand-mère maternelle.
Le 13 octobre 1973, son grand-père paternel lui décerne le titre de duc de Bretagne. Lorsque son père lui succède comme duc d’Anjou et aîné des Bourbons, Francisco est fait duc de Bourbon. Il a un frère Luis Alfonso (Louis Alphonse) qui naît en 1974. La famille vit à Madrid où Alfonso (Alphonse) de Bourbon travaille dans le domaine bancaire après avoir été ambassadeur d’Espagne à Stockholm.
En 1979, ses parents se séparent et sa mère part s’installer à Paris où elle refait sa vie. Francisco et son frère sont très proches. Dans son ouvrage consacré au duc d’Anjou, José Apezarena relate cette grande proximité : « Les deux frères étaient très unis, compagnons de jeux et d’école. Ils avaient des passions et des goûts proches, faisaient du ski ensemble, pratiquaient le hockey sur glace, le judo, la seule passion qu’ils ne partageaient pas était le golf, un sport qui ennuyait Luis Alfonso« . Cette camaraderie se prolongeait y compris à l’école. « Le grand frère collaborait avec le petit pour leurs devoirs »
Dans cet ouvrage, le duc d’Anjou raconte avec émotion : « Nous étions des compagnons de voyages. toute notre vie, nous avons été ensemble. Physiquement, nous étions dissemblables (…). Nous étions éduqués de la même manière. Nous partagions tout. Nous allions ensemble à l’école, nous étions habillés de la même manière. J’héritais de ses vêtements. cela me paraissait normal. Il était plus délicat que moi, plus extraverti que moi. Il obtenait de meilleures notes que moi. Il était le plus doué en lettres et en sciences, moi en mathématiques. Nous étions tous deux très sportifs. »
Après un dimanche de ski avec leur père à Candanchu dans les Pyrénées aragonaises, la famille rentre sur Madrid. Leur père est au volant. Fran, comme il est familièrement appelé, est assis à ses côtés, Luis Alfonso (Louis Alphonse) et leur gouvernante se trouvent sur la banquette arrière. Arrivés à un carrefour dangereux, par manque de visibilité, c’est l’accident avec un camion qui traîne la voiture sur une soixantaine de mètres.
Les passagers sont grièvement blessés et transportés à l’hôpital de Navarre à Pampelune. Fran qui n’a que 11 ans, est sévèrement touché et souffre de nombreuses lésions et fractures. Sa mère Carmen Martinez-Bordiu, son grand-père le marquis de Villaverde, son oncle Gonzalo de Bourbon se précipitent au chevet des blessés. Deux jours plus tard, Fran décède des suites de ses blessures.
Il est inhumé le lendemain au cimetière del Pardo à Madrid. La reine d’Espagne assiste aux funérailles ainsi que de nombreux proches comme la princessee Ira de Fürstenberg, la duchesse d’Albe, ses amis du Cours Molière,…
Après le décès de son père en 1989, sa dépouille a été transférée au Monastère des Descalzas Reales de Madrid. Plus d’un quart de siècle s’est écoulé depuis ce tragique accident qui coûta la vie à ce jeune prince. Aujourd’hui, son frère le duc d’Anjou se prépare à être père de jumeaux. L’occasion peut-être au-delà des dissensions de vue qui ont lieu sur ce sujet sur ce site, pour tout simplement se souvenir d’un jeune garçon disparut beaucoup trop tôt. En des moments de joie comme ceux d’une double future naissance au sein du foyer du duc d’Anjou, l’absence d’un frère tant aimé et parti trop tôt, doit certainement être douloureusement ressentie.(merci à Jul – Copyright photos : Hola & Foro Realeza – Sources : El Pais, José Apezarena et Hervé Pinoteau)
Aneth
18 mars 2010 @ 07:25
Merci beaucoup pour ce bel article fort émouvant ! et Merci pour votre site magnifique !
JAusten
18 mars 2010 @ 07:45
C’est un très triste coup du sort pour cette famille. Le duc d’Anjou a très vite était confronté aux réalités de la vie.
Claudia
18 mars 2010 @ 08:23
perdre son frère puis son père plus tard, tous les deux de morts brutales et accidentelles pour Luis Alfonso,ça a dû être terrible.
marie louise
18 mars 2010 @ 08:31
Je me souviens de cette tragédie!Un si jeune et si bel enfant,tellement prometteur!
En effet, son frère,le sympathique Louis,a connu bien vite les grands tourments d une vie et cette séparation brutale d avec son frère a du etre ressentie très violemment!
Qu il puisse,avec sa charmante femme,connaitre tous les bonheurs!
J ai souvent une pensée pour l archiduchesse Sophie qui vient de vivre ce drame!
Caroline
18 mars 2010 @ 09:06
En effet,cet article sur le petit Fran de Bourbon est bien emouvant a lire! Helas,les accidents de voiture sont frequents partout!Si le duc d’Anjou aura des jumeaux,esperons qu’il appelera l’un de ses enfants ‘Francois’en hommage a son frere defunt!
TRIANON
18 mars 2010 @ 09:18
il n’a vraiment pas eu de chance..
corentine
18 mars 2010 @ 09:40
merci Régine
la mort d’un enfant est toujours revoltant
il était très mignon ce petit prince Francisco
palatine
18 mars 2010 @ 09:49
cette photo me serre le coeur. Quel adorable petit garçon mort par l imprudence de son père, lui meme décédé dans un accident de ski pour les memes raisons.
Pauvre mère aussi !
Je suis d’accord avec JAusten.
Sophie
18 mars 2010 @ 09:51
Merci beaucoup pour ce beau portrait d’un petit prince trop tôt disparu.
Et cessons toutes ces querelles Bourbon-Orléans.
Lord Mickaël
18 mars 2010 @ 09:54
Cette article est un bel hommage pour ce jeune prince peu connu. Le duc d’Anjou a commencé sa vie avec des deuils épouvantables.
J’adore la seconde photo : un bonheur hélas brisé par le destin.
philippe
18 mars 2010 @ 09:55
Jul,
Votre manière de faire n’est pas très élégante.
Seul le respect dû à la douleur (éternelle) d’une mère qui a perdu son enfant empêchera ceux que vous voulez provoquer, par votre article, de vous répondre…
Chacun notera tout de même, avec soulagement, qu’on a peut être échappé, en Bretagne, à une nouvelle mode de prénoms… Vous imaginez, dans les rues de Brest, tous ces petits Gonzalo et Cristobal !…
Bonne journée à tous !
Phil.
pierre-yves
18 mars 2010 @ 09:57
C’est donc sur ce petit garçon au visage doux que les polémiques se déchaineraient aujourd’hui si le destin l’avait voulu.
Quand, ado dans les années 70, je lisais dans P de V de l’époque des reportages sur cette famille, que je prenais pour une branche de la famille royale espagnole, j’étais loin de me douter que bien plus tard, sur un site intitulé N & R, on s’étriperait à propos de la légitimité de son héritier à figurer comme prétendant au trône français.
N’étant pas un connaisseur des règles de succession royale (et, pour tout dire, m’en fichant un peu) cette revendication me semble toujours aussi bizarre, quelle que soit la sympathie qu’inspire le prince Luis Alfonso.
Et il est vrai que ce sujet sur son enfance jalonnée de drames nous le rend forcément sympathique (pour en remettre une couche, c’est de l’homme que je parle, non de sa position).
Agnès
18 mars 2010 @ 11:20
Cela me fend le coeur de lire cet article. Rien que pour tout ce qu’il a enduré, je suis contente que le duc d’Anjou soit heureux maintenant, même s’il traîne forcément son passé avec lui. Souhaitons lui du bonheur pour tout le restant de sa vie.
guizmo
18 mars 2010 @ 11:30
Merci Régine pour cet article trés poignant. Cela n’a pas du être facile pour le duc d’Ajou de vivre après une telle tragédie, les petits princes avaient l’air si proche.
Encore merci pour votre site
PAPET VAUBAN
18 mars 2010 @ 11:47
Je tiens à exprimer à l’auteur du texte toute la
gratitude d’un légitimiste pour cette évocation
d’un passé douloureux traité avec un tact qui
l’honore.
CPV
Dianeline
18 mars 2010 @ 12:11
Le prince Alfonso n’est-il pas mort d’un accident en skiant ?
arwen
18 mars 2010 @ 12:41
Entiérement d’accord avec la fin de l’article.
Que tout le monde laisse pour une fois les querelles dysnatiques de cotés.
Harald
18 mars 2010 @ 13:13
Merci Régine.Je suis certain que viennent sur ce site des personnes qui n’ont pas oublié le Prince Alfonso, duc d’Anjou brisé après la mort du petit Fran.
Ecoutant dernièrement la mère des deux Princes évoquer ce drame j’ai compris que la douleur restait toujours présente qui que nous soyons.
Damien
18 mars 2010 @ 14:23
La mort d’un enfant est toujours une perte irréparable pour les parents.
Merci pour ce portrait émouvant et les belles paroles d’apaisement qu’il contient.
Bosancourt
18 mars 2010 @ 14:39
Merci pour ce magnifique article sur un prince parti trop tôt.
Gérard
18 mars 2010 @ 14:52
Si cruelle que soit la vie, elle ne peut toutefois rien contre la force des sentiments…
charles2
18 mars 2010 @ 14:54
Très bel article sur la famille de France. C’est instruisant de traiter de tels sujets. Vous devriez écrire plus d article sur la vie des princes trop méconnus
Dr. Darryl Whitaker
18 mars 2010 @ 15:14
Mon ami,
Ce fut un honneur de lire l’histoire. Je vous remercie partager.
Doc.
ferry du clos
18 mars 2010 @ 15:45
Le Général Franco n’était-il pas Duc ?
padraig
18 mars 2010 @ 17:36
Merci Régine d’avoir bien voulu écouter mon conseil au sujet du classement des activités de cette branche dans la rubrique « Bourbon », de cette façon leurs fans pourront plus facilement trouver directement les échos sur eux sans être perturbés (et sans perturber) la rubrique « France ».
Piapias
18 mars 2010 @ 17:42
Dianeline (16) En effet, le prince Alfonso, est mort en skiant, décapité par un cable tendu au travers d’une piste de ski.
A l’époque les circonstances de cet accident dont a été victime le prince, par ailleurs excellent skieur, ont soulevé beaucoup d’interrogations.
Ma mère, légitimiste (paix à ses cendres) savait par Gonzalo, frère d’ Alfonso et proche de son neveu, que le jeune Luis-Alfonso se comportait avec un grand courage.
Marie 29
18 mars 2010 @ 17:58
Pour Philippe (mess11) Seriez vous Brestois?
J’ai deux amies brestoises qui ne se connaissent pas et dont les petits-fils s’appellent Esteban. Pas vraiment breton
patricio
18 mars 2010 @ 17:58
ferry du clos,
en fait c’ est sa veuve doña Carmen Polo, qui a reçue le titre de duchesse de Franco par le roi Don Juan Carlos
jul
18 mars 2010 @ 18:16
C’est justement en pensant aux prénoms que pourrait donner le duc d’Anjou à ces futurs enfants que j’ai eu cette idée Caroline :), j’ai le même souhait que vous.
Vous savez Philippe, lorsque j’ai découvert les photos de cette famille encore réunie, cela m’a ému, et j’ai voulu le partager. Excusez moi de m’être laissé aller.
J’ai repensé aux paroles de Carmen Martinez-Bordiu au moment du mariage de Louis Alphonse rapportées dans Point de Vue. Elle m’avait impressionné par sa foi, sa conviction de savoir que Fran est au ciel, à quel point il est vivant pour elle. Demeurer croyante (même de manière non-conformiste) après tous les malheurs qu’elle a connu m’a impressionné.
Je suis conscient que d’évoquer ce genre de sujet peut faire resurgir la tristesse, c’est pourquoi j’ai précisé à Régine que j’aurais parfaitement compris qu’elle ne publie pas mon article. Elle l’a beaucoup amélioré d’ailleurs. Je l’en remercie.
On a le droit de croire que je fais de la propagande. Ce n’est pas vrai, car j’ai toujours précisé les deux versions des noms, des titres pour que les lecteurs puissent choisir ceux qu’ils préfèrent. Cet article a juste pour but de rendre le Duc d’Anjou « compréhensible » et de faire connaître un prince et une histoire émouvante.
Colette C.
18 mars 2010 @ 18:56
Je ne savais pas que le Duc d’Anjou avait un frère trop tôt disparu.merci pour cet article très émouvant.
Agnès
18 mars 2010 @ 19:05
ce que dit Palatine me choque. Quand il y a autant de malheur, faut-il vraiment trouver un coupable ?
Damien
18 mars 2010 @ 19:11
Philippe (11) : « Chacun notera tout de même, avec soulagement, qu’on a peut être échappé, en Bretagne, à une nouvelle mode de prénoms… Vous imaginez, dans les rues de Brest, tous ces petits Gonzalo et Cristobal !… »
Commentaire affligeant qui pue le racisme.
CPV (15) : Ravi d’avoir de vos nouvelles après toutes ces années et la dernière soirée du Cercle DDB. Le Bois d’Aschelles, ça avait de la classe ! Amical souvenir.
Mathieu
18 mars 2010 @ 19:16
Perdre son enfant si jeune, son frère, c’est quelque chose d’horrible. Qu’il repose en paix.
Que les Anges te conduisent au Paradis; que les Martyrs t’accueillent à ton arrivée, et t’introduisent dans la Jérusalem du ciel.
Que les Anges, en chœur, te reçoivent, et avec celui qui fut jadis le pauvre Lazare, que tu jouisses du repos éternel.
Pie Iesu Domine, dona eis requiem. Dona eis requiem sempiternam.
marie louise
18 mars 2010 @ 20:22
Philippe mess 11,je ne comprends pas …
marie-françoise
18 mars 2010 @ 20:39
Ces deux petits garçons sont trop mignons.
veronique
18 mars 2010 @ 21:17
Que devient le mère de ce prince ??
Condé
18 mars 2010 @ 21:22
Longue vie et bonheur à Louis Alphonse de Bourbon et sa famille.
martine
18 mars 2010 @ 21:23
Les deux enfants ont une ressemblance frappante avec leur père,ils étaient super beaux,d’ailleurs Luis Alfonso a toujours le même visage,malgré le temps qui passe,sa fille est magnifique comme beauté,et j’espère(quel soit leur sexe)que les jumeaux auront la beauté de leur soeur.
La tragédie me semble tout de même bizarre qu’un enfant de 11ans soit assis à l’avant,alors,que cela aurait dû être la gouvernante et,lui derrière,en France sait pas avant…14ans???.
Une vie fauchée à 11ans,une cicatrice pour la mère qui ne se refermera jamais,un frère déjà fragilisé par la séparation de ses parents,perd son frère aîné,celui qui guidait ses pas pour tout,un choc qui a dû faire son deuil avec le temps.
Combien de familles sont passées par là,et difficile de s’en remettre,mais qu’on doit continuer notre chemin après ces drames.
Charlanges
18 mars 2010 @ 21:32
Merci pour ce bel article et pour ces photos lumineuses. On peut, comme c’est mon cas, ne pas reconnaître don Luis Alfonso pour chef de la maison de France mais avoir de la sympathie pour l’aîné des Bourbons et de la compassion pour la mort tragique de son frère aîné qui était un superbe enfant et de son père disparu à la veille de contracter un second et brillant mariage.
Turin
18 mars 2010 @ 22:18
Je suis choqué que les Bourbons ne fassent plus partie de la rubrique France sur votre site internet.
Néamoins je vous remercie pour ce formidable article.
Cordialement.
Charles Turin
Laurent D
19 mars 2010 @ 02:16
Quel destin tragique pour cette famille, le Duc d’Anjou a du souffrir le martyr de perdre son frère et après son père.
Comme Charles Turin, je suis très choqué que l’ainé des Bourbons ne fassent plus partie de la rubrique France.
Régine,
Vous allez créer des polémiques interminables entre les légitimistes et les orléanistes malgré vous.
Laurent D
19 mars 2010 @ 02:19
On peut faire un parallèle par un exemple, pour créer un autre sujet à polémique : pourquoi les enfants du Roi Léopold et de la Princesse de Rethy ne sont pas dynastes en Belgique.
A ce moment là, il vous faut créer une rubrique Belge enfant N°2 ou alors Rethy….
pourceaugnac
19 mars 2010 @ 04:19
Merci pour ce bel article.
palatine
19 mars 2010 @ 09:58
martine 38
je me suis fait a l’époque la meme réflexion que vous. Ayant dans ma jeunesse été accidentèe en voiture pcq assise à l’avant (j en porte encore une cicatrice à la jamabe) , j’ai toujours obligé mes enfants de s’asseoir à l’arrière et moi je me mettais à l’avant. Comme ça, si une collision arrivait, c’était moi qui … etc etc.
CarmenB
19 mars 2010 @ 10:51
merci d’ avoir enfin crée une rubrique Bourbon qui permet d’ éviter les interminables polémiques
qui peut s’ en étonner quand on nous répète que luis alfonso de borbon n’a jamais fait acte d’autre prétention que l’ ainesse des bourbons, que d’ ailleurs personne ne lui conteste…………………
Charles
19 mars 2010 @ 12:16
Philippe V d’Espagne est devenu roi d’Espagne, il y a trois cents ans, il est donc devenu espagnol ainsi que tous les futurs descendants de sa branche, c’est pourquoi cette famille ne peut en aucun cas appartenir à la maison royale de France.
Pour continuer dans le ridicule, devrait-on aussi ranger le roi d’Espagne et sa famille dans la rubrique France?
HENRI N.
19 mars 2010 @ 12:48
Bel article, très émouvant. Grand merci.
padraig
19 mars 2010 @ 13:01
Tout est plus clair maintenant avec cette rubrique Bourbon, puisqu’il y a des revendications revendiquant l’aînesse des Bourbons pour ce couple, autant qu’il soit classé sous cette rubrique.
Les nouveaux visiteurs non avertis sur le site s’y perdaient un peu dans toutes ces références au Vénézuela, à Miami, Madrid, New York etc… dans la rubrique « France ».
Philippe Delorme
19 mars 2010 @ 14:51
Padraig (48) Tout à fait d’accord avec vous ! Régine a bien fait de créer cette rubrique « Bourbon » pour tous les descendants de Henri IV qui n’appartiennent ni à la Maison royale de France, ni à celle d’Espagne.
PHD
Dominique Charenton (Royauté2)
19 mars 2010 @ 15:08
Bonjour Laurent D
Bien que je sois très,très critique vis à vis de l’attitude de la Maison de France, depuis une trentaine d’années, je n’en considère pas moins que Mgr le comte de Paris, est le chef de l’Auguste Maison de France.
Il en est de même pour la République Française.
Tout simplement parceque la France, en tant qu’Etat souverain ne considère depuis 1886 que deux Maisons de France, l’une impériale incarnée à l’époque par le
prince Jérome (Plon-Plon) , l’autre royale dont le chef était alors, le comte de Paris de l’époque.
La loi du 23 06 1886, indique dans son article premier : » Le territoire de la République est et demeure interdit aux chefs des familles ayant régné en France et à leurs héritiers directs, dans l’ordre de primogéniture. »
Article 2 : » Le gouvernement est autorisé à interdire le territoire de la République aux autres membres de CES familles par un décret du président de la République
rendu en conseil des ministres »
Ce texte ne fut signifié qu’au comte de Paris, son fils et à la mort de ce dernier au duc de Guise, son fils le feu comte de Paris et appliqué après a son fils
aîné l’actuel chef de la Maison de France.
Il fut signifié également au prince Jérôme Napoléon, son fils le prince Victor et après au feu prince Louis Napoléon
La loi de 1886 fut abrogé par la loi du 24 06 1950 qui indique dans son article premier que » La loi du 22 06 1886 relative aux membres des familles ayant régné
en France est abrogée » et son second article indique que « le territoire de la République pourra être interdit à tout membre » de ces familles « par décret pris en conseil des ministres. »
Ils sont encore donc les seuls français a pouvoir être exilés sans jugement des tribunaux.
Pendant ce temps là, les « prétendants dits légitimistes » ont pu passer, séjourner, demeurer sur le territoire de la République , un y est même décédé, car pour la LOI de la République ils ne sont pas les chefs de la Maison Royale.
La branche d’Orléans de la Maison de Bourbon, étant la seule branche subsistante de la Maison de France, en elle s’incarne depuis 1883 la Maison Royale de France
pour la République Française depuis cette date.
Il est donc normal que les « Orléans » figurent sous la rubrique « France »
Pour Luis-Alfonso de Borbon, puisque les descendants de l’infant Jaime, ne sont pas membres de la famille royale d’Espagne, une rubrique Bourbon paraît adéquate.
Au fait le nom de naissance Luis-alfonso n’est il pas plutot « Borbon » que « Bourbon » et à ce que je sache un nom ne se traduit pas au passage d’une frontière à l’autre ? Un M.Toledo de Madrid, ne devient pas à sa descende d’aéroport un M.Tolède en France, à moins d’une procédure de modification de nom !
***
Pour la Belgique, vous faites erreur le nom officiel des membres de la dynastie est « Prince/Princesse de Belgique »
Même pour le roi régnant !
Les enfants du second mariage de Léopold III sont bien tous « Prince/Princesse de Belgique » comme ceux de sa première union.
Et quoi que certains aient dit, en application de la constitution belge, jusqu’à la réforme de 1991, le feu prince Alexandre de Belgique était dynaste. En effet la constitution alors prévoyait la succession par ordre de primogéniture masculine dans la postérité de Léopold Ier, sans autre condition.
***
Autre rectification vous indiquez dans un message que sous Louis XVIII et Charles X, le duc d’Orléans n’avait droit qu’à l’ouverture d’un battant de porte à la cour .
Ce n’est pas exact. Car moins d’une semaine après son accession au trône les 21 et 22 09 1824,
le roi Charles X attribue le prédicat d’Altesse Royale à Louis-Philippe et au prince de Condé, puis donc le lendemain aux enfants de Louis-Philippe et à sa soeur
J’en profite pour faire remarquer que Charles X ne considérait comme princes de sa maison que les Orléans et les Condés, car il n’a pas donné le prédicat d’Altesse Royale » aux princes espagnols qui alors n’avaient que celui d' »Altesse » simple. Ce n’est qu’avec les enfants d’Isabelle II que les princes espagnols purent pour la première fois bénéficiés du prédicat d' »Altesse Royale »
De plus depuis 1576 les princes du sang sont « pairs-nés », sauf erreur de ma part je n’ai jamais vu de descendants de Philippe V figurés dans les listes des Pairs de France jusqu’en 1789 et de 1814 à 1830 !
La descendance de Philippe V est devenue étrangère à la maison de France dès son accession au trône d’Espagne. Il ne faut pas oublier, quand même, que les Capétiens purent avoir la couronne de France en 987, parceque l’oncle du roi Louis V, le carolingien Charles, duc de Basse Lorraine, était considéré comme étranger !
Bien cordialement
dimitri
19 mars 2010 @ 17:14
REGINE
Je découvre avec beaucoup d’étonnement que vous avez attribué à la famille d’Orléans, la rubrique France, dont vous avez exclu les Bourbons.
Ce choix, très certainement guidé par votre souhait de faire cesser les polémiques parfois très vives quant à savoir qui est le prétendant (le légitime prétendant) au trône de France, me semble aller à l’encontre de l’apaisement recherché.
Par ailleurs, comment pourrait-on décider sur ce site, que l’héritier de la famille d’Orléans est le prétendant légitime plutôt que le duc d’Anjou, alors qu’aucune instance juridique officielle n’a pu trancher à ce jour cette délicate question?
Sauf si le site était dédié à la famille d’Orléans, je crois qu’il faut au plus vite rendre à César ce qui est à César, et en l’occurrence, le duc d’Anjou, a sa place sur le site à la rubrique France, tant que les plus hautes instances n’en auront pas décidé autrement.
Alexis
19 mars 2010 @ 17:26
@ Dominique Charenton : je viens de lire avec intérêt votre long message. Juste une remarque : l’idée que la nationalité ait pu jouer en faveur de l’élection d’Hugues Capet est anachronique. Il conviendrait plutôt de parler de vassalité.
Bien à vous.
Brigitte-Anne
19 mars 2010 @ 18:18
Dominique Charenton
Vous êtes » un puit de science » , merci de nous en faire profiter
Bien à vous
Philippe Delorme
19 mars 2010 @ 20:29
Cher Dominique Charenton (50) Vous avez tellement raion au sujet du patrimoine Borbon (et non Bourbon) que c’est bien celui-là et nullement BOURBON qui figure sur la pierre tombale de Francisco et de son père, dont Régine nous a donné une photo en illustration de ce sujet.
PHD
Philippe Delorme
19 mars 2010 @ 20:32
D’autre part, et toujours sur la pierre tombale, les trois fleurs de lys sont dépourvus d’écu . Ce qui permet très habilement d’éviter d’avoir à ajouter la bordure d’Anjou qui, sauf erreur de ma part, est imposée à toutes les branches morganatiques de la maison royale d’Espagne. Juan Carlos, en tout état de cause, n’aurait pas accepté que ses cousins s’approprient les armes pleines de France, même sur leur sépulture.
PHD
Philippe Delorme
19 mars 2010 @ 20:34
Charlanges (39) Votre message correspond parfaitement à ma pensée. PHD
shandila
19 mars 2010 @ 21:19
De très belles photos, un beau reportage pour une histoire cruelle.
Tous mes voeux de bonheur à Luis Alfonso de Bourbon et à sa famille.
Alix
19 mars 2010 @ 21:24
Ce sujet est sur un enfant mort tragiquement. On peut s’apitoyer sur les tortures mentales endurées par le père, qui n’était pourtant pas responsable de l’accident, et la souffrance la plus haute que des êtres humains peuvent endurer de la mère et du frère.
Sur ce sujet précis il n’est point judicieux et moral de débattre des prétentions de telle famille.
De même on n’ignorait pas ou rirait pas de la mort d’un enfant de concierge.
Ici point de classe sociale et de problème de préséance.
Harald
19 mars 2010 @ 21:58
Dominique Charenton(50) Mr toledo préfèrera ,sans doute rester mr Toledo pourtant Juan de Borbon y Battenberg ,Conde de Barcelona était appelé Comte de Barcelone pour ne citer qu’un exemple ;les Barcelone ,les Savoie…..
Je ne comprends pas cette insistance .Surtout dans cette rubrique.De plus c’est parfaitement inutile car que vous l’appeliez Borbon ou Bourbon le Prince sait parfaitement qui il est.
Si j’ai tort veuillez m’excuser.
Turin
19 mars 2010 @ 22:22
Philippe (11),
Commentaire assez petit…de votre part.
En quoi, Jul a voulu provoquer par son article?
Qui est le Bourbon qui s’est appelé Cristobal?
Charles Turin
Turin
19 mars 2010 @ 22:23
Jul (29),
Vous aviez tous les droits de faire la demande de publier votre article à Régine. Quel sont donc vos torts.??
Combien y a t il eu d’article sur les Bourbons et combien sur les Orléans?
Pourquoi ce sont toujours les orléanistes qui protestent?
De quoi ont ils peur si les droits au trône des Orléans seraient « incontestables »?
Charles Turin
Turin
19 mars 2010 @ 22:24
Charles (46)
François Ier était duc de Milan et roi de Naples, Henri était roi de Navarre avant d’être roi de France, son père était roi consort de Navarre (tous les rois Bourbons de la branche aîné étaient également roi de Navarre), François II était roi consort d’Ecosse (s’il avait eu une descendance, les Valois auraient porté le titre de roi de France et d’Ecosse). Louis XII était roi de Naples, Henri III fut roi de Pologne avant de devenir roi de France.
François Ier, outre ses possessions italiennes s’était portait candidat à la couronne du Saint-Empire Romain Germanique contre le roi d’Espagne Charles Quint.
Le Grand-Dauphin fils de Louis XIV aurait pu ceindre la couronne du Grand-duché de Toscane, suite au négociation entre les pays européens, afin qu’il ne recoive pas la courronne d’Espagne.
etc, etc, etc,
Charles Turin
Turin
19 mars 2010 @ 22:31
Pardraig (48),
Les Bourbons vienne souvent en France en privé, ils ont un appartement à Paris dans le 4ème ainsi qu’une villa près de Montpellier.
Cordialment.
Charles Turin
Turin
19 mars 2010 @ 22:33
Pardraig 48,
Les Bourbons viennent souvent en France. Ils ont un appartement à Paris ainsi qu’une villa près de Montepellier.
Charles Turin
Nemausus
20 mars 2010 @ 00:30
A part que Dominique Charenton se trompe sur plusieurs points : Hugues Capet n’est pas devenu Roi des Francs parce qu’il était français ; c’est complètement absurde et anachronique. Se baser sur une loi inique de banissement pour créer des droits spéciaux aux Orléans est particulièrement tordu comme raisonnement !
Je rappelle qu’Alphonse XIII Roi d’Espagne a pris les pleines armes de France à la mort du dernier carliste car il est devenu l’aînée des Bourbons. Il a d’ailleurs protesté contre l’usurpation des armoiries pleines par les Orléans.
La République française n’a jamais pris parti pour 1 prétendant ou 1 autre. La justice française a d’ailleurs débouté les Orléans de leur demande d’interdire le titre de Duc d’Anjou au prince Alphonse ainsi que les pleines armes.
La loi d’exil frappait les princes des familles ayant régné en France : c’est pour cela que les princes de Bourbon-Parme n’ont pas eu le droit de s’engager dans l’armée française pendant la 1ère guerre mondiale !
Enfin je rappelle qu’il y a actuellement 27 princes de Bourbon de nationalité française ainés aux Orléans (la plupart sont des princes de Bourbon-Parme). faudra donc trouver un autre argument pour exclure tous ces princes du trône de France !!!
Dire que Charles X ne donnait pas de l’altesse royale aux infants d’espagne pour leur refuser le droit de succession est absurde.
Les Orléanistes oublient l’une des principales lois fondamentales : le principe d’indisponibilité de la couronne qui empêche un roi de déshériter un prince (et que feu le comte de Paris a bafoué en déshéritant 3 de ses fils) et un prince de renoncer pour lui et ses descendants à ses droits au trône; le principe de primogéniture masculine (le trône à l’aîné dynaste des descendants d’Hugues Capet)…
Enfin l’orthographe d’un nom n’a jamais été l’élément déterminant pour prétendre à un trône !
Enfin Turin (message 62) a entièrement raison, plusieurs rois de France étaient devenus étrangers (au sens moderne du terme) avant d’accéder au trône de France et cela ne les a pas empêcher d’y accéder !
Et il faudrait enfin que les Orléanistes m’expliquent pourquoi les Orléans et Bragance du Brésil et les Orléans Galliéra d’Espagne seraient dynastes eux (selon la convention de famille entre les princes d’Orléans) et pas les autres princes de Bourbon !!!
En tant que juriste de formation, les arguments orléanistes dénués de tout fondement juridique me laissent perplexe !
jul
20 mars 2010 @ 08:52
J’ai laissé la liberté d’accepter ou de refuser les titres, traductions et armes car ce n’est pas le sens de cet article qui vise le recueillement. C’est triste que certains se sentent provoqués, mais ils n’ont qu’à ignorer les idées qui les dérangent de trop. D’autant plus que la branche aînée a maintenant sa propre rubrique.
Les légitimistes ont le droit de croire ce qu’ils ont en âme et conscience reconnu comme vrai. Comme les orléanistes. On ne peut imposer à personne ses propres idées. Que chacun reste en paix dans son rêve.
C’est moi qui ai proposé la dernière photo et je crois qu’il est possible de l’interpréter d’une manière différente de celle de M. Delorme (message 55), mais comme ce débat ferait tache, je ne vais pas continuer.
Les légitimistes ne doivent pas s’en faire ;)
jul
20 mars 2010 @ 08:53
Merci M. Turin, je suis en plus d’accord avec tous vos messages.
jul
20 mars 2010 @ 08:55
Oh oui Alix, je n’ose pas imaginer les tortures mentales que se sont affligés les parents et particulièrement le prince Alphonse. Quelle épreuve épouvantable!
CarmenB
20 mars 2010 @ 10:04
Il convient de rappeler, après avoir lu l’ éternelle litanie de citations historiques remontant aux calendes grecques et aux mérovingiens, que Régine ne fait qu’ appliquer ici, sur ce site, le protocole des cours!
Toutes les cours européennes , toutes y compris bien sur l’ Espagne, reconnaissent aux seuls princes français leur place et rang en tant que chefs de la Maison de France, sans parler de la république française elle-même
Noblesse et Royautés aussi, et c ‘est très bien ainsi
jean-marie
20 mars 2010 @ 10:15
Turin.64
Les Bourbons viennent deux ou trois jours par an dans notre pays,pas plus tout le monde le sait et ils n’ont ni appartement à Paris ni villa à Montpellier.
Par contre ils ont un appartement à Madrid et certainement à Caracas.
palatine
20 mars 2010 @ 10:26
Comme ça, vu de l’étranger, vos discussions sur les Bourbon et les Orléans, sont hallucinantes parce que tumultueuses et passionnées. Mais c’est tout de meme intéressant à suivre. Je comprends Regine d avoir voulu mettre chacun dans une rubrique spéciale, meme si cela ne calmera pas le jeu.
En tout cas ces discussions nourrissent les connaissances des lecteurs, c est certain.
Alexis
20 mars 2010 @ 10:46
Mais, Philippe Delorme, la bordure de gueules figure sur les grandes armes d’Espagne ! Le seul roi d’Espagne qui les a portées sans brisure fut Alphonse XIII (ou Alfonso XIII).
Alexis
20 mars 2010 @ 11:05
Par ailleurs, j’avais cru lire qu’avec la réforme de la constitution espagnole, Louis-Alphonse (ou Luis-Alfonso) devenait successible au trône d’Espagne (c’est ce qu’auraient affirmé des constitutionnalistes espagnols) : qui peut me confirmer ce propos ? Merci !
Nemausus
20 mars 2010 @ 11:10
Carmen B (message 69),
Vous vous trompez complètement, les cours européennes ne prennent pas position sur la succession au trône de France (elles n’ont d’ailleurs aucun droit en la matière) et reconnaissent autant le comte de Paris que le Duc d’Anjou ainsi que le prince Napoléon comme chef des branches ayant régné sur la France.
Quant au roi d’Espagne, il a tjs reconnu le Duc d’Anjou comme chef de la maison de Bourbon.
Et la république française ne prends pas non plus position entre les 2 branches de la maison capétienne et la famille impériale Napoléon.
Alors assez d’essayer de faire croire des choses qui sont fausses.
Sophie2
20 mars 2010 @ 11:15
Seul Antoine de Bourbon a été roi consort de Navarre qui était un royaume à demi francophone et dont les 3 fils de Philippe le Bel ont été rois grâce à leur mère qui était reine de Navarre, ils n’avaient pas perdus la nationalité française pendant deux-cent ans et la couronne est revenu à lavénement de Philippe VI de Valois à Jeanne de France, fille de Louis X dit le Hutin. La pologne était une monarchie élective et Henri III a abandonné la couronne sitot qu’il est devenu roi de France. Le duché de Milan avait été conquis par Louis XI ou Chgarles VIII.
Je rappelle que les Bourbons-Parme vivait en France car ils avaient hérités du chateau de Chambord et certains s’étaient engagés dans les armées étrangères.
Il ne suffit pas d’obtenir la nationalité française pour redevenir dynaste surtout quand ses ancêtre ont été pendant plus de 200 ans espagnols et étrangers!
pierre-yves
20 mars 2010 @ 11:23
palatine, mess 71,
Pour tout vous dire, même vus de France ces débats sont parfois surréalistes !!!!
A moi, la polémique en cours sur la séparation des rubriques passe au dessus de la tête.
Il me semble que l’objectif »pratique » d’une meilleure lisibilité et organisation des informations doit primer sur les autres, et je saisis mal l’intérêt qu’il y a à replacer systématiquement les choses sur le terrain idéologique dont on sait qu’il est figé par les convictions inconciliables des uns et des autres.
Charles
20 mars 2010 @ 13:27
Les chefs d’État francais et etrangers donnent tous du « de France » aux princes de la maison d’Orleans depuis le deces du comte de Chambord car cette appelation est la bonne.
Qu’on se le dise…
Charles
20 mars 2010 @ 14:24
Turin,
L’aine des Bourbons, don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu ne possede ni villa, ni pied-a-terre, ni appartement en France.
Des amis lui offrent l’hospitalite lorsqu’il est en France deux ou trois jours par an. La est la verite.
marie-francois
20 mars 2010 @ 15:02
Carmen B
Voila un message sensé !
La Republique Française, elle meme, ne reconnait qu’une famille.
A voir les places occupées a la reception de Simone Veil, a l’Académie Française, par la duchesse d’Orléans et la princesse Chantal juste derriere les plus hautes autorités de l’Etat ( voir mon message sur l’anniversaire d’Eudes d’Orléans )
Audouin
20 mars 2010 @ 15:11
M.Dominique CHARENTON (50)
Vous citez correctement la loi d’exil du 2 juin 1886, mais l’interprétation que vous en donnez est totalement erronée. Si ce texte s’en prend bien aux « chefs des familles ayant régné en France », il n’en cite aucun. Il ne dit surtout pas, comme vous le prétendez, que Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris (1838-1894)est le chef de la Maison de France. Ni lui ni « Plon-Plon » ne sont nommément visés. Ce qui veut dire que cette loi a une portée plus large que vous ne dites et que l’Orléans et le Napoléonide ne sont pas les seuls touchés.
Il est bien vrai que la loi de 1886 est le fruit des circonstances.
Si L.P.A d’Orléans est effectivement concerné, ce n’est pas en sa prétendue qualité de « chef de la Maison de France », ce dont se moque la République, mais parce qu’il anime en France un puissant parti conservateur qui ne cache pas qu’il veut renverser le régime républicain et dont l’agitation perpétuelle constitue une sérieuse menace pour la jeune IIIème République. Menace qui se précisera en 1885 à la suite de ses succès électoraux.
La république attendait son heure pour se débarrasser d’un dangereux compétiteur. Prenant prétexte du trouble à l’ordre public que constituaient les fiançailles à grand spectacle de la fille du prétendant avec l’héritier d’un trône étranger, le président du Conseil fit voter ladite loi.
Le comte de Paris, chef d’une famille ayant effectivement régné en France de 1830 à 1848, fut contraint de quitter le territoire…Une expulsion dont on voudrait nous faire croire qu’elle équivaut à l’Onction de Reims…
Et si la loi n’a pas été signifiée à Don Juan, chef de la Maison de Bourbon, successeur du Comte de Chambord en
1883, c’est que ce prince se trouvait déjà en exil à Hove, près de Brighton.
Quant à son fils, Don Carlos qui vivait à Paris, il avait déjà été expulsé préventivement en 1881 parce qu’il avait été acclamé au cours d’une manifestation légitimiste par des Saint-Cyriens à la sortie de Saint-Germain l’Auxerrois où il représentait son oncle, le Comte de Chambord, à la messe de la Saint Henri.
Enfin, si Don Jaime de Bourbon, duc d’Anjou et de Madrid a pu séjourner discrètement à Paris entre les deux guerres, c’est que lui ne présentait pas de danger à l’inverse des d’Orléans qui, eux, s’appuyaient, à l’époque, sur les Camelots du Roi, milice de nervis ouvertement xénophobe et antisémite qui s’illustra le 6 février 1934…
Bien à vous.
Audouin
Audouin
20 mars 2010 @ 17:28
Alexis (52) et Nemausus (65)
Il est étonnant qu’un érudit aussi avisé que M.Charenton commette une telle bévue: Charles de Basse Lorraine a été exclu de la succession du royaume de France, non parce qu’il était étranger, mais parce qu’il était devenu le vassal de l’empereur Otton II, ennemi des Francs…
arwen
20 mars 2010 @ 18:15
Mon message n’a rien à voir avec le sujet ou presque mais pour éviter les querelles et remarque sur le fait d’avoir créer la rubrique Bourbon je vous suggére de créer une rubrique Orléans et de supprimer la rubrique France. Ainsi tout le monde ou presque et content et personne n’aura l’impression que vouz prenez partie en excluant les Bourbons de la rubrique France.
jean-marie
20 mars 2010 @ 18:23
Nemausus.61
Et comment se fait-il que la république a expulsé les Familles Royales ou Impériales ayant régner en France alors que les Bourbons d’Espagne pouvaient eux y résider.
Si le comte de Chambord,dernier Bourbon de la branche ainée Française avait toujours été de ce monde en 1886,la loi d’exil il l’aurait subi lui aussi.
N’est ce pas la reconnaissance de la famille royale de France et de la famille Impériale française par la république.
La république n’a jamais reconnu les Bourbons d’Espagne comme héritiers de la monarchie Française mais tout simplement comme princes Espagnols.
N’oubliez pas que des Bourbons-Parme étaient dans l’armée Autrichienne pendant la première guerre mondiale.
Pour les autres s’ils avaient voulu servir dans l’armée française ,ils auraient pu servir dans la Légion étrangère,même le prince d’Alphonso de Bourbon né en 1936 aurait pu servir comme n’importe quel Français avec ses cousins Orléans lors du conflit algérien mais je pense qu’il a préféré être Espagnol lors de ces événements,comme son fils Luis-Alphonso de Bourbon aurait pu servir dans l’armée Française mais il a préféré les forces armées espagnoles,prêté serment au drapeau et au roi d’Espagne.
Voici pour les Bourbons que vous appelez princes Français,beau patriotisme en vérité.
jean-marie
20 mars 2010 @ 18:34
Audouin.80
Oui don Juan de Bourbon était en exil à Hove mais volontairement,pas à cause de la république.
Audouin
20 mars 2010 @ 19:06
marie françois (79)
« La République française » ne reconnaît qu’une famille ». Vraiment, on aura tout lu sur ce site!On ne sait si on doit en rire ou en pleurer…Mme marie françois confond le tout-Paris avec la cour de France.
Audouin
JAusten
20 mars 2010 @ 19:07
Palatine (71) je dirais exactement la même chose que Pierre-Yves (76); je rajouterais que je ne si le but est de nous perdre alors c’est réussi pour moi (pourtant j’y ai mis tout mon coeur pour comprendre).
emporio
20 mars 2010 @ 19:10
NEMAUSUS(74)
Juan-Carlos reconnait tellement la qualité de Chef de maison a luis-alfonso qu’au mariage du Prince des Asturie, le protocole le remis a sa place , celui de cousin de roi non-dynaste.
Audouin
20 mars 2010 @ 19:11
Charles (77)
Ce mot de Voltaire vous est particulièrement dédié:
« L’intérêt que j’ai à croire une chose n’est pas une preuve de l’existence de cette chose »
Audouin
palatine
20 mars 2010 @ 19:11
Pierre-Yves, « surréaliste » est le mot qui convient.
Nemausus
20 mars 2010 @ 20:24
les messages de Charles (77) affirmant que le titre de prince de France est donné aux princes d’Orléans par les institutions françaises est FAUX et RIDICULE. Ils ne sont à l’état civil que d’Orléans et les orléanistes auront beau mentir, hurler, travestir la vérité, ce fait est indiscutable et vérifiable.
Marie Françoise (message 79) vous vous contredisez vous même; la république ne reconnait pas qu’une famille puisque elle accorde la même place à la duchesse d’Orléans et la princesse Napoléon qui sont 2 familles distinctes qui ont régné sur la France !!!
Enfin grand merci à Audouin qui rectifie les nombreuses erreurs (ou mensonges) des orléanistes, en donnant des faits et non des interprétations !
Azilis
20 mars 2010 @ 21:17
Très chère Régine,
votre article est très émouvant et je touve dommage qu’il serve de plateforme aux querelles dynastiques habituelles. Deux de mes fils ont à peu près la même différence d’âge que les petits princes et en étant encore très jeunes (5 et 6 ans), ils sont effectivement très proches: jeux et discussions, petits mots très mignons, petites bêtises…Un autre de mes fils porte le même prénom, François, et en plus j’ai des jumeaux!
Je souhaite une fin de grossesse calme et des naissances heureuses à la princesse Maria Margarita et refuse de réagir aux querelles dynastiques dans un commentaire lié à cet article.
Amitiés
Azilis
Dominique Charenton (Royauté2)
20 mars 2010 @ 21:39
Bonjour Audouin
La loi de 1886 : ” Le territoire de la République est et demeure interdit aux chefs des familles ayant régné en France et à leurs héritiers directs, dans l’ordre de primogéniture.” n’a jamais été appliqué qu’aux seuls Orléans et Bonapartes !
Les descendants de Philippe V en position – selon la théorie légitimiste – de la chefferie et d’héritiers de la chefferie ont pu séjourner, vivre et même mourir en France.
Cela est un fait.
Pour le duc Charles, je n’ai pas écrit qu’il était étranger mais j’ai simplement écrit qu’il était « considéré » comme étranger : « parceque l’oncle du roi Louis V, le carolingien Charles, duc de Basse Lorraine, était considéré comme étranger ! » j’aurais pu ajouter cette précision » car vassal d’un souverain étranger »
N.B. Le fameux Adalbéron qui fit ce reproche à Charles de Basse Lorraine, « ne manquait pas d’air », car il était l’agent de l’Empereur en France !
Cette notion d' »étranger » a été évoqué au XIVéme siècle à la fin des derniers Capétiens directs .
De même si Charles IX a dû prendre une lettre patente en faveur de son frère le duc d’Anjou, devenu roi de Pologne pour lui garder son droit de succession éventuelle à la couronne de France, c’est que cela n’allait pas de soi !
D’ailleurs le futur Henri III angoissait tellement de perdre la Couronne de France, qu’il a fait reculer le
maximum possible son départ pour la Pologne voyant son frère Charles IX très malade et se doutant que son autre frère le duc d’Alençon pensait – et voulait – succéder à Charles IX. Ce dernier qui excréait le futur Henri III, excédé par ses tergiverstions pour aller « trôner » en Pologne, finit par le forcer au départ.
Finalement le duc d’Anjou est resté moins de 6 mois en Pologne !
Au fait Audouin, si Philippe V était resté Français et demeuré duc d’Anjou, ses descendants ne se seraient pas appelés « Borbon » mais « Anjou »
Enfin je ne comprends pas que les Légitimistes parlent toujours de Philippe Egalité (1747-1793) et omettent celui qui fut le plus vigoureux opposant à Louis XVI & Marie Antoinette, d’ailleurs dès avant leur accession au trône : le Comte de Provence, futur Louis XVIII qui finança les libelles les plus abjectes contre son frère et sa belle-soeur , qui fit tout pour saper l’autorité de son frère et cela jusqu’en 1789 ! Tant il voulait être à la place de son frère !
De plus l’attitude des souverains de la branche aînée vis à vis des Orléans a souvent été agressive
Audouin, vous savez bien que je suis très critique de la maison de France, que je déplore de nombreuses attitudes de certains de ces membres, mais n’empêche j’ai toujours trouvé « Abrancadabrantesque » le légitimisme.
Je pense que ce dernier a surtout été un habillage d’une conception plus « réactionnaire » de la politique contre celles plus « libérale » des Orléans . Paradoxalement Luis-Alfonso donne une image plus « libérale » et le duc de Vendôme lui donne une image plus « réactionnaire » !
Bien cordialement
palatine
21 mars 2010 @ 09:42
JAusten msg 86
c est vrai, plus ça continue, plus cela devient compliqué et moins on comprend. Pierre-Yves a bien résumé le débat avec son adjectif « surréaliste ».
Si Molière vivait encore, je suis sure qu’il aurait ecrit une comédie sur ces débats et propos passionnés, échevelés, biscornus, tumultueux, contradictoires, érudits, péremptoires, documentés, etc etc.
Chaque événement mondain où participe un prince français ou franco-espagnol suscite des centaines de réactions et pour moi, dans ce site c’est ce qui m’aura le plus étonnée.
Nemausus
21 mars 2010 @ 10:29
Cher Dominique Charenton (message 92).
vos propos me laisse pantois !
vous argumentez encore sur la loi d’exil pour créer des droits exclusif pour les orléans ! c’est absurde et plusieurs messages précédents l’ont démontré. rien ne sert d’y revenir tellement votre raisonnement est illogique.
la notion d’étranger apparaissant au XIVème : mais c’est vraiment n’importe quoi ! relisez mieux les lois fondamentales, on y parle de princes issus des lys de france par les mâles, c’est tout et cela ne veut pas dire qu’on parle de nationalité française ! A l’époque des derniers capétiens, le roi d’Angleterre pourrait être considéré comme français au sens moderne du terme car il possédait à titre de fiefs relevant de la couronne la moitié de la France ! il n’a été écarté de la couronne que parce que les filles ne font pas « pont et planche » vers le trône (exclusion des filles, « la France ne serait tomber en quenouille », c’est le principe de la loi salique) et parce qu’il n’était pas issus par les mâles des princes des lys de France (issus par les mâles d’Hugues Capet là où vous y voyez un principe de nationalité totalement anachronique!)…
Pour le moment une restauration n’est pas à l’ordre du jour, donc l’opposition légitimistes-orléanistes continuera car d’une part la république ne peut et ne prendra pas position pour l’un ou l’autre prétendant et d’autre part chaque « camps » restera sur ces positions.
Seuls des juristes après examen des lois fondamentales pourraient les départager mais je ne suis pas certain que les orléans accepteraient de s’y soumettre.
Et je n’ai aucune crainte pour les légitimistes, l’attitude discriminatoire orléaniste sur la nationalité de souche ou acquise ne pourra que déplaire à l’ensemble des citoyens français qui seraient consultés sur une éventuelle restauration !!! surtout orléanistes, ne changez pas de positions, cela arrange le « camps » légitimistes !!!
A bon entendeur salut ….
marie louise
21 mars 2010 @ 10:56
J adhère,Audoin,mess 88!
Brigitte-Anne
21 mars 2010 @ 11:20
Jausten , Palatine et Pierre – Yves ,
Effectivement complètement surréalistes tous ces commentaires !
Je vous envoie de belles pensées printanières
Que d’énergies perdues pour rien car nous sommes en république et tout compte fait à vous lire Messieurs …bien contente d’ y être !
Dans 2 ans , si on le souhaite on peut changer de président !
Bien à vous Messieurs !
jean-marie
21 mars 2010 @ 12:44
Nemausus.94
Pourquoi Alphonso de Bourbon-Dampierre duc de Cadix n’a t-il pas servi dans les forces armées Française ,il aurait pu rejoindre ses cousins de la Maison de France en Algérie(les princes Henri et François d’Orléans)comme des milliers de Français l’ont fait.
Pourquoi son fils Alphonso de Bourbon y Martinez-Bordiu a t-il servi dans l’armée Espagnole en prêtant serment de fidélité au roi d’Espagne et à son drapeau.
Les Français ne doivent-ils pas servir leur pays comme tout bon patriote.
marie louise
21 mars 2010 @ 15:40
Excactement Brigitte-Anne!J aime beaucoup les familles royales mais vive la démocratie tout de meme!
Beau début de printemps a tous bien que très pluvieux auj hui!
CarmenB
21 mars 2010 @ 16:30
Nemausus mess 74
vous ignorez surement qu’ à la mort du Comte de Chambord, l’ empereur François Joseph s’ est rendu à la gare pour acceuillir personnellement le comte de Paris en tant que chef de la maison de France et Roi de France virtuel, comme arrivant en visite dans son pays et comme le protocole l’ exige pour un souverain
vous ignorez , ni étant pas , les paroles prononcées par le président de la République Française sarkozy en remettant la légion d’ honneur au Comte de Paris et saluant le principe qu’ il incarne en tant que chef de la maison de france
vous ignorez la haine véritable portée par la famille royale d’ Espagne à cette branche non-dynaste et qui lui a suffisament cassé les pieds pour que le Roi d’ Espagne veille à la maintenir au loin…..même morts , les Bourbons-martinez ne dorment pas à l’ Escurial …..
Vous l’ignorez, ou plutot, vous voulez l’ignorer
C’ est d’ ailleurs parfaitement , pratiquement et politiquement inopérant et sans conséquence , car , véritablement, la France, l’ Europe et le monde Entier s’ en moque!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Turin
21 mars 2010 @ 17:47
Dominique Charenton (50),
La République semblait reconnaitre les Orléans aux XIXème siècle c’est parce durant cette époque particulièrement naltionaliste (voir fachiste) il aurait été impossible qu’un étranger puisse coiffer la couronne française. Il n’en était pas de même durant les siècles précédant.
Don Juan, don Carlos et don Alfonso ne semblaient que trops peu s’intéresser à la couronne française bien qu’ils avait consciencent de leur droit, ils n’étaient pas un réel danger pour la république contrairement au prince Napoléon et au comte de Paris.
Les Blancs d’Espagne était tellement peu nombreux que même les partisans des Naundorff ou plus tard du duc de Séville était plus nombreux.
Pour ma part,c’est une grossière erreur de penser que parce que la république française reconnaiterait les prince d’Orléans comme les héritiers d’Henri IV qu’il faudrait faire la même chose. Je vous rappelle que la justice républicaine n’a pas voulu trancher dans les procès Orléans / Bourbon.
D’autre part, le prince Louis et le prince Alphonse ont été invité par de nombreux maire et ministre. Un exemple, Raymond Barre, maire de Lyon avait invité le prince Louis lors des célébrations des 400 ans du mariage de Henri IV et de Marie de Médicis. Le prince avait reçu par les dirigant locaux des principaux partie de grauche et de droite.
JE LE REPETE CE NE SONT PAS LA REPUBLIQUE QUI FAIT LES ROIS, MAIS LES JURISTES QUI ONT LES COMPETANCES DANS CE DOMAINE.
*******
Je ne vois pas non plus pour quel raison nous devrions inscrire un nom d’origine française en espagnole, cela n’a pas de sens, à moins que le but est de discréditer ces princes. Dans le cas contraire, je ne vous ai jamais vu écrire sur votre forum ou autre part les noms de Savoia, Habsburg, Saxen, Hannover,Borbone-Parma, Borbone-Due Sicilie, Braganca etc….
D’autre part, le prince Louis qui est citoyen français a inscrit sur son passeport le nom de Bourbon et non de Bórbon, alors pour quelle raison devrions nous l’appeler Borbon.
************
Si Charles X a décidé de donner le prédicat d’A.R au prince d’Orléans et Condé, c’était uniquement dans le but d’égaliser les prédicats de la duchesse d’Orléans (née princesse des Deux-Siciles et donc A.R.) et du duc duc d’Orléans (né A.S.).
Les princes et princesses Parme et des Deux-Siciles étaient des A.R. et bien que les infant(e)s d’Espagne étaient succeptible à ce royaume et duché italien, aucun d’entre eux reçu le prédicat de la part du roi des Deux-Siciles et du duc de Parme.
Pour des questions diplomatiques, cela aurait une grave erreur de Charles X de donner le prédicat à des infantes d’Espagne. Cela aurait inévitablement créé un incident diplomatique.
**********
Le duc de Basse-Lorraine a perdu ses droits au trône car il s’en était remis au service d’un empeureur étranger et complotait avec ce dernier pour renverser un roi de France.
Concernant les rois étranger, je vous rappele que Henri IV était de Navarre à la deuxième génération, que des capétiens direct, et des Bourbons étaient également roi de Navarre, que François Ier, Charles VIII et Louis XII étaient duc et roi de Naples, que François s’était porté candidat au trône du Saint-Empire-Germanique, que Henri III fut roi de Pologne, que François II, roi consort d’Ecosse (il auraient pu avoir des enfants qui aurait porté le titre de roi de France et d’Ecosse.)
Cordialement.
Charles Turin
Nemausus
21 mars 2010 @ 18:57
Jean Marie (message 83).
De telles erreurs sont risibles voire criminelles en prétendant que les Bourbon-Parme étaient dans l’armée autricienne pendant la 1ère guerre mondiale : vérifiez donc vos propos avant d’écrire de telles inepties! ces princes servaient dans l’armée belge à cause de la loi d’exil car la France avait refusé leurs services (lisez les livres d’histoire ça vous fera le plus grand bien)! ce qui prouve encore que tous les propos sur la loi d’exil seulement pour les orléans sont faux !
emporio (87) : le prince Louis Alphonse passe protocolairement après les familles régnantes, bien entendu tout comme vos orléans !!! et alors cela créé-t-il pour autant des droits exclusifs à la couronne de france pour vos prétendants ! avec de tels raisonnements incohérents et absurdes, les légitimistes n’ont vraiment aucun souci à se faire si un jour ils doivent démontrer devant une commission juridique le bien fondé des droits des princes aînés !
Je constate que les orléanistes ne savent qu’avancer des inepties, des erreurs historiques, des attaques sur la personne du duc d’anjou mais byzarrement, ils ne répondent jamais sur des questions de droit concernant les renonciations de Philippe Egalité, les lois fondamentales et la création du vice de pérégrinité ou principe de nationalité qu’ils ont inventé pour les servir !
Et que dire sur la valeur de la nationalité française qu’ils accordent à ceux qui l’ont acquise !
Certain attaque de façon mesquine le duc d’anjou sur son ascendance maternelle (le peu recommendable Franco): je ne m’aventurerai pas sur ce terrain dont la petitesse convient bien à ceux qui en font état (et il y aurait aussi beaucoup à dire sur les orléans !) mais je leur rappellerai l’affaire chiappini qui jette un doute (un trouble) sur la légitimité de vos orléans; est ce vraiment des capétiens !!!
Donc avant de lancer des attaques, vérifiez qu’elle ne puissent pas se retourner contre vos orléans !
A bon entendeur, meilleures salutations.
Nemausus
21 mars 2010 @ 19:11
précision : je parlais bien entendu des princes Sixte et François Xavier de Bourbon-Parme engagés dans l’armée belge car la France ne voulait pas d’eux !
Parler des Bourbon-Parme en général jette la confusion sur l’ensemble de la branche d’où la nécéssité de précision.
le duc Elie a servi en effet le pays de son épouse et de son beau-frère : s’en servir pour exclure le prince Louis Alphonse (qui n’est pas de Bourbon-Parme) de ses droits inaliénables est assez tordu qd même !
jul
21 mars 2010 @ 19:55
Je rentre de week end et je vois que le débat a été vif.
Pourquoi les uns prennent-ils tant de plaisir à venir massacrer le rêve des autres. Légitimistes ne vous en faites pas, le prince est sûr de son droit.
Durant les siècles passés, les princes ne s’embarassaient pas de « la nationalité » et servaient le roi de leur choix. Traduire les prénoms dans une langue, puis l’autre puis retourner à la première n’a jamais posé problème.
Ah si seulement les peuples d’Europe n’avaient pas été séduits par le nationalisme au XIXème siècle…Tout ce nationalisme est fauteur de guerre à l’extérieur mais aussi d’uniformisation à l’intérieur.
Au fait, avez vous remarqué le tableau de Salvador Dali représentant Carmen Martinez-Bordiu dans le salon des ducs d’Anjou et de Cadix …;) ?
Dans la biographie écrite par José Apezarena, j’ai retenu une anecdote émouvante.
Alors que le prince Alphonse était dans le coma, Emmanuelle de Dampierre l’a veillé avec dévouement. Les mdédecins souhaitaient qu’elle lui parle pour qu’il sente la présence de sa mère. Devinez en quelle langue? et bien en Français. Oui, c’était vraiment sa langue maternelle :)
Audouin
21 mars 2010 @ 20:13
jean-marie (83)
Vous écrivez: « Si le comte de Chambord avait toujours été de ce monde en 1886, la loi d’exil, il l’aurait subi lui aussi ». Jean-Marie, vous proférez une sottise de plus: le comte de Chambord vivait en exil à Frohsdorf. Et volontairement. Comme son cousin et successeur, don Juan de Bourbon…La République n’aurait donc pas eu à l’expulser
Audouin
Lex Salica
21 mars 2010 @ 22:04
Message 50 :
S’appuyer sur les lois de la République pour désigner le roi de France, il fallait oser, un partisan d’Henri Egalité l’a fait.
L’héritier du trône est le premier agnat du roi défunt, donc à la mort d’Henri V c’était l’aîné des descendant de Philippe V d’Espagne, dont l’aîné des descendants est aujourd’hui le roi titulaire Louis XX.
Mais comme les lois de la République vous conviennent, il est normal que vous invoquiez cette clause de nationalité si fallacieuse. En effet, de par ce principe aucun prince ne peut prétendre être roi de France puisque tous les capétiens légitimes actuels descendent d’Henri IV, un prince d’abord étranger devenu roi de France malgré tout… Je ne parle même pas du belge Henri Egalité.
emporio
21 mars 2010 @ 22:45
NEMAUSUS(100)
En parlant de légitimité, je vous conseil un livre, si ma mémoire est bonne, « mémoires de lady hamilton » 1765-1815 maitresse de l’amiral NELSON.
Devinez a qui ressemblait,l « infant »françois de paul, « aieul » de luis-alfonso, ecrivait-elle …non!…a son véritable père….ça c’est de l’authentique petite Histoire.
Nemausus
21 mars 2010 @ 23:03
ma pauvre carmen B (message98),
Répondre à de pareilles inepties sur l’attitude de François Joseph d’Autriche (qui agissait par courtoisie), se serait me rabaisser à votre niveau inculte.
Mitterand (soutenu en 1988 par le comte de Paris, que Mitterand fréquentait déjà lors de l’exil au manoir d’Anjou !!! c’est dire l’impartialité !), Chirac et sarkozy n’ont aucune compétence en matière de droit royal; prétendre le contraite c’est vraiment se rendre totalement ridicule et ce ridicule je vous le laisse avec grand plaisir !
Vous parlez de haine de la famille royale d’espagne à l’égard des princes aînés : je vous plains sincèrement d’être aussi bornée et inculte. L’Escurial étant réservé à la famille proche du roi et aux infants ! s’il y avait vraiment haine, la famille royale espagnole n’aurait pas assisté aux obsèques du duc d’anjou et de cadix et fixé sa sépulture au monastère de las Descalzas reales, monastère royal, en appliquant sur la tombe les pleines armes de France !
Si vos propos saugrenus étaient rapportés au roi Juan Carlos il rirait de votre bétise tout comme moi en ce moment !
Vous, comme les partisans des Orléans, ignorez par contre de répondre aux questions sur les renonciations de Philippe Egalité, sur l’exclusion pour mariage morganatique par feu le comte de Paris de ses 3 fils Henri, Michel et Thibaut, sur l’application des lois fondamentales et du pseudo vice orléaniste de pérégrinité… bref vous répondez jamais aux arguments qui vous sont opposés.
vous voudriez qu’on accepte cette famille sans sourcillez : je citerai des paroles de feu le comte de Paris quelques temps avant sa mort concernant sa famille (publié par Anne-marie Casteret dans l’Express) : « ils n’auront que des miettes, ils devront travailler » ! c’est à mourir de rire l’entente dans cette famille, spoliée par la gouvernante maitresse du comte de paris avec l’aide de ce même comte de Paris!
ce que les Orléans et leurs partisans ne digèrent pas c’est d’avoir été pris pour des imbéciles par le général de gaulle qui soufflait à un collaborateur «Le comte de Paris à l’Elysée, pourquoi pas la reine des Gitans?».
salutations
JEK
21 mars 2010 @ 23:07
Régine,
Pour ma part, bien que je regarde les acutalités royales chaques jours sur votre site je prend la décision qu’à partir d’aujourd’hui je ne visiterais plus votre site.
En effet, je n’apprécie pas que vous hispaniser les prénoms des Bourbons de France et je désaprouve le fait que vous avez pris la décision de créer la rubique Bourbon, alors qu’il devrait rester dans la rubrique France, tout comme les Orléans.
Toutefois merci pour cet article fort intéressant.
JEK
Audouin
22 mars 2010 @ 07:29
jul (102)
Vous avez raison de rappeler cette anecdote émouvante qu’on peut compléter par celle-ci rapportée à lépoque par le journal madrilène ABC: quand les secouristes sont arrivés sur les lieux de l’accident, ils ont cru, pendant quelques instants, avoir affaire à des touristes français parce qu’ils entendirent le duc d’Anjou murmurer (en français) avant qu’il ne s’évanouisse: « Mon Dieu, mon Dieu… »
Audouin
vincent meylan
22 mars 2010 @ 07:51
Pour une fois je ne vais pas être « peace and love » mais un peu « cosaque » et « provoc ».
Ce débat me rappelle une phrase que le défunt comte de Paris m’avais lancé un jour. Je me souviens très bien de la date puisque c’était le 21 janvier 1993, le jour du bicentenaire de la mort de Louis XVI.
« Après tout, si les français veulent un jour offrir la couronne à Dupont, Durand ou Tartempion, je ne vois pas bien ce qui pourrait les empêcher… » m’avait-il dit.
Eh oui, toutes les lois, les principes, les vices de « pérégrinité » et même les avis des juristes les plus expérimentés, n’y feront rien… Le pouvoir souverain est aujourd’hui le choix des démocratique des français. La preuve, s’ils ne veulent pas de roi, nous resterons en république…
Amicalement
VM
jul
22 mars 2010 @ 08:27
Je ne savais pas Audouin, j’en frémis en lisant votre message.
J’imagine que c’est le duc d’Anjou qui apprend le Français à Madame Eugénie et que l’espagnol, c’est avec sa maman :)
Audouin
22 mars 2010 @ 08:43
M.Meylan (110)
Avec une pareille prise de position, je suis persuadé, cher Monsieur, que vous allez vous faire de nombreux amis dans la faction orléaniste dont certains membres imaginent déjà la couronne à portée de main! Espérance, comme dit l’autre!
Audouin
jean-marie
22 mars 2010 @ 12:08
Audouin.104
Ne déformez pas le réalité,le comte de Chambord pouvait demeuré dans son pays la France de 1871 à 1886,s’il est resté en Autriche c’était son choix personnel puisque la loi d’exil avait été abrogée en 1871 et les Princes d’Orléans ses cousins ont pu y revenir.
Si le comte de Chambord n’était pas décédé en 1883,il aurait subi la loi d’exil de 1886 comme les princes d’Orléans et les princes Napoléon.
Seulement les familles ex-régnantes de France étaient concernés par cette loi d’exil.
Pour ce qui est de don Juan de Bourbon comte de Montizon il n’a jamais subi cette loi d’exil puisque prince d’Espagne.
N’inventez pas de loi d’exil pour des princes qui n’étaient pas concernés dans cette affaire car reconnu comme étrangers par la république Française de l’époque.
jean-marie
22 mars 2010 @ 12:21
Lex Salica.105
Et si le prince Henri d’Orléans,chef de la Maison de France peut prétendre à la couronne de France.
Les autorités le considère comme le seul héritier légitime des rois de France.
Ne vous en déplaise,les faits sont là.
Actarus
22 mars 2010 @ 12:39
Jean-Marie, vous intervenez dans la rubrique Bourbon au mépris de vos déclarations antérieures. Vous n’êtes pas un homme de parole.
Merci, merci beaucoup ! ;-) votre atttitue prouve que vous racontez des sornettes. hahaha
jean-marie
22 mars 2010 @ 12:42
vincent meylan.110
Entièrement d’accord avec le défunt comte de Paris,ce sera au peuple de se prononcer pour ou contre le rétablissement de la monarchie.
Ce ne sera pas les facultés de droit qui décideront à la place du peuple et je ne doute pas que si le peuple voulait un roi ,il finirait par faire le choix d’un prince de France,demeurant parmi eux et pas un Bourbon d’Amérique Latine.
marie louise
22 mars 2010 @ 13:23
Je pense que le peuple francais ne mettra pas a sa tete un monarque simplement parce qu il est né prince de France!Si un membre de la famille royale de France veut avoir une quelconque place politique,pourquoi pas,mais il faudra démontrer les qualités requises, tout de meme!
Philippe Delorme
22 mars 2010 @ 13:29
Nemausus (107). Avant de développer des théories fumeuses, apprenez à écrire le nom du président MiTTeRRand. Merci
PHD
Philippe Delorme
22 mars 2010 @ 13:32
Nemausus (101) Si les Bourbon Parme n’ont pas servi dans l’armée française, ce n’est pas à cause de la loi d’exil, qui ne les concernaient nullement ! Mais sans doute parce qu’ils étaient frères de l’impératrice d’Autriche .
PHD
Nemausus
22 mars 2010 @ 13:43
Jean marie (113,114,115)…
Votre mauvaise foi et vos propos irréalistes me laisse pantois …. cela ne sert à rien de vous prouver que vous avez tort concernant VOTRE loi d’exil …. même si on vous prouvez qu’il pleut des cordes, vous persisteriez à trouver le soleil magnifique , …vous êtes irrécupérable ….
Cher Audouin et Actarus, je pense qu’il ne sert plus à rien de prouver la fausseté des messages de Jean-Marie, c’est peine perdue …. mais je ne désarme pas de démontrer les erreurs des autres intervenants orléanistes.
Nemausus
22 mars 2010 @ 13:47
une dernière intervention quand même pour montrer à Jean-Marie qu’il dit n’importe quoi !
Les français ont choisi un président français d’origine hongroise ! maintenant si on va dire à Sarkozy qu’il est moins français qu’un autre, je crois qu’il verra rouge !!! MDR
Damien
22 mars 2010 @ 17:09
Nemausus, merci pour vos interventions bien construites. Vous remarquerez sans peine que ce sont toujours les mêmes (4 ou 5 personnes maxi) qui croisent le fer avec les légitimistes.
« Noblesse & Royautés » doit avoir une large audience qui peut se mesurer au nombre de pages ainsi qu’à celui des visiteurs uniques. Il serait intéressant que Régine nous en donne les chiffres, ne serait-ce que pour démontrer quelle notoriété son site a acquise en un an et demi. Cela prouverait au passage que le nombre de commentateurs, comparé à celui des lecteurs, est très faible. Seuls s’expriment régulièrement les « passionnés ». L’immense majorité se contente de lire.
C’est pourquoi il est d’autant plus regrettable qu’un petit groupe d’activistes de lecteurs-commentateurs Français ait réussi une sorte d’OPA sur le site, imposant leur seul point de vue (jeu de mots volontaire), s’agissant de la controverse dynastique française, à des administrateurs Belges qui devraient observer la plus stricte neutralité en la matière.
Heureusement qu’il reste les articles sur les bijoux, les toilettes et les coiffures des dames pour nous offrir une touche de légèreté et un parfum d’eau de rose grandement apprécié.
joyes
22 mars 2010 @ 17:38
Le Prince Louis de Bourbon a dû faire face avec courage,bien jeune,à de terribles épreuves.Il construit sa vie avec dignité,et ne mérite pas certains commentaires fielleux .Je lui souhaite beaucoup de bonheur.
cecil
22 mars 2010 @ 18:34
Turin (100),
…et le futur Louis IX fut roi d’Angleterre.
jul
22 mars 2010 @ 18:50
Très bien dit Joyes et Nemausus 121
Tonton Soupic
22 mars 2010 @ 19:09
Je ne comprends pas cette querelle de rubriques. Pourquoi ne pas créer deux rubriques aux titres neutres ?
– France (Bourbon) : pour les nouvelles concernant Louis de Bourbon
– France (Orléans) : pour celles relatives à Henri d’Orléans et sa famille
Cela réglerait la question une fois pour toutes et faciliterait la lecture et la compréhension des visiteurs peu au fait de la querelle dynastique française.
Aujourd’hui, en lisant tous ces commentaires aigres exprimés par mes amis à l’occasion de l’anniversaire de la mort de cet enfant innocent, je dois bien avouer que j’ai plutôt honte d’être orléaniste.
Nemausus
22 mars 2010 @ 19:11
Damien,
je vous approuve entièrement concernant la perte de neutralité du site, hélas… mais c’est bien l’attitude orléaniste de confisquer la presse à son profit (comme ils l’ont fait pour PDV).
En ce qui concerne certains intervenants orléanistes, j’ai parfois l’impression de m’adresser à des autistes car il faut répéter plusieurs fois les justifications et les arguments qui contrent les leurs alors que eux ne répondent jamais à nos questions concernant les positions de leurs prétendants sur des points qui interesseraient sans nul doute les lecteurs …
Par les propos qu’ils tiennent je me suis rendu compte qu’ils basaient les prétentions de leur prétendant essentiellement sur des déclarations d’hommes politiques républicains, la négation de la valeur de la nationalité française acquise et une loi d’exil ! bref leurs connaissances juriques sont plus que succintes…
Tant mieux pour le camp légitimiste.
Brigitte-Anne
22 mars 2010 @ 19:25
Merci Damien ….message 122
Bien à vous
Brigitte-Anne
22 mars 2010 @ 19:38
Je suis bien de votre avis Tonton Soupic …
CarmenB
22 mars 2010 @ 20:08
on était habitué au déchainement de hargne et de haine qui rappelent les plus sombres périodes de notre histoire dès qu’ appar, mais nous avons eu l’ occasion de voir désormais les rares afficionados
Audouin
22 mars 2010 @ 20:38
Tonton Soupic (126)
Que voilà une proposition marquée au coin du plus parfait bon sens! Que Mme Régie SALENS vous entende. Voilà une occasion de démontrer que son excellent site n’est pas sous influence…
Audouin
cecil
22 mars 2010 @ 21:13
Dans mon message 124, je me suis trompé de numéro;
Il s’agit de Louis VIII.
CarmenB
22 mars 2010 @ 21:16
message précédent tronqué par erreur de frappe
on était habitué au déchainement de hargne et de haine des rares afficionados de luis Alfonso de Borbon y Martinez
mais désormais nous pouvons lire sous voie de menaces, d’ invectives, presque de chantages qu’ ils entendent prendre le controle de ce site , particulièrement paisible et apolitique par nature, en dictant leurs désidératas, se plaignant des journalistes de PdeV et de leurs interventions sur ce site, s’ autocongratulant de leurs compétences juridiques et du caractère définitif de leurs analyses pseudo-scientifiques, distillant le fiel, réecrivant l’ Histoire,donnant des conseils valant ordres, bavant de rage, subodorant que ce site est » sous influence » (sic) …………..
tenez bon Régine et surtout Bon Courage
Damien
22 mars 2010 @ 21:44
CarmenB, je vous suggère de prendre un Xanax. Vous risquez de sombrer dans la psychose paranoïaque.
Certains, dont je suis, ont émis des recommandations de sagesse et de bon sens. Régine n’a d’ordre à recevoir de personne ! Elle est libre d’organiser son site comme elle l’entend, même si le fait de privilégier un camp plutôt que l’autre n’est pas neutre. Si nous en restons là, nous en prendrons acte mais ne nous tairons pas pour autant. Le prince Louis-Alphonse de Bourbon est Français et nous continuerons de défendre son bon droit contre celui, impossible, de ses cadets.
Pour terminer, il est étonnant que nos adversaires soient si prompts à « casser de l’Espagnol », et semblent oublier que leurs « premières dames », Micaela Cousiño et Philomena de Tornos, sont elles-mêmes Espagnoles ! A l’autisme intellectuel qui les caractérise, s’ajoute la schizophrénie.
Tonton Soupic
22 mars 2010 @ 21:52
Brigitte-Anne (129) et Audouin (131)
Merci de votre approbation.
Turin
22 mars 2010 @ 22:14
CarmenB (69),
J’aimerais bien savoir quelles cours reconnaissent les Orléans comme les héritier des rois de France.
Vous exagérez en parlant de « toutes » les monarchies,
par exemple le duc d’Anjou
a été invité par le Vatican lors des funérailles de Jean-Paul II,
il en a été de même pour ceux de l’ancien maître de l’Ordre de Malte, (représentant de l’ancienne monarchie éléctive de Malte),
était le premier prince étrangers (car chef de la Maison de Bourbon) à suivre les mariés le prince Carlo des Deux-Siciles et sa femme Camilla.
invité au mariage du prince Laurent de Belgique en tant que duc d’Anjou ainsi que sa tante la duchesse d’Aquitaine.
est reconnu par le prétendant Carlos des Deux-Siciles, duc de Calabre car son père et son grand-père étaient membre d’un odres des Deux Siciles sous le titre de duc d’Anjou.
etc, etc,
Pourriez vous nous donner une preuve que les Orléans sont reconnus par « toutes » les monarchies d’Europe?
Je ne les ai jamais vus en Suède, Norvège, Danemark, Grande-Bretagne, mais seulement en Espagne, en Belgique et au Luxembourg.
Et si toute les familles royales d’Europe reconnaiteraient le duc d’Anjou comme l’héritier des rois de France, je vous rétorquerais que cela ne vaut rien concernant les lois de successions. Il en est de même pour les Orléans.
Charles
Nemausus
22 mars 2010 @ 22:16
Je trouve le message de Carmen B (133) hilarant : elle manque pas de toupet quand on sait que c’est sur la pression des orléanistes que Régine Salens à créer une rubrique Bourbon spécialement pour le Duc d’Anjou en l’écartant de la rubrique France.
Mais elle a quand même le culot d’inverser les rôles.
Son problème c’est qu’elle n’a pas d’arguments reconnus par les juristes et les facultés de droit (comme le reconnait 1 de ses accolytes et Chirac !!!) à opposer aux arguments légitimistes.
Quant au fiel, il ne faut pas se plaindre d’en recevoir quand on est le 1er à le distiller !!!
Moi je dirai plutôt à Régine : soyez NEUTRE et rétablissez un équilibre JUSTE entre les Bourbons, les Orléans et les Napoléons.
Nemausus
22 mars 2010 @ 22:17
pardon pour les fautes d’orthographes et de grammaire dans mon message précédent.
Audouin
23 mars 2010 @ 08:49
CarmenB (133)
Tout ce qui excessif est insignifiant.
Audouin
CarmenB
23 mars 2010 @ 09:11
Il est hors de question que je m’ abaisse à répondre à des messages dont le ton et les propos rappellent la presse collaborationniste parisienne de l’ occupation……
Ce n’ est d’ ailleurs pas un hasard, quand on manie le goupillon en l’honneur d’un descendant du général Franco de voir de tels débordements qui n’ ont pas leur place , ni sur ce site, et encore moins en France
Nemausus
23 mars 2010 @ 10:29
Bravo Damien (134) et Turin (136) vous m’avez enlevé les mots de la bouche LOL… je vous approuve en tous points.
Actarus
23 mars 2010 @ 12:35
Oh la la !… Mais que se passe-t-il ? Et que fait Don José ? ^^ CarmenB a des humeurs à calmer. :P
J’espère que sous ce pseudo ne se cache pas la belle de Cadix… Carmen Bordiu !!! ;-)
hahaha
jul
23 mars 2010 @ 13:13
Un peu de respect et de tenue Carmen s’il vous plait. Usez avec parcimonie des comparaisons. Il ne faut pas s’emporter, pensez au petit duc de Bourbon. Ce n’est pas le bon article pour faire un scandale voyons.
Ne jugez pas les gens en fonctions de leurs ancêtres. c’est vraiment méchant de dire ça pour le Duc d’Anjou.
Il est rare d’avoir tous ses ancêtres du bon côté, vous savez. Les miens mais sûrement les vôtres également.
M. Turin, grâce à vous j’ai appris encore des détails intéressants. Je vais essayer de trouver des photos :)
Audouin
23 mars 2010 @ 13:29
CarmenB (140)
Vous êtes pitoyable dans vos excès verbaux.
Audouin
Audouin
23 mars 2010 @ 17:06
CarmenB (140)
Quand vous évoquez la presse collaborationniste, vous pensez sans doute à l’Action française, journal royaliste, néo-orléaniste, xénophobe et antisémite?
Son directeur, Charles MAURRAS, indéfectible soutien des d’Orléans, fut effectivement condamné à la Libération à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.Audouin
jul
23 mars 2010 @ 17:45
C’est vrai Carmen est un si joli prénom. J’ai l’impression qu’il est porté par des femmes de caractères en plus :) lol
Piapias
23 mars 2010 @ 18:26
Tonton Soupic (126) Le dernier paragraphe de votre commentaire montre à tous que vous avez un grand sens de la dignité.
Bien à vous,
Piapias.
Nemausus
23 mars 2010 @ 18:58
CarmenB
La bassesse de Carmen B n’a d’égale que sa mauvaise foi.
Elle fait état des forfaits de l’arrière grand père maternel du Duc d’Anjou pour lui dénier des droits : sa logique n’est comprise que d’elle même.
Madame quand on lance des attaques de cette nature (qui parlait de fiel, cf votre message 133) on vérifie d’abord que cela ne se retourne pas contre vos prétendants car leurs ancêtres paternels n’ont pas les mains très propres.
Mais moi, je ne rendrais pas le comte de Paris responsable des turpitudes (des crimes) de ses aieux, je vous laisse ce fiel donc vous vous délectez…
Avec des tels soutiens les orléans ont à se faire du souci …..
Entièrement d’accord avec vous Audouin (145), les orléanistes ont trop tendance à accuser les autres de leurs propres turpitudes !
joyes
23 mars 2010 @ 21:52
Carmen 140 Par ce genre de propos,Madame,vous vous déconsidérez complètement!
Philippe Delorme
24 mars 2010 @ 10:08
Nemausus (148).
De qui vous moquez-vous ? N’est-ce pas les hispanoblanquistes de votre engeance qui n’arrêtent pas, depuis plus d’un siècle, de nous rebattre les oreilles et nous briser les… avec les d’Orléans qui seraient indignes de la couronne de France à cause du régicide de Philippe Egalité et de l’usurpation de Louis-Philippe ?
Quand on relève que l’arrière-grand père de l’actuel prétendant espagnol était le général Franco que son père a servi loyalement (comme ambassadeur entre autre) et auquel il espérait succéder, ce n’est pas du dénigrement, mais de l’histoire. Après tout, qui a dit que Franco avait été nocif pour l’Espagne ? ;-)
PHD
Damien
24 mars 2010 @ 13:28
PHD, auriez-vous mal aux castagnettes ? ;-)
Nemausus
24 mars 2010 @ 14:23
M. Delorme,
Il y a 1 siècle je n’étais pas né et d’un.
De deux, je vous laisse la grossièreté.
De trois ce sont les orléans qui ne trouvent comme arguments à opposer aux Ducs d’Anjou que sa nationalité (française et espagnole) et sa résidence en partie à Caracas pour lui attribuer des titres à la Perrault : je peux en faire autant pour les Orléans pour montrer aux lecteurs le ridicule de ces arguments !
de quatre, si Franco, un dictateur, est bien l’arrière grand père maternel du duc d’Anjou, Philippe Egalité un traitre régicide est bien l’aieul du comte de Paris, ça aussi c’est de l’histoire, ne vous en déplaise. Cela montre uniquement que vous ne pouvez pas utiliser l’argument de l’ascendance pour exclure un prince quelque soit le prince ! et les légitimistes n’ont vraiment pas besoin de cet argument pour défendre le duc d’Anjou, ils en ont d’autres beaucoup plus solides !
de cinq, quand on est soi-disant historien, on est neutre et par vos propos vous montrer à tous le monde que ce n’est pas le cas donc tout le monde peut avoir légitimement des doutes sur vos interprétations historiques ! voilà pour mon attaque personnelle qui restera au niveau de l’intellectuel et pas en dessous de la ceinture !
Pourceaugnac
24 mars 2010 @ 15:33
D’accord avec PHD !
Les crimes et les bassesses passées des Orléans et leur médiocrité actuelle ne rendent pas SAR le prince Henri d’Orléans inéligible à la couronne. Il n’est pas l’aîné, c’est tout.
Franco est le seul a avoir rétabli un roi en Europe au XXe siècle. Performance énorme, quand on y pense…
Le généralissime a apporté la paix et la prospérité économique à l’Espagne. Il a exporté les républicains en France qui ont contribué à la prospérité de notre Midi. Il a su dire non à Hitler et rester en dehors de la seconde guerre mondiale. Puis il a su s’allier aux Américains. Par le mariage de sa petite fille, il a permis à notre feu duc d’Anjou de s’établir et de s’enrichir. En installant Juan Carlos, il a libéré notre duc d’Anjou de l’Espagne, lui permettant de s’intéresser à la France. Enfin il est mort dans son lit.
Qui a fait mieux à la même époque ?
Alexis
24 mars 2010 @ 16:39
@ Tonton Soupic : je partage votre message.
Mais attention, vous allez être suspecté de trahison ;-) !
CarmenB
24 mars 2010 @ 18:36
cher Philippe Delorme
ne perdez pas votre temps à essayer de dialoguer ici avec n ‘importe qui
regardez la teneur des messages plus haut aboyés……..vous allez terminer plastiqué? déporté aux Iles Lipari? bagnard à la vallée de Los Caidos? brulé par l’ Inquisition? déporté sur le Front de l’ Est?
restez avec nous, por favor comme on dit à la cour de France
Damien
24 mars 2010 @ 18:48
Chers amis,
il y a ici une folle furieuse (commentaire 155 et précédents) qui ne mérite pas que nous lui répondions. Ses propos en disent long sur son état mental…
Aliénor
24 mars 2010 @ 18:57
A Pourceaugnac (153)
Quand Franco a-t-il « su dire non à Hitler » ???
A Guernica ???
Merci de m’éclairer sur ce point.
S’il est resté en dehors de la 2° guerre mondiale c’est parce que l’Espagne était exangue. Qu’aurait-elle pu fournir ? Plus d’hommes, plus d’industrie, plus d’agriculture…
Le seul plus que l’on puisse lui accorder, c’est d’avoir (après quelles hésitations !) permis à Juan Carlos de lui succéder; mais il ne s’attendait certainement pas à ce que ce jeune roi , « bien » élevé par ses soins, amène…la démocratie ! La chance de l’espagne au XX°.
cecil
24 mars 2010 @ 19:59
Après que Corentine ait fait un tour d’horizon des prénoms floraux du Gotha, elle a lancé l’idée de se pencher sur d’autres thématiques telles que les prénoms historiques, mythologiques ou encore géographiques.
Cet article sur Francisco de Borbon et les débats passionnés sur la royauté en France, découlant de la création de la rubrique « bourbon » m’ont fourni le sujet: les prénoms géographiques.
Dans un premier temps, je vous propose un inventaire des François(e), ce qui est un gros morceau, si j’ose dire, puis je parlerai des autres prénoms un prochain jour.
Le nom propre François vient du nom commun « français ».
On note d’ailleurs que le prénom se prononçait « franssoué » jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
St.François d’Assise fut baptisé Giovanni (Jean) à sa naissance en 1182, par sa mère. Son père, Pietro Bernardone, un drapier prospère d’Assise qui commerçait beaucoup avec des marchands français lui aurait fait apprendre le français pour lui servir d’interprète dans ses affaires. Cela lui valu le surnom de Francesco, soit « le petit français ».
La renommée du Saint lança le prénom, en Italie d’abord dès le XIIIe, puis en France, dans le sillage de la Renaissance italienne à partir du XVe. En moins de cent ans, le prénom est devenu très courant.
François, Francis, Francesco, Francisco, Franz, Ferenc, Frantisek, Saïg, Franck et ses autres variantes, ainsi que les formes féminines signifient
« du pays des francs ». Quant au nom de franc (du peuple franc) il vient du bas-francisque (une langue germanique) « frank » par l’intermédiaire du latin « francus » et veut dire: « (homme) libre ».
C’est dans la noblesse que le prénom a commencé à se répandre avant de séduire les autres milieux. Son succès ne s’est jamais démenti depuis.
Chez les Capétiens, le plus français des prénom fut donné en premier au futur duc de Bretagne François, né en 1414.
Le premier Valois ainsi nommé fut un fils de Louis XI, né en 1472, le petit duc de Berry, mort l’année suivante.
Voici, les François-Françoise du gotha d’aujourd’hui
cecil
25 mars 2010 @ 01:41
erreur de manip’,
-le prince François d’Orléans, comte de Clermont,
fils de l’actuel comte de Paris et de la duchesse
Marie-Therese von Württemberg.
-le prince François d’Orléans, cousin du précédent,
fils de Michel, comte d’Evreux et de Béatrice
Pasquier de Franclieu.
-le prince Franz-Ferdinand von Hohenberg, marié à
Heide Zechling et son fils.
Le premier est le petit-fils de l’archiduc Franz-
ferdinand, assassiné à Sarajevo avec son épouse
morganatique, la comtesse Sophie Chotek.
-la baronne Francesca Thyssen-Bornemisza, épouse de
l’archiduc Karl d’Autriche. Ils ont 3 enfants.
-l’archiduc Franz-Ludwig d’Autriche, fils de
l’archiduc Rudolph et de la baronne Marie-Hélène de
Villenfagne de Vogelsanck
-le comte Franz-Ferdinand von Habsburg, fils de
l’archiduc Geza d’Autriche, de la branche des
palatins de Hongrie et de Monika Decker. il a 2
enfants avec Teresa
Joao-Manuel.
-Franz, duc de Bavière, de Souabe et de Francie(*),
fils du duc Albrecht et de la comtesse Maria
Draskovich von Trakostjan.
-le prince Francisco d’Orléans-Braganza, fils du
prince Pedro-Gastao et de la princesse Maria de la
Esperanza des 2-Siciles. Par son père, il est cousin
germain de l’actuel comte de Paris, et par sa mère,
du roi Juan-carlos d’Espagne. Il est père de 3
enfants, dont un fils prénommé aussi Francisco, de
ses 2 mariages.
-le prince Francisco d’Orléans-Braganza, fils du
prince Pedro-Henrique du Brésil et de la princesse
Marie de Bavière. Cousin du précédent. Il a 3 filles
avec Claudia Godinho.
-la princesse Maria-Francisca d’Orleans-Braganza,
fille du prince Eudes et de Mercedes Neves da Rocha.
Elle est mariée à Bernardo Almeida-Braga_Ratto.
-la princesse Franziska von Hanau, fille de Karl, duc
von Hanau, descendants de Friedrich-Wilhelm,
électeur de Hesse (mort en 1875) et de son épouse
morganatique, Gertrud Falkenstein. Elle a 3 enfants
de 2 unions différentes.
-le prince Franz von und zu Liechtenstein, fils du
prince Alfred et de la princesse Ludmila von
Lobkowicz. Marié à Laura Malvezzi-Campeggi, il a 4
enfants et 4 petits enfants.
-le prince Franz Cosimo von und zu Liechtenstein,
fils du prince Alfred et de Alice Stori-Deserti.
C’est le petit-fils du précédent.
-la princesse (Marie-)Françoise de Bourbon-Parme,
fille du prince Xavier et de Mdeleine de Bourbon-
Busset, soeur du duc de Parme actuel. Mariée au
prince Eduard von Lobkowicz, elle a eu 4 enfants
dont 2, hélas décédés.
-l’infante Maria-Francisca de Portugal, fille de
Duarte, duc de Braganza et de Isabel de Castro-
Curvello de Heredia.
-le prince Franz-Wilhelm von Preussen (de Prusse),
fils du prince Karl-Franz et de la princesse
Henriette von Schoenaich-Carolath. Son jumeau,
Franz-Josef est mort, agé de 2 semaines. Il est
divorcé de la grande-duchesse Maria Vladimirovna de
Russie, de laquelle il a un fils, le grand duc
Georges.
– le prince Franz-Friedrich von Preussen, frère du
précédent. Il a une fille de son premier mariage.
-le baron Franz von Saalfeld, petit-fils du prince
Ernst von Sachsen-Meiningen et de son épouse
morganatique Katharina Jensen. Ernst était le grand
oncle de Regina, archiduchesse d’Autriche par son
mariage avec l’archiduc Otto, et décédée récemment.
-don Francisco Alvarez de Toledo y Marone-Cinzano,
comte de Villapaterna, premier petit-fils de
l’infante Maria-Cristina d’Espagne et de Enrico,
comte Marone. Il a 2 fils de son union avec Jill
Schlanger.
-don Francisco de Paula de Borbon y Escasany, duc de
Sevilla. A une exception près, tous ses
prédécesseurs avaient le même prénom. Il descend du
plus jeune fils du roi Carlos IV d’Espagne,
Francisco de Paula, duc de Cadiz. Il a 3 enfants de
son premier mariage avec la comtesse Beatrice Von
Hardenberg, dont un fils prénommé comme lui. Il en
est a son 3e mariage.
Suite et fin demain, si vous le voulez bien!
Bonne nuit.
d'Artagnan
25 mars 2010 @ 02:11
http://i194.photobucket.com/albums/z84/Lefairh/borbonesado.jpg
la ligne successorale datant de mars 2005. Il y avait 117 Bourbons et ça donnait :
1 Luis Alfonso de Bourbon, duc d’Anjou
2 Juan Carlos Ier d’Espagne
3 Felipe d’Espagne, prince des Asturies
4 Francisco de Paula de Bourbon et Escasany, duc de Séville
5 Francisco de Paula de Bourbon et Hardenberg
6 Alfonso Carlos de Bourbon et Escasany
(…)
13 Alfonso de Bourbon et Sanchez, duc de Santa Elena
(…)
24 Carlos de Bourbon-Sicile, duc de Castro
(…)
32 Carlos Hugo de Bourbon-Parme, duc de Parme et de Plaisance
33 Carlos Javier de Bourbon-Parme, prince de Plaisance
34 Jaime de Bourbon-Parme, comte de Bardi
35 Sixte Henri de Bourbon-Parme
36 Jean 1er de Luxembourg, Grand Duc de Luxembourg
37 Henri 1er de Luxembourg, Grand Duc de Luxembourg
(…)
60 Charles Emmanuel de Bourbon-Parme
(…)
72 Henri d’Orléans, comte de Paris
73 François d’Orléans, comte de Clermont
74 Jean d’Orléans, duc de Vendôme
75 Eudes d’Orléans, duc d’Angoulême
(…)
98 Luiz Gastão du Brésil
(…)
112 Alfonso d’Orléans-Espagne, duc de Galliera
(…)
CarmenB
25 mars 2010 @ 09:15
merci pour le monument d’ absurdité que représente la lignée » successorale » mais successorale à quoi? de la maison de Bourbon?
nous apprenons donc que le Roi d’ Espagne succéderait à un cadet non dynaste et exclu de la maison royale d’ Espagne par les renonciations de son grand Père?
non , il succéderait au Royaume de France? Juan carlos est il au courant de ce fardeau qui pourrait lui incomber, en cas de malheur bien sur…..
peut être succéderait il à la tête de la maison de Bourbon ? Juan Carlos va surement s’ en réjouir, personne en Espagne ne pensait jusqu’ à présent que c’ était lui, le chef de sa famille……
Il ne faut pas s’ étonner des torrents d’imprécations qui doivent être déversés ici pour couvrir les questionnements du plus élémentaire bon sens quand il s’ agit d’examiner la chandelle du Roi Uburbon
Philippe Delorme
25 mars 2010 @ 10:16
Aliénor (157). Franco a dit non à Hitler lors de l’entrevue d’Hendaye, en 1940, après que le Fuehrer avait rencontré Pétain à Montoire.
Il n’a pas donné l’autorisation aux troupes allemandes de traverser le territoire espagnol, d’où elles auraient pu sans grandes difficultés déferler sur l’Afrique du Nord.
J’ignore si le visage de la guerre en aurait été changé (une victoire à long terme de l’Allemagne semble très improbable, surtout après sa rupture avec son alliée russe, et après l’intervention américaine). Mais on peut en être redevable au Caudillo, ce qui n’empêche pas que ce fut un dictateur implacable, machiavélique et souvent sans scrupules.
PHD
Audouin
25 mars 2010 @ 10:21
Damien (151)
Encore faut-il en avoir! MDR ;-))
Audouin
Nemausus
25 mars 2010 @ 12:47
comme à son accoutumée, carmenB est égale à elle même et à son étroitesse de culture et de mémoire ! il suffit de relire tous ses messages précédents pour comprendre !!!
Caroline
25 mars 2010 @ 13:07
A Nemausus[mess164],je vole au secours de Carmen B car je pense qu’il faut laisser les autres exprimer leur opinion! Peut-etre,les autres ne vous supportent pas,mais ils n’en disent rien!Par contre,si son opinion est erronnee,je vous conseille de lui expliquer avec une certaine finesse votre desaccord! Sans rancune et bonne journee!
marie louise
25 mars 2010 @ 13:23
Ah,ah,ah!Damien mess 156!J aime !
Aliénor,d accord avec vous,mess 157!Certains propos sur Franco me surprennent,m étonnent et me laissent bien perplexe!
Je pense de plus en plus que l arrivée de Mme Pringle a la rédaction du PDV est peut-etre bénéfique!Surement!Car j aime l esprit plus ouvert et dynamique de ce magazine!
corentine
25 mars 2010 @ 13:49
Nemausus 152
vous êtes ignoble, vos propos sont « ecoeurants »
attaquer ainsi Monsieur Delorme
sachez que je n’ai aucun doute sur la droiture de Philippe Delorme, c’est un historien remarquable, connu et honnête
Je pense que vous n’avez pas lu un seul de ses ouvrages pour parler ainsi….
je vous invite, par exemple, à prendre connaissance de ses travaux sur Louis XVII (reamrquable) ou encore sur le journal du comte de Chambord…
ces querelles Orleans-Bourbon me « gonfle » pour parler grossièrement
en tant que française, descendante à la fois d’Hugues Capet et de braves paysans français, si je devais « choisir » un roi , je n’irai pas choisir un espagnol, petit-fils de Franco, meme s’il est l’ainé
le bon sens me pousserait vers un prince bien de chez nous, un prince vivant en France donc un Orleans
je ne suis pas sur qu’ Hugues Capet, élu roi, soit le plus légitime descendant de Clovis et de Charlemagne à son époque
vous oubliez aussi une chose que je vous partage en tant qu’enseignante : c’est que la révolution française (on peut en penser ce que l’on veut) reste très « populaire » dans la tête des « gens de France » et que le courage de Philippe d’Orleans dit Egalité reste également très apprécié
donc le bon sens du peuple français, tout de meme libre de choisir son roi, semble indiquer qu’un Orleans serait préféré à un Bourbon de surcroit petit-fils de Franco
c’est mon avis, mais je pense que beaucoup de français le partagerait….
et les considérations juridiques ou plutôt politiques sur la legitimité des uns ou des autres, me laissent indifférente , je laisse cela aux specialistes
corentine
25 mars 2010 @ 13:50
Cecil,
merci pour vos articles sur les François…bonne idée, je n’y avais pas pensé
Nemausus
25 mars 2010 @ 17:56
Corentine (167)
La renommée de M. Delorme ne l’autorise pas à être vulgaire et grivois. Et ce n’est pas parce qu’on est connu qu’on est inattaquable ! Quant à sa neutralité d’historien il suffit de ne lire que ses messages sur cet article pour comprendre qu’elle est inexistente !
Etre journaliste à PDV, revue orléaniste, n’est pas un gage de neutralité !
Libre à vous de penser que les Orléans sont les meilleurs candidats, vous en avait complètement le droit, nul ne vous le dénie mais votre rhétorique sur la nationalité française (partagée par d’autres intervenants orléanistes), a un peu trop de relent de xénophobie ou de FN et ça cela m’écoeure !!!
La popularité de Philippe Egalité et de son courage !!! mais vous vivez sur quelle planète ? Orléanopolis ?
Quant à vous croire autorisée de décider du bon sens du peuple français… sans commentaire… les autres internautes comme moi ne pourront qu’en rire!
Nemausus
25 mars 2010 @ 18:09
Caroline, 165
J’ai bien essayé mais c’est peine perdue !!! revenez en arrière et vous comprendrez.
sans rancune aussi.
Pour M. delorme, 119, les princes de Bourbon-Parme n’ont pas pu s’engager dans l’armée française à cause de la loi d’exil qui récusait tous princes des anciennes dynasties. Quant à mon orthographe du nom de F. Mitterrand, j’y accorde encore moins d’importance que les Orléans ne le font sur le nom de « Borbon » !
philippe
25 mars 2010 @ 18:09
BRAVO à Corentine pour son msg 167.
Il n’y a rien à ajouter.
Ah si, une chose… MERCI Madame.
Au plaisir de vous lire,
Phil.
Philippe Delorme
25 mars 2010 @ 18:15
Corentine (167). Merci à vous pour votre soutien, qui me touche beaucoup, et me fait un peu rougir ;-)
Je pense qu’il est d’autant plus inepte d’opposer Bourbons (d’Espagne) à Orléans, dans la mesure où les d’Orléans sont autant que leurs cousins espagnols des Bourbons (et sans doute plus par le sang, mais c’est une autre histoire, sans implication dynastique) et des Capétiens.
La branche d’Orléans, rappelons-le descend en droite ligne masculine de Henri IV et de Louis XIII qui, sauf erreur de ma part, n’était pas des Romanov ou des Saxe Cobourg Gotha ! mais bel et bien des Bourbons !
PHD
Nemausus
25 mars 2010 @ 19:22
oups faute d’orthographe : relan au lieu de relent … désolé.
Audouin
25 mars 2010 @ 19:39
Aliénor (157)
Permettez-moi d’ajouter ceci au petit cours de Philippe DELORME (162).
Non seulement,le Général Franco est parvenu à tenir son pays à l’abri de la Seconde guerre mondiale mais auparavant, il avait arraché l’Espagne à la plus sanglante des dictatures communistes. Sans lui, l’Espagne serait devenue une démocratie populaire bien avant les pays de l’Est, et Hitler n’en aurait fait qu’une bouchée.
Le bilan des quatre premiers mois du Frente popular est éloquent. Entre le 18 février et le 18 juillet 1936, date de l’Alzamiento nacional, on compte 160 églises détruites, 251 autres incendiées, 253 attentats contre des édifices publics ou privés, 269 meurtres politiques commis par les Rouges.
C’est parce qu’il avait osé dénoncer ce sinistre bilan à la tribune des Cortes que le leader monarchiste Calvo
Sotelo fut assassiné le 13 juillet 1936. C’est ce meurtre qui décida l’Armée espagnole à intervenir pour mettre fin à l’anarchie. Les Rouges se vengèrent en assassinat 11 évêques, 4184 prêtres, 2635 religieux, 283 religieuses, sans compter les pillages, les destructions et les viols de religieuses…Naturellement, Franco n’a pas pris de gants pour réduire la « chienlit ». Zapatero tente aujourd’hui d’occulter la vérité, mais pour de nombreux Espagnols, le Général Franco reste un héros…
Audouin
cecil
25 mars 2010 @ 19:50
les François; suite et fin:
-l’archiduc Franz-Salvator d’Autriche-Toscane, fils
de l’archiduc Theodor et de la comtesse Marie-
Theresa von Waldburg zu zeil und Trauchburg.
Il a 2 filles de son mariage avec Hedwig von
Lichem-Löwenburg.
-le prince Franz-Josef von Altenburg, fils de
l’archiduc Clemens d’Autriche-Toscane et de la
comtesse Elisabeth resseguier de Miremont, cousin
germain du précédent. Il a 4 enfants de son mariage
avec la baronne Christa von Härdtl.
-le prince Franz-Clemens von Altenburg, fils du
prince Johannes et d’eugenie Fundulus, neveu du
précédent.
-la princesse Francesca von Altenburg, fille du
prince Christoph et de Kirsty McKay, cousine
germaine du précédent.
-la princesse Franziska von Altenburg, fille du
prince Peter et de la comtesse Julianne von
Waldstein-Forni, cousine germaine des précédents.
Ces 5 personnes descendent de l’empereur Franz-Josef et de Sissi par leur fille Marie-Valerie.
-le prince Francesco des 2 Siciles (ou Franz, car il
est né et a grandi en Allemagne), fils du prince
Antonio et de la duchesse Elisabeth von Württemberg.
Il a 2 enfants de son mariage avec la comtesse
Alexandra von Schönborn-Wiesentheid.
-François, prince Murat de Chasseloup-Laubat, fils du
prince Achille Murat et de Magdeleine de Chasseloup-
Laubat. Il descend, évidemment de Caroline
Bonaparte, soeur de Napoléon et de Joachim Murat,
roi de Naples. Il a 4 fils de son mariage avec
Huguette Arminjon et 8 petits-enfants.
-lady Frances Armstrong-Jones, fille d’Anthony, comte
Snowdown, divorcé de la princesse Margaret
d’Angleterre, et de Lucy Davies. Elle a 2 enfants de
son mariage avec Rodolphe von Hogmannstahl.
-Saskia (forme diminutive flamande) Binder, épouse de
Philipp, prince zu Hohenlohe-Langenburg, petit-fils
de la princesse Margarita de Grèce. Ils ont 2 fils.
Enfin, de nombreux membres des grandes familles françaises portent ce prénom, notamment les ducs de Brissac, d’Harcourt, des Cars (François-Amédé) et de La Rochefoucauld.
Audouin
25 mars 2010 @ 19:51
Corentine (168)
Le courage d’Egalité? On aura décidément tout lu sur ce site!
Ma pauvre Corentine, c’est comme si vous nous parliez de la pureté virginale de Messaline!
Audouin
septembre
26 mars 2010 @ 00:35
La conception orléaniste de dévolution de la couronne a été fluctuante depuis 1987 mais semble définitivement ne plus considérer la règle d’indisponibilité comme un absolu :
En effet, en 1987, le « comte de Paris » avait « désigné un successeur » et ce successeur était non son fils aîné, Henri, mais son petit-fils cadet, Jean d’Orléans.
Finalement, après la mort de son père, le nouveau « comte de Paris » s’est lui-même rétabli comme héritier légitime des rois de France. Puis, en 2003, il fait une déclaration présentée sur le site orléaniste Institut de la Maison Royale de France où il présente son fils aîné François comme « Dauphin de France » et son cadet Jean, comme « régent du Dauphin » en raison du handicap mental de l’aîné : Le fait que mon fils aîné, le dauphin François, soit handicapé n’est pas une raison suffisante pour l’écarter de ses droits. Un tel acte arbitraire ouvrirait la porte à toute sorte d’abus ultérieurs. C’est pourquoi mon fils Jean, duc de Vendôme, assume la charge de son frère aîné en tant que Régent du Dauphin.
Au final, il semble que la position du « comte de Paris » est bel et bien conforme au principe de primogéniture mâle.
Cependant, sur le site officiel du mouvement orléaniste, c’est aujourd’hui son fils cadet Jean, qui est présenté comme « dauphin » et son frère aîné n’est pas nommé. De plus sur la jaquette de son ouvrage Un Prince français et sur son propre site Gens de France, Jean d’Orléans se présente lui-même comme « héritier des rois de France » et montre son frère comme « non successible » sur l’arbre généalogique de son site.
Le handicap mental du fils aîné du « comte de Paris » rappelle la situation qu’a connue la France au xve siècle, lorsque le roi Charles VI de France est devenu fou : son fils, le futur Charles VII a gouverné et n’est devenu roi qu’à la mort de son père. Le « comte de Paris » semble s’être penché sur cette idée en désignant son cadet comme « régent du Dauphin » puis semble être passé outre.
Ces deux décisions si elles montrent une conception fluctuante de la question, entérinent cependant non le rejet de la règle d’indisponibilité de la Couronne par les Orléanistes mais plutôt sa relativité : Ils ne la rejettent pas car selon eux, la couronne ne peut aller qu’aux Orléans, mais elle devient relative au sein de la maison d’Orléans car sa transmission dépend des décisions de celui qui en a hérité.
Impact : Les mouvements orléanistes ne s’exprimant pas sur la question, il n’est pas possible de savoir si cette option reflète la pensée orléaniste ou si elle est une vision personnelle du « comte de Paris ».
CarmenB
26 mars 2010 @ 09:44
J ai indiqué plus haut et ait été abondement insultée et traitée de folle!!! que les afficionados du Roi Uburbon sentait le relent de presse collaborationniste de la seconde guerre mondiale????????????????
Que n’ avais je pas dit là::: folle à enfermer!!!!
Mais, lisons donc plus haut les apologies du démocrate sauveur de l’ Espagne francisco Franco arrivé au pouvoir grâce à l’ aide de Mussolini et Hitler, leurs avions , leurs bombes et leurs méthodes et qui a sauvé, merci Caudillo , dans le sang, l’ Espagne du communisme!!!!!
Voila doncce à quoi sert le malheureux luis alfonso , à permettre à des nostalgiques de Vichy d’ ëtre monarchistes sans être démocrates!!!!!!!!!!!!!à rêver à 1788!!!!avant les grands malheurs……
Finalement, quand Hitler est allé rencontrer Franco, le » sauveur » de l’ Espagne nous apprend on plus haut,et qu’ en retour, s’ arrêtant à Montoire pour rencontrer Pétain , il était surement porteur d’ un message d’ espoir pour la France: le caudillo allait lui faire le don de sa petite fille et sa descendance règnerait sur elle »
La France en doute toujours, Dieu merci
Alexis
26 mars 2010 @ 10:02
@ Philppe Delorme (êtes-vous Ph D ?!) :
Les Orléans sont des Bourbons, mais leur patronyme est « Orléans » (et pas « Bourbon-Orléans ») car cette branche cadette s’est séparée de la branche aînée après que cette dernière est parvenue au trône (ce qui n’est pas le cas, par exemple, des Condé qui portent le nom de Bourbon-Condé).
corentine
26 mars 2010 @ 10:26
Nemausus (169) et Audouin (176)
concernant Monsieur Delorme
Il a ses idées et c’est SON droit
Cependant vous mettez en doute son honnêteté dans son travail, et là, excusez moi, c’est gros…
concernant mon intervention sur le bon sens français, sur la popularité de la Revolution (on ne peut pas faire comme si elle n’avait pas existé) et sur Philippe Egalité ,
je reprends : je vous retranscris l’opinion de la majorité de mes élèves et étudiants et croyez moi beaucoup de jeunes vivent les pieds sur terre et font preuves de beaucoup de bon sens et de reflexion…
« les autres internautes comme moi ne pourront qu’en rire » dites vous…vous êtes très méprisant vis à vis de la jeunesse
Audouin (176) menez votre enquète…et nous en reparlerons
et je suis loin d’être FN, là vous ne me connaissez pas….
Nemausus
26 mars 2010 @ 10:35
Bonjour,
La démonstration de septembre (177) montre à tous que les Orléans appliquent la loi comme ça les arrange et selon leur bon plaisir ! cela s’appelle de l’absolutisme pour ne pas dire autre chose. Ils ont le même comportement avec la nationalité française qui est pour eux plus ou moins française selon qu’on est Orléans ou Bourbon.
Les Français auraient donc toutes les raisons de craindre un chef d’Etat qui considèrerait que la loi n’est pas d’application universelle mais seulement modulable en fonction de ses propres intérêts et au bénéfice seulement de sa famille directe.
Pour faire le parallèle avec le message 172, je rappelle que les Bourbons aînés descendent aussi d’Henri IV et eux de Louis XIV par les mâles.
Nemausus
26 mars 2010 @ 15:58
CarmenB (178)
C’est vous qui êtes en retard sur la France et êtes encore la seule à replacer le jeune Duc d’Anjou à une époque où il n’était même pas né.
Vos raccourcis historiques et votre mémoire sélective sur vos propres affirmations vous décrédibilisent ….
Corentine (180) : que Ph Delorme ait ses opinions comme vous les vôtres, c’est entièrement votre droit et personne ne le conteste. Maintenant c’est aussi mon droit quand je lis les propos de M. Delorme sur ce site et son appartenance à une revue notoirement orléaniste, de douter de sa neutralité et de son objectivité !
Que la révolution française soit une période connue des Français, mais qui irait dire le contraire ? Par contre je serais bien surpris de la popularité de Philippe Egalité si un sondage auprès de l’opinion générale était fait (et pas un sondage sur un site monarchiste)! ne prenez pas vos désirs pour des réalités ! je viens de faire un sondage à l’instant sur l’ensemble de mes collègues de travail direct (25 personnes) : 0,75% connaissent Philippe Egalité… côté popularité : 0% ! je ne vous demande pas de me croire sur paroles mais alors que beaucoup de français ne connaissent pas nos prétendants alors pensez ….un simple duc d’Orléans !
Je pense en effet que vos étudiants ont beaucoup plus les pieds sur terre que vous sur ce sujet !
septembre
26 mars 2010 @ 23:52
Nemausus,
Merci d’avoir relevé.
d'Artagnan
27 mars 2010 @ 08:10
a CarmenB
LE SANG MAGIQUE DES BOURBONS
N’ayez crainte pour le Roi d’Espagne à qui nous souhaitons tous une retraite paisible et heureuse en son Beau Royaume d’Espagne.
Sachez qu’avec l’aide de Dieu, la Reine de France, Marie de Bourbon, épouse de notre Roi Louis XX pourrait donner des Dauphins à la France et à l’Espagne.
d'Artagnan
27 mars 2010 @ 08:35
chère CarmenB
Si tous les Rois d’Espagne défunts reposaient à l’Escurial, tout le monde vivant dormirait mieux à l’Escurial. Le repos respecté des morts est bienfaisant pour celui des vivants.
d'Artagnan
27 mars 2010 @ 08:53
Chère Régine,
Je trouve que les armoiries royales ornent admirablement bien votre site Royal.
Mais pourquoi n’y trouve t-on pas les Armes pleines Royales du Royaume de France ?
L’Heraldique est de traditions les plus profondes de notre Occident. Elle révèle les coutumes et les lois fondamentales ancestrales des Royaume d’Occident.
Les Héraldistes permettent aux juristes de se prononcer et de dire le droit sur la Couronne du Royaume de France. Mais ne se sont-ils pas déjà prononcés ?
voir: ↑ Tribunal de grande instance de Paris, 21 décembre 1988, Prince Henri d’Orléans, JCP 89.II.21213 Sur le port des armes pleines. Attendu que les armoiries sont des marques de reconnaissance accessoires du nom de famille auquel elles se rattachent indissolublement, que cette famille soit ou non d’origine noble ; qu’il s’ensuit que les armoiries sont l’attribut de toute la famille, et qu’elles jouissent de la même protection que le nom lui-même ;
Attendu que les armes en litige, constituées de « trois fleurs de lys d’or en position deux et un sur champ d’azur » n’ont été celles de France qu’autant que régnait l’aîné de la Maison de Bourbon à laquelle elles appartiennent – qu’elles sont devenues emblèmes privés à l’avènement du roi Louis-Philippe ;
Attendu que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu’ainsi, les princes de la Maison d’Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d’argent ;
… que le port de ces armes sans brisure, qui résulte d’un usage ouvert et constant des Bourbons d’Espagne depuis plus de cent ans…
Par ces motifs, le Tribunal, – déclare irrecevable Henri d’Orléans en ses demandes d’interdiction de port de titre et d’armoiries, ainsi que Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte-Henri de Bourbon-Parme en leur intervention ; laisse au demandeur et aux intervenants la charge des dépens. Confirmé par la Cour d’appel de Paris, 22 novembre 1989, appel de TGI Paris 21.12.1988 ; D.90, I.R. 4 ; JCP 90.II.21460 ; GP 08.03.1990.
jul
27 mars 2010 @ 11:19
Carmen, les Princes Alphonse et Louis Alphonse sont démocrates. C’est tout à fait normal avec la reine Victoria comme aïeule.
Ce sont plutôt les orléanistes qui se sont illustrés dans l’Action française et le nationalisme.
Qui ne reconnait pas la double-nationalité et le double- ou multiculture ? qui pense que la construction Europe est un poids pour la France ? qui a espéré que le Maréchal Pétain offre la couronne au Comte de Paris? qui est admirateur de l’engagement des princes d’Orléans durant les guerres coloniales d’Algérie?
Voici l’ADN d’un orléaniste de base. Bien sûr tous les orléanistes ne pensent pas ainsi.
jean-marie
27 mars 2010 @ 12:16
Corentine.180
Je suis bien d’accord avec vous pour dire que Philippe Egalité avait plus de courage que le futur Louis XVIII et le Futur Charles X et son fils le duc d’Angoulème qui prirent la fuite dés le début de la révolution laissant leur frère à son triste sort.
Ils en avaient du courage ces princes!
R-N
27 mars 2010 @ 12:33
Prétendre assigner à une famille royale un patronyme est surréaliste et outrageant. Les familles royales ont un nom : le leur. Il n’appartient à personne de s’en mêler de leur attribuer ceci ou cela.
D’Artagnan (184), les tribunaux fançais n’ont pas compétence en la matière et s’il leur arrivait de l’oublier je me ferais fort de le leur rappeler.
Alexis (179) ce que vous dites n’est en rien conforme à l’exactitude historique. Les Orléans sont des Bourbon-Orléans, qui passaient avant les Bourbon-Condé plus éloignés du trône.
jean-marie
27 mars 2010 @ 14:28
CarmenB.178
Oui le dictateur Francisco Franco a interdit la traversée de l’Espagne en 1940 à Hitler et aux forces terrestres Allemande mais il n’a pas interdit l’intervention de l’aviation nazi contre le peuple basque d’Espagne quelques années plut tôt.
Nemausus
27 mars 2010 @ 14:33
je suis tombé par hasard sur des commentaires concernant l’application des droits dynastiques sur la maison de Savoie (messages 113 et 116 sous l’article le duc d’Anjou à Chartres) : il est particulièrement savoureux de voir que Charles, chaud partisan des Orléans, préconise l’application stricte des lois dynastiques (selon son interprétation bien entendu)quand il s’agit d’une famille royale étrangère et n’applique pas son propre raisonnement à ses prétendants !
c’est d’un comique et consternant à la fois !!!
jean-marie
27 mars 2010 @ 14:43
L’Ordre des princes dans l’état présent de la Maison de Bourbon n’a rien avoir avec la Maison de France depuis 1883 représentée par les princes d’Orléans Français depuis toujours.
La première place dans la Maison de Bourbon est pour Luis-Alphonso de Bourbon y Martinez-Bordiu,les princes de la famille de France n’ont que faire de ce classement comme d’ailleurs la famille royale d’Espagne,
de même que les bourbons-Siciles ou Bourbons-Parme.
Nemausus
27 mars 2010 @ 17:32
le courage de Philippe Egalité ! (187)…. on aura tout lu ici mais des inepties pareilles ça laisse songeur sur les connaissances historiques de ceux qui osent dire cela !!!
Le courage de rester pour essayer de récolter ce qui avait été semé par ses partisans : voilà le courage du duc d’Orléans qui espérait simplement récupérer la couronne après la déchéance de la branche aînée !!!
Mais pour faire de la dérision, Jean-Marie aurait certainement préféré que Louis XVIII, Charles X et ses fils restent en France, se fassent aussi guillotinés et comme ça le chemin vers le trône était un peu plus ouvert à la rapacité des cadets !!!
message 191 : sans commentaire tellement c’est navrant !
message 188 : R-N heureusement que ce sont les tribunaux qui appliquent la loi en France et pas vous ! vous placeriez vous au dessus de la loi et prétendriez vous dicter aux juges les décisions qu’ils doivent prendre ? c’est à mourir de rire si cela ne montrait le vrai visage des partisans des Orléans !
Les Orléans sont « d’Orléans » tout court et pas « de Bourbon » comme a voulu le faire reconnaitre en vain l’actuel comte de Paris par la chancellerie… et pourquoi donc d’ailleurs ? pense-t-il que le nom de Bourbon est plus porteur pour sa prétention que le simple patronyme Orléans ? MDR
marie-francois
27 mars 2010 @ 22:57
Il n’y a qu’un vrai Bourbon puisqu’il l’est au carré, le roi d’Espagne :
Juan Carlos de Borbon y Borbon
Que vouloir de mieux !
cecil
28 mars 2010 @ 00:12
Après les François, je vous propose un tour du monde avec les autres prénoms géographiques du gotha.
Ces prénoms dérivent du nom d’un lieu (ville, région, pays, île) ou d’un peuple, mais pas le contraire (sauf exception).
En effet, beaucoup d’endroits, à partir de la conquète du nouveau monde, doivent leurs noms au souverain du pays d’origine de leur découvreur ou à un personnage célèbre que l’on a voulu honorer. Amerigo (Amaury) Vespucci a inspiré Amérique, la reine Victoria, l’état australien du même nom et sa fille Louise, l’Alberta (un de ses prénoms) canadien. Les 2 Caroline (du nord et du sud) des Etats-Unis viennent du roi de France, Charles IX, pour ne citer que ces quelques exemples.
Avant d’être utilisés comme toponymes, tous avaient une longue carrière en tant que prénoms, c’est pourquoi je ne les traiterai pas ici.
Avec François, Thérèse est le prénom géographique le plus représenté dans le gotha.
Dans l’Antiquité, Therasia désignait une île située près de la Crète.
-la duchesse Marie-Therese von Württemberg, duchesse
de Montpensier, divorcée de l’actuel comte de paris
et mère de ses 5 enfants.
-la princesse Thérèse d’Orléans, petite fille de la
précédente, fille du prince Eudes et de Marie-Liesse
de Rohan-Chabot.
-La princesse Teresa von Hohenberg, descendante de
l’archiduc Franz-Ferdinand d’Autriche.
-la comtesse Maria-Teresa von Habsburg, fille de
l’archiduc Raimund d’Autriche et de Bettine Görz.
-la baronne Maria-Theresia von Gudenus, épouse de
l’archiduc Eduard d’Autriche (des palatins de
Hongrie). Ils ont 5 enfants.
-la princesse Teresa d’Orléans-Braganza, soeur de la
défunte comtesse de Paris. Elle a 2 filles de son
mariage avec Ernesto Martorell y Calderon.
-la princesse Maria-Teresa du Brésil, fille du prince
Pedro-Henrique (cousin de la précédente) et de la
princesse Marie de Bavière. Elle a 2 enfants de son
mariage avec Jan Hessel de Jong.
-La princesse Maria-Teresa d’Orléans-Braganza, fille
du prince Francisco (frère de la précédente) et de
Claudia Godinho. Elle et sa tante ont chacune une
jumelle.
-princesse Maria-Teresa de Baviera y Mesia. Voir
l’article sur le mariage de sa fille Myrta à la
rubrique « Bavière » pour son ascendance. Elle a 2
filles et 5 petits-enfants.
-Maria-Teresa Marone-Cinzano, fille de l’infante
Maria-Cristina d’espagne et d’Enrico, comte Marone.
Mariée à Jose Ruiz de Arana, duc de Baena, elle n’a
pas d’enfants.
-Maria-Teresa Mestre, épouse d’Henri, Grand-duc de
Luxembourg. Ils ont 5 enfants et 2 petits-fils.
-la princesse Maria-Theresia von und zu
Liechtenstein, fille du prince Wilhelm et d’Emma von
Guthmannstahl-Benvenuti. Elle est mariée à Aurel
Dessewffy de Csernek & Tarkö.
-la princesse Therese von und zu Liechtenstein, fille
du prince Michael et de Hildegard Peters. Petite
fille de l’archiduchesse Elisabeth d’Autriche.
-la princesse Teresa zur Lippe-Weissenfeld, fille du
prince Alfred et de la baronne Irmgard wagner-
Wehrborn. Elle n’est pas mariée.
-la princesse Marie-Thérèse De Bourbon-Parme, fille
de Xavier, duc de parme et de Madeleine de Bourbon-
Busset, soeur du duc actuel. elle n’est pas mariée.
-la princesse Teresa des 2 siciles, duchesse de
Salerno, fille du prince Alfonso, infant d’Espagne,
duc de Calabre et de la princesse Alicia de Bourbon-
Parme. Elle a 7 enfants et 7 petits-enfants de son
mariage avec Inigo Moreno y Arteago, marquis de
Laula.
-Teresa Carrelli-Palombi, fille de la princesse Ines
(nièce de la précédente) des 2 Siciles et de Michele
Carrelli-Palombi dei marchesi di Raiano.
Poursuivons notre balade dans les îles avec: Malte
-le prince Malte(-Georg) von Sachsen-Coburg-Gotha
fils du prince Peter-Albrecht et de Roswitha Breuer.
Marié à Nicola von Seydlitz, il n’a pas d’enfants.
-le prince Malte(-Alexander), neveu du précédent et
fils du prince Peter-Karl et de Kathrin Kempin.
-le comte Malte von Westwarp, descendant du prince
Franz von Anhalt-Bernburg et de son épouse
morganatique, Karoline Westwarp.
L’île grecque de Milo, celle de la Venus.
-Milo Knatchbull, fils de Timothy et d’Isabella
Norman, petit-fils de lady Patricia Mountbatten.
Cyprien signifie « originaire de l’île de Chypre ».
-l’archiduc Friedrich-Cyprian d’Autriche, fils de
l’archiduc Andreas et de la comtesse Marie-Christine
von Hatzfeld-Dönhoff.
Et dans le sud de l’océan Indien, Yves de Kerguelen de Tremarec decouvrit, en 1772, l’archipel qui porte aujourd’hui son nom aprés s’être appelé îles de la Désolation.
-la princesse Kerguelen Murat de Chasseloup-Laubat,
fille du prince stanislas et de Marine Kiriloff.
d'Artagnan
28 mars 2010 @ 01:32
RN 188
Qui est le demeuré qui a requis le tribunal de la République pour empêcher l’Aîné des Bourbons de porter les Armes de France alors que l’Ainé des Bourbons est descendant direct du neveu à qui Louis XIV lui-même avait rappelé: « Et n’oubliez pas que vous êtes français ».
Et bien, s’il sait lire, qu’il fasse confiance au Tribunal et aux lois de sa République et qu’il lise le nom patronymique qui est le sien qui est écrit sur sa carte d’identité.
De plus, en droit d’Ancien Régime, seul le nom de Bourbon est royal. Du point de vue Historique qu’une branche cadette qui s’invente une maison royale c’est une usurpation.
En République, cela a l’avantage pour la santé de tous d’être comique. Soyons indulgents pour l’artiste de cette maison qui devrait titrer son auto-portrait: « Ceci n’est pas un Roi ».
Tout comme mon article n’est pas écrit par le vrai d’Artagnan . . .
d'Artagnan
28 mars 2010 @ 08:57
La Maison de l’Ainé des Bourbons est par essence celle de la Maison de France. Qui a été désigné en tête de cortège pour l’enterrement du Coeur de Louis XVII à Saint Denis où sont enterrés tous les Rois du Royaume de France?
d'Artagnan
28 mars 2010 @ 09:39
message pour RN 188
Qui a fait confiance et s’est remis à la justice républicaine contre Louis-Alfonse de Bourbon à propos du port des Armes Pleines de France ?
d'Artagnan
28 mars 2010 @ 09:59
La Maison d’Orléans a reconnu après de longues controverses le Comte de Chambord comme héritier légitime des Rois de France. La Maison d’Orléans réclame sa légitimité issue de celle du Comte de Chambord.
Alors pourquoi le « Roi » Louis-Philippe a-t-il enfermé dans la prison de Blaye la Duchesse de Berry, Mère du Comte de Chambord, futur Roi de France Henri V ?
Pourquoi Talleyrand au service des Orléans s’est-il servi de la Baronne de Feuchères pour obliger le Prince de Condé, l’Ainé de la Famille Royale de France, à faire sous la menace une donation aux Orléans et pour après l’assassiner le Prince de Condé de peur qu’il ne change son testament ?
Charles
28 mars 2010 @ 12:52
Cecil,
Merci pour votre travail sur les Therese du Gotha.
On peut noter aussi la comtesse Marie-Therese de Waldburg-Zeil, petite-ffille de la princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg.
Alexis
28 mars 2010 @ 13:19
@ R-N : je ne savais pas que vous étiez historien :-) ! Quelles sont vos sources ?
CarmenB
28 mars 2010 @ 16:04
La vérité, toujours bonne à rappeler, ici comme ailleurs, et qu’ on n’ ose affirmer franchement est que la mouvance autoproclamée légitimiste , incarne un courant passéiste:
1/ antidémocratique
2/ qui nie la possibilité voire même la capacité du peuple français à choisir son avenir et ses lois constitutionnelles
3/ qui s’ en remet à la loi divine intangible et invariable( ce qui lui permet toutes les interprétations , quand ça l’ arrange bien sur
4/négationniste de toute l’histoire de France depuis 1788
5/ hostile au monde moderne et favorable aux dictatures rétrogrades , comme on a pu le lire plus haut: Salazar, Franco et accolites , avec catholicisme comme religion d’ état, hostile à l’ avortement etc……
Voila ce qu’ incarne Luis Alfonso de Borbon y Martinez comme principe, qu’il y adhère personnellement ou pas, voila ce que ses partisans veulent voir en lui, et voila ce que rejetent l’ immense et écrasante majorité des français……………royalistes ou pas , ce dont ses partisans justement se moquent éperduement , le suffrage universel étant sans valeur…….
Tout discours ratiocinant sur la maison de Bourbon est purement et simplement un discours d’Extrème droite tendance Archaïque qui n’ ose pas dire son nom
jul
28 mars 2010 @ 17:07
Jean Marie, oui Philippe Egalité a été courageux…mais pas pour le bien de son cousin le roi…
cecil
28 mars 2010 @ 19:01
Suite de prénoms géographiques.
Maurice est employé dans plusieurs dynasties. Il vient du grec « mauros » par l’intermédiaire du latin « maurus » et signifie « sombre, obscur ». Ce qualificatif se rapporte aux habitants d’Afrique du nord (la Maurétanie)
et on le retrouve plus tard dans le mot « maure », désignant le peuple arabe.
-Moritz, landgrave de Hesse, fils de Philipp,
landgrave de Hesse et de la princesse Mafalda d’Italie. De son mariage avec la princesse Tatjana zu Sayn- Wittgenstein-Berleburg, il a 4 enfants et 8 petits-enfants, dont le prince Moritz (jumeau de Paulina), fils de l’héritier Philipp et de la comtesse Floria von Faber-Castell.
-Le comte Morits Douglas, fils du comte archibald et de l’archiduchesse Walburga d’Autriche.
-le prince Moritz von Hohenzollern, fils du prince Ferfried et de Eliane Etter.
-le prince Maurits van Oranje-Nassau van Vollenhoven, fils de la princesse Margriet des Pays-Bas et de Pieter van Vollenhoven, neveu de la reine Beatrix.
Il a 3 enfants de son mariage avec Marilene van den Broek.
-Mauricio Afif, prinz von Sachsen-Gessaphe, fils d’Alexander de Afif, héritier de son oncle le margrave de Meissen (chef de la maison de Saxe), et de la princesse Gisela de Bavière.
-le prince Moritz von Waldeck und Pyrmont, fils du prince Christian-Ludwig et de la comtesse Camilla von Holck.
-le comte Moritz von Goes, époux de la duchesse Fleur von Württemberg. Ils attendent leur 3e enfant.
-Maurice de Mac-Mahon, duc de Magenta, fils du duc défunt, Philippe et de l’honorable Amelia Drummond.
Deux anciennes régions d’Italie sont utilisées comme prénoms: L’Emilie, dans le nord et la Sabine. Dans la légende, Rome aurait été constitué par la réunion des Latins et des Sabins.
-la princesse Emilia von und zu Liechtenstein, fille du prince Alfred et d’Alice Stori-Deserti.
-l’honorable Emily Lascelle, fille de David, vicomte Lascelle, premier petit-fils de la princesse Mary d’Angleterre, et de Margaret Messendger. Elle a des jumeaux de son mariage avec Matthew Shard.
-la princesse Emilia von Sachsen-Coburg-Gotha, fille du prince Carl-Eduard et de Miriam Kolo. Comme la précédente, elle descend de la reine Victoria.
-la princesse Emilia von Altenburg, fille du prince Leopold et de Julianne Zschau, descendante de l’empereur Franz-Josef et de Sissi.
-Emil Haug, fils de Philipp et de la comtesse Bettina Bernadotte af Wisborg, elle même fille du prince Lennart de Suède.
-Sabine de La Rochefoucauld, mariée à son cousin Pierre-Louis, duc d’Estissac. Ils ont 4 enfants.
Deux contrées d’Asie Mineure, l’Isaurie et la Lydie (royaume de Midas et Crésus) ont abouti à Isaure, longtemps prénom unisexe et exclusivement féminin aujourd’hui, et à Lydia.
-Isaure de Choiseul-Praslin, fille d’Aynard, duc de Praslin et de Ghislaine de Vincens de Causans. Elle a 3 enfants de son mariage avec Franck de Dieuleveult.
-la comtesse Lydia af Holstein-Ledreborg, fille du comte Knud et de la princesse Marie-Gabrielle de Luxembourg. Elle a 5 enfants de son mariage avec le prince Eric de Bourbon-Parme. Divorcée, elle est remarié avec Martin Bergsoe.
-Lydia de Castellane, épouse de Pierre, le duc d’Arenberg de la branche française. Ils ont 2 filles.
Vous n’aurez pas Dalmas et la Lorraine! Trève de plaisanterie, Dalmas est un vieux prénom que l’on trouve encore chez les Polignac. Il vient du latin « dalmatius », signifiant « de Dalmatie ».
Lorraine vient du nom français de la région, lequel vient tout simplement du prénom Lothaire (du germain, « hlod », illustre, et « hari », armée). Lothaire II donne son nom à l’immense territoire dont son père a hérité lors du traité de Verdun en 843. La Lotharingie (Lothringen en allemand), qui va aboutir à Lorraine, est le territoire qui appartient à Lothaire. Au masculin, les formes Lothar et Luther ont perduré jusqu’à nos jours dans les pays de langues germaniques, anglais compris.
-Dalmas, marquis de Polignac, fils du duc Melchior et de Nina Crosby. Il est divorcé de Margarete starkman,
dont il a 2 enfants et 6 petits-enfants. Un de ceux-ci
Douglas de Polignac porte un prénom inspiré de celui du chef-lieu de l’île de Man, en mer d’Irlande.
-la princesse Lorraine de Bourbon-Parme, fille du prince Jacques et de la comtesse Birgitta af Holstein-Ledreborg (tante de Lydia. Voir ci-dessus).
-la comtesse Lorraine von Schönborn-Buchheim, fille du comte Friedrich-Karl et de la princesse Isabelle d’Orléans. Elle a 5 enfants de son mariage avec le comte Wilhelm von Spee.
Dans le gotha, un seul nom de pays a été utilisé comme prénom: India.
-India Hicks, fille de David et de lady Pamela Mountbatten. En effet, son grand père Louis, lord Mountbatten avait été vice-roi des Indes. Elle vit avec David Flint-Wood, dont elle a 4 enfants.
-India-Riven Oxenberg et India-Lily Balfour sont cousines germaines. Voir la rubrique sur la descendance D’Olga de Grèce pour leur ascendance.
Suite demain.
septembre
28 mars 2010 @ 20:17
d’Artagnan,
Je souscris à tout ce que vous dites.
corentine
28 mars 2010 @ 20:31
Cecil, superbe
merci beucoup
continuez
cecil
28 mars 2010 @ 23:33
Corentine,
Merci infiniment.
Venant de la généalogiste confirmée que vous êtes, vos encouragements me touchent d’autant plus.
jean-marie
29 mars 2010 @ 09:23
Némausus.192
Pourquoi alors que le roi Louis XVI était toujours sur la trône de France et que donc la France était encore en monarchie le futur Charles X avait émigré avec femme et enfants depuis 1789 et que le Futur Louis XVIII à fait de même en 1791.
Puisque vous parlez de traitrise pour Philippe Egalité,que dire des intrigues du comte de Provence et du comte d’Artois envers le roi Louis XVI,leur frère qui ont certainement contribué eux aussi à la révolution de 1789.
Maintement je trouve marrant que l’on dise que la famille d’Orléans n’est pas Bourbon alors que cette même famille descend de Louis XIII roi Bourbon et qu’elle figure dans l’Etat présent de la Maison de Bourbon,organe de la Maison de Bourbon.
D’artagnan.198
Talleyrand au service des Orléans,après avoir servi l’empereur Napoléon 1er et avoir restauré le roi Louis XVIII.
Enfin l’assassinat du prince Condé sur ordre des Orléans,ce n’est que des ragots rien d’autres.
d'Artagnan
29 mars 2010 @ 12:19
Vous n’avez pas répondu: Pourquoi Louis-Philippe a enfermé la Duchesse de Berry et l’obligé a se mettre nue et osculter par ses médecins ?
L’enquête et le procès du meurtre du Prince de Condé organisé par la Police et la Justice de Louis-Philippe . . . TOUT UN SYMBOLE DE LA TRADITION ORLEANISTE ???
Pourquoi le Prince de Condé a-t-il par testament donné tout son héritage au Duc d’Aumale. Comme par hasard ? ? ? Voilà un procès dont j’aimerais qu’on en fasse un film!
Bien mal acquis ne profite jamais !
d'Artagnan
29 mars 2010 @ 12:29
Pourquoi lors des funérailles de Comte de Chambord, le Comte de Paris envoie-t-il son avocat auprès des infants d’Espagne leur demandant de signer un document renonçant à tout droit sur la Couronne de France ?
Ils lui ont répondu avec calme un Réponse digne d’un vrai et grand Bourbon:
« Mon Cher Cousin, si nous n’avons aucun droit sur la Couronne de France, alors pourquoi signer ce documents ?
Et si nous avons des droits sur la Couronne de France, alors, pourquoi signer ce document? «
d'Artagnan
29 mars 2010 @ 14:15
Orléans, Talleyrand, Napoléon, Fouché et tutti quanti . . . tous dans un même panier. Ils ont détruit la royauté légitime.
Nemausus
29 mars 2010 @ 15:54
Bonjour,
Le message de CarmenB (202) montre la véritable nature de cette personne prête à inventer n’importe quoi pour imposer ses idées. la démagogie est sa marque de fabrique.
Rien ne sert de répondre point par point à ces niaiseries tellement elles sont absurdes ! ses messages sont assez éloquents sur son état mental !
Mon pauvre Jean-Marie (208) vos démonstrations sont toujours aussi illogiques; même si les futurs Louis XVIII et Charles X ont quitté la France dès 1789, quel est le lien que vous faites pour exclure le duc d’Anjou ? les lecteurs serez curieux de connaître votre raisonnement !!!
La branche d’Orléans est une cadette des Bourbons sans aucun doute mais ils ne sont pas « de Bourbon » mais seulement « d’Orléans » et c’est bien pour ça que la chancellerie a refusé au comte de Paris actuel ce changement de patronyme (cette demande est d’ailleurs très surprenante; qu’elle est en ai la logique ?)…
Avec de tels partisans le comte de Paris va se faire des cheveux blancs avant l’heure…il ne mérite vraiment pas ça !
jean-marie
29 mars 2010 @ 17:58
d’Artagnan.211
Il a restauré le roi Louis XVIII sur le trône de France,ne l’oubliez pas!
R-N
29 mars 2010 @ 18:07
Bonjour Cecil (204) Je suis désolé de vous dire ceci mais ces affirmations ne sont pas exactes. Je sais que certains ouvrages contiennent des choses comme ça, mais au mieux, il n’existe aucune preuve de cette origine-là du prénom Maurice… qui a une racine germanique. Pour Emilie, qu’est-ce que qui vous fait dire que c’est la Province, et non la sainte, qui est le prénom d’Emilie de Liechtenstein ? (mais si ce sont les homonymies que vous recensez ne tenez pas compte de ma remarque) Je ne rectifierai pas le reste puisque nous sommes sous un article consacré à la maison de Bourbon. Vous pouvez aussi m’écrire par Régine.
Nemausus (193) : je me fais un plaisir de vous répondre que non seulement je me place au-dessus de la loi, mais que de surcroit je l’ignore et qu’elle n’a droit qu’à mon mépris. Je ne suis pas un partisan des Orléans, seulement tenant et défenseur de leurs droits au trône de France, opposé à leur retour.
Je l’ai dit déjà, c’était une ineptie de demander cela aux tribunaux. Les Orléans portent pour nom Orléans et sont Bourbon-Orléans. Nul n’y peut rien, serait-il roi de France sacré à Reims !
D’Artagnan (197) ci-dessus c’est aussi réponse pour vous. Heureusement que je ne suis pas un partisan du Comte de Paris sinon, effectivement je m’inquiéterais de telles inepties ! C’est à cela qu’on mesure qu’on ne peut attendre que le pire de leur part. Tout plutôt qu’une monarchie ridiculisée par des actes absurdes de princes allongés devant un système illégitime et pervers comme c’est le cas aujourd’hui dans le pays concerné.
Par ailleurs, Talleyrand n’est pour rien dans l’assassinat du Duc d’Enghien. Ceci est l’acte de Napoléon.
Cette monarchie est morte, avachie dans son erreur et son incapacité à se transformer. Il serait temps de l’admettre… et de passer à autre chose !
Alexis(201) ::-) Je suis une source !
jean-marie
29 mars 2010 @ 18:08
Jul.203
Croyez vous que les frères de Louis XVI étaient courageux puisqu’ils ont immigrés alors que leur frère était encore roi de France puis ensuite roi des Français.
Bien entendu je n’approuve pas l’attitude du duc d’Orléans mais faut reconnaitre qu’il était plus courageux que ses cousins Provence et Artois.
Bien avant la révolution ,ils complotaient contre leur frère le roi.
Nemausus
29 mars 2010 @ 18:51
R-N se place au dessus des lois !!! (message 214)… voilà le genre de partisan des Orléans … les citoyens français apprécieront !
Bientôt il se prendra pour Dieu afin d’apporter sa divine parole et accorder la couronne au prince qu’il se choisira…MDR
Que cela vous plaise ou non, les décisions des tribunaux français ont force de loi et ce n’est pas le cas de vos propos !!!
jul
29 mars 2010 @ 19:23
Jean Marie, Courageux n’est vraiment pas le mot le plus approprié pour qualifier Philippe Egalité. Je dirai plutôt suicidaire.
Il fallait plus de courage pour émigrer, laisser tout derrière soi, ses biens, sa tranquilité, se séparer des membres de sa famille. Il faut du courage pour ne pas tremper ses mains dans le sang des Français.
Les Comte de Provence et d’Artois n’étaient pas des saints (comme personne) mais heureusement qu’ils ont émigré sinon jamais les Français n’auraient eu le sage Louis XVIII. Heureusement ! Sans Louis XVIII, la Maison d’Orléans n’aurait pas été réhabilitée, retrouvé son apanage et été élévée à l’Altesse Royale.
Regardez, c’est un peu comme Charles de Gaulle qui a émigré pour organiser la résistance de la France contre terreur nazie au lieu d’imiter les Vichystes.
Emigrer est très courageux et utile pour un chef capable de tirer la France de la tyrannie.
Ce que Philippe Egalité a dit sur son père a fini de me convaincre qu’il était capable du pire. Vraiment le contre exemple total. D’autant plus qu’il s’était opposé publiquement au roi pendant le conseil. Cela ne m’étonnerait pas qu’il complotât également.
cecil
29 mars 2010 @ 21:53
RN,
Ce que j’ai écrit sur le prénom Maurice, et sur les autres ne vient pas de « certains ouvrages » contenant « des choses comme ça », mais d’une bonne soixantaine de publications, dont certaines émises par le CNRS, des professeurs d’onomastique ou d’anthroponymie, etc…
Je peux vous fournir une bibliographie si vous voulez.
Ce que vous qualifiez d’affirmations (de ma part) sont, en fait, des courtes synthèses et des retranscriptions venant des ouvrages en question.
C’est la première fois que je lis, dans votre message 214, que Maurice a une racine germanique. Je souhaiterais connaitre vos sources et savoir quelle est, pour vous, l’étymologie de ce prénom.
Sur Emilie, comme pour tous les autres prénoms évoqués dans mon « inventaire », je ne prétend pas savoir quelles raisons ont motivé les parents pour choisir tel ou tel prénom pour leur enfant. Je dis juste que ce prénom a telle origine, telle étymologie et, éventuellement, telle histoire.
Mes parent m’ont prénommé Cécile en hommage à la sainte, mais il n’en demeure pas moins que c’est un prénom d’origine latine, qui signifie « aveugle ». Comme j’ai une trés bonne vue, ce n’est évidemment pas sa signification qui a dicté leur choix.
Enfin, vous dites ne pas vouloir rectifier le reste.
Mais au contraire, faites, je vous en prie. Surtout si vous savez, de source sure que mes autres « affirmations » sont fausses.
d'Artagnan
29 mars 2010 @ 23:31
Talleyrand s’est servi de tous les régimes qui lui permettait de garder son pouvoir et ses intérêts. C’est l’entourage des Orléans qui a inspiré le Crime du Prince de Condé, Père du Duc d’Enghien assassiné par Fouché.
Mais Pourquoi aucun orléaniste ne peut répondre à la question: Pourquoi Louis-Philippe d’Orléans, Roi-Traitre-Usurpateur, VOLEUR du Patrimoine de la Branche Aînée des Bourbons, Fils du Criminel Régicide Révolutionaire Philippe Egalité, a-t-il fait enfermer celle qui eut été la Reine des Français, la Duchesse de Berry, Mère du Comte de Chambord. Les Orléans par opportunisme ont reconnu Henri V, Comte de Chambord, par OPPORTUNISME, parce qu’il était au point de mourir sans descendance.
Aucun Orléaniste n’a trouvé un seul petit document officiel où le Comte de Chambord reconnait la dernière branche cadette des Orléans.
La Comtesse de Chambord finissait son Notre Père par « Et délivrez-nous des Orléans! » . . .
Je rappelle que Philippe d’ORLEANS et ses amis Révolutionnaires ont causé au nom des droits de l’homme une énorme brèche dans le système monarchique européen et provoqué le génocide vendéen qui a inspiré tous les génocides du XX siècle !
Les Orléans ont dilapidé l’argent qu’ils ont volé aux Bourbons en se servant de la Baronne de Feuchères.
Et aujourd’hui encore ils ont vendu chez Christies le Sceau aux Armes de France et, Sacrilège, le seul portrait de Louis XVII dessiné par Louis XVI et porté par Madame Royale ! ! !
d'Artagnan
29 mars 2010 @ 23:38
Jean-Marie 82, je sais c’est difficile mais
Est-ce que vous avez compris ce que vous a dit Audouin 80 ?
Le Salon Beige ne rend-il pas sourd ?
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 07:41
Comme c’est bizarre … le message 210 ne reçoit aucune réponse . . .
jean-marie
30 mars 2010 @ 10:08
Audouin.104
La loi d’exil avait été abrogée en 1871 pour le comte de Chambord et pour la famille d’Orléans.
Les princes d’Orléans sont rentrés en France et ont repris leurs places dans les armées Française mais le comte de Chambord préféra rester en Autriche plutôt que de faire comme ses cousins.
Cela est une réalité!
Lors de la loi d’exil de 1886 concernant les princes ayant régnaient sur la France,cela ne concernait pas les Bourbons puisque le dernier Bourbon Henri comte de Chambord étant décédé,il n’y avait plus de Bourbon dynaste de la Branche ainée.
Les Bourbons issus de Philippe V étant reconnus comme Espagnols.
Voila aussi la réalité!
Audouin
30 mars 2010 @ 13:02
jean-marie (222)
Faites-vous exprès ne pas comprendre ce que l’on vous explique?
1. Personne n’ a jamais contesté que le Comte de Chambord ait préféré rester en exil en Autriche, encore qu’il ait séjourné brièvement à Paris, Versailles, et à Chambord en 1871
Vous enfoncez une porte ouverte!
D’ailleurs, je pense, c’est une opinion personnelle, que s’il était resté en France et s’était fait connaître en la parcourant de long n large, la monarchie eût été rétablie dès cette époque sans difficulté. Mac Mahon aurait été obligé de se soumettre. Mais ceci est de l’histoire-fiction…
2.Combien de fois faudra-t-il vous répéter que la loi d’exil n’était pas nominative? Mais concernait « les chefs des familles ayant régné (et non pas « régnaient » comme vous l’écrivez!), les d’Orléans ayant effectivement régné sur la France de 1860 à 1848…
Et imperturbablement vous affirmez comme si c’était une évidence: « Il n’y avait plus de Bourbon dynaste de la branche aînée. Les Bourbons issus de Philippe V étant reconnus comme espagnols » Reconnus espagnols par qui? Par la république? Mais peu importe: ces derniers, eussent-ils été Bessarabiens ou Poldèves, ils n’en restaient pas moins du « Sang de France ».
Il y a une règle fondamentale qu’il faudra bien que vous vous mettiez dans la tête un jour, Jean-Marie c’est que la Coutume du Royaume ne répute « princes étrangers » que les princes étrangers au « Sang de France », les princes « qui ex sanguinis regio non sum prognati ». La loi exige le jus sanguinis, non le jus soli.
« Ce qui crée véritablement,sinon légalement la nationalité, ce n’est pas le lieu où l’on a vu le jour, c’est avant tout l’origine et la filiation », comme le rappelait dès 1885 le bâtonnier Gustave Théry dans un opuscule dédié à Alphonse-Charles de Bourbon. En vertu de cette règle multi-séculaire, le Roi nécessaire ne peut être que l’Aîné des Capétiens.
Tout les reste est de la rat
Audouin
30 mars 2010 @ 13:04
jean-marie (222)
…Tout le reste est de la ratatouille orléaniste
Audouin
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 13:47
Cher Jean-Marie
Et l’indisponibilité de la Couronne est aussi une réalité !
Soyez gentils pour les orléans, trouvez-nous un tout petit petit petit document officiel signé par le Comte de Chambord reconnaissant le Comte de Paris comme héritier légitime. Et dans le même élan de génie si le Comte de Paris était si sût de ses droits pourriez répondre au message 210 ?
jean-marie
30 mars 2010 @ 14:46
Nemausus.212
Renonciation de Philippe V d’Espagne en 1812.
Le roi Louis XIV confirme et renonce à son tour.
Les nouvelles lettres patentes des 1er et 10 mars 1713,annulant les précédentes de 1700,disposaient:
Après avoir vu en notre conseil,le dit acte de renonciations du roi d’Espagne,notre fils et petit-fils,du 5 novembre 1712,comme aussi les actes de renonciations de notre petit-fils le duc de Berry,notre dit neveu le duc d’Orléans ont faites réciproquement de leurs droits à la couronne d’Espagne,tant pour eux,que leurs descendants mâles et femelles et en conséquence,voulons,entendons que nos dites lettres patentes du mois de novembre 1700 soient et demeurent nulles et non avenues.
Voulons que conformément au dit acte de renonciations de notre petit-fils le roi d’Espagne,il soit désormais regardé et considéré comme exclu de notre succession,que ses héritiers successeurs et descendants en soient aussi exclus à perpétuité et regardés inhabiles à la recueillir.
Le tout fut enregistré solennellement par le parlement de Paris.
jean-marie
30 mars 2010 @ 15:18
d’Artagnan.219
Lors de l’enlèvement du duc d’Enghien dans le pays de Bade et après l’assassinat de celui ci dans un fossé du château de Vincennes sur les ordres du premier consul Bonaparte.
Voici les félicitations que le roi d’Espagne Carlos IV de Bourbon à fait au premier consul:
Il le félicita d’avoir commis un tel acte d’autorité.
Le premier ministre Espagnol déclara lui à l’ambassadeur de France:
Lorsqu’on a du mauvais sang,il faut le verser.
Louis XVIII alors en exil à Varsovie dés qu’il connut l’attitude du roi d’Espagne s’empressa de lui renvoyer le collier de la Toison d’Or dont il l’avait jadis gratifié.
Belle famille que ses Bourbons Espagnols!
Damien
30 mars 2010 @ 15:23
jean-marie, cela ne vous fatigue pas de radoter à longueur de commentaires ?
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 15:35
très belle photos de famille des Ducs d’Anjou
http://www.facebook.com/photo.php?pid=994072&o=all&op=1&view=all&subj=14247182946&aid=-1&id=1499192245
jean-marie
30 mars 2010 @ 15:36
d’Artagnan.
Toujours de Louis XVIII en exil à Mittau.
La desdendance de la branche ainée n’étant pas assurée,Louis XVIII jugea raisonnable de se rapprocher des fils de Philippe Egalité,héritiers naturels des Bourbons en vertu de la loi de dévolution de la couronne.
Pas un seul instant il ne reconnu les Bourbons d’Espagne comme ses successeurs au trône de France.
Son interprétation du droit de l’ancienne France,le conduisait à considérer comme valable la renonciation de Philippe V pour ses descendants.
Il ne remit jamais en question cet acte contresigné par Louis XIV en 1713.
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 15:41
En 1715 l’héritier présomptif de Louis XV de France (1710-1774) n’était autre que son oncle Philippe V d’Espagne (1683-1746), et ce jusqu’à la naissance de Louis de France (1729-1765).
Damien
30 mars 2010 @ 16:45
« jean-marie
30 mars 2010 à 14:46
Nemausus.212
Renonciation de Philippe V d’Espagne en 1812. »
Mes amis, je pense qu’il n’est d’aucun intérêt de lire ni de répondre encore à ce monsieur qui malmène l’Histoire autant que la grammaire et l’orthographe. Faisons comme s’il n’existait pas.
Audouin
30 mars 2010 @ 17:54
jean-marie (222)
Vous êtes décidément très fort! Alors que TOUS les légistes de l’époque de Louis XIV et les plus prestigieux professeurs de droit actuels, ont démontré depuis longtemps, que les renonciations de Philippe de France, duc d’Anjou, étaient nulles et non avenues car contraires au droit interne, vous continuez à vous entêter à soutenir le contraire avec des arguments qui ont été mis en pièces il y a belle lurette.
Ignorez-vous que le Roi en France tient son droit de la loi et non de la volonté ou du caprice de son prédécesseur? Par conséquent ce dernier ne peut le lui enlever ni directement, ni indirectement.
Le Roi régnant n’est donc pas l’héritier ou l’ayant-cause du roi défunt. Il reçoit sa couronne « jus sanguinitatis » et par la seule force de la loi.
Un Roi de France–qu’il se nomme Louis XIV ou Louis XVIII– ne peut donc disposer du droit de ses successeurs car ce droit ne lui appartient pas.
Audouin
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 20:56
Damien, à cours d’arguments nous donne les conclusions intellectuelles des Orléans sur la querelle dynastique:
ils relèvent les fautes d’orthographes comme d’autres rammassent les balles sur les courts de tennis.
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 21:53
C’est le trône qui confère la nationalité et non le contraire. Quand Louis XIV nomme un bourbon au trône d’Espagne il est espagnol pour l’Espagne. Quand un de ses descendants est appelé à répondre à ses devoirs d’aîné des Bourbons il reprend le trône de France conformément au droit du Sang Royal de France.
Les droits dynastiques du Royaume Millénaire de France coulent au-delà des frontières nationales dans le Sang Royal de l’Aîné des Bourbons. Ils accompagnent la personne du Roi de France au quatre coins du Monde.
d'Artagnan
30 mars 2010 @ 22:15
le nom de France ne passait jamais aux branches cadettes, qui prenaient le nom de l’apanage du fils de France dont elles étaient issues (exemple : la branche d’Orléans, qui porte depuis trois siècles (1662) le nom d’Orléans car elle est issue de Philippe de France, fils de France, duc d’Orléans, le frère cadet de Louis XIV).
jean-marie
31 mars 2010 @ 08:09
Damien.232
Entrevue du roi Louis XVIII avec le duc d’Orléans le 1 novembre 1919.
Le sujet principal de cette conversation était la décision du duc d’Orléans d’envoyer ses enfants au lycée Henri IV au lieu de les confier à des tuteurs selon la coutume.
Louis XVIII n’approuvait pas,mais il ne fit rien contre.
Au cours de la conversation,on aborde la proximité au trône des Orléans.
Louis XVIII s’exprima ainsi.
Vous êtes de ma famille,vous avez des enfants,madame la duchesse de Berry n’en a pas,j’espère qu’elle en aura,mais enfin elle n’en a pas,votre fils arrivera au trône.
Je ne prétends pas discuter la validité de la branche espagnole,mais je vous dirai franchement ce que je pense qu’elles sont dans l’état actuel des choses.
Je suis sans intérêt à cet égard,il ne peut pas me regarder,puisque de mon vivant il ne peut en être question.
Si en 1719 Philippe V était revenu en France il serait monté sur le trône sans difficulté,car la nation l’y aurait porté,et votre trisaieul n’aurait eu aucun soutien.
Voila ce que je pense.
Charles III y serait peut-être arrivé aussi par la suite de la grande opinion qu’ont avait de son caractère et du respect qu’il inspirait.
Ce n’aurait pas été la même chose de Charles IV,c’était déjà bien éloigné,mais le roi actuel n’aurait pas une voix.
Aussi quoique votre fils ne puisse guère être mon successeur immédiat,parce qu’il y a trop entre lui et moi,cependant il est bien possible qu’il y arrive par la suite.
R-N
31 mars 2010 @ 10:39
Cecil (218) merci pour votre réponse. J’ai consulté des ouvrages que je n’ai pas en tête (une recherche est possible mais serait longue) affirmant le contraire. Je peux m’être trompé en pensant avoir lu cela sur Maurice, mais, dans tous les cas, je conteste de mon côté cette origine, l’étude de certaines matières ne m’étant pas étrangère.
D’une manière générale la référence scientifique n’est pas (n’est plus) recevable aujourd’hui sans examen contradictoire depuis que le monde scientifique est pour une grande partie au service d’idéologies et souvent aussi au service des multinationales qui les emploient ou leur procurent des subsides. C’est une réalité sensible depuis quelques années.
Pour Emilie, c’est à l’expression de prénom géographique que je répondais parlant d’Emilie, car il existe des prénoms directement géographiques, qui étaient fréquents dans certaines maisons souveraines ou illustres (La Trémoïlle, Ligne…
R-N
31 mars 2010 @ 11:01
Nemausus (216) Vous pouvez rire… Si je parvenais au pouvoir, le rire ne serait pas interdit, et le reste non plus…
Quant à Dieu, il n’a pas fait un si mauvais président de 1981 à 1995…
Pas besoin d’être Dieu (le vrai) pour désigner qui doit être roi : une poignée d’hommes de pouvoir a bien imposé Hugues Capet, contre la volonté d’autres hommes de pouvoir de l’époque pour conclure ce qui était malgré les bonnes raisons invoquées, une usurpation…
Pour les lois, elles n’ont force que tant qu’elles n’ont pas été contestées, ce qui est toujours possible.
Pour Jul (217) j’aime beaucoup votre commentaire, mais je me dis que si effectivement Louis XVIII a fait preuve de sagesse en certaines circonstances, le résultat n’a cependant pas correspondu aux espérances.
jul
31 mars 2010 @ 11:32
Merci R-N,
vous avez raison mais les résultats dépendent des autres hommes, qui parfois viennent ruiner les bonnes intentions d’un seul. Parfois lui assurer le succès.
Donc, pour conserver une vision positive, je crois qu’il vaut mieux regarder les intentions des hommes ;)
Audouin
31 mars 2010 @ 12:25
jean-marie (230)
Encore une fois, vous manquez de la moindre rigueur intellectuelle. Vous reproduisez une citation « piquée » dans Heraldica mais en la tronquant, selon votre habitude.
L’honnêteté aurait du vous conduire à préciser que ces soi-disant paroles sont extraites des notes de S.A.S le duc d’Orléans après une entrevue avec la roi. C’est Louis-Philippe qui met cette déclaration dans la bouche du Roi. Le duc d’Orléans entend et raconte ce qu’il veut.
Audouin
d'Artagnan
31 mars 2010 @ 16:06
Chère Régine
Merci pour votre travail et de bien vouloir supporter nos querelles dynastiques qui ne sont que des joutes verbales.
Je les aime bien, mes soeurs et frères orléanistes même s’ils sont un peu durs de la feuille.
Sans mettre les noms de leurs auteurs, il serait assez cocasse de publier dans un livre anonyme les réflexions les plus extrémes des deux camps que vous avez, pour la dignité de votre site, classées verticalement.
D’après moi votre site me semble opter pour une neutralité qui vous honore, vous restez stoïquement au-dessus de la mêlée.
Mais pourquoi ne pas mettre les nouvelles qui concernent les Orléans dans une rubrique « ORLEANS » ? et non pas dans la Rubrique « France ». Ce qui vous ferait atteindre le résultat reccord et parfait de 100 %.
Mais il y a peut-être, inlassablement, comme dans le temps passé autour du Comte de Chambord, tous ces courtisans orléanistes et leurs idôles qui font du lobying, pour ne pas dire « qui vous donnent de la presion »? … (shut! on ne dira rien)
d'Artagnan
31 mars 2010 @ 16:25
Chers Frères Orléanises et Légitimistes
Si nous mettions de côté notre « querelle » dynastique.
Mettons, pour un moment, nos arguments logiques ou non, historiques ou non en veilleuse.
Dans notre âme et conscience, est-il pensable honnêtement, que l’Aîné des Bourbons issue d’une famille qui a donné tellement de Rois à la France soit sans Trône?
Vous n’êtes pas obligés de répondre, mais écoutez votre coeur.
Damien
31 mars 2010 @ 16:45
et ça continue :
« jean-marie
31 mars 2010 à 8:09
Damien.232
Entrevue du roi Louis XVIII avec le duc d’Orléans le 1 novembre 1919. » !!!
Dites-moi jean-marie, est-ce que Georges Clémenceau a assisté à cette entrevue ? ;-)
@ D’Artagnan : je suis loin d’être à bout d’arguments, mais comme il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre, répéter à l’envie les mêmes vérités revient à pisser dans la mer pour la faire déborder. Vous me sembler légitimiste, alors pourquoi m’insultez-vous ?
jean-marie
31 mars 2010 @ 17:54
Audouin.233
Entrevue du duc d’Orléans et du roi Charles X.
Cette conversation eut lieu juste après la mort du roi Louis XVIII le 16 septembre 1824.
Charles X annonça à cette occasion qu’il accordait au duc d’Orléans l’Altesse Royale à tous les Orléans.
Le duc:Dés que le roi m’a vu ,il m’a tendu la main en me disant »Bonjour toujours bien aise de vous voir.
Je me rends,lui dis-je,aux ordres du roi,et j’étais bien empressé de remercier Votre Majesté pour nous,particulièrement de celle relative au goupillon,nous en sommes reconnaissants.
Le roi:Je l’ai fait de tout mon coeur,repris le roi,et justement à propos de cela je voulais vous dire,et c’est pour cela que je vous ai envoyé chercher,je vous accorde le titre d’Altesse Royale.
Le duc:Je suis bien reconnaissant de la bonté de Votre Majesté,mais j’espère que c’est à nous tous que le roi doit l’accorder.
Le roi:Oh,c’est à vous tous.
Cela n’est pas tout à fait conforme à nos anciens usages,mais d’abord je crois que vous le désirez et je suis bien aise de le faire pour vous et puis je trouve que c’est le plus conforme à l’état des choses ici,plus encore à celui de l’Europe.
Le roi exprima ensuite le désir de voir le duc aller à la cérémonie des obsèques de Louis XVIII à Saint-Denis avec le duc d’Angoulême en précisant que le dauphin aurait un fauteuil et les princes une chaise à dos.
Le duc acquiesça à ce désir,tout en faisant observer à Charles X que Louis XVIII n’avait jamais voulu admettre ce principe de parité entre les princes.
Eh!non,rétorqua le roi ,il avait un travers sur cela,des idées que je ne crois pas justes,mais il faut convenir que votre position est délicate.
Moi,je veux vous en parler comme un père,vous savez que je vous aime,je vous crois loyal et aussi fidèle qu’on puisse l’être,mais on s’est amusé à faire toutes sortes de rapports sur votre comte,et quoique je n’y croie nullement,j’ai voulu vous mettre sur vos gardes.
Mais Votre Majesté n’ignore pas que j’ai beaucoup d’ennemis.
Le roi:Je le sais bien.
Le duc:Qu’ils sont occupés à me harceler,à me poursuivre,à me calomnier.
Tout cela est vrai mais je sais ce que cela vaut,et je suis très satisfait de ce que vous me demander,je vous enverrai chercher,si on élève des nuages sur votre compte,et vous de votre côté,si vous croyez avoir à vous plaindre,vous viendrez me trouver et tout s’expliquera et s’arrangera facilement.
Je sais bien qu’on vous a picoté et harcelé, et je l’ai souvent dit au roi,les coups d’épingle ne valent jamais rien,mais il avait des idées dans la tête dont on ne pouvait pas venir à bout.
Le duc:Oui repris-je,il rêvait toujours de la division de la famille royale et des princes de sang qui n’est pas meilleure en pratique et en théorie et qu’il ne sentait pas qu’il n’était pas plus dans son intérêt que dans la nôtre de faire deux familles.
Le roi:Cela ne vaut pas le diable,reprit-il vivement,il est important pour vous comme pour nous que nous soyons unis,car enfin,mon cher,écoutez donc,il faut sentir votre position,elle est délicate,elle est importante.
Au fait,il n’y a entre le trône et vous qu’un enfant de quatre ans et c’est peu de chose au monde qu’un enfant de quatre ans.
J’espère bien qu’il vivra et tout parait le rendre probable.
Soit je le désire,mais en attendant il nous importe,et il vous importe encore plus,que dans le cas ou il viendrait à manquer,vous et les vôtres puissiez recueillir la succession sans difficultés,sans embarras.
Vous savez bien qu’il y a des gens qui rêvent de la branche d’Espagne,je ne les crois pas très nombreux,mais prenez y garde.
Il faut vous entendre avec nous pour étouffer cela.
Moi je suis prêt à vous y aider de mon mieux.
Je désire épargner à la France les déchirements que cela lui causerait.
Ils me font frémir.
Damien
31 mars 2010 @ 18:01
jean-marie (245) : je ne savais pas que vous écriviez des pièces de théâtre à prétention historique… ;-)
Audouin
31 mars 2010 @ 18:30
jean-marie (245)
Encore une fois,vous balancez un texte sans avoir l’honnêteté de citer la source! Pourquoi dissimuler que vous l’avez copié dans le « Journal de Marie Amélie,reine des Français » qui a utilisé les notes de son mari?
De cette conversation, nous n’avons que la version de Louis Philippe. Ce qui réduit considérablement le crédit qu’on peut lui faire!
Audouin
d'Artagnan
31 mars 2010 @ 19:21
Jean-Marie vous pourriez nous donner encore mille dialogues avec une autre centaines de RoiS, c’est très intéressant de vous lire . . . MAIS . . . IL Y A UN MAIS…
MAIS UNE RENONCIATION AU TRONE POUR SOI ET POUR SES DESCHENDANTS N’EST PAS VALABLE PARCE QUE CONTRAIRE AUX LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE !
POURQUOI VIOLER LES LOIS DU ROYAUME DE FRANCE Jean-Marie?
UN TRAITE PEUT-IL VIOLER UNE LOI DYNASTIQUE ?
l’Ainé des Capétien serait sans Trône ?
Vous êtes un bon républicain.
A Voté ! Suivant . . .
Alix
31 mars 2010 @ 19:22
d’Artagnan je crois que vous devriez conseiller à Luis-Alfonso de s’inscrire à l’ANPE, peut-être lui trouveront ils une annonce pour un trône.
Reste aussi l’option Lourdes et les prières à Sainte Zita.
Mais peut-être que votre appel aux Orléanistes peut marcher. Après tout les Rois de France ont dégoté pas mal de trônes en Espagne, en Italie etc… à leurs fils ou frères désoeuvrés et ambitieux qui renâclaient à balayer le sol de leur panache à chaque passage de l’Aîné qui portait couronne.
d'Artagnan
1 avril 2010 @ 00:21
Jean-Marie 245
Votre roman est passionant !
Mary
1 avril 2010 @ 08:52
Au secours Brigitte-Anne!
Je viens de lire plusieurs commentaires bien bilieux sur le thème(plus battu que beurre en baratte!)Orléans-Borbon(à l’espagnole!)et je me dis qu’il serait salutaire de lancer ce coup-ci,un bouquet de plantes médicinales pour apaiser les plus nerveux.
Vive les tisanes!Je commence donc par…une branche de tilleul…
Chère Brigitte-Anne,croyez bien que je ne vous taquine pas,je trouve vos idées de bouquets toujours poètiques,c’est leur sempiternelle querelle qui m’amuse…Bonne journée,bien amicalement.
jean-marie
1 avril 2010 @ 13:58
Audouin.247
Notes et souvenirs pour servir le parti royaliste(1899)
Après la mort du comte de Chambord,les royalistes privés de leur chef,reconnurent presque immédiatement,fidèles en cela à leurs principes les droits de tout temps,à mon avis incontestables,de Monsieur le comte de Paris à la couronne de France.
Quelques légitimistes,toutefois,s’essayèrent à contester ces mêmes droits et refusèrent à conférer à Mr le comte de Paris le titre d’héritier du roi.
En face de ce double fait et en raison du bruit qui se produirait durant quelques mois autour de cette opposition à la conduite ,presque universelle du parti royaliste(je me sers à dessein du mot bruit car ces attaques n’eurent jamais de retentissement sérieux),je puis me regarder comme autorisé à intervenir,à mon tour;il m’est permis de consigner ici,au moins pour les miens,mon sentiment sur l’opinion de Monseigneur à l’égard des droits de Mr le comte de Paris et les motifs sur lesquels j’appuie ce sentiment.
Monseigneur a toujours admis,telle est ma certitude,le droit de Mr le comte de Paris à lui succéder sur le trône de France.
Il fut toujours persuadé que la presque unanimité des légitimistes le considéreraient,après sa mort comme son héritier.
Représentant du droit monarchique,plaçant toute sa force en lui,appuyant sur lui son action,Mr le comte de Chambord n’avait point à régler son héritage royal.
Il a entendu le laisser après lui intacte.
De la son silence sur ce point spécial,de la une erreur lorsque quelques-uns prétendirent voir dans l’accueil fait par Monseigneur sur son lit de mort,à Mr le comte de Paris,une sorte de sacre anticipé;mais de la aussi cette vérité,incontestable pour moi ,qu’en recevant Mr le comte de Paris le 7 juillet 1883,Monseigneur avait en vue,comme roi,l’avenir de la France et sa pacification intérieur.
La phrase suivante que j’extrais d’une lettre de Mr le comte de Chambord au vicomte de Rodez-Bénavent,et que je reproduis de nouveau ici,justifie pleinement mon appréciation(lettre de Mr le comte de Chambord au vicomte de Rodez-Bénavent,député royaliste légitimiste de l’Hérault,datée de Froshdorf le 19 septembre 1873).
(Quand à la réconciliation si loyalement accomplie dans la Maison de France,dites à ceux qui cherchent à dénaturer ce grand acte que tout ce qui s’est fait le 5 août 1873 a été bien fait dans l’unique but de rendre à la France son rang,et dans les plus chers intérêts de sa prospérité et de sa grandeur).
Si dans son esprit,le droit à sa succession comme roi de France avait reposé sur une autre tête que celle de Mr le comte de Paris,Monsieur le comte de Chambord,qui plus que personne connaissait les dispositions d’esprit de son parti,eût certainement combattu l’opinion qui, parmi les royalistes prévalait,dans la mesure dont nous parlions tout à l’heure,en faveur de ce prince.
Il n’eut pas laissé s’enraciner une appréciation à ses yeux erronée;il se fût refusé,avec la loyauté de son caractère,à prendre une part,même tacite au triomphe à venir de ce qu’il jugeait une usurpation;il aurait cherché,par l’entremise de ses mandataires autorisés à éclairer ses fidèles,à diriger leurs regards et leurs dévouements vers le prince appelé à devenir leur Roi,ou du moins celui de leurs enfants.
Et bien, je l’affirme ici,intermédiaire de Mr le comte de Chambord près des royalistes de cinquante départements de France,chargé de leur communiquer ses ordres,de les conduire sous sa direction,je n’ai jamais reçu,par conséquent je n’ai jamais eu à transmettre une seule instruction de Monseigneur me désignant un autre héritier de la couronne de France que Mr le comte de Paris,ou même me faisant pressentir la possibilité d’une autre indication.
Ces faits,ces constatations,ces souvenirs m’ont constamment guidé;c’est d’eux,en particulier,que je me suis inspiré durant les deux mois de juillet et août 1883,époque à laquelle tant d’initiatives m’étaient imposées et tant de responsabilités pesaient sur moi.
Voila ce que j’étais en droit d’affirmer en 1884.
Depuis en dehors du procès-verbal de la visite du 5 août 1883 à Froshdorf reproduit plus haut et sur lequel je n’ai point à revenir ici,d’autres documents officiels n’ayant trait à la question qui nous occupe,mais dont seule l’existence était sue de mois,furent portés à ma connaissance.
Ces documents déterminent précisément le vrai sens à attribuer,d’après les instructions de Mr le comte de Chambord,à ces expressions,sujet de tant d’interprétations contradictoires,prendre sa place dans la famille.
La rédaction de cette formule remonte aux négociations engagées successivement en vue de ce que l’on appela la fusion.
Elle fût, des lors et resta constamment la traduction ,mise dans la bouche de ses représentants autorisés du non-consentement de Mr le comte de Chambord à ce que les princes d’Orléans fussent considérés et é tablis comme des mandataires entre lui et la France,à ce qu’ils puissent devenir vis à vis de lui les porteurs de condition à lui faire accepter.
Par contre ,cette formule n’eut jamais la signification que lui attribuèrent quelques écrits.
En demandant à Monseigneur le comte de Paris de déclarer son intention de reprendre sa place dans la famille,Monseigneur n’eut,à aucune époque,,la volonté que lui prêtèrent les adversaires des droits héréditaires de Monseigneur le comte de Paris de reléguer comme rang dans la Maison Royale de France ces princes après les les princes d’Espagne,de Naples et de Parme.
C’est ici et à propos que nous recourons aux documents dont nous parlions tout à l’heure.
A la date du 25 février 1871,et au cours d’une série d’instructions destinées à guider les représentants en France de Mr le comte de Chambord,Mr de Blacas écrit:
Pour répondre à un désir de la fusion et pour prouver que les obstacles ne viennent pas de lui(Mr le comte de Chambord) fait dire à ses amis de la Chambre de travailler à créer un mouvement dans ce sens que la Chambre prenne,elle même,l’initiative de la fusion,en proclament la Monarchie rétablie dans la Maison de France,suivant le droit traditionnel et héréditaire,remettant ainsi toutes choses en l’état ou elles se trouvaient à la fin de juillet 1830.
Un peu plus tard,à la date du 20 avril de cette même année 1871,Mr de Blacas,consulté au sujet d’une pétition dont quelques députés de la Droite nationale et parmi eux Mr Dahirel,se proposaient de prendre l’initiative traçait ainsi qu’il suit,sur lequel ces Messieurs devaient se placer:
Il ne faudrait pas que ces pétitions eussent l’air de faire dépendre la restauration de la Monarchie du consentement des princes d’Orléans;mais si elles contiennent seulement l’idée que cette restauration remet,en même temps les princes d’Orléans à leur place et leur rend tous leurs droits héréditaires,elles seraient dans le vrai et justifieraient parfaitement le dépôt de la proposition dont parle Mr Dahirel.
Enfin à l’occasion de simples visites faites antérieurement au 5 août 1873,à Monsieur et Madame la comtesse de Chambord par des princes de la Maison de France,Mr de Blacas,alors à Vienne et chargé de donner à leur sujet des explications,écrit le 11 juillet 1873.
(Du moment qu’il s’agit de princes Français,leur visite ne doit avoir d’autre signification que la reconnaissance absolue du principe et de la volonté nettement exprimée par eux,de reprendre dans la famille leur rang naturel à la suite du roi).
Quelle valeur,je le demande,peut conserver,en face de ces témoignages,l’essai d’opposer au droit de Monsieur le comte de Paris,une pensée intime de Mr le comte de Chambord,pensée d’ailleurs présentée au public,pour la première fois,après la mort seulement de Monseigneur?
Tenter cette opposition n’est-ce-pas déclarer que durant ces trente années,Monseigneur nous a trompés?
Or,comment un royaliste fidèle à la mémoire d’un roi comme le fut toujours le nôtre peut-il ne pas reculer devant une pareille conséquence.
Source:Henri-Scipion-Charles,marquis de Dreux-Brézé.
cecil
1 avril 2010 @ 19:39
RN,
Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec moi mais puisque vous contestez l’origine latine de Maurice, fournissez moi des preuves vérifiables (titre du bouquin, auteur, éditeur, année de parution, ISBN..).
Je suis allée hier en bibliothèque pour consulter d’autres ouvrages (en plus de ceux que j’ai chez moi) et pas un ne mentionne une origine germanique. Donc, à moins de me donner des références précises, créditant ce que vous affirmez, je ne pourrai pas vous prendre au sérieux.
Puis, vous remettez en cause la référence scientifique. Là encore, c’est votre droit. Mais, dites moi qui va faire « l’examen contradictoire » que vous préconisez sinon…un autre scientifique?
Une étude sur les prénoms, nécessitant un solide bagage en linguistique, en anthroponymie, en histoire, en étymologie ou encore en sociologie et en droit civil, doit elle être effectuée par un dentiste, une esthéticienne ou un boulanger?
Quant aux prénoms géographiques, il est vrai qu’il y en a de presque « labellisés » telle famille, comme l’était Bretagne chez les La Trémoïlle, par ex.
Cela étant, Lydia ou François correspondent tout autant à cette thématique.
Je vous précise aussi, au cas ou vous ne l’auriez pas compris que j’ai arrêté mon inventaire aux membres vivants du gotha car, si je devais m’occuper des morts en supplément, ce serait un boulot à plein temps, chose que je ne peux pas me permettre.
d'Artagnan
1 avril 2010 @ 21:54
Merci Mary pour votre poésie.
Après tout nous sommes encore en République. Et nos deux Princes de Bourbon et Orléans et leurs charmantes petites familles se portent à merveille et nous apporterons, malgré nos chamailleries, encore beaucoup de bonheur !
Chers frères « amis-ennemis » royalistes, c’est la trêve de Paques, alors, je vous souhaite une pieuse Semaine Sainte.
cecil
2 avril 2010 @ 00:08
Les Prénoms géographiques. Suite ter.
Après les régions, passons aux villes et villages, voire des circonscriptions encore plus restreintes.
Le prénom le plus courant dans cette catégorie est: Madeleine. La Marie-Madeleine de la bible s’appelait en fait Miryam, dite « la magdaléenne », car elle venait, vraisemblablement de la ville de Magdal(a) (de l’hébreu « migdal » signifiant Tour), au nord de Tibériade.
Les formes allemande ou hispano-portugaise, qui conserve le « g » dans leur graphie et leur prononciation sont, par là même, plus explicites sur l’origine du prénom.
-l’archiduchesse Maria-Magdalena D’Autriche(branche Toscane), fille de l’archiduc Anton et de la princesse Ileana de Roumanie. Elle a 3 enfants et 8 petits-enfants de son mariage avec le baron Hans von Holzhausen.
-la comtesse Magdalena von Habsburg, fille de l’archiduc Markus et de Hildegard Jungmaier. Voir l’article sur Bad-Ischl dans la rubrique « Autriche ».
-donna Maddalena Arrivabene-Valenti-Gonzaga, fille du comte Gilberto et de la princesse Bianca de Savoie-Aoste, elle-même fille de Claude de France.
-la princesse Magdeleine Murat, fille du prince Lucien et d’Evelyne Reille. Elle a 4 enfants de son mariage avec Jean-Baptiste Chaumet.
*mention spéciale à la Scandinavie, en particulier la famille de Suède, où Madeleine fait un tabac.
-la princesse Madeleine de Suède,duchesse de Hälsingland et de Gastrikland, fille du roi Carl XVI
Gustav et de silvia Sommerlath. Elle est fiancée à Jonas Bergström.
-la baronne Madeleine von Dincklage, fille du baron Cornelius et de Sibylla-Louise Ambler (cousine de la précédente), elle même fille de la princesse Margaretha de Suède.
-Madeleine Kautz, fille de Rudolf et de la comtesse Maria-Lovisa bernadotte af Wisborg, elle même fille du prince Lennart de Suède.
la comtesse Madeleine Bernadotte, fille du prince Carl de Suède et de la comtesse Elsa von Rosen. Elle est cousine germaine des rois Albert II des Belges et Harald de Norvège. Elle a 5 enfants et 6 petits-enfants de ses 2 mariages avec le comte Charles Ullens de Schooten-Whettnal et Nikos Kogevinas.
-Madeleine Ferner-Johanssen, fille d’Arild Johanssen et de Cathrine Ferner, elle même fille de la princesse Astrid de Norvège.
Deux sites grecs, le mont Olympe (le séjour des dieux dans la mythologie), en Thessalie et la ville d’Olympie, dans le Péloponèse sont à l’origine du prénom Olimpia.
-la princesse Maria-Olimpia de Grèce, fille du prince Pavlos, diadoque et duc de Sparte et de Marie-Chantal Miller.
-la princesse Olimpia de bulgarie, fille du prince Kyrill de Bulgarie, prince de Preslav et de Rosario Nadal y Fuster-Puigdorfila.
-la comtesse Olimpia von Arco-Zinneberg, fille du comte Riprand et de l’archiduchesse Marie-Beatrice d’Autriche-Este.
L’Italie a fourni beaucoup de prénoms géographiques:
Gaétan, du latin « caietanus », originaire de la ville de Caieta (d’où les formes espagnoles et portugaises)
dans le Latium, qui s’appelle aujourd’hui Gaète.
Adrien, qui vient de la ville antique d’Adria, située sur l’Adriatique. Cela viendrait du latin « ater », signifiant sombre, noir comme le charbon.
Napoléon, dont l’étymologie est controversé, dérive de « napoletano », soit, napolitain. Une origine germanique (de « nebel »: brouillard, d’où nébuleux, nébulosité…que l’on retrouve dans le nom des Nibelungen) a aussi été avancée mais l’hypothèse la plus probable est la première. Le prénom est encore utilisé en Corse et en Amérique latine.
-le comte Gaétan de La Poëze d’Harambure, fils du comte Romée et de la princesse Anna von Hohenberg, elle-même fille de la princesse Elisabeth de Luxembourg et arrière-petite-fille de l’archiduc Franz-Ferdinand d’Autriche assassiné à sarajevo.
-Gaetano Dailly, fils de Pierre-Louis et de la princesse Adélaïde d’Orléans.
-Gaetano Oemichen, fils de Joakim et de la princesse Diane de Bourbon-Parme, elle même fille du prince Gaetano, dernier-né du fameux duc Roberto.
-Cayetana Fitzjames-Stuart y de Silva, duchesse d’Albe (Alba de Tormes) etc…Voir son portrait dans la rubrique Albe. Un de ses fils s’appelle Cayetano et une de ses petites-filles, comme elle.
-le prince Adrien von Hohenberg, fils du prince Leo et de Rosalind Roque-Alcoforado.
-Adriano de Braganza van Uden, fils de Nicolaas van Uden et de l’infante Maria-Adelaide de portugal. C’est le cousin germain du duc de Braganza. Il a 3 enfants de son mariage avec Maria de Saldanha de Souza e Menezes.
-prince (à titre personnel) Adrian de Bourbon, fils du prince Gaetano de Bourbon des 2 Siciles et d’Olivia yarrow. Il a 2 enfants de son mariage avec Linda Idensohn.
-la princesse Adriatica von und zu Liechtenstein rappelle la mer qu’il n’y a pas dans leur pays, à ses parents, le prince Lukas et Nathalie Eckart.
-Napoléon n’est pas utilisé comme prénom usuel dans le gotha d’aujourd’hui mais casiment tous les garçons de la branche princière des Murat le portent en 2e ou énième prénom, en mémoire du frère de leur ancêtre Caroline Bonaparte.
-Sienna Ambler, (soeur d’India, oubliée ci-dessus, mess.204), dont le prénom évoque, bien sur la cité toscane du célèbre palio (Siena avec un n en italien, 2 en anglais) est la fille de Charles et de Helen Ross, et cousine germaine de Madeleine von Dincklage (voir ci-dessus).
La villa anglaise d’York était nommée Eborakon par les grecs, Eburacum par les romains. Le nom celtique, Ebriaco est formé de « eburo »: sanglier ou if et le suffixe « ako », latinisé « acum », qui sert à localiser.
Les noms des villes françaises Evry, Ivry ont la même origine.
-le prince York zu Schaumburg-Lippe, fils du prince Konstantin et de Sigrid Knape, cousin germain du prince actuel, Alexander. Il a un fils de son mariage avec Susanne Seidensticker.
Chantal et Xavier sont d’un usage assez récent en tant que prénoms. Ils étaient auparavant des noms de famille, eux même découlant du nom d’un lieu.
Celle qui fut canonisée sous le nom de sainte Jeanne de Chantal, était Jeanne Frémyot, épouse de Christophe de Rabutin, baron de Chantal, un lieu-dit en Saône et Loire. Le toponyme Chantal est une forme limousine-auvergnate de Cantal, remontant à la racine indo-européenne « kant »: pierre, moellon. C’est la popularité de la sainte qui a permit la diffusion de Chantal, ou Jeanne(de)-Chantal.
Xavier vient du basque Etchaberri (« etche »: maison et « berri »: neuve), un fief près de Pamplona, dans la province basque de Navarra. Là encore, c’est un saint, François Xavier qui est à l’origine du prénom, souvent associé à François.
-Marie-Chantal Miller, épouse du diadoque(prince héritier) Pavlos de Grèce. Ils ont 5 enfants.
-la princesse chantal de Bourbon-Parme, fille du prince louis et de la princesse Maria d’Italie. Elle a eu 2 enfants avec Panayotis Skinas dont elle est divorcée. Elle est remariée à François des Georges.
-la princesse (Jeanne-)Chantal de France, dont tout le monde sur ce site connait la famille, et son mari,
-le baron François-Xavier de Sambucy de Sorgue.
-Xavier, duc d’Audiffret-Pasquier, fils du duc Etienne et d’Emmeline Beau. Il n’est pas marié.
Rendez-vous pour la fin demain.
Brigitte-Anne
2 avril 2010 @ 07:59
Bien chère Mary ,
Comment restez sourde à votre appel …
Comme vous je viens » voir » les commentaires qui s’ajoutent à l’article ….
Oserai je dire que j’ai trouvé indécent ces passes d’armes entre orléaonobourbonnien ….. d’un autre temps ! Mais après réflexion si notre chère Régine les met en ligne …
Ces commentaires âcres d’animosité m’ont laissée de marbre ….je crois bien que l’appel au bouquet ne serait même pas lu , leurs différents sont bien trop sérieux à leurs yeux ….enfin c’est ce que je pensais jusqu’ à lire le commentaire 252 de d’ Artagnan à votre égard ….
Monsieur de d ‘ Artagnan auriez vous de l’humour ?
Chiche dans un bouquet intitulé » trève de PÂQUES » quelle fleur choisiriez vous ?
L’idée est lancée !!!!!!!! pour vous aussi RN , Cecil , Audouin , Jean Marie ….
( Pour la petite histoire ….lorsque j’habitais Paris dans les années 1980 , tous les 21 janvier , j’allais à la messe à la basilique St Denis ….à votre avis …. quel prétendant y était aussi ? )
Je vous souhaite durant ces 3 jours qui nous mènent à Pâques de belles journées de re – naissance !
Bien à vous
Brigitte – Anne
Audouin
2 avril 2010 @ 09:29
jean-marie (251)
Si vous avez entrepris de « copier-coller » tout ce qui s’est écrit au XIXème siècle sur le sujet et qui est archi-râbaché, on y est encore l’année prochaine!
Je vous souhaite « bon courage », à vous ainsi qu’à Mme Salens contrainte de lire vos tartines…
Quant à moi, je vais suivre le judicieux conseil de DAMIEN.
Audouin
d'Artagnan
2 avril 2010 @ 23:24
Brigitte Anne
Le Lys évidement.
Ne prenez pas à la lettres nos « disputailles ».
Les gens dans la réalité sont plus gentils que laisseraient croire leurs commentaires.
Ce n’est qu’une envie de croiser le fer comme jadis au XVIIIme.
Peace
cecil
3 avril 2010 @ 01:39
Les prénoms géographiques. Dernière partie.
A l’exception d’Adriatica (Mess.253), tous les prénoms abordés précédemment étaient en rapport avec la terre ferme. Les cours d’eau sont également concernés.
Le Tibre qui passe à Rome et dont le nom est sans doute d’origine étrusque (apparenté à la racine « tivr »: lune) a fourni Tibère. De nos jours, ce prénom n’est plus guère usité sauf en Hongrie avec la forme Tibor.
Jordan découle -c’est bien le cas de le dire- du Jourdain, le fleuve biblique, qui donne aussi son nom à la Jordanie (en anglais :Jordan, comme le prénom).
de l’hébreu « yarden » signifiant « qui descend »;
-Tibor Kovacs, époux de la comtesse Johanna Kalnoky de Köröspatak. C’est la tante de Maria, princessse von und zu Liechtenstein par son mariage avec Constantin, fils du prince-régnant actuel.
-le comte Tibor Kalnoky de Köröspatak, cousin des précédents (son grand père et le père de Johanna étaient frères). Il a 3 fils de son mariage avec Anna Boga de Csikszentmihaly.
-Jordan Brudenell, fille de Jeremy et d’Edwina Hicks, elle même petite-fille de lord Mountbatten et d’Edwina Ashley.
Enfin, divers peuples, dont les noms des territoires qu’ils occupaient differaient parfois complètement, ont abouti à des prénoms tels que:
Alain. Les Alani ou Alains étaient une etnie indo-européen originaire de Scythie, sur les bords de la mer Noire. Ils firent partie, au Ve siècle, des peuples envahisseurs de la Germanie et de la Gaule.
Barbara vient du grec « barbaros » qui veut dire « étranger ». C’est ainsi que les grecs appelaient tous les non-grecs. Cela a donné le terme de barbare, qui s’est d’abord appliqué aux peuples déferlant sur l’Europe occidentale à partir du Ve siècle, comme les Goths, les Vandales, les Alains… Ensuite, le sens originel s’est estompé pour aboutir au sens qu’on donne maintenant aux mots de cette famille.
Le noms des Berbères du Maghreb vient de la même racine.
Gaël, vient du germain « walah », étranger (même sens que Barbara, avec une origine différente)et fut très tôt confondu avec divers noms ethniques des Celtes.
Les Angles et les Saxons donnèrent le nom de Gaëls aux autochtones quand ils envahirent la Grande-Bretagne. On retrouve la même racine dans Gaulois, galicien, wallon, gallois, etc. C’était un terme général utilisé par les germains pour désigner les étrangers, et plus particulièrement les Celtes.
Enfin, Romain vient, évidemment du latin « romanus », autrement dit, « habitant de Rome », donc romain. Le prénom a été trés populaire dans les pays slaves du nord. Le fondateur de la dynastie Romanov s’appelait Roman.
-le prince Alain de bourbon-Parme, frère de Lorraine
(voir mess.204). Il est marié à Inge Vedel-Andersen.
-le prince Alain Murat, fils du prince Achille et de Magdeleine de Chasseloup-Laubat. ll a 2 filles de ses 2 mariages avec Huguette de Taffanel de La Jonquière et Véronique de Chabot-Tramecourt.
-la princesse Barbara von und zu Liechtenstein, fille du prince Johannes et de la comtesse Karoline von Ledebur-Wicheln. elle a un fils de son mariage avec le prince Alexandre de Yougoslavie.
-le comte Gaël de Rohan-Chabot, fils du comte Emmanuel et d’Eléonore de Galard-Terraube. C’est un petit-cousin de Marie-Liesse, épouse d’Eudes d’Orléans, duc d’Angoulême.
-le prince Romain Poniatowski, fils du prince Bruno et d’Alix Ferrier de Montal. Son grand-père est le prince Michel homme politique français d’envergure.
Ils descendent de Talleyrand et d’Hortense de Beauharnais, la fille de l’impératrice Joséphine.
Ils sont également apparentés au dernier roi de pologne, Stanislaw Poniatowski.
Je ne peux clore ce chapitre sans citer les prénoms si évocateurs que Guillaume le taciturne créa pour plusieurs de ses filles nées entre 1578 et 1581 : Catharina-Belgica, Charlotte-Flandrine, Charlotte-Brabantine et Emilia-Antwerpiana (d’après le nom flamand d’Anvers). Cette verve patriotique fit recette chez ses descendants. On trouve ainsi Louise-Hollandine du Palatinat et son cousin Charles-Belgique-Hollande de La Trémoïlle (tout un programme). Ce dernier, à son tour, célèbrera l’amour de son pays en nommant son fils Charles-Louis-Bretagne. Par la suite,Bretagne sera le deuxième prénom de plusieurs membres masculins de la lignée.
corentine
3 avril 2010 @ 10:21
Cecil,
je vous remercie, c’est vraiment très interressant
votre paragraphe sur Guillaume le Taciturne est passionnant
je rajouterai le prénom de Dauphine (qui vient comme le titre de dauphin de France) de la province du Dauphiné. Dauphine est un prénom très portée par la famille de Sabran (Ste Dauphine ou ste Delphine de Sabran). La duchesse d’Orleans le porte dans ses prenoms.
palatine
3 avril 2010 @ 11:21
moi aussi Cécil j ai bien aimé le paragraphe sur Guillaume le Taciturne.
J’ai une cousine née à Rome à la fin des années 30 qu’on avait baptisée Italia. Mais quand elle s’est mariée à la fin des années 50 son mari qui n’aimait pas ce prénom (peut-être n’avait-il pas la fibre patriotique) a décrété que désormais elle s ‘appellerait Lidia (second prénom).
cecil
3 avril 2010 @ 15:43
Corentine,
J’ai volontairement exclu Dauphine car le prénom existait depuis l’Antiquité et que le nom de la province n’est apparu qu’au XIIe siècle. Auparavent, la région était constituée du comté du Viennois et de nombreuses petites seigneuries. Les comtes d’Albon qui possédaient le Viennois, rassemblèrent le tout sous leur autorité et lui donnèrent ce nom de Dauphiné, d’après leur titre de dauphin de Viennois, titre provenant lui-même du prénom Dauphin porté par plusieurs de leurs prédécesseurs.
cecil
3 avril 2010 @ 15:48
De plus, Je réserve le prénom pour le thème sur la mythologie auquel il correspond bien mieux.
Mary
3 avril 2010 @ 19:25
Hello Brigitte-Anne et d’Artagnan,
Merci de vos gentils messages!C’est ce que je préfère sur ce forum(le seul auquel je participe),le sentiment de partager un courant de sympathie avec des inconnus…dont on découvre peu à peu des qualités qui nous touchent.
J’ai eu de la chance ce coup-ci:j’arrive parfois tellement »après la bataille »,que mes messages sont largués sans écho,même s’il est vrai que tous n’en appellent pas!
Bonnes Pâques!
gomez
4 avril 2010 @ 01:29
Concernant l’article de Corentine, je souhaiterais ajouter que Ste Delphine était l’épouse de Saint Elzéar de Sabran, tous deux ancêtres de la Princesse Gersande de Sabran-Pontevès -Duchesse d’Orléans- belle-fille des feus Comte et Comtesse de Paris.
isabelle
6 avril 2010 @ 11:51
C’est bien intéressant de connaitre l’avis des fidèles du comte de Chambord concernant la succession de la couronne de France,cela change de la rangaine sur les lois fondamentales du royaume de France par les partisans du prince Luis-Alphonso de Borbon y Martinez-Bordiu.Les rois de France avaient écartés les Bourbons Espagnols depuis Louis XIV.
Le comte de Chambord dans ses carnets le montre aussi puisqu’il appelé les Bourbons d’Espagne d’Infants ou d’Espagnols alors que ses cousins Orléans étaient considéraient comme princes de France.
d'Artagnan
6 avril 2010 @ 23:29
Isabelle (de France et peut-être même de Paris …), vous n’êtes pas d’Orléans ni de Tombuctu.
Princes de France: Princes vivant en France.
Bourbons d’ Espagne: Bourbons vivant en Espagne ayant la nationalité espagnole, qui, en vertu de leur droit d’aîné de toute la Famille Bourbon ont un droit indisponible sur la Couronne de France et la nationalité française qui l’accompagne.
Ceci est l’explication des droits légitimes à la Couronne de France.
Chère Isabelle, votre explication est celle qui confère des droits orléanistes au rêve de la Couronne de France.
Audouin
7 avril 2010 @ 10:08
d’Artagnan (267)
Attention, cher d’Artagnan, ne vous laissez pas abuser. Isabelle n’est que l’avatar de Jean-Marie, sa…doublette en quelque sorte. Il n’était pas difficile de le démasquer: même syntaxe hésitante, mêmes « hénaurmes » fautes d’orthographe et de conjugaison. Jean-Marie a ainsi trouvé un moyen ingénieux de dialoguer avec lui-même et de pratiquer l’auto-approbation. Il fallait y penser. Notre ami Actarus l’a surnommé tendrement Jeanmarisabelle!
Audouin
Michael
7 avril 2010 @ 14:13
Intervioew de la mère de Luis-alfonso de Borbon le 4 avril 2010 du journal ABC, voici l’extrait le plus intéressant:
—¿Qué le parece la posición que ha adoptado su hijo con respecto a sus derechos sobre el Trono de Francia?
—Luis Alfonso nunca ha pretendido el Trono de Francia. Lo único que a él le ha importado es seguir con el legado de su padre a nivel histórico y cultural. Creo que está muy bien que lo haga. Además Luis lleva sus asuntos con una gran responsabilidad.
Michael
7 avril 2010 @ 14:23
Traduction:
Luis-Alfonso n’a JAMAIS prétendu au trône de France. ce qui lui importe uniquement est de suivre l’héritage de son père au niveau historique et culturel. Je crois que c’est bien qu’il le fasse. De plus Luis fait son devoir avec une grande responsabilité.
C’est amusant d’entendre cela da la part de la mère de dom luis-Alfonso. L’héritage historique et culturel est bien évidemment cantonné aux petites activités de l’institut de Bourbon.
Michael
7 avril 2010 @ 14:49
elle avait déjà dit le 18 décembre 2009 à telecinco
« Luis Alfonso nunca estuvo interesado como futuro rey de Francia estuvo interesado en seguir el legado de su padre pero a nivel histórico y cultural. »
Luis-alfonso n’a jamais été intéressé pour être futur roi de France il est intéressé de suivre le leg de son père seulement au niveau historique et culturel..
jul
7 avril 2010 @ 20:50
Michael
Là n’est pas la question. Ce serait plutôt la suivante :
le Duc de Vendôme pense-t-il réussir à restaurer la monarchie ?
Je crois que si Madame la Duchesse de Montpensier s’exprimait pour Monsieur de Vendôme, la réponse ne serait pas très différence de celle de Carmen Martinez-Bordiu…en glissant « grand-père » à la place de « père » dans la phrase » de suvre l’héritage de … ».
Ces deux dames savent bien que les Français ont la République chevillée au corps et qu’il faudra un long travail pour faire bouger les mentalités.
Comment faire accepter un roi à tous les Français d’extrême gauche ou de gauche hostiles à la monarchie, et à tous les républicains militants qui prononcent le mot « république » et l’adjectif « républicain » plusieurs fois par discours?
Sans parler de l’extrême droite nationaliste…
Ces deux dames savent que la protection de l’héritage culturel et historique lié à la dynastie capétienne est déjà une bien lourde tâche, que leurs fils doivent de surcroît travailler et veiller sur leurs familles respectives. Elles ne veulent pas que la vie de leurs fils soit en danger, et c’est bien normal.
Enfin je suppose que c’est l’idée de Mme de Montpensier, après tout, elle a dû remarqué que le Duc de Wurtemberg ne se plaint pas de ne ps régné.
Charles
7 avril 2010 @ 23:00
Michael,
Merci beaucoup de nous faire partager la traduction de la réponse de la mère de don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
Notre famille royale existe et Mgr le comte de Paris assume son rôle de Chef de la Maison de France avec bienveillance et détermination.
Récemment, lorsque le Grand-Duc de Luxembourg appris que Monseigneur et Madame étaient a Luxembourg pour une exposition de peinture, il les a prier de venir prendre le thé au palais grand-ducal et les a reçu avec les honneurs dus a leur rang.
septembre
7 avril 2010 @ 23:18
Michael,
Le prince Louis-Alphone ne prétend en effet à rien, il EST. Et comme il le dit lui-même – car il n’a probablement pas besoin que sa maman s’exprime à sa place – seul le peuple français peut décider d’une restauration de la monarchie, et il n’accepterait le trône que sur la décision des français. Grande sagesse et lucidité. Point besoin d’ESPOIR, mais confiance en la Providence, dont les choix, quels qu’ils soient, sont les bons :-)
Michael
8 avril 2010 @ 12:20
Jul, La seule différence est que Madame la duchesse de Montpensier ne dirait jamais des choses comme cela parceque son fils ne le pense pas; ce qui n’est pas le cas de la petite fille de Franco.
Septembre, on peut toujours se raconter des histoires, le problème est quand la réalité nous rattrappe…
jean-marie
8 avril 2010 @ 13:11
Charles.273
Bonjour à vous et à tous.
Je voudrais dire que même pour l’héritage culturel de la monarchie Française,la famille de France n’a pas besoin d’un prince Espagnol puisque nous avons les princes pour cela sur le terrain en France.
Nul besoin de l’Institut de la Maison de Bourbon,organisme aux mains d’intégristes d’extrême droite.
Septembre.274
Le prince ne prétend en effet à rien,il est?
Il est quoi,rien en France il me semble et pas plus dans le royaume d’Espagne.
Il n’a rien à prétendre puisqu’il n’est qu’un Bourbon d’Espagne,peut-être au Venezuela aurait-il plus de chance après le départ d’Hugo Chavez.
D’ailleurs il le sait très bien qu’il n’a aucune chance dans notre pays puisqu’il est Espagnol avant d’être Français.
Les propos de Carmen Martinez-Bordiu sont certainement avec l’accord de Luis-Alphonso de Bourbon y Martinez-Bordiu puisque cela fait plusieurs fois qu’ils paraissent dans les journaux espagnols.
Audouin.268
Laissez donc les personnes qui font des fautes d’orthographe,occupez-vous de votre petite personne ,tous le monde ne se prétend pas grand reporter d’un journal de province.
N’étiez-vous pas assez fort pour avoir une place dans un quotidien national?
Audouin
8 avril 2010 @ 13:12
@ CHARLES (273)
Que vient faire dans la rubrique Bourbon ce commentaire incongru sur l’aquarelliste Henri d’Orléans? Ce peintre estimable a été reçu en privé au Palais comme le sont la plupart des artistes d’un certain renom de passage au Grand Duché de Luxembourg où l’on n’a déployé, que je sache, ni tapis rouge, ni garde d’honneur, ni fanfare pour recevoir à l’heure du thé « Votreseigneur ». Celui-ci a été reçu, par son cousin le grand-duc, non pas « avec les honneurs dus à son rang » mais très discrètement comme le sont tous ses confrères.
Charles, gardez votre grandiloquence pour de meilleures occasions.
Bien à vous.
Audouin
septembre
8 avril 2010 @ 15:12
Michael, de qui êtes-vous le petit-fils? si vous nous le confiez, nous vous appellerons à l’avenir en référence à votre grand-père ou grand-mère, comme vous le faites avec Madame Carmen Martinez-Bordiu, dont vous préférez nier l’identité propre, pour des raisons évidentes que je ne trouve personnellement pas très honorables.
Voyez-vous, j’ai un arrière grand-père qui était ministre à Vichy, et je ne m’en sens pas responsable. Je trouverais fort déplacé qu’on me qualifie comme son arrière petit-fils quand on parle de moi, non seulement parce que ce serait évidemment par volonté de nuire, mais aussi parce que j’ai une identité propre.
Quant à cette fameuse réalité qui vous rattrape, pardonnez-moi, ce n’est pas assez clair pour mon petit cerveau … je ne vois pas de quoi vous parlez.
R-N
8 avril 2010 @ 16:34
Cecil (253) Il me paraît vous avoir répondu convenablement et avec attention. La réponse à ce que vous dites se trouvait déjà dans mon commentaire…
Brigitte-Anne (257) votre idée est très bonne ! Mais je ne l’avais pas vue car je ne passe pas tous les jours ni sur tous les articles, mais je ne suis pas concerné … Je ne m’occupe pas de ces discussions dépourvues de fondement ! Toute discussion d’ailleurs avec ceux qui s’écoutent parler serait vaine…
jul
8 avril 2010 @ 18:37
Ah bon Michael…M.de Vendôme pense qu’il pourra rétablir la monarchie dans les prochaines années…:) avec tous les opposant que j’ai cité et qui vont organiser des manifestations géantes ? ou les partisans d’un jour qui vont retourner leur veste et le chasser à leur première difficulté ? Les Français sont forts pour cela.
Comme vous je souhaite que les mentalités changent peu à peu et surtout DURABLEMENT, mais je crains que cela ne prenne encore une génération (au moins). C’est demander une très grande révolution mentale aux Français lol.
l’avenir nous dira si Nicolas Sarkozy aura le même succès que Franco dans le domaine de la monarchie :)
Audouin
9 avril 2010 @ 13:35
R-N (279)
Vous parlez d’or, cher Royauté-Niouzes!
Audouin
cecil
9 avril 2010 @ 15:54
RN,
Je n’ai pas dit une chose mais plusieurs, donc je ne sais pas à laquelle vous vous référez pour la réponse que vous affirmez m’avoir déjà donné
En revanche, je vous ai demandé des informations bien précises que vous ne m’avez toujours pas fourni.
De quelle(s) racine(s) germanique(s) vient Maurice? Qu’est ce que cette racine signifie?
Quelles sont les références bibliographiques de vos sources?
Ce ne sont pas des questions qui devraient vous posez problème puisque, je vous cite, l’étude de certaines matières ne vous est pas étrangère.
R-N
9 avril 2010 @ 21:53
Cecil(282), à tout cela j’ai déjà répondu (voyez 238). Il n’y aura rien d’autre. Libre à vous de croire ce que vous lisez, et à moi de le contester. Si j’ai le temps de regarder, je reviendrai vous le dire.
(281), je ne suis pas votre cher, et il vaudra mieux rester poli.
R-N
9 avril 2010 @ 23:00
Cecil(282), à tout cela j’ai déjà répondu (voyez 238). Il n’y aura rien d’autre. Libre à vous de croire ce que vous lisez, et à moi de le contester. Si j’ai le temps de regarder, je reviendrai vous le dire.
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 00:23
Notre ami Jean-Marie est en retard d’une querelle.
L »aquareliste » du Luxembourg est le ci-devant citoyen Henri Orléans-Egalité de la branche Orléans-Chapiani ou Orléans-Lacroix.
Chez les Orléans, il n’y a plus lieux de parler de querelle dynastique mais de querelle de palfreniers.
Mon cher Jean-Marie, êtes vous conscient que la République de Monsieur Egalité devrait vous donner les mêmes droits que ce brave aquareliste.
Jean-Marie, Je vous sens prêt pour le Trône de France. Quand la tête se détache du corps elle s’envole très haut vers de doux rêves égalitaire de Grand Monarque . . . de la République.
Mesdames, Messieurs, nous sommes témoins sur ce site d’un grand moment de l’histoire de France.
Vive JEAN-MARIE Ier ROI DES REVEURS !
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 00:41
Au Royaume Millénaire de France, le Trône est donné à l’Ainé de la Famille dynastique des Bourbons et le Trône donne la Nationalité.
Mon pauvre Jean-Marie, nous vous sentons épuisé, « Dura Lex SED Lex Dynastica! ».
La Loi est dure Mais c’est la loi dynastique du Royaume Millénaire de France.
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 00:52
Jean-Marie
Nous vous apprécions tous énormément, comme votre ami Henri-Egalité 1er l’Aquarelliste, pour vos grandes qualités artistiques.
Vous êtes le meilleur Romancier de l’histoire monarchique.
Soyez compréhensif et pardonnez tous ces vilains du Royaume de France qui restent aveugles et sourds à votre Grand Art.
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 09:58
Damien 244
Nos joutes oratoires sur ce site gardent, malgré leur caractère acerbe comme mon message 234, un style néanmoins courtois et humoristique. Quant à vous ne soyez pas vulgaire.
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 10:14
Message pour notre bien-aimé, le sieur JEAN-MARIE
Nous Royalistes de toute confession, de France, de Navarre et d’ailleurs et de toutes terres royales de découvertes à marée basse en ce bas monde, concluons, que votre silence, dicté par votre très haute sagesse, concernant les messages 209, 210,219 et 231, EST CONSENTANT.
ACTE CE JOUR
ET FRAPPE DU SCEAU DU ROYAUME DE FRANCE
CLASSE POUR LES SIECLES DES SIECLES.
Brigitte-Anne
10 avril 2010 @ 10:21
Monsieur de d’ Artagnan ….
Dernièrement j’ai eu une pensée pour vous lorsque j’ai croisé le fer avec mon petit fils ……de 5 ans
» Attention …en garde Chevalier …. »
Bons duels ….
Bien à vous
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 10:53
RN 189
Si vous affirmez que les tribunaux français n’ont pas compétence en cette matière alors pourquoi le quidam intéressé a-t-il demander leur compétence pour statuer en la manière ?
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 10:53
RN 189
Si vous affirmez que les tribunaux français n’ont pas compétence en cette matière alors pourquoi le quidam intéressé a-t-il demander leur compétence pour statuer en la matière ?
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 10:59
RN
Escusez-moi
vous m’avez déjà répondu dans le message 214
Merci
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 11:39
ORIGINE DE LOUIS PHILIPPE ET DE TOUS SES DESCENDANTS ORLEANS
LE TRIBUNAL ECCLESIASTIQUE A TRANCHE !
En 1820, peu de temps avant de mourir, Lorenzo Chiappini révèle par écrit à sa fille qu’il n’est pas son vrai père et qu’il a échangé à sa naissance, moyennant finances, le garçon que sa femme lui avait donné contre la fille que l’épouse d’un homme de haute naissance, de passage à Modigliana, avait mise au monde.
De retour à Modigliana, Maria-Stella entreprend, par de minutieuses recherches, de reconstituer les évènements qui s’y sont déroulés en 1773.
Elle apprend ainsi que la châtelaine des lieux, la comtesse Borghi, accueillait fréquemment un couple d’aristocrates, appelés comte et comtesse de Joinville. Le comte de Joinville serait alors entré en contact avec le geôlier Chiappini et, prétextant qu’il avait impérativement besoin d’un héritier pour toucher un gros héritage, l’aurait persuadé de procéder à un échange : si l’enfant à naître de la comtesse était une fille, et si celui à naître de l’épouse Chiappini était un garçon, les nouveau-nés seraient échangés. Chiappini aurait accepté, moyennant une forte rétribution et Maria-Stella fut déclarée aux autorités locales comme la fille de Lorenzo et Vicence Chiappini, alors qu’elle était en réalité la fille du comte et de la comtesse de Joinville. L’échange aurait eu lieu au Palais Borghi (palais du XIVe siècle, toujours existant).
Elle apprend aussi que cet échange a été connu des habitants de la région et a provoqué une véritable émeute : poursuivi par la clameur publique, le comte de Joinville avait dû se réfugier au monastère de Brisighella (voisin de Modigliana), où il fut arrêté puis retenu pendant trois jours comme otage dans la Maison commune jusqu’à ce que l’intervention des autorités locales permette sa libération, puis son départ avec son épouse et l’enfant.
Forte de ces témoignages, Maria-Stella n’a aucune peine d’obtenir, de la part du tribunal ecclésiastique de Faenza, la rectification de son état civil : le 29 mai 1834, ce tribunal ordonne que l’on rectifie son acte de naissance en la portant « fille des époux Joinville ».
De toute évidence, le comte de Joinville était un homme de très haute naissance, connu et respecté tant du gouvernement toscan que du gouvernement pontifical. Maria-Stella se convainc que le comte de Joinville, son père, n’est autre que Philippe d’Orléans, futur Philippe Égalité, et que Louis-Philippe, enfant substitué destiné à assurer la lignée des Orléans, n’est qu’un usurpateur.
Sa théorie se fonde sur les éléments suivants :
* le titre de comte de Joinville appartient à la famille Orléans ;
* Philippe d’Orléans a effectué, notamment en Italie, de nombreux voyages sous le nom de comte de Joinville ;
* l’emploi du temps de Philippe et Adélaïde d’Orléans indique qu’ils pouvaient se rendre en Italie en avril 1773, pour permettre à la duchesse d’accoucher et procéder à la substitution.
Maria-Stella demande alors aux tribunaux français d’accorder l’exequatur à la décision du tribunal de Faenza, puis de la reconnaître comme la fille légitime de Philippe d’Orléans. Ses demandes sont refusées, en partie grâce aux actions de son frère, Thomas Chiappini, qui parvient à faire contrecarrer, par les tribunaux florentins, la décision rendue à Faenza.
(source: wikipedia)
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 11:45
ORIGINE CHAPIANI DU DUC D’ORLEANS ?
Alexandre Dumas
« Mes Mémoires »
Chapitre LXXXII
Le duc d’Orléans. – Ma première entrevue avec lui. – Maria-Stella Chiappini. – Son procès en réclamation d’état. – Son histoire. – Mémoire du duc d’Orléans. – Jugement de la cour ecclésiastique de Faenza. – Rectification de l’acte de naissance de Maria-Stella.
J’étais depuis un mois à peu près installé au bureau – à la grande satisfaction d’Oudard et de M. de Broval, qui, grâce à ma belle écriture, trouvaient que M. Deviolaine avait été bien sévère pour moi –, lorsque le premier me fit prévenir par Raulot qu’il m’attendait dans son cabinet.
Je m’empressai de me rendre à l’invitation.
Oudard avait un air solennel.
– Mon cher Dumas, me dit-il, M. le duc d’Orléans vient de me faire demander quelqu’un qui pût lui copier vite et bien un travail qu’il fait pour son conseil. Sans que ce travail ait rien de mystérieux, vous comprendrez, en le copiant, qu’il ne doit pas traîner dans un bureau. J’ai pensé à vous, qui écrivez rapidement et correctement : c’est un moyen de vous présenter au duc. Je vais vous conduire dans son cabinet.
Mon émotion fut vive, je l’avoue, en apprenant que j’allais me trouver en face d’un homme dont la pression pouvait être importante sur ma destinée.
Oudard s’aperçut de l’effet que produisait sur moi cette nouvelle, et essaya de me rassurer en me parlant de la parfaite bonté du duc.
Tout cela n’empêcha point que je n’abordasse avec une grande inquiétude le cabinet de Son Altesse royale.
Son Altesse royale était en train de déjeuner, ce qui me donna un moment de répit ; mais bientôt j’entendis un pas que je devinai être le sien, et la peur me reprit.
La porte s’ouvrit, et le duc d’Orléans parut.
Je l’avais vu déjà, une ou deux fois, à Villers-Cotterêts, lorsqu’il y était venu pour la vente des bois. Je crois avoir dit qu’alors il logeait chez M. Collard, où il recevait une hospitalité que celui-ci faisait la plus fastueuse possible, tandis que, de son côté, le duc d’Orléans tentait toujours de la restreindre à une simple visite de famille.
M. le duc d’Orléans avait, au reste, le bon esprit de reconnaître, presque publiquement, ses liens de demi-parenté ; il avait auprès de lui, au Palais- Royal, ses deux oncles naturels, les deux abbés de Saint-Phar et de Saint- Aubin, et il ne faisait aucune différence entre eux et les autres membres de sa famille.
Le prince allait avoir cinquante ans au mois d’octobre suivant : c’était encore un fort bel homme, un peu alourdi par un embonpoint qui, depuis dix ans, allait croissant ; il avait la figure ouverte, l’oeil vif et spirituel, sans fixité ni profondeur ; une grande affabilité de paroles qui, cependant, n’allait jamais jusqu’à empêcher l’aristocratie de se faire sentir, à moins qu’il n’eût tout intérêt de caresser quelque bourgeois vaniteux ; la voix agréable, presque toujours bienveillante dans ses moments de bonne humeur ; et, quand il avait envie de causer, on l’entendait venir de loin, chantant la messe d’une voix presque aussi fausse que celle de Louis XV.
Nous lui avons, depuis, entendu chanter La Marseillaise, qu’il ne chantait guère plus juste que la messe.
En deux mots je fus présenté ; on ne faisait pas grande cérémonie avec moi.
– Monseigneur, c’est M. Dumas, dont je vous ai parlé, le protégé du général Foy.
– Ah ! bien, répondit le duc ; j’ai été enchanté de faire quelque chose d’agréable au général Foy, qui vous a vivement recommandé à moi, monsieur. Vous êtes le fils d’un brave que Bonaparte, à ce qu’il paraît, a laissé mourir de faim ou à peu près ?
Je m’inclinai en signe d’assentiment.
– Vous avez une très belle écriture ; vous faites admirablement les cachets et les enveloppes ; travaillez, et M. Oudard aura soin de vous.
– En attendant, reprit Oudard, monseigneur veut bien vous confier un important travail ; Son Altesse désire qu’il soit fait promptement et correctement.
– Je ne le quitterai point qu’il ne soit terminé, répondis-je, et je ferai de mon mieux pour arriver à cette correction que désire Son Altesse.
Le duc fit à Oudard un signe qui voulait dire : « Ce n’est pas trop mal pour un provincial. » Puis, passant devant moi :
– Venez dans cette chambre, me dit-il, et mettez-vous à cette table.
En même temps, il m’indiqua un bureau.
– Ici, vous serez tranquille.
Et il ouvrit une liasse dans laquelle étaient rangées, par ordre, une cinquantaine de pages, toutes de sa longue écriture, écrites des deux côtés et numérotées au recto.
– Tenez, me dit-il, copiez depuis ici jusque-là ; si vous arrivez là avant que je sois rentré, vous m’attendrez ; j’ai quelques corrections à faire à certains passages, et je les ferai en vous dictant.
Je m’assis, et me mis à la besogne.
Le travail que l’on m’avait confié se rapportait à un événement dont le bruit venait de se répandre, et qui ne laissait pas que de préoccuper Paris.
Il s’agissait de la réclamation que faisait Maria-Stella-Petronilla Chiappini, baronne de Sternberg, du rang et de la fortune du duc d’Orléans, qu’elle prétendait lui appartenir.
Voici sur quelle fable était fondée cette prétention. Il est bien entendu que, sans croire un seul instant à la justice de sa réclamation, nous nous plaçons au point de vue de Maria-Stella.
Madame la duchesse d’Orléans, mariée en 1768, n’avait encore donné, au commencement de janvier 1772, à Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, son mari, qu’une fille morte en naissant.
Cette stérilité d’enfants mâles désolait M. le duc d’Orléans, dont la fortune, composée plus qu’à moitié d’apanages, devait retourner à la couronne, en cas d’extinction des mâles.
Ce fut avec cette préoccupation, et avec l’espérance qu’un voyage disposerait peut-être la duchesse d’Orléans à une nouvelle grossesse, que Joseph-Philippe et sa femme partirent pour l’Italie, au commencement de l’année 1772, sous le nom du comte et de la comtesse de Joinville.
Je répète une dernière fois que, pendant tout ce récit, ce n’est point moi qui vais parler ; c’est la demanderesse Maria-Stella-Petronilla.
En effet, les augustes voyageurs étaient à peine arrivés au sommet des Apennins, que les symptômes d’une nouvelle grossesse se manifestèrent chez madame la duchesse d’Orléans, et l’obligèrent à s’arrêter à Modigliana.
Dans ce village de Modigliana, il y avait une prison, et, pour garder cette prison, un geôlier.
Ce geôlier se nommait Chiappini.
M. le duc d’Orléans, fidèle à ses traditions de familiarité avec le peuple, se lia d’autant plus aisément avec ce geôlier, que cette liaison avait lieu sous le voile de l’incognito.
D’ailleurs, à cette liaison, il y avait un motif.
La femme de Chiappini était grosse, juste de la même époque que madame la duchesse d’Orléans.
Cette convention fut, alors, arrêtée entre les illustres voyageurs et l’humble geôlier, que, si madame la comtesse de Joinville accouchait, par hasard, d’une fille, et la femme Chiappini d’un garçon, échange serait fait, entre les deux mères, de leurs deux enfants.
Le hasard voulut que les choses arrivassent selon les prévisions des parents : la femme du geôlier accoucha d’un garçon, la femme du prince accoucha d’une fille ; et l’échange fut fait comme il avait été convenu, moyennant une somme considérable qui fut remise par le prince au geôlier.
L’enfant destiné à jouer le rôle de prince fut, alors, transporté à Paris, et, quoique sa naissance remontât au 17 avril 1773, elle fut tenue cachée jusqu’au 6 octobre, jour où elle fut déclarée, et où se fit, par l’aumônier du Palais-Royal, en présence du curé de la paroisse et de deux valets, la cérémonie de l’ondoiement.
Pendant ce temps, la fille de la duchesse, restée en Italie, y était élevée sous le nom de Maria-Stella-Petronilla. On devine le reste de la fable. Suivons-la, cependant, dans ses détails.
Maria-Stella demeura jusqu’à la mort du geôlier Chiappini sans connaître sa naissance. Sa jeunesse fut triste. La femme du geôlier, qui regrettait son fils, et qui reprochait éternellement à son mari le pacte conclu, rendait l’enfant très malheureuse. Très belle, d’ailleurs, la jeune fille, à l’âge de dix-sept ans, fit une telle impression sur lord Newborough, qui passait à Modigliana, que ce seigneur, l’un des plus riches d’Angleterre, l’épousa presque malgré elle, et l’emmena à Londres. Restée veuve, encore jeune, avec plusieurs enfants – dont l’un est aujourd’hui pair d’Angleterre –, elle épousa bientôt le baron de Sternberg, qui l’emmena à Pétersbourg, et dont elle eut un fils.
Un jour, la baronne de Sternberg, à peu près séparée de son mari, reçut une lettre timbrée d’Italie ; elle l’ouvrit et lut les lignes suivantes, écrites de la main de celui qu’elle croyait son père :
« Milady,
Je suis finalement arrivé au terme de mes jours, sans avoir révélé à personne un secret qui regarde directement vous et moi.
Ce secret est le suivant :
Le jour où vous naquîtes d’une personne que je ne puis nommer et qui a déjà quitté cette terre, il me naquit aussi, à moi, un garçon. Je fus requis de faire un échange, et, attendu le peu de fortune que j’avais en ce temps-là, je consentis à des propositions instantes et avantageuses. Ce fut alors que je vous adoptai pour ma fille en même temps que l’autre partie adoptait mon fils. Je vois que le ciel suppléé à mes fautes, puisque vous êtes placée dans un état de meilleure condition que votre père, quoiqu’il fût dans un rang presque semblable, et c’est ce qui me permet de mourir avec quelque tranquillité. Gardez ceci par-devers vous, pour ne pas m’en rendre totalement responsable. Tout en vous demandant pardon de ma faute, je vous prie de la tenir s’il vous plaît, cachée, pour ne pas faire parler le monde sur une affaire sans remède. Cette lettre ne vous sera même remise qu’après ma mort. »
Laurent Chiappini.
Cette lettre reçue, Maria-Stella s’occupa immédiatement des préparatifs de son voyage, et partit pour l’Italie.
Elle ne croyait pas, comme le lui disait le geôlier Chiappini, l’affaire sans remède ; elle voulait connaître son véritable père. Elle prit des renseignements partout où elle put en trouver, et, enfin, elle apprit qu’en 1772, c’est-à-dire un an avant sa naissance, deux voyageurs français étaient arrivés à Modigliana, et y étaient restés jusqu’au mois d’avril 1773. Ces deux voyageurs s’appelaient le comte et la comtesse de Joinville.
Sur ces simples renseignements, la baronne de Sternberg partit pour la France, et commença par se rendre dans la petite ville de Joinville, dont son père portait le nom. Là, elle apprit que Joinville était autrefois un apanage de la famille d’Orléans, et que le duc Louis-Philippe-Joseph, qui avait, en 1772, voyagé en Italie, était mort en 1793 sur l’échafaud.
Seulement, le duc d’Orléans, son fils, habite Paris, jouit de toute la fortune paternelle, et se trouve – les deux frères cadets étant morts, le duc de Montpensier en Angleterre, et le duc de Beaujolais à Malte –, seul prince du sang de la branche d’Orléans.
Maria-Stella part aussitôt pour Paris, essaye, mais inutilement, de parvenir jusqu’au duc, se livre à des intrigants qui l’exploitent, à des hommes d’affaires qui la volent, et finit par écrire dans les journaux que la baronne de Sternberg, chargée d’une communication de la plus haute importance pour les héritiers du comte de Joinville, est arrivée à Paris, et désire leur faire le plus tôt possible cette communication.
Le duc d’Orléans ne voulait pas recevoir cette communication d’une façon directe ; il ne voulait pas non plus recourir à l’entremise d’un homme d’affaires ; il chargea son oncle, le vieil abbé de Saint-Phar, de passer chez la baronne.
Alors, tout s’éclaircit ; alors, le duc découvre toute la machination qui se trame contre lui, et, apprenant que, soit bonne foi, soit cupidité, la poursuite de Maria-Stella est sérieuse, et que celle-ci va retourner en Italie pour se munir des pièces qui doivent constater son identité, il se met, à tout hasard, en mesure, par un mémoire destiné à son conseil, de repousser la fable à l’aide de laquelle Maria-Stella – qui s’est adressée à la duchesse d’Angoulême, comme à la personne dont les ressentiments contre la famille d’Orléans doivent être les plus vifs –, veut lui enlever son rang et sa fortune, ou du moins lui faire payer le droit de les conserver.
C’était ce mémoire que j’étais appelé à transcrire.
Celui-là, je l’avoue, je ne l’écrivis point sans le lire, quoique ma parfaite ignorance de l’histoire laissât beaucoup de points obscurs pour moi dans la réfutation du prince.
Au reste, non seulement il reposait sur la vérité, mais encore il était écrit avec cette force de dialectique qui, dans les affaires de chicane, même inférieures, était un des côtés saillants du duc d’Orléans, lequel avait un conseil pour la forme ; car c’était lui qui toujours remettait à maître Dupin, non pas de simples notes sur les procès qu’il avait à soutenir, mais de véritables mémoires qui faisaient l’admiration du célèbre avocat.
Au bout de deux heures de travail j’étais arrivé où le duc m’avait dit de m’arrêter. Je m’arrêtai donc et j’attendis.
Le duc rentra.
Il vint à la table où j’écrivais, prit ma copie, fit un signe d’approbation en voyant mon écriture ; mais presque aussitôt :
– Ah ! ah ! dit-il, vous avez une ponctuation à vous, à ce qu’il paraît.
Et, prenant une plume, il s’assit à l’angle de la table, et se mit à ponctuer ma copie selon les règles de la grammaire.
Le duc me faisait beaucoup d’honneur en disant que j’avais une ponctuation à moi ; je ne savais pas plus la ponctuation qu’autre chose : je ponctuais selon mon sentiment, ou plutôt je ne ponctuais pas du tout.
Aujourd’hui encore, je ne ponctue que sur les épreuves, et je crois qu’on pourrait prendre au hasard dans mes manuscrits, et parcourir tout un volume, sans y trouver ni un point d’exclamation, ni un accent aigu, ni un accent grave.
Après que le duc d’Orléans eut lu, après qu’il eut corrigé la ponctuation, il se leva, et, en marchant, me dicta la partie qu’il voulait corriger.
J’écrivais presque aussi rapidement qu’il dictait, ce qui paraissait le satisfaire beaucoup. J’arrivai à cette phrase :
« Et quand il n’y aurait que la ressemblance frappante qui existe entre le duc d’Orléans et son auguste aïeul Louis XIV, cette ressemblance ne suffirait elle pas à démontrer la fausseté des prétentions de cette aventurière ?… »
Je n’étais pas, je l’ai déjà dit, très fort en histoire ; mais, dans cette circonstance, j’en savais juste assez – comme on dit en duel d’un homme qui a trois mois de salle –, j’en savais juste assez pour me faire tuer : c’est-à-dire que je savais que M. le duc d’Orléans descendait de Monsieur ; que Monsieur était le fils de Louis XIII et le frère de Louis XIV, et que, par conséquent, Louis XIV, étant le frère de Monsieur, ne pouvait pas être l’aïeul du duc d’Orléans qui me faisait l’honneur de me dicter un mémoire contre les prétentions de Maria-Stella.
Aussi, à ces mots : « Et quand il n’y aurait que la ressemblance frappante qui existe entre le duc d’Orléans et son auguste aïeul Louis XIV… », je levai la tête.
C’était une grande impertinence ! Un prince ne se trompe jamais, et, dans cette circonstance, le prince ne se trompait pas.
Aussi, le duc d’Orléans, s’arrêtant devant moi :
– Monsieur Dumas, me dit-il, apprenez ceci : c’est que, lorsqu’on ne descendrait de Louis XIV que par les bâtards, c’est encore un assez grand honneur pour qu’on s’en vante !… Continuez.
Et il reprit :
«… Cette ressemblance ne suffirait-elle pas à démontrer la fausseté des prétentions de cette aventurière ?… »
Cette fois, j’écrivis sans lever le nez, et ne le levai plus, pendant tout le reste de la séance.
A quatre heures, le duc d’Orléans me rendit la liberté, en me demandant si je pouvais venir travailler le soir.
Je répondis que j’étais aux ordres de Son Altesse.
Je pris mon chapeau, je saluai, je sortis, j’enjambai les escaliers quatre à quatre, et je courus retrouver Lassagne.
Le hasard fit qu’il était encore à son bureau.
– Mais, lui demandai-je en entrant et sans autres préliminaires, comment se fait-il donc que Louis XIV soit l’aïeul du duc d’Orléans ?
– Pardieu ! me dit-il, c’est bien simple : parce que le régent a épousé mademoiselle de Blois, fille naturelle de Louis XIV et de madame de Montespan, à telles enseignes que, lorsqu’il a annoncé ce mariage à la princesse Palatine, seconde femme de Monsieur, celle-ci lui a allongé un soufflet en pleine joue pour lui apprendre à se mésallier. Vous trouverez cela dans les Mémoires de la princesse Palatine et dans Saint-Simon.
Je demeurai écrasé sous cette réponse si prompte et si sûre.
– Ah ! me dis-je en courbant la tête, je n’en saurai jamais tant que cela !
Le soir même, à onze heures, la copie de mon mémoire fut terminée. M. Dupin, à qui elle fut envoyée le lendemain, doit l’avoir encore, toute de mon écriture.
Finissons-en tout de suite avec Maria-Stella.
Comme elle en avait menacé le duc d’Orléans, elle était retournée en Italie, pour chercher les pièces qui devaient établir l’authenticité de sa naissance, et la substitution de la fille de la comtesse de Joinville au fils du geôlier Chiappini.
Le 29 mai 1824, elle obtint, en effet, de la cour ecclésiastique de Faenza le jugement suivant ; nous le donnons pour ce qu’il vaut, ou plutôt pour ce qu’il a valu.
Ce jugement est suivi de la rectification de l’acte de naissance.
Jugement de la cour ecclésiastique de Faenza.
« Ayant invoqué le très saint nom de Dieu, nous, séant dans notre tribunal, et n’ayant devant les yeux que Dieu et sa justice, prononçant dans le procès qui s’agite ou qui s’agitera par-devant nous, en première ou toute autre plus véritable instance : entre Son Excellence Maria Newborough, baronne de Sternberg, domiciliée à Ravenne, demanderesse, d’une part ; et M. le comte Charles Bandini, comme curateur judiciairement député par M. le comte Louis et madame la comtesse N. de Joinville ou tout autre absent qui aurait ou prétendrait avoir intérêt en cause, défendeurs comparus en justice, ainsi que l’excellentissime M. le docteur Nicolas Chiappini, domicilié à Florence, également défendeur convenu, non comparu en justice – ; considérant que, par-devant cette cure épiscopale, comme tribunal compétent, à cause des actes ecclésiastiques sous-indiqués assujettis à sa juridiction, la demanderesse a requis qu’il fût ordonné, moyennant annotation convenable, la correction de son acte de baptême, etc. ; que, de la part du curateur, défendeur convenu, il a été requis que l’instance de la demanderesse fût rejetée, les frais reportés ; que l’autre défenseur convenu, le docteur Chiappini, n’est point comparu en justice, quoique, par le moyen d’un huissier archiépiscopal de Florence, il ait été deux fois cité, suivant la coutume de cette cure, et que l’effet de cette contumace a été joint à la décision du procès ;
« Vu les actes, etc. ; – ayant entendu les défenseurs respectifs, etc.. considérant que Laurent Chiappini, étant près du terme de sa vie, a, par une lettre qui fut remise à la demanderesse, après le décès du susdit Chiappini, révélé à la même demanderesse le secret de sa naissance, en lui manifestant clairement qu’elle n’est pas sa fille, mais la fille d’une personne qu’il déclare ne pas pouvoir nommer ; qu’il a été légalement reconnu par les experts que cette lettre est écrite de la main de Laurent Chiappini ; que le dire d’un homme moribond fait pleine preuve, puisqu’il n’a plus intérêt à mentir et que l’on présume qu’il ne pense qu’à son salut éternel ; qu’on doit regarder un tel aveu comme un serment solennel, et comme une disposition faite en faveur de l’âme et de la cause pie ; qu’en vain, M. le curateur essayerait d’ôter à ladite lettre sa vigueur, attendu qu’il n’y est point indiqué quels étaient les vrais père et mère de la demanderesse, puisque – quoiqu’il y ait réellement le défaut de cette indication – on a eu néanmoins recours, de la part de la même demanderesse, à la preuve testimoniale, aux présomptions et aux conjectures ; que, lorsqu’il y a commencement de preuve par écrit, comme dans le cas présent, on peut, même dans la question d’état, introduire la preuve testimoniale et tout autre argument ; que si, dans la cause d’état, à la suite du principe de preuve par écrit, celle au moyen de témoins est aussi admissible, on devra, à plus forte raison, la retenir dans cette cause, où l’on ne requiert qu’une pièce pour s’en servir après, dans la question d’état ; – considérant que, des dépositions judiciaires et assermentées des témoins, Marie et Dominique-Marie, soeurs Bandini, il résulte clairement avoir eu lieu la convention entre M. le comte et le sieur Chiappini de troquer leurs enfants respectifs, dans le cas où la comtesse donnerait le jour à une fille et la femme Chiappini à un garçon ; que le troc convenu s’effectua véritablement, et, le cas prévu s’étant vérifié, que la fille fut baptisée dans l’église du prieuré de Modigliana, sous les noms de Maria-Stella, en l’indiquant faussement fille des époux Chiappini ; qu’elles déposent unanimement de l’époque du troc, laquelle coïncide avec celle de la naissance de la demanderesse, et qu’elles allèguent la cause de la science, etc. ; – considérant que c’est en vain que M. le curateur oppose l’invraisemblance de cette déposition, puisque, non seulement on ne rencontre aucune impossibilité dans leurs dires, mais qu’ils sont, au contraire, appuyés et vérifiés par une très grande quantité d’autres présomptions et conjectures ; qu’une très forte conjecture se déduit de la voix publique et des bruits qui, alors, se répandirent sur le fait du troc, laquelle voix publique, par rapport aux choses anciennes, se compte pour une vérité et pour une pleine science ; que cette voix publique est prouvée, non seulement par les dépositions des soeurs Bandini susdites, mais aussi par l’attestation de M. Dominique de la Valle et par celles des autres témoins de Brisighella et des témoins de Ravenne, toutes légalement et judiciairement examinées dans leurs pays et devant les tribunaux respectifs ; que les vicissitudes auxquelles fut assujetti M. le comte convainquent de la réalité du troc ; qu’il est prouvé aux actes que, par suite des bruits répandus à Modigliana sur l’échange en question, le comte de Joinville fut forcé de quitter les lieux pour se réfugier dans le couvent de Saint-Bernard de Brisighella, d’où, étant sorti pour se promener, il fut arrêté, et puis, après avoir été gardé pendant quelque temps au palais public de Brisighella, il fut conduit par les gardes suisses de Ravenne par-devant Son Eminence M. le cardinal légat, qui le remit en liberté, etc. ; que M. le comte Biancoli Borghi atteste, dans son examen judiciaire, que, tandis qu’il dépouillait les anciens papiers de la maison Borghi, il lui tomba sous la main une lettre écrite de Turin à M. le comte Pompée Borghi dont il ne se rappelle pas la date, signée : « Louis, comte de Joinville », laquelle portait que l’enfant troqué était mort, et qu’il ne restait plus de scrupule à son égard ; – considérant que le même comte Biancoli Borghi allègue la science comme motif de sa déposition ; que le fait du troc est aussi prouvé par le changement en meilleure fortune de Chiappini, etc. ; que celui-ci parla du troc à un certain don Bandini de Variozo, etc. ; que la demanderesse reçut une éducation convenable à son rang distingué, et non pas comme on aurait élevé la fille d’un geôlier, etc. ; qu’il résulte clairement de toutes les choses jusqu’ici motivées, et de plusieurs autres existantes aux actes, que Maria-Stella fut faussement indiquée, dans l’acte de naissance, comme étant fille des époux Chiappini, et qu’elle doit sa naissance à M. le comte et à madame la comtesse de Joinville ; qu’il est, en conséquence, de toute justice d’accorder la correction de l’acte de naissance que réclame, maintenant, cette même Maria-Stella ; enfin, que M. le docteur Thomas Chiappini, au lieu de s’opposer à sa demande, s’est rendu contumace ;
« Ayant répété le très saint nom de Dieu, nous disons, arrêtons et jugeons définitivement que l’on doit rejeter, ainsi que nous rejetons, les exceptions de M. le curateur, susdit défendeur convenu ; nous voulons et ordonnons qu’on les tienne comme rejetées, et, par conséquent, nous avons aussi dit, arrêté et définitivement jugé que l’on ait à rectifier et corriger l’acte de naissance du 17 avril 1773, inséré au registre baptistaire de l’église priorale de Saint-Etienne, pape et martyr, à Modigliana, diocèse de Faenza, où il se trouve que Maria-Stella est indiquée comme étant fille de Laurent Chiappini et de Vincenzia Diligenti, et qu’on ait, au contraire, à l’indiquer fille de M. le comte Louis et de madame la comtesse N. de Joinville, Français ; auquel effet nous avons également arrêté que la rectification dont il s’agit soit opérée d’office par notre greffier, avec faculté aussi par M. le prieur de l’église Saint-Etienne, pape et martyr, de Modigliana, diocèse de Faenza, de délivrer copie de l’acte ainsi corrigé et rectifié à tous ceux qui pourraient la demander, etc. ;
« Considérants que j’ai prononcés : – Le chanoine privé, signé : Valerio Borchi, provicaire général.
« Le présent jugement a été prononcé, donné, et, par ces écrits, promulgué par le très illustre et très révérend monseigneur provicaire général, séant en son audience publique, et il a été lu et publié par moi, notaire-greffier soussigné, l’an de la naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ 1824, indiction XII ; aujourd’hui 29 mai, sous le règne de notre seigneur Léon XII, pape P. O. M. ; l’an Ier de son pontificat, y étant présents, outre plusieurs autres : M. Jean Ricci, notaire ; M. le docteur Thomas Beneditti, tous deux plaidants de Faenza, témoins.
Signé : Ange Morigny, notaire-greffier général épiscopal. »
Rectification de l’acte de naissance.
« Cejourd’hui, 24 juin 1824, séant en la sainteté de notre seigneur le pape Léon XII, souverain pontife, heureusement régnant, l’an Ier de son pontificat, indiction XII, à Faenza ; – le délai de dix jours, temps utile pour interjeter appel, étant écoulé depuis le jour de la notification du jugement prononcé par le tribunal ecclésiastique de Faenza, le 29 mai dernier – dans le procès de Son Excellence Maria Newborough, baronne de Sternberg, contre M. le comte Charles Bandini de cette ville, comme curateur judiciaire député – à M. le comte Louis et madame la comtesse N. de Joinville, et à tout autre absent non comparant qui aurait ou prétendrait avoir intérêt en cause, ainsi qu’à M. le docteur Thomas Chiappini, demeurant à Florence, Etats de Toscane, sans que personne ait interjeté appel ; moi, soussigné, en vertu des facultés qui m’ont été données par le jugement susénoncé, j’ai procédé à l’exécution du même jugement, moyennant la rectification du certificat de naissance produit aux actes du procès, qui est de la teneur ci après :
« Au nom de Dieu, amen, je soussigné chanoine chapelain, curé de l’église priorale et collégiale de Saint-Etienne, pape et martyr, en la terre de Modigliana, dans les Etats de Toscane, et du diocèse de Faenza, certifie avoir trouvé dans le quatrième livre des actes de naissance, le mémoire suivant : Maria-Stella-Petronilla, née hier, des époux Lorenzo, fils de Ferdinand Chiappini, huissier public de cette terre, et de Vincenzia Diligenti, fille de feu N. de cette paroisse, fut baptisée, le 17 avril 1773, par moi chanoine, François Signari, l’un des chapelains ; les parrain et marraine furent François Bandelloni, archer, et Stella Ciabatti – En foi de quoi, etc., à Modigliana, le 16 avril 1824. signé : Gatan Violani, chanoine, etc. » J’ai, dis-je, procédé à l’exécution du jugement susénoncé, moyennant la rectification susdite, laquelle s’opère définitivement dans les formes et termes ci-après : « Maria-Stella-Petronilla, née hier, des époux M. le comte Louis et madame la comtesse N. de Joinville, Français – demeurant, alors, dans la terre de Modigliana –, fut baptisée le 17 avril 1773, par moi, chanoine François Signari, l’un des chapelains ; les parrain et marraine furent : François Bandelloni, archer, et Stella Ciabatti. »
Signé : Ange Morigny, notaire-greffier du tribunal épiscopal de Faenza. »
Munie de ces pièces, la baronne revint à Paris vers la fin de 1824. Mais, sans doute, ou ces pièces ou les personnages qui la mettaient en avant n’inspirèrent pas une grande confiance ; car, ni de Louis XVIII, qui n’aimait pas beaucoup son cousin, puisque, sous aucun prétexte il ne voulut jamais, tant qu’il régna, le faire altesse royale, disant qu’il serait toujours assez près du trône ; ni de Charles X, elle ne put obtenir aucun appui pour poursuivre la restitution de son nom et de ses biens.
Charles X tombé, et le duc d’Orléans devenu roi, ce fut bien autre chose. Il n’y avait pas moyen d’en appeler de Philippe endormi à Philippe éveillé. L’intimidation était sans effet ; les ennemis les plus acharnés du nouveau roi n’avaient pas voulu prêter les mains à cette réclamation qu’ils regardaient comme une intrigue, et Maria-Stella, n’ayant pas même les honneurs de la persécution à laquelle elle s’attendait, Maria-Stella resta à Paris. Elle demeurait à l’extrémité de la rue de Rivoli, vers la rue Saint-Florentin, au cinquième ; et, à défaut de courtisans à deux pieds et sans plumes, elle s’était fait une cour à deux pattes et emplumée qui, dès cinq heures du matin, réveillait par son caquetage toute la rue de Rivoli. Ceux de mes lecteurs qui habitent Paris se rappellent peut-être avoir vu les moineaux francs s’abattre par volées, tourbillonner par milliers sur trois fenêtres à balcon : ces trois fenêtres étaient celles de Maria-Stella-Petronilla Newborough, baronne de Sternberg, qui, pour n’en pas avoir le démenti, signa jusqu’à la fin de sa vie : « Née Joinville. »
Elle mourut en 1845, le lendemain de l’ouverture des Chambres. Ses dernières paroles furent :
– Passez-moi donc le journal, que je lise les paroles de ce brigand-là.
Depuis cinq ans, elle ne sortait plus, de peur, disait-elle, que le roi ne la fit arrêter.
La pauvre créature était devenue à peu près folle…
Une vingtaine de jours après que j’eus fait la copie du mémoire qui la concernait, M. Oudard m’appela dans son bureau, et m’annonça que j’étais porté sur les états.
Cela voulait dire qu’en récompense de ma belle écriture, et de mon habileté à faire les enveloppes et les cachets, j’étais nommé employé à douze cents francs d’appointements.
Je n’avais pas à me plaindre : c’était juste ce qu’avait eu Béranger à son entrée à l’Université.
Le même jour, j’annonçai cette bonne nouvelle à ma mère, en la priant de s’apprêter à venir me rejoindre à la première augmentation que j’obtiendrais.
d'Artagnan
10 avril 2010 @ 12:01
TRES BELLE PHOTO de
LA PRINCESSE EUGENIE ET DE SES PARENTS
Il s’agit de la première fille de LLAARR le Prince Louis de Bourbon et la Princesse Marie-Marguerite.
http://rdnord.hautetfort.com/album/images/13940484-p.html
marie-francois
10 avril 2010 @ 18:20
Les voila ( Damien et d’Artagnan ) en train de s’invectiver entre eux …
Clémentine
10 avril 2010 @ 19:57
R – N
P
Clémentine
10 avril 2010 @ 20:02
R – N, en ce qui concerne « MAURICE »
Par curiosité j’ai consulté deux ouvrages allemands (Duden der Familiennamen et Gottschald, Deutsche Namenkunde, plus fouillé que le premier). Tous deux donnent la même explication que Cecil.
Cecil,
je me suis régalée avec vos interventions.
R-N
10 avril 2010 @ 22:38
d’Artagnan (288) je pense que l’idée de Brigitte-Anne devrait rester d’actualité même après Pâques…
Pour ce qui est des Orléans, même si on veut s’arrêter aux actes de Philippe-Egalité, à ceux, contestés, de Louis-Philippe, pour les principaux qui leur sont reprochés, je pense qu’il y a prescription… Le Comte de Paris n’a-t-t-il pas demandé pardon pour son ancêtre, au début de l’année, dans une magnifique prière qu’il a composée et lue le 21 Janvier ?
Ensuite, le débat propre aux droits de chacune des branches peut se dérouler, pourvu qu’il ne comporte pas d’attaque personnelle.
Audouin
11 avril 2010 @ 07:21
jean-marie (276)
Décidément, vous êtes égal à vous même. Désolé de vous le redire, mais vos propos sont consternants de sottise…
Audouin
Brigitte-Anne
11 avril 2010 @ 14:08
Messieurs , afin de vous permettre de continuer vos échanges harmonieux en toute sérénité …et puisque l’on pense à » moi » …..
Je relève le défi de R N …..la composition du bouquet …..Monsieur de d’ Artagnan a choisi précédemment le Lys alors Messieurs avez vous tout de même l’ âme poête ?
Me voilà bien frêle au milieu de vos duels …. pour me protéger je vais prendre le chardon ….qui s’y frotte s’ y pique !!
En espérant vous avoir fait sourire , je serai ravie de vous lire ….
Bien à vous
d'Artagnan
12 avril 2010 @ 12:36
A chacun les honneurs qui lui sont dûs! Le Lys Royal à l’Aîné de la Famille Royale des Bourbons seul successeur au Trône de France avec la nationalité française qui l’accompagne et le chardon et le bonnet . . . de la République à tous les prétendants et à tous ceux qui ne comprennent toujours pas les lois fondamentales du Royaume de France et freînent de quatre fers . . .
Un bonnet d’honneur est réservé pour notre ami Jean-Marie!
jean-marie
13 avril 2010 @ 10:30
d’Artagnan.295
Louis-Philippe Egalité,duc d’Orléans en plus de son fils ainé Louis-Philippe futur roi des Français a eu deux autres garçons et une fille.
Comme quoi il savait faire des garçons et fille,non!
Sophie2
13 avril 2010 @ 17:48
La naissance ne devrait plus tarder, l’article qui y sera consacré depassera certainement les 500 commentaires.
d'Artagnan
13 avril 2010 @ 17:51
ENIGME SUR LA PARENTE DE LOUIS-PHILIPPE D’ORLEANS
Source: NEWYORK TIMES
http://query.nytimes.com/gst/abstract.html?res=
9D0DE4DD1F30E233A2575BC2A9619C946697D6CF
d'Artagnan
13 avril 2010 @ 18:31
A propos de Louis-Philippe d’ORLEANS, on ne connait pas avec certitude qui était le père.
Ce que l’on sait avec certitudes c’est que dans cette famille il n’y a aucun dauphins. Vis-à-vis de la branche aînée, ce sont de génération en génération, TOUS DES REQUINS !!!
d'Artagnan
13 avril 2010 @ 18:32
Jean-Marie
Brouter du chardon. Cela fera du bien à vos grandes oreilles . . .
d'Artagnan
13 avril 2010 @ 18:40
Jean-Marie
Comment entendez-vous le principe d’indisponibilité de la couronne que l’on enseigne depuis plus de mille ans jusqu’à aujourd’hui aux étudiants de droit? à qui s’applique t’il? et Comment?
jul
13 avril 2010 @ 19:03
mdr d’Artagnan :)
Oh oui nous pouvons nous réjouir Sophie2
A.Lin
13 avril 2010 @ 19:50
Et oui, Sophie2,
Notre Marguerite nationale ne devrait pas tarder à donner naissance à ses bouts de choux ?
Ca va relancer la querelle légitimistes/orléanistes et le débat sur les vrais/faux jumeaux, le premier sera le dernier etc…
Bon courage à la future petite maman !
Sophie2
13 avril 2010 @ 20:05
Je suis orléaniste et je suis sûre que s’il y a 1 garçon dans les enfants, les légitimistes vont reprendre de la graine car leur « roi » aura un « dauphin »
cecil
13 avril 2010 @ 20:39
Je souhaite faire une mise au point à propos de ce que j’ai écrit sur les prénoms géographiques.
Même si c’était, avant tout, un divertissement, je n’ai pas pour autant écrit n’importe quoi. J’ai utilisé la grosse documentation que j’ai chez moi, j’ai fait des recherches supplémentaires en bibliothèque, en librairie et sur Internet.
Pour chaque prénom, je me suis référé à plusieurs sources, jamais une seule, et lorsque l’origine ou l’étymologie d’un prénom était controversée, je l’ai indiqué, par ex: Napoléon.
L’internaute qui se fait appeler RN a contesté ce que j’avais écrit sur Maurice, ce qui était son droit le plus strict, seulement il s’est défilé dès lors que je lui ai demandé de justifier ses dires. Il semble avoir lu dans UN ouvrage que le prénom est d’origine germanique et ce bouquin est, pour lui, le seul crédible.
Pour ma part, l’origine latine est indiquée dans tous les documents, fort nombreux, que j’ai pu consulter, et ce, sans exception.
Si d’autres personnes ont des doutes sur ce que j’ai écrit, je peux leur fournir une bibliographie sur le sujet, mais celle-ci étant trop longue à rédiger au clavier, je propose à ceux qui seraient demandeurs de me contacter par mail (à demander à Régine), afin d’échanger nos adresses postales.
Clémentine,
Je vous remercie doublement: Merci d’avoir apprécié mon petit exercice sur les prénoms géographiques. J’ai pris moi-même beaucoup de plaisir à le faire.
Merci également pour votre intervention sur Maurice.Ce n’est pas tant parce que vous abondez dans mon sens, mais plutôt pour que RN ait un autre son de cloche que le mien.
Si vous êtes intéressée, j’ai commencé un sujet sur les prénoms mythologiques de la Grèce antique, dans la rubrique « Grèce », article sur l’interview de la reine Anne-Marie dans la presse danoise.
emporio
13 avril 2010 @ 21:27
(306)d’artagnan
tous les historiens sérieux ne préte attention a cette fables, serait ce une hitoire ressortie par les légitimistes pour remettre a « égalité » les 2 branches boubons d’espagne et Orléans..
Comme quoi chiappani ressemblait comme une goutte d’eau a louis 14, car louis-philippe etait le sosie de louis le grand.
d'Artagnan
14 avril 2010 @ 00:19
ENIGME SUR LA PARENTE DE LOUIS-Philippe ET de
THE ENIGMAS OF HISTORY — PHILIPPE EGALITE;
Mystery Surrounding Parentage of French King Revived by Facts Collected by Maurice Vitrac. Theory That an Ancestor of the House of Orleans Was a Changeling Son of an Obscure Italian.
source Newyork TimeS 28/07/1807
jul
14 avril 2010 @ 08:51
A.Lin et Sophie2, je pense plutôt que les petits arriveront en Mai.
Oh oui il faut penser à la princesse Marguerite.
Quels sont vos pronostics pour les prénoms ?
Michael
14 avril 2010 @ 15:17
probablement le 15 mai…
d'Artagnan
15 avril 2010 @ 03:01
Voici les photos superbes de Louis Alfonse de Bourbon, l’Ainé de la Famille des Bourbons
http://dinastiasreales.blogspot.com/2009/12/luis-alfonso-de-borbon.html
d'Artagnan
15 avril 2010 @ 13:30
VIVE LE ROI LOUIS XX de FRANCE !
Selon la Tradition Millénaire Dynastique du Royaume de France, en sa Qualité de Fils Aîné, Son Altesse Sérénissime et Royale Louis XX, choisi par la Providence, a été, tout comme ses Royaux Ancêtres, saisi par le Sacré Sang de France dès le décès de son Père. Il n’est pas prétendant à la Couronne. Il est saisi par la Couronne, qu’il le veuille on non, selon la plus ancienne Coûtume dynastique de France: « Le Roi est mort, Vive le Roi! » Le Roi n’est pas un prétendant, Il est Roi. Prétendre à autre chose c’est être républicain . . .
L’ Ordre Divin et Naturel de la Succession Dynastique Française voulu par la Providence, et donc par Dieu, pour éviter le désordre et la guerre, est désigné et inspiré du Droit Sacré de la Bible. C’est le Droit d’Aînesse de Primo-géniture Mâle, tel qu’il est décrit dans l’Arbre Généaloqique de la Famille du Fils de Dieu, Jésus-Christ.
Si on suit cet Ordre Divin et Naturel, il n’y a pas de querelle dynastique. Toute intervention humaine qui désobéit à Dieu est contraire à l’ordre naturel, en faisant naître ou continuer la querelle, est anti-chrétienne, parricide et donc criminelle!
Selon la Bible et les Lois Fondamentale du Royaume Millénaire de France, aucune Loi, aucun Traité, Aucune personne, fusse-t-il le Roi lui-même, ne peut contre-venir au Droit de l’Aîné de la Maison du Royaume de France.
d'Artagnan
16 avril 2010 @ 01:54
Que Faut-il penser des révélations du journaliste espagnol Zavalla ?
Qui a assassiné Alphonse de Bourbon, Duc de Cadix? Accident ou assassinat?
reportages video sur sa mort mystérieuse.
http://www.youtube.com/watch?v=cp-s-ypb5W0
http://www.youtube.com/watch?v=ndkAP0ZyPak
21 novembre 2008 — Entrevista en ¿Dónde estás corazón? a J. M.ª Zavala, autor del libro El Borbón non grato (Ediciones Áltera)
d'Artagnan
16 avril 2010 @ 01:59
Comme ils sont beaux les trois lys de la Famille Royale de France sur la tombe de l’Ainé des Bourbons qui repose au Monastère des Descalzas Reales de Madrid!
d'Artagnan
16 avril 2010 @ 02:07
Si vous voulez lire la biographie complète d’Alfonse de Bourbon il faut lire le très bon livre de Marc Dem « Le Duc d’Anjou m’a dit. La vie de l’aîné des bourbons » édité chez Perrin. ISBN 2-262-00725-X
Le Duc d’Anjou, descendant direct de Louis XIV nous confie ses espoirs et ses sentiments juste avant son incroyable « accident » survenu comme par hasard??? l’année du millénaire capétien…
d'Artagnan
16 avril 2010 @ 10:05
Quand je vois la photos de nos petits Princes de Bourbon je ne peux m’empêcher de penser à Louis XVII qui avait inspiré Antoine de Saint-Exupery en écrivant « Le Petit Prince » l’histoire lue dans toutes les langues par des millions d’enfants du monde.
d'Artagnan
16 avril 2010 @ 10:16
Tout l’esprit orléaniste se résume dans la pensée de l’histoirien de Service des Orléans. Voyez les commentaires 49 et 54.
d'Artagnan
17 avril 2010 @ 11:02
Ce petit Prince me fait penser à un Autre Petit Prince:
Source: TSR INFO CH :
Le coeur de Louis XVII trouve enfin une digne sépulture
08.06.2004 19:16
Le coeur est déposé dans une jarre de cristal. (à droite). [Keystone]
Le coeur de Louis XVII a été déposé mardi dans la chapelle des Bourbons dans la cathédrale de Saint-Denis dans la banlieue parisienne.
Cette cérémonie religieuse a réuni plusieurs milliers de royalistes et de curieux.
Identifié grâce à des analyses ADN en 2000, le coeur du fils de Marie-Antoinette et de Louis XVI, mort de tuberculose généralisée le 8 juin 1795, a été acheminé à 10H15 (08H15 GMT) sur le parvis de la basilique.
Conservé dans un vase de cristal rempli d’alcool, ce coeur a été remis aux autorités religieuses, après avoir été escorté par le jeune prince Amaury de Bourbon-Parme -cette branche est la plus proche par le sang de Louis XVI- et par le duc de Bauffremont, président de l’association Mémorial de France, qui s’applique depuis des années à lui donner « une sépulture honorable ».
2500 invités
Quelque 2500 invités avaient pris place dans l’édifice religieux. Sur le parvis, sous un chaud soleil, un millier de personnes ont participé à une grand-messe retransmise sur écrans géants, certains se penchant au-dessus des barrières métalliques pour recevoir la communion.
Dans son homélie, l’archevêque honoraire de Tours (centre-ouest), Mgr Jean Honoré a évoqué « l’innocence martyre de l’enfant du Temple (NDLR, la prison), enfant perdu ne sachant plus rien de ce qu’il a été et de ce qu’il est », confronté « à la vie qui s’en va et la mort qui approche. »
Il a également dénoncé « le scandale d’un enfant condamné à la déchéance de ses titres » et le « fanatisme et le cynisme criminels » de ses geôliers qui l’ont manipulé jusqu’à ce qu’il accuse sa mère d’inceste par écrit.
Fin du mystère
Cette cérémonie solennelle est l’épilogue de l’énigme de « l’enfant du Temple ». Le plus jeune des enfants de Louis XVI, destiné à régner sous le nom de Louis XVII, avait été emprisonné au Temple en même temps que ses parents en 1792.
Un enfant y est mort le 8 juin 1795 d’une tuberculose généralisée. Le Dr Pelletan, qui avait participé à l’autopsie, a subtilisé le coeur de l’enfant et l’a conservé comme étant le coeur du dauphin. La dépouille mortelle avait elle été jetée dans une fosse commune au cimetière Sainte-Marguerite dans l’est de Paris, près de la Nation.
Incessantes polémiques
Mais, dès cette époque, il y a eu des polémiques pour savoir si cet enfant était bien le fils de Louis XVI. Ensuite, les historiens se sont demandé si le coeur était bien celui du jeune prince ou celui de son frère aîné mort quelques années auparavant à Versailles.
L’énigme du coeur de Louis XVII a été à l’origine de près de 800 ouvrages selon l’historien Philippe Delorme qui, après avoir mené « une enquête digne de Sherlock Holmes », estime aujourd’hui que « c’est bien Louis XVII et non un hypothétique enfant substitué qui est mort au Temple en 1795 ». D’ailleurs l’ADN a tranché en ce sens.
« Vive le roi »
Mardi, c’est au cri de « Vive le Roi » que Louis de Bourbon, duc d’Anjou et aîné de la ligne la plus droite des Bourbons, a pris un bain de foule au terme de la cérémonie.
Ce trentenaire célibataire habitant Madrid a déclaré « vivre une belle journée », comme la famille de Bourbon-Parme qui l’accompagnait à la sortie de la messe.
Aux yeux de nombreux royalistes, c’est désormais lui l’héritier légitime du trône de France que Louis XVII, Louis-Charles Capet, victime de l’abolition de la Royauté et de la proclamation de la République, le 21 septembre 1792, n’a jamais pu approcher.
d'Artagnan
17 avril 2010 @ 12:46
Régine
pourrait-on avoir une rubrique Louis XVII ?
d'Artagnan
18 avril 2010 @ 06:52
Mr DELORME 49 et 54
Les Bourbons d’Espagne sont membres de la Maison d’Espagne. Les Orléans que certains appellent Bourbon Orléans sont membres dela Maison Royale de France. Comment leur Ainé Louis XX de Bourbon n’appartiendrait-il à aucune famille Royale ?
Cela me fait penser à tous ces cadets qui ont réussi par les ficelles du droit et de la finance modernes à évincer un aîné de la maison paternelle.
La Royauté doit s’inspirer du droit de l’Ainé de Famille sinon un jour ou l’autre Elle scie pour Elle ou ses descendants la branche sur laquelle vacille son Trône.
Le principe fondamental du droit d’Ainesse est LE SOCLE SOLIDE D’UNE ROYAUTE MILLENAIRE.
d'Artagnan
18 avril 2010 @ 07:49
A propos de Prince Royal écarté du Trône, voici un livre très intéressant sur Louis XVII.
Louis XVII, ou, Le secret du roi
Roman ou réalité ?
« L’affaire LOUIS XVII, c’est celle du masque de fer!… » disait déjà le duc Decazes en 1817. Selon l’histoire officielle, le jeune Louis XVII, duc de Normandie, serait mort dans sa prison du Temple le 8 juin 1795. Mais alors, pourquoi en 1834 « deux faux dauphins », Charles Naundorff et le baron de Richemont, se proclameront-ils avec tant de force et jusqu’à leur mort, fils du roi Louis XVI? Et s’ils avaient tous deux raisons? De grands personnages au XIXe siècle soutiendront ces deux hommes courageux et persévérants. On peut citer entre autres pour le premier, Madame de Rambaud, berceuse du Dauphin, Monsieur de Brémond, secrétaire de Louis XVI; pour le second, le vicomte Xavier Arragonès d’Orcet, le vicomte Sosthènes de la Rochefoucauld, duc de Doudeauville, aide de camp du roi Charles X. En fait, le mystère du Temple comporte un double secret, qui est le « secret du roi », celui du comte de Provence, oncle du petit roi Louis XVII, dont il prit indûment le trône. Michel Wartelle, nous emmène dans un long voyage passionnant à travers le temps et nous révèle enfin la solution de cette énigme, qui date de plus de deux siècles.
Louis XVII, ou, Le secret du roi
Wartelle, Michel
Editeur: LOUISE COURTEAU , St-Zénon
Parution : octobre 2007
d'Artagnan
18 avril 2010 @ 23:50
Princes d’Orléans,
Vous dont l’illustre Nom me fait penser à la Sainte Jeanne d’Orléans, Patronne Protectrice de Notre Douce France,
Vous qui n’êtes pas coupables des crimes de votre aÏeul qui, en soutenant la Révolution et le Crime de la Famille Royale de France, a engouffré dans l’horreur toutes les victimes de la Révolution et inspiré, dans le monde entier, toutes les horreurs de tous les totalitarismes des Temps modernes et fragilisé tous les Trônes, vous qui, au nom d’une erreur qui ne concerne que celui qui a signé un traité contraire au Droit Dynastique du Royaume Millénaire de France, voulez écarter du Trône l’héritier direct de Louis XIV, pouvez-vous, par humilité et dignité, respecter les Droits Sacrés de l’Aîné des Bourbons, l’Aîné de Votre Famille ?
d'Artagnan
20 avril 2010 @ 11:37
Si Mr DELORME a raison de dire que sur la tombe des Bourbon en Espagne ce n’est pas Bourbon mais Borbon, on n’écrira donc, pour l’aquarelliste Belge né à Woluwé-Saint-Pierre en Belgique, non pas « d’Orléans » mais « van Hoorleiyaans » . . .
d'Artagnan
21 avril 2010 @ 06:12
La nationalité accompagne le Trône et non le contraire.
Louis XX est Roi de France vivant au Vénézuela. Les autres Bourbons urbi et orbi sont Princes Francais en leurs pays.
Les Orléans ne sont pas Princes de France, ils sont comme l’a correctement écrit Jean d’Orléans, des Princes Français.
d'Artagnan
21 avril 2010 @ 19:12
Et pour être tout à fait correct, ils ne sont QUE des Ducs francais dont l’aîné est Henri et après lui Francois d’Orléans. DONC EN RESUME CHEZ LES ORLEANS POINT DE PRINCES FRANCAIS ET ENCORE MOINS DE PRINCES DE FRANCE.
De Toute façon avant le Retour du Roi Louis XX sur son Trône de France, en République, nous sommes tous Reines et Rois.
Alors messieurs les Orléans si ca vend les bouquins et les aquarelles, tant mieux pour vous !
Et pour nous tous, mes soeurs et frères, pour boucler les fins de mois, couronnons tous les uns les autres et dansons la carmagnole . . . d’Orléans !
d'Artagnan
22 avril 2010 @ 01:12
Mais en fait ils ne sont pas plus Princes que Ducs.
Le duché d’Orléans a toujours été traditionnellement donné comme apanage à un fils cadet du roi.
Que je sache Louis XX de France n’a pas de frère cadet mais peut-être bientôt …
Prions pour la Reine et fiat voluntas tua !
d'Artagnan
22 avril 2010 @ 01:21
L’indisponibilité de la Couronne : le roi ne peut ni désigner son successeur, ni renoncer à la Couronne ou abdiquer. Elle fut notamment rappelée pour casser le testament de Louis XIV, qui incorporait ses deux fils légitimés le duc du Maine et le comte de Toulouse à la succession au trône au cas où il n’y aurait plus d’autre descendant. La couronne est le symbole de la royauté. Pour autant, le petit-fils de Louis XIV a renoncé à la couronne de France, pour lui et sa descendance, pour devenir Philippe V d’Espagne. Cette renonciation est tenue pour nulle par les légitimistes, en vertu de la loi fondamentale d’indisponibilité de la couronne.
d'Artagnan
22 avril 2010 @ 01:26
Extrait d’un Mémoire de TORCY, Ministre de LOUIS XIV, à l’occasion des négociations de paix avec la Grande-Bretagne à la fin de la Guerre de succession d’Espagne (1712)
« Suivant ces lois, le prince le plus proche de la couronne en est l’héritier nécessaire. C’est un patrimoine qu’il ne reçoit ni du roi son prédécesseur, ni du peuple, mais du bénéfice de la loi , en sorte qu’un roi cessant de vivre, l’autre lui succède aussitôt sans attendre le consentement de qui que ce soit ; il succède non comme héritier, mais comme le maître du Royaume dont la seigneurie lui appartient, non par choix, mais par le seul droit de sa naissance. Il n’est redevable de sa couronne ni au testament de son prédécesseur, ni à aucun décret, ni enfin à la libéralité de personne, mais à la loi. Cette loi est regardée comme l’ouvrage de Celui qui a établi toutes les monarchies, et nous sommes persuadés, en France que Dieu seul la peut abolir. Nulle renonciation ne peut donc la détruire et si le roi d’Espagne donnait la sienne pour le bien de la paix et par obéissance pour le roi son grand-père, on se tromperait en la recevant comme un expédient suffisant pour prévenir le mal qu’on se propose d’éviter ».
jean-marie
22 avril 2010 @ 11:08
d’Artagnan.332
L’indisponibilité de la couronne:le roi ne peut ni désigner,ni renoncer à la couronne ni abdiquer.
Mais pourtant Philippe d’Anjou l’a fait pour avoir la couronne d’Espagne.
Renonciations reconnues par le parlement de Paris et par les Cortés Espagnole.
L’incorporation par Louis XIV dans la succession au trône de ses fils légitimés le duc du Maine et le comte de Toulouse a été cassée par le parlement de Paris mais les renonciations de Philippe d’Anjou ont elles étaient reconnues et enregistrées par ce même parlement de Paris.
Le roi Charles X et son fils Louis XIX ont eux aussi abdiqué,tout comme Louis-Philippe 1er,elles étaient valable pour les Français.
Comme pour les abdications de Napoléon 1er et de Napoléon III furent reconnues elles aussi par les Français.
jean-marie
22 avril 2010 @ 11:27
d’Artagnan.333
Louis XIV a son neveu Philippe d’Orléans le jour de sa mort:
Après le Viatique,il m’appela et me dit Mon Neveu,j’ai fait un testament ou je vous ai conservé tous les droits que vous donne votre naissance;je vous recommande le dauphin,servez le aussi fidèlement que vous m’avez servi,et travaillez à lui conserver son royaume;s’il vient à manquer vous serez le Maître,et la couronne vous appartient.
Source:Procés-Verbal de ce qui s’est passé au parlement le 2 septembre 1715.
Alexis
22 avril 2010 @ 21:36
@ Jean-Marie : en tout amitié, il vous manque un minimum de culture juridique. Demandez donc à votre notaire (ou à votre avocat ou même à un professeur de droit) de vous expliquer ce que sont les actes de disposition…
d'Artagnan
23 avril 2010 @ 04:32
Mon cher Jean-Marie
relisez doucement le commentaire 334. Oui Jean-Marie le Duc d’Anjou a posé un acte illégal et sans valeur au regard des lois fondamentales du Royaume de France. La renonciation et la reconnaissance sont INVALIDES parce que la Couronne de France est INDISPONIBLE.
Le Roi n’est redevable de sa couronne ni au testament de son prédécesseur, ni à aucun décret, ni enfin à la libéralité de personne, mais à la loi. Cette loi est regardée comme l’ouvrage de Celui qui a établi toutes les monarchies, et nous sommes persuadés, en France que Dieu seul la peut abolir.
Jean-Marie il ne faut pas renverser la hiérarchie à des fins orléanistes . . .
Ce n’est pas la Nation qui choisit sont Roi MAIS Dieu qui choisit selon la loi salique l’Aîné de la Famille Régnante des Bourbons qui sont tous de France vivant en France et à l’étranger.
La Loi Divine dans un souci de paix et pour éviter toute querelle, indique de façon toute naturelle par la Loi du Sang qui est l’Ainé Dynaste d’une Famille Royale.
Cette Loi Divine, même Louis XIV à qui on avait forcé la main, me peut y contrevenir.
Mon bon Jean-Marie faites confiance en Dieu et non pas dans tous ces petits traités qui veulent contrevenir à la Providence aux gré des humeurs égoïstes ou inconscientes des prétentions des cadets de France.
d'Artagnan
23 avril 2010 @ 17:08
Jean-Marie
Qui a raconté ce beau rêve orléaniste ?
La prochaine fois commencez votre commentaire par « Il était une fois . . . »
Damien
25 avril 2010 @ 18:34
Bon anniversaire à Mgr le Duc d’Anjou qui a 36 ans aujourd’hui.
Vivement la naissance.
Espérance !
jul
25 avril 2010 @ 20:03
Bon Anniversaire au Duc d’Anjou :)
Il a sûrement dû recevoir pour la 1ère fois un cadeau de Madame qui a 3 ans. Un dessin ou un bricolage sûrement.
Oh oui Damien vivement la naissance. J’espère qu’il y aura un petit duc.
Comme vous le dites si bien , Espérance !
d'Artagnan
27 avril 2010 @ 00:20
Divine Royale Espérance . . . pour le Royaume de Frane !
d'Artagnan
27 avril 2010 @ 00:21
Divine Royale Espérance … pour Notre Royaume de France !
d'Artagnan
29 avril 2010 @ 01:58
Etre constitutionnaliste au sens Républicain, c’est disposer au non d’une renonciation volontaire ou usurpée de la Couronne de France.
Oyez ! Oyez ! Révolutionaires, Républicains et Orléanistes de tous poils, Sachez qu’il suffit d’une constitution ou d’un Traité pour que vous puissiez tous . . . être Rois de France ! . . .
A bon Orléaniste . . . salut !
marie-francois
1 mai 2010 @ 18:13
d’Artagnan
Il semble que vous monopolisiez cette rubrique que je retrouve apres 3 semaines d’interruption.
Quand viennent ils au monde ces jumeaux ?
d'Artagnan
4 mai 2010 @ 17:16
Marie-Français.
Comme pour la primogéniture mâle de toute la famille des Bourbons, les jumeaux naîtront quand Dieu le décidera.
Ps Aucun traité ne peut y faire . . .
Michael
5 mai 2010 @ 12:58
pour ceux qui parle l’espagnol, ils verront que dona Margarita n’a rien à faire de la France…
UNA VENEZOLANA TÍMIDA Y EDUCADA / MARGARITA VARGAS
«LOS FRANCO SON MI FAMILIA, LOS QUIERO»
Luis Alfonso de Borbón se ha convertido en la mano derecha de su padre. Tienen una niña de tres años y ahora esperan gemelos. La venezolana habló con LOC durante la semana de la moda de Nueva York
MARÍA EUGENIA YAGÜE
Cuando están en Nueva York, en Palm Beach, en París o en Madrid, las ciudades donde reparten su vida María Margarita de Vargas y su marido Luis Alfonso de Borbón, disfrutan de la libertad que no tienen en Venezuela, donde dos guardaespaldas se encargan día y noche de su seguridad.
Caracas se ha convertido en una de las ciudades más inseguras y violentas de América Latina y después de su matrimonio con el duque de Anjou hace seis años, a Margarita cada vez le gusta más Europa. «Me encanta Madrid, en realidad me ha gustado siempre y cada vez iremos más, sobre todo ahora que tenemos allí una casa, aunque no sabemos si acabaremos viviendo en España, quién sabe…».
Margarita, 28 años, tímida, muy educada y siempre reacia a hablar con la prensa, que la ha convertido en uno de sus personajes más preciados a raíz de su boda con el hijo de Alfonso de Borbón y Carmen Martínez-Bordiú, viajó estos días a Nueva York en uno de los tres aviones privados de su padre, Víctor Vargas Irausquin, una de las mayores fortunas de Latinoamérica, presidente y propietario del Banco Occidental de Descuento.
«No me hagas hablar mucho, me da una vergüenza enorme…», se disculpaba la duquesa de Anjou poco antes del desfile de Carolina Herrera en la semana de la moda neoyorkina. Pero el acento caribeño y su calidez latina pueden más que la distancia que impone su inmensa fortuna y una educación conservadora y algo anticuada. Margarita nació a las afueras de Caracas, se educó en las Ursulinas y estudió algunos cursos de Pedagogía. Poco antes de su boda, en la revista ¡Hola!, insistían en destacar la pureza de su ascendencia cien por cien española y sus virtudes de una joven de pasado y presente impecables.
AMIGAS EN ESPAÑA
«Vengo al desfile de Carolina Herrera porque es venezolana, porque sus colecciones son espectaculares, alguna vez me visto con su ropa y porque la admiro mucho», comentaba. Y seguramente su cita neoyorkina se debía igualmente a que una de las hijas de la diseñadora, Carolina, casada con Miguel Báez, El Litri, es una de las amigas de su nuevo grupo en Madrid, del que también forman parte Genoveva Casanova o Paloma Cuevas, que también asistía al desfile y con la que compartiría esos días en Nueva York.
Luis Alfonso y Margarita tienen una hija, Eugenia, de tres años y medio que nació en Palm Beach y fue bautizada en París como primogénita del heredero al trono de Francia por la rama legitimista de los Capetos, pero los gemelos que espera la pareja para el próximo mes de mayo serán americanos. «Nacerán aquí o en Miami, no lo sé todavía. La verdad es que me encuentro muy bien y el médico está contento, he engordado sólo cuatro kilos, pero llevar ahora ropa de Carolina Herrera es más complicado. Vestidos de embarazada y nada más».
Pregunta.- ¿Es feliz con esta vida tan diferente que lleva ahora después de su matrimonio ?
Respuesta.- Mucho, tengo todo lo que quiero, no puedo pedir nada más, he tenido mucha suerte con mi marido, los dos hemos tenido la suerte de encontrarnos.
La muerte de Víctor José a los 18 años, el único hermano varón de Margarita y su hermana María Victoria, ha convertido a Luis Alfonso en algo más que un hijo para Víctor Vargas, que cuenta con su yerno para vicepresidente del banco y hombre de confianza.
Víctor Vargas pasa por ser uno de los pocos banqueros tolerados por Hugo Chávez y se habla de una estrecha colaboración entre el presidente venezolano y este abogado, rico de nacimiento, un lince de las finanzas que se define como «un hombre sencillo», aunque tiene tres aviones, dos yates, seis residencias (en Caracas, Colorado, una inmensa finca en Venezuela, mansión en Florida y Nueva York, helicóptero y una cuadra de caballos para su equipo de polo. El año pasado, los 21 ejemplares de la yeguada que guarda en su campo privado en Palm Beach , murieron uno tras otro, quizá intoxicados, aunque también podrían haber sido envenenados, según algunos rumores.
A pesar de que Luis Alfonso es la mano derecha del padre de su mujer y tiene despacho en Caracas -además del espectacular pent house del matrimonio cerca del Country Club-, Luis Alfonso y Margarita se mueven cada vez más fuera de Venezuela.
Esta Navidad, los duques de Anjou fueron los anfitriones de la cena familiar de Nochebuena en su piso de Madrid. Allí se reunieron Carmen Franco, Jaime Martínez Bordiú, su hermana Carmen y José Campos, además de la madre de Margarita, Carmen Leonor Santaella. El banquero no estaba esa noche en Madrid. El matrimonio lleva separado un tiempo, aunque una fuente cercana comenta que «Víctor Vargas vive su vida y a su aire».
Margarita se encuentra encantada entre los Franco. «Son mi familia, los quiero un montón y ellos a mí también», asegura Margarita.
P – ¿Viste bailar a tu suegra en Mira quién baila?
R. – No, la verdad es que no he podido. Como estoy de aquí para allá, no he tenido ocasión.
Diplomática y discreta, Margarita prefiere ver el desfile de Carolina Herrera que seguir hablando de la familia.
Audouin
6 mai 2010 @ 21:15
Mon pauvre Michael (324)
Ce n’est pas un scoop! Ce « papier » date de février. Vous retardez, mon vieux! Régine avait déjà donné la nouvelle il y a un mois!!!
Audouin
Michael
7 mai 2010 @ 07:20
Mon pauvre Audoin,
je ne cherchais pas le scoop, juste des preuves d’amour de la France de la part de cette princesse espagnole…
je n’en ai pas trouvé!
jul
8 mai 2010 @ 09:08
Merci Michael
Grâce à vous j’ai pu lire cette interview de la Duchesse d’Anjou et je la trouve encore plus sympathique :)
N’ayez crainte, toute la petite famille devrait venir en France prochainement.
jean-marie
8 mai 2010 @ 13:33
Mickael.350
Il aurait été intéressant de pouvoir lire cette article en Français de l’épouse de ce prince Espagnol.
Je voudrais dire que pour le trente sixième anniversaire de don Luis-Alphonso de Bourbon y Martinez-Bordiu,un site sur la royauté a fait paraitre une photo de ce sujet en uniforme Espagnol.
Il avait fier allure lors de cette parade!
d'Artagnan
11 mai 2010 @ 11:10
En cette année de commémoration Henri IV, il est bon de rappeler que:
Quand on touche directement ou indirectement à la personne du Roi comme Ravaillac on subit les pire des punitions, l’écartèlement, la confiscation de tous ses biens, la mort et l’opprobre pour soi et tous ses descendants.
Si On s’appelle d’Orléans et que l’on vote la mort du Roi Louis XVI dont toute la famille sera sacrifiée sur l’autel de la Révolution et des ses Droits égoïstes de l’Homme, y compris et surtout, l’assassinat par abandon du Petit Roi Martyr Louis XVII, lorsque un Orléans usurpe le pouvoir du Roi Henri V, Comte de Chambord, et emprisonne sa mère la Duchesse de Berry, lorsqu’il détourne, en se servant de Talleyrand et de la sulfureuse et démoniaque Baronne de Feuchères, la fortune de la Branche Aînée des Bourbons, on ne subit aucune punition, même pas la perte de l’état de noblesse pour cette famille.
Il y a-t-il une justice à deux vitesse quand on touche à la personne Sacrée du Roi, selon que l’on soit aristocrate ou du peuple ?
Celle appliquée au commun des mortels et celles des cadets prétendant à des droits qu’ils se choisissent et disposent au gré de leurs envies ?
Pardonner ne veut dire en aucun cas oublier et encourager à recommencer ce que l’Histoire aux yeux de tous les Royalistes a déjà condamné.
En définitive le Roi est-il au-dessus de la Couronne ou à Son service? Comment peut-on servir ce dont on s’arroge égoïstement le droit de disposer?
Pourquoi la Couronne de France devrait-Elle dépendre d’un principe, par essence révolutionnaire et non divin, le principe de disponibilité orléaniste égoïste et opportuniste ?
Michael
11 mai 2010 @ 12:37
Ah l’esprit partisan, d’Artagnan fait un drôle de mousquetaire
d'Artagnan
11 mai 2010 @ 16:01
Michael
Il n’y a qu’une sorte de mousquetaire. Celui au service du Roi.
A « bon » prétendant et courtisans opportunistes, Salut !
d'Artagnan
11 mai 2010 @ 16:30
En résumé J-M, l’article en espagnol dit que Son Altesse vit . . . Une vie de Reine et que l’on ne sait pas qui aboit comme vous derrière la Carrosse Royal . . .
d'Artagnan
11 mai 2010 @ 16:52
La justice du destin est que la fortune volée à la branche aînée des Bourbons-Condé a été dilapidée par le Comte de Paris et les souvenirs de la Famille Royale ont été vendus à la criée dans des salle de vente par les Orléans avec la photo de l’enterrement de François d’Orléans, second fils du Comte de Paris, et que les Orléans, repoussés longtemps par toutes les Cours d’Europe pour les méfaits de leurs Ancêtres Philippe Egalité et l’Usurpateur Louis-Philippe, ont fini par se marier entre eux avec les conséquences que l’on connaît . . .
d'Artagnan
11 mai 2010 @ 17:01
Le Mystère de l’Ange du Sceau Royal de France est à l’Oeuvre . . .
http://www.youtube.com/watch?v=36Gz8wI8wJg&feature=related
d'Artagnan
12 mai 2010 @ 09:51
Notre Bon Roi Louis XX est l’ambassadeur du sauvetage de La Nécropole Royale de Saint-Denys qui abrite les corps des plus de 40 Rois qui ont fait la France. (Figaro Magazine)
Il est grand temps que le Patrimoine Royal de la France soit inscrit comme Trésor Mondial à l’Unesco.
Merci Votre Altesse !
d'Artagnan
12 mai 2010 @ 14:45
Toutes les Cours Royales se sont inspirées de Versailles. La France, par sa Culture et sa langue, ont imprégné toute la civilisation occidentale.
Si nous nous assoyez correctement sur une chaise et mangeons proprement avec des couverts c’est parce que les Rois nous en ont montré l’exemple et ont inspiré l’Art de la Table et de la Cuisine Françaises.
Alors respecter et protéger la Nécropole Royale c’est le fondement même du respect de notre identité. Mais si le foot et le cubitus des néandertalliens que nous sommes redevenus est plus intéressant, je n’ai rien dit, et continuez à éructer et tailler vos silex.
Audouin
14 mai 2010 @ 20:44
Monseigneur Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon, était présent ce matin rue de la Ferronnerie, en sa qualité d’aîné des descendants du roi Henri IV lors de la commémoration de son assassinat il y a 400 ans.
http://www.actionroyaliste.com
blouin
23 juin 2010 @ 18:32
Au tout début de la rubrique, Luis Alfonso déclare à propos de son frère « …physiquement nous étions très dissemblables… » quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’il veut dire exactement ?
Et peut-on me dire à qui ressemble Luis Alfonso ? dans sa famille, alors que cela crève les yeux pour son frère quand on voit leurs parents.
beji
5 juillet 2010 @ 23:08
beji
a turin
est-il possible de savoir où se situe la villa des
bourbons,pres de montpellier?peut-etre, n’est-ce pas
loin de chez moi(sauf si cela vous semble indiscret)
merci.
Bianca
27 décembre 2010 @ 17:54
Alix 58,
Comme vous je trouve immoral que le rappel de la mort tragique de cet enfant provoque encore des commentaires
concernant les prétentions dynastiques des familles
Bourbon ou Orléans.
(Je compatis très sincèrement au chagrin des familles que le temps ne peut effacer).
Cédric
15 janvier 2011 @ 14:43
Je viens de découvrir ce très bel article consacré au jeune prince disparu si jeune et dans des conditions si douloureuses. Mille merci Régine.
Quant aux commentaires de certains qui utilisent un sujet aussi triste et douloureux pour défendre les prétentions des orléans leur vulgarité et leur non respect en disent assez long pour ne pas mériter de réplique.
Paul Pirlot
1 mars 2011 @ 16:10
Je retombe sur ce bel article. Tres émouvant. La mort d un Dauphin est un tel drame. A lire et à relire.
Claude Guillemain
11 février 2012 @ 21:54
Je souhaiterais savoir qui porte le titre de Duc de Bretagne aujourd’hui?
Merci