Georges de Saxe naquit à Francfort-sur-le-Main le 4 Fevrier 1761, dix-huitième et dernier enfant du duc Antoine Ulrich (1687-1763).
Au moment de la naissance de son benjamin, le duc Antoine Ulrich avait déjà un âge biblique pour l’époque (74 ans !). Régnant avec ses frères aînés (il n’y avait pas de dispositions concernant la primogéniture dans la branche de Meiningen) Antoine Ulrich de Saxe avait épousé en première noces (1711) une roturière, fille d’un officier de l’armée hessoise, nommée Philippine Elisabeth César. Il fit sa connaissance chez sa sœur la princesse Elisabeth Ernestine, Abbesse du Chapitre de Gandersheim dont la jeune femme était demoiselle de chambre (Kammerjungfer)
Leur mariage à Amsterdam causa un grand scandale dans toute la Maison de Saxe car les agnats issus des autres branches n’entendaient pas passer après les fils nés de cette union. Beaucoup de portes se fermèrent devant eux et ils se heurtèrent parfois à des mesquineries mais leur union fut cimentée par beaucoup d’amour et la naissance de dix enfants dont cinq parvinrent à l’âge adulte. L’empereur Charles VII, après bien des tractations, les autorisa à prendre le nom et les armes de Saxe-Meiningen mais les fils ne purent succéder.
Comme ses neveux étaient morts sans avoir de fils, Antoine Ulrich resta le seul duc de Saxe-Meiningen mais dirigea ses états depuis la ville de Francfort-sur-le-Main, où il se plaisait et de laquelle il n’avait pas voulu déménager.
Sur cette passionnante carte représentant les Etats thuringiens et saxons on distingue (en vert foncé) le Duché de Saxe-Meiningen tel qu’il était configuré à la fin du XVIIIème siècle : d’une part, à l’ouest les Seigneuries de Meiningen, Salzungen et Wasungen dans la vallée de la Werra et d’autre part, au sud-est, dans les montagnes, une partie de la Principauté de Cobourg (la justice de Neuhaus et la ville de Sonneberg, 4 bourgs et 70 villages), enfin (hachurés) les deux-tiers de la Seigneurie de Römhild.
Les autres duchés possédés par les descendants du bon duc Ernest de Saxe sont représentés dans d’autres tons de vert. On remarquera l’ampleur des terres de leurs cousins, l’Electorat de Saxe (Kürfurstentum), pays aussi protestant, mais dont les monarques sont devenus catholiques pour régner sur la Pologne.
Comme sa branche était menacée d’extinction et que la duchesse Philippine était morte, il avait été contraint de trouver une nouvelle consort, princière cette fois-ci. La tâche n’était pas aisée puisqu’il avait déjà un âge respectable (63 ans).
Le Landgrave de Hesse-Philippsthal-Barchfeld, dont les fiefs étaient enclavés dans la Saxe-Meiningen (le petit territoire rose sur la carte) avait alors trois filles. Elles furent présentées au duc et la puînée, nommée Charlotte Amélie, âgée de vingt ans, accepta d’épouser le duc, de quarante-trois ans son aîné.
Le mariage fut fécond. Neuf nouveaux enfants en douze années vinrent s’ajouter au foyer du duc de Saxe-Meiningen. Cinq parvinrent à l’âge adulte : Charlotte (1751-1827), Guillaumine (1752-1805), Charles (1754-1782), Amélie (1762-1798) qui furent donc les camarades de jeux du petit Georges (né en 1760). Trois ans après la naissance de son dix-huitième enfant (1763), le patriarche mourut.
Charles et Georges lui succédèrent. La duchesse devint régente et découvrit le très mauvais état des finances. Elle décida de s’installer avec les petits ducs à Meiningen et entreprit une importante réduction des dépenses de la Cour, qu’elle analysa et planifia pour chaque année.
Ci-dessous la ville de Meiningen et son château.
Elle réussit à apaiser les conflits avec les autres branches de la Maison de Saxe, tout en demeurant inflexible concernant les droits de ses fils sur certains fiefs disputés.
Pour sceller la réconciliation avec leurs cousins de Gotha et d’Altenbourg, sa fille aînée Charlotte fut donnée en mariage au duc Ernest II (1769). C’était une princesse scientifique, passionnée par l’observation astronomique. Elle participa même au congrès des meilleurs spécialistes de son temps avec lesquels elle correspondait !
Ci-dessus, Charlotte de Saxe-Meiningen, Duchesse de Saxe-Gotha-Altenbourg. Alors que leur père, angoissé par la survie de ses descendants, surprotégeait ses fils en évitant qu’ils aient des contacts avec l’extérieur, leur mère leur permit de jouer librement dans les jardins du château. Elle les confia même aux jardiniers pour qu’ils travaillent en plein air avec pelles et bêches, ce qui renforça leur santé jusque là fragile.
Après leur Confirmation, la Régente envoya ses fils à Strasbourg, pour qu’ils apprennent le français tout en demeurant dans une ambiance familière. Ils y restèrent un peu plus d’un an et restèrent en contact avec Meiningen par courrier. Ils écrivaient assidûment à leur sœur aînée Guillaumine pour lui raconter leur émerveillement devant la magnificence des hôtels particuliers des familles puissantes, de leurs bibliothèques et de leurs collections, des concerts et des représentations théâtrales auxquels ils avaient assisté. Ils y rencontrèrent Goethe, qui les impressionna beaucoup. Durant cet été, ils voyagèrent en Suisse où ils firent encore d’autres rencontres édifiantes, ainsi que dans le sud de la France.
En 1775, Georges vit son frère atteindre l’âge de la majorité et commencer son règne personnel, tandis que la duchesse Charlotte demeura régente pour veiller sur les intérêts de second duc.
Georges débuta sa carrière militaire dans le Régiment de Cavalerie du Prince Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld. En 1795, il entra au service de la couronne dano-norvégienne, toujours en co-régnant avec son frère.
Ci-dessus le duc Charles. Comme les finances étaient en encore en mauvais état, une des premières mesures de Charles fut de déplacer à des dimanches les jours fériés superflus.
Le théâtre était une de ses activités favorites. Georges monta sur scène pour jouer la comédie avec son frère et leurs sœurs ainsi que des Gentilshommes et des Dames de leur Cour.
En 1782, Georges entra à son tour en responsabilité et la duchesse s’établit au château de Sophienlust près de Sulzfeld, qui lui avait été attribué en douaire dans son contrat de mariage. Mais la même année, le duc Charles mourut à seulement trente-deux ans, sans fils, aussi Georges demeura le seul duc.
Le duc Georges Ier
Il dut alors se marier et trouva les qualités qu’il estimait, en la personne de Louise Eléonore, issue de la puissance Maison de Hohenlohe, de la branche de Langenburg, possessionnée en Thuringe (Comté de Gleichen).
Louise Eléonore de Hohenlohe-Langenbourg était décrite comme étant une femme pieuse, dotée d’un jugement sûr et philanthrope. Elle avait une solide culture scientifique et littéraire. On dit qu’elle écrivait avec esprit et élégance aussi bien en allemand qu’en français. Régente, elle avait imaginé des lettres, dans lesquelles elle se glissait dans la peau de Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène, échafaudant, non sans humour, des plans d’évasion avec sa complicité.
Publiée à Francfort, cette correspondance fictive connut un joli petit succès.
Le duc de Saxe-Meiningen ne s’éloigna pas des principes de ses prédécesseurs : il gouverna avec son Conseil privé comme seul instrument. Pénétré de principes chrétiens très droits, ne devant rendre compte à aucun homme et seulement à Dieu, le souverain put utiliser l’étendue de son pouvoir pour améliorer le bien être de ses sujets, afin de les préparer à davantage d’autonomie et de liberté et même à se gouverner par eux-mêmes.
Il imposa à la Cour un mode de vie plus simple. Pour montrer le bon exemple et faire des économies, il ne porta plus d’habits luxueux.
Dès son avènement, il prit des mesures en faveur de l’instruction et de la diffusion du savoir. Ainsi il ordonna l’ouverture de la considérable bibliothèque du château avec des horaires fixes. Il en fit de même pour les collections d’œuvres d’art, continuant ainsi le souhait de son frère aîné. Il veilla à la poursuite des travaux de l’école normale pour former les maîtres d’écoles.
Il confia au Jardinier de la Cour Buttmann le soin d’achever le réaménagement des Parcs des résidences de Meiningen et Altenstein. Un jardin potager modèle fut aussi aménagé.
Le château d’Altenstein, résidence estivale.
Pour développer son pays montagneux, il décida de mettre en valeur ses importances ressources forestières. Pour ce faire, il ouvrit un collège sylvicole dans leur château de Dreißigacker, dans laquelle il avait appelé des enseignants en pointe dans ce domaine.
Le duc Georges continua la Réforme de son Eglise : il interdit les pénitences publiques imposées aux jeunes filles ayant un enfant hors mariage et il aggrava les peines de ceux qui se livraient encore, comme au temps du catholicisme, à l’exorcisme qui était à ses yeux soit superstitieux, soit diabolique.
Pour soutenir les pasteurs s’efforçant, par les prédications à l’église, de donner plus de connaissances aux Chrétiens, pour accroître l’attention de ceux-ci, le souverain ordonna une nouvelle simplification de la Liturgie dans ses Etats.
En outre, il ne signa jamais de condamnation à mort car il pensait qu’il était plus efficace d’utiliser les sentiments d’honneur et de honte pour empêcher le non-respect des lois.
Il avait grand soin du peuple dont il avait la garde et favorisa un nouveau principe d’assistance : ne plus distribuer d’aumône mais aider les pauvres à s’aider personnellement. Le duc pensa aussi aux enfants qui devaient gagner leur pain. Il fit ouvrir des écoles dans lesquelles l’instruction serait connectée à un atelier, afin qu’ils puissent apprendre, tout en cousant et tricotant de petites pièces ou en réalisant de petits objets artisanaux en bois, qui leur rapporteraient un peu d’argent. Les adultes pouvaient aussi y travailler et y recevoir des conseils éducatifs de personnes expérimentées. De plus des écoles pour enfants ouvriers furent ouvertes les dimanches dans les fabriques.
Le duc Georges fonda une Caisse des pauvres (Armenkasse, sécurité sociale) pour que les plus démunis de ses sujets puissent avoir les soins et les médicaments gratuits. Les fonds provenaient de dons, des cens (impôts), et des amendes données par la gendarmerie ou à l’église. Il nomma parmi les notables de chaque localité, un contrôleur bénévole pour vérifier que les aides soient bien distribuées, bien utilisées et pour empêcher les abus. Le duc consacrait une somme de son budget pour pouvoir vêtir chaque enfant nécessiteux au bout d’un an et demi, d’après les calculs qu’il avait effectués. La mendicité diminua donc fortement.
Les dix premières années de son mariage avec Louise Eléonore de Hohenlohe-Langenburg demeurent malheureusement stériles. Le premier enfant du couple ducal vint au monde en 1792. C’était une petite fille que ses parents nommèrent Adélaïde, prénom médiéval qui n’avait pas été porté depuis longtemps mais qu’ils choisirent, par sentiment patriotique dans la période troublée qui voyait la Révolution française.
La duchesse mit au monde une seconde princesse en 1794, laquelle fut nommée Ida, toujours dans le même esprit. Malheureusement, elle fut délivrée deux ans plus tard d’une princesse morte née.
Le fils tant attendu vint au monde le 17 décembre 1800. Pour marquer son bonheur, Georges de Saxe renonça à l’éclairage solennel du château lors des fêtes et la somme produite par l’économie de chandelles servit à la construction d’un nouveau Gymnase (Collège).
Le duc de Saxe-Meiningen fixa la date du baptême du prince-héritier au 25 décembre 1800. Il tenait beaucoup à l’honneur de ce sacrement et celui qu’il organisa pour son fils demeura dans les annales.
Le duc Georges invita ses parents régnant sur les autres duchés de Saxe. Les représentants des deux autres confessions chrétiennes :lLe Prince-Evêque de Wurtzbourg (son nom) et les Chanoines de la cathédrale (catholiques), les Landgraves de Hesse-Philippsthal-Barchfeld (réformés), ses cousins firent le déplacement.
Mais le plus insolite, fut le nombre des parrains : 416 ! En plus de tous ses parents de haut rang, le duc avait choisi tous les fonctionnaires de son Etat et toutes les communes. Chaque bourg ou village du duché dut être représentée : un conseiller ou un échevin, la personne la plus âgée de la commune et la jeune personne la plus récemment confirmée. On organisa leur hébergement chez des habitants de la petite capitale.
Les quatre cent seize parrains, qui avaient été disposés en un grand cercle dans l’église, attendirent le cortège des Altesses qui venait du château et portèrent tour à tour l’enfant, ce qui prit assez de temps. Le Prédicateur de la Cour Wierling baptisa alors le Prince-hériter qui fut nommé Bernard Eric Ami (Bernhard Erich Freund). Le duc Georges voulait rappeler ses ancêtres par le premier prénom, le second pour l’honneur et le troisième pour qu’il soit l’ami de ses sujets et aimé d’eux.
Le baptême terminé à midi, la famille et les parrains rejoignirent la table de 500 couverts qui avait été dressée au château pour le déjeuner ! 220 de ses parrains vivaient encore en 1815 et purent assister à sa confirmation.
Le lendemain, 26 décembre, le duc donna un bal pour tous les fils et filles des habitants de la ville de Meiningen. Aucun présent ne fut accepté mais 550 florins furent collectés pour les pauvres. Le marchand Anschütz offrit le vin pour le repas de 300 couverts pour les pauvres au Château.
Les habitants voulurent illuminer leurs maisons pour l’occasion comme ils l’aimaient, mais le Duc le leur interdit, les enjoignant plutôt de donner l’argent qu’ils voulaient dépenser pour financer le nouveau Collège qui reçut aussitôt le nom de son fils (Gymnasium Bernhardinum)
Le duc Georges réitérait la performance. Déjà lors de la naissance de la princesse Ida (1794) toutes les jeunes filles confirmée du duché, qui n’était pas encore mariée (200 ! ), durent se presser vers la petite capitale pour entourer l’autel, porter et tenir l’enfant lors de son baptême.
Au moment de mourir, à peine âgé de quarante trois ans d’une maladie des poumons, le soir de Noël 1803, le duc Georges aurait prononcé ces paroles « mon Bernard sera une bonne personne et continuera mon œuvre, là où je l’ai arrêtée ». Après sa mort, il fut surnommé « Georges l’inoubliable » par ses sujets.
Il laissa, conformément au contrat de mariage, à son épouse le soin de veiller sur lui durant sa minorité.
Dans les années qui suivirent, il ne put contempler le zèle de ses filles auxquelles sa veuve avait confié la responsabilité des petites écoles. Elles en étaient devenues des surintendantes déterminées, identifiant les besoins, distribuant les fonds, et inspectant les classes, tout en travaillant à leurs propres études.
En 1817, mourut la fille unique du prince Régent du Royaume-Uni (depuis Roi Georges IV). Il ordonna donc à quatre de ses frères, qui n’étaient pas décidés à se marier, à trouver des épouses de toute urgence, tant le besoin de nouveaux héritiers, mâles ou femelles, était criant.
Aussi en 1818, le Prince Guillaume (William), Duc de Clarence et de Saint-Andrews jeta ses yeux sur la Princesse Adélaïde de Saxe-Meiningen et demanda sa main.
Le prince William ci-dessous.
Même si le fiancé avait cinquante-trois ans et était père de dix enfants naturels, la nouvelle fut accueillie comme une bénédiction sur toute la famille. C’était la première fois qu’une princesse de cette branche était appelée près du trône d’une aussi grande puissance.
Sa cadette Ida s’était mariée, avant elle, avec un parent de Weimar, officier au service des Pays-Bas, Les chances d’Adélaïde se réduisaient à mesure qu’elle avançait en âge. Doter une seconde princesse était délicat, car les finances avaient été encore amoindries par les conséquences des guerres de libération du début XIXème siècle et le mariage de sa cadette.
Bernard de Saxe-Weimar (1792-1862) époux d’Ida de Saxe-Meiningen
Le choix du prince William et l’approbation de son frère s’expliquent sûrement par la réputation de la famille : la princesse Adélaïde n’avait-elle pas été éduquée suivant les exemples de sa mère et de sa grand-mère qui avaient été des Régentes vertueuses et avisées ?
C’était un profil tout à fait nécessaire pour le Royaume-Uni, le Royaume de Hanovre, vu l’âge du prince de Galles et de ses frères.
De plus, la jeune princesse comme sa grand-mère avant elle, accepterait la situation familiale peu orthodoxe de son époux. Le prince William confia dans une lettre à son fils aîné George FitzClarence qu’il était conscient de la situation difficile dans laquelle il plaçait Adélaïde « Elle est condamnée, pauvre et chère créature innocente, à être mon épouse ».
L’opposition à la Chambre des Communes fit quelques difficultés pour accorder au prince William le supplément de dotation que le Prince Régent leur avait demandé, aussi les négociations matrimoniales s’interrompirent.
La princesse Adélaïde intervint alors, déclara que la splendeur n’était pas importante dans son établissement et qu’elle préférait vivre avec son époux comme des particuliers, déclaration qui désarma l’opposition, accusée de manquer à l’honneur national devant la modestie de la princesse.
Le roi Georges III était gravement malade mais il n’aurait sûrement pas manqué d’apprécier le tempérament d’Adélaïde comme la reine son épouse. Charlotte de Mecklembourg se louait de sa frugalité en repensant aux économies qu’ils avaient dû faire pour élever leurs quinze enfants avec la budget « serré » que leur imposait le Parlement.
Comme la santé de la Reine Charlotte était aussi très fragile, la duchesse de Saxe-Meiningen et sa fille furent « invitées » à se hâter de gagner l’Angleterre, afin que les noces puissent être scellées dans sa chambre du Château de Kew. Le 11 Juillet 1818, la joie de la reine fut même redoublée, car ce fut un double mariage : William s’unit à Adélaïde en même temps que le prince Edward, Duc de Kent avec la princesse douairière de Leiningen Victoire de Saxe-Cobourg-Saalfeld.Dans leur cas, c’était la mariée qui apportait des enfants dans la corbeille.
Le duc et la duchesse de Clarence s’installèrent quelques temps dans leur possession de Hanovre et firent plusieurs séjours à Meiningen, dont un pour se rétablir après la mort de leur premier enfant. Le prince William fut rapidement adopté par les Thuringiens grâce à son affabilité, et l’attention qu’il prodiguait à leur princesse.
Adélaïde ne s’était pas mariée simplement parce que c’était son rôle social dicté par la politique, mais parce qu’elle souhaitait sincèrement devenir mère. Malheureusement le couple perdit deux filles et deux paires de jumeaux en bas âge.
A défaut d’avoir d’enfants à aimer, Adélaïde devint proche de sa nièce la future reine Victoria et des enfants de son époux. Elle devint une mère et, très rapidement, une grand-mère de substitution pour la famille FitzClarence, continuant à veiller sur eux après la mort du roi survenue en 1837, quoique le souvenir de Mrs Jordan (sa compagne durant de longues années), si présent, fût souvent étouffant.
Un an après le mariage de son père, Georges FitzClarence épousa la fille du Comte d’Egremont puis encore un an plus tard, la duchesse de Clarence (28 ans) put nommer sa première « petite-fille » Adélaïde Georgiana, née auprès d’eux dans leur chère demeure de Bushy House
Puis ce fut le tour de Philip Sidney et de Sophia FitzClarence de devenir parents d’une petite Adélaïde Augusta Wilhelmina.
La reine Adélaïde put également compter sur l’affection de ses neveux de Saxe-Weimar, qu’elle protégeait et qu’elle établit. La princesse Bernard donna même naissance à plusieurs d’entre eux chez son beau-frère et sa sœur en Angleterre, comme par exemple le jeune Prince Edouard (1823-1902). Il séjourna fréquemment chez sa tante et fit toute sa carrière militaire au Royaume-Uni, en conservant sa place dans l’ordre de succession de son pays d’origine.
Le duc Bernard II et son épouse Marie de Hesse-Cassel sur la terrasse de leur château.
Quant à son frère le duc Bernard II de Saxe-Meiningen, il fut contraint d’abdiquer en 1866 au profit de son fils unique Georges II par le gouvernement de Prusse qui avait envoyé ses troupes dans son Etat. Bernard II, allié depuis 1825 à une princesse de Hesse-Cassel, était par son intermédiaire proche des monarchies danoise et autrichienne, adversaire des intérêts de la Prusse qui souhaitait l’unité allemande. Il s’éteignit en 1882 dans son château de Landsberg, dominant la petite capitale, qu’il avait fait reconstruire dans le style médiéval, très à la mode. (Un grand merci à Jul pour cet article – Copyright photos : DR)
JE
31 octobre 2013 @ 06:21
Magnifique dossier, bravo. J’en espère d’autres.
jul
1 novembre 2013 @ 11:23
Bonjour JE
La prochaine fois, c’est au tour d’un Bourbon :)
Tepi
1 novembre 2013 @ 23:25
Cher Jul
Je suis certaine que meme si vous faites la prochaine fois le portrait du chien d’ un prince, il
sera d’ un haut niveau. Vos portraits surpassent le travaille des grands professionnels.
Je suis une lectrice assidue.
jul
2 novembre 2013 @ 18:24
Oh ben ça c’est un drôle de compliment Tepi :)
Malheureusement, les chiens des princes n’ont pas à leur actif de réalisations sociales lol
Mais merci !
Francine du Canada
2 novembre 2013 @ 21:42
Ce que vous dites est vrai jul… certains meurent de façon « pathétique ». FdC
louise.k
31 octobre 2013 @ 08:05
Merci Jul, votre article est très intéressant et me donne très envie d’en savoir encore plus.
jul
1 novembre 2013 @ 11:24
Merci Louise k
Tous ces personnages me passionnent aussi :)
Tepi
31 octobre 2013 @ 08:20
Bravo Jul. Vos portraits sont uniques dans tous les points de vue.
Gigi
31 octobre 2013 @ 18:53
Tout a fait d’Accord.
jul
1 novembre 2013 @ 10:29
Merci à tous les lecteurs pour leurs commentaires. Particulièrement à vous Tepi et Gigi. Heureux d’avoir pu faire connaître un Prince qu’il ne faut pas oublier !
Tepi, j’ai beaucoup aimé votre article sur la jeune Princesse Sophie lors de son déplacement officiel en Macédoine orientale et celui d’Elisabeth de Roumanie !
J’ai eu l’idée de cet article suite à la naissance du Prince George de Cambridge et au mariage de ses parents. Le style de ceux si que je trouve militaire, domestique, « modeste » et fervent (religieux et patriotique) m’a rappelé cette ambiance années 1820-1830. La suite de prénoms William et George aussi (le Roi Guillaume IV et le premier fils que lui a donné Mrs Jordan).
C’était l’occasion de les redécouvrir.
De la même manière pour l’article sur l’Infant François, l’idée m’est venue lors de l’élection du nouveau pape, quand son prénom était sur toutes les lèvres dans les médias.
Damien B.
31 octobre 2013 @ 08:44
Bravo Jul pour ce magnifique portrait d’un prince peu connu qui admininistrait son duché avec intelligence.
Vos illustrations sont remarquables !
C’est toujours un plaisir de vous lire.
Amicalement
Damien
jul
1 novembre 2013 @ 10:39
Merci beaucoup Damien !
Oh non mes illustrations sont vraiment sommaires, j’ai eu du mal à en trouver, mais c’est vrai que j’ai choisi celles qui me paraissaient le mieux.
Tout à fait en découvrant ces informations, j’ai pensé que certains de nos dirigeants nationaux et européens seraient bien inspirés de penser à ce style de souverain !
Je parle de certains élus qui sont sensés faire passer l’intérêt de leur peuple avant tout le reste et pas des rois, qui n’ont pas le pouvoir d’agir et qui sont la plupart (c’est mon impression) bien intentionnés et animés des mêmes belles valeurs.
J’espère que des lecteurs repenseront à Georges de Saxe-Meiningen au moment de choisir leurs dirigeants :D
Damien B.
1 novembre 2013 @ 23:00
Jul, j’ai décidé de voter pour Philippine Caesar au prochain scrutin :)
jul
2 novembre 2013 @ 18:26
Mdr Damien B. !
Je ne connais pas assez Philippine Caesar pour faire sa campagne électorale lol
JAusten
2 novembre 2013 @ 18:40
Je pense donner mon vote au Duc d’Aumale.
jul
3 novembre 2013 @ 14:30
Ah JAusten, je comprends votre vote, vous auriez raison !
Claudia
31 octobre 2013 @ 09:02
Très intéressant et bien fourni, merci.
Sylvie-Laure
31 octobre 2013 @ 09:04
Excellent article, bravo pour cet historique. Merci bien Jul
Valerie U
31 octobre 2013 @ 09:16
Passionnant
val
31 octobre 2013 @ 09:24
Oui c’est un magnifique dossier mais cette famille sagit il des ancetres de la l’épouse defunte de Otto de Hasbourg?
jul
1 novembre 2013 @ 10:46
Tout à fait Val
La Princesse Regina est la descendante de ce souverain.
Son fils Georges a été nommé (comme cela se voit souvent pour le second fils dans les familles royales) d’après la famille maternelle. Georges Ier de Saxe-Meiningen a été marquant mais son petit-fils Georges II davantage encore. Il s’est allié à la Prusse, a dirigé son état tout aussi scrupuleusement et était artiste (passionné par le théâtre, sa troisième épouse était une actrice). Il avait un côté patriarcal très affirmé également et une grande barbe impressionnante :)
http://www.google.fr/imgres?sa=X&biw=1093&bih=489&tbm=isch&tbnid=eZJwRjISSF1ymM:&imgrefurl=http://de.wikipedia.org/wiki/Georg_II._%28Sachsen-Meiningen%29&docid=gwkB2PxNDUFy3M&imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c5/Georg_II._Sachsen-Meiningen.jpg/220px-Georg_II._Sachsen-Meiningen.jpg&w=220&h=296&ei=-mlzUsTWBeGZ0QWy2IGACw&zoom=1&iact=hc&vpx=4&vpy=81&dur=1054&hovh=236&hovw=176&tx=86&ty=130&page=1&tbnh=141&tbnw=100&start=0&ndsp=24&ved=1t:429,r:0,s:0,i:83
Clémentine1
31 octobre 2013 @ 10:18
Jul, vous vous êtes surpassé en nous racontant cette histoire édifiante, émouvante et dense. Grand merci.
jul
1 novembre 2013 @ 10:56
Merci beaucoup Clémentine
J’espère avoir pu ainsi contribuer à l’édification des lecteurs de N&R :) qui peuvent trouver dans leur exemple des raisons d’espérer, des raisons de ne pas se formaliser par rapport à certaines situations personnelles ou sociales, dans leurs vies et au sujet de nos princes actuels.
Georges, Louise Eléonore, Adélaïde et Ida semblaient regarder avant tout le cœur des gens (je sais, ça peut sembler ridicule d’écrire ça lol) avant de regarder leur âge et leur passé.
Trianon
31 octobre 2013 @ 10:44
Merci beaucoup , je me suis régalée à la lecture de cet article
Lorenz
31 octobre 2013 @ 11:36
Article très intéressant, merci!
Anais
31 octobre 2013 @ 12:34
Jul,
Avant tout félicitations pour ce superbe portrait du duc Georges I de Saxe-Meiningen.
L’histoire narrée est passionnant et richement illustrée.
Cela permet aussi de découvrir ces anciens royaumes ou duchés allemands et de percevoir tout le charme architectural de ces régions.
Je suppose que l’archiduchesse Regina d’Autriche, née princesse de Saxe-Meiningen est une descendante ?
Michèle
31 octobre 2013 @ 17:21
Exact
L´archiduchesse Régina von Habsburg née Saxe-Meinigen est la fille de GEORG III, Duc de Saxe-Meiningen-1892.1946 et l´arrière-arrière-arrière petite fille de GEORG I, Duc de Saxe-Meiningen – 1761- 1803 – m. Langenburg 1782 Luise Eleanore princesse de Hohenlohe-Langenbur (1763-1837) .
Michèle
jul
1 novembre 2013 @ 10:57
Merci Anaïs et Michèle !
JAY
31 octobre 2013 @ 13:45
Antoine Ulrich de Saxe-Meiningen épousa morganatiquement Philippine Élisabeth Caesar (1683-1744), titrée princesse von Fürstin en 1727, (fille de David Caesar). Les enfants nés de ce premier lit sont non dynastes en vertu d’une déclaration éditée en 1744. Dix enfants sont nés de cette union :
que sait on de cette descendance ? drole de titre Von Furstin !
jul
1 novembre 2013 @ 11:04
Bonjour Jay
Ah, il me semblait que Philippine Elisabeth avait eu le droit de prendre le titre de Fürstin (Princesse, épouse du Fürst=Prince souverain) et le nom de Saxe-Meiningen.
Ses enfants étaient Prinz/Prinzessin (Princes et princesses au sens de soumis à l’autorité du Fürst régnant). Mais comme ils n’avaient pas suffisamment de quartiers de noblesse, ils n’ont pas trouvé d’épouse et d’époux. C’est comme ça que je m’explique leur célibat.
J’ai cherché des informations sur eux, mais rien trouvé.
Le fils aîné est probablement entré dans l’armée ou l’administration. Les filles peut-être placées dans un chapitre de chanoinesse ? Cela m’intéresserait d’en savoir plus.
corentine
31 octobre 2013 @ 15:09
merci Jul, très interressant
le prince Bernhard II et son épouse la princesse Marie de Hesse Kassel ont eu deux enfants :
1-George II (1826-1914) marié en 1eres noces à la princesse Charlotte de Prusse d’où 3 enfants : Bernhard, Georges-Albert et Marie-Elisabeth. Veuf, il épouse en 2nd noces la princesse Eleonore de Hohenlohe Langenburg d’où 3 enfants également Ernest, Friedrich et Victor.
Parmi ses descendants on trouve la princesse Marie-Louise de Prusse, comtesse de Schonburg Glauchau, et bien sur l’archiduchesse Régina d’Autriche qui est son arrière petite-fille
2-Augusta (1843-1919) mariée au prince Moritz de Saxe Altenburg d’où 5 enfants : Maria-Anna, Elisabeth, Marguerite, Ernest et Louise. Le prince Alexandre-Christian de Schaumburg Lippe est un descendant de la princesse Augusta
jul
1 novembre 2013 @ 11:04
Merci pour ces précisions généalogiques Corentine !
Mayg
31 octobre 2013 @ 17:27
Un grand merci à Jul pour ce portrait. En espérant qu’il y en aura encore beaucoup d’autres comme celui là.
jul
1 novembre 2013 @ 11:05
Merci Mayg ! votre message m’a fait plaisir.
C’est au tour d’un Bourbon pour le prochain (mais je n’ai pas encore trouvé ) ;)
Gustave de Montréal
31 octobre 2013 @ 17:45
Nous savons tous que William, duc de Clarence, par une de ses filles naturelles FitzClarence, est l’aïeul du Premier Ministre actuel David Cameron, donc lointain cousin d’Elizabeth II.
Corsica
31 octobre 2013 @ 18:07
Merci Jul pour cet article très fouillé et bien illustré . Votre récit nous permet de découvrir des personnalités remarquables comme par exemple le duc Georges . L’anecdote des 416 parrains nous montre qu’il était, non seulement généreux et novateur mais aussi très intelligent : en choisissant tous ses fonctionnaires et un représentant de chaque commune il limitait les risques que son héritier soit renversé par une révolution .
jul
1 novembre 2013 @ 11:08
Bonjour Corsica !
Tout à fait, c’était très « malin » :), cela permettait de renforcer le lien entre peuple et souverain.
A la même époque le Roi Frédéric Guillaume III et la Reine Louise de Prusse ont choisi pour parrains de leur fille Louise, les États généraux :)
Caroline
31 octobre 2013 @ 18:29
Jul,un grand merci pour votre article bien documenté!
Les cinq enfants survivants du premier mariage du duc Antoine Ulrich de Saxe ont-ils une descendance actuelle?Ont-ils porté le titre héréditaire de Saxe-Meinigen?Merci d’avance!
jul
1 novembre 2013 @ 11:13
Bonjour Caroline
Non , malheureusement pas de descendance me semble-t-il et pas d’alliances. Je pense que, compte tenu de leur manque de quartiers de noblesse, (les familles princières allemandes étaient les plus pointilleuses là dessus), aucun souverain même d’un très petit Etat n’a accepté de leur donner sa fille ou son fils en mariage…
Epouser un noble de moindre rang n’était pas possible également, car cela aurait été une mésalliance pour eux qui étaient Princes et Princesses de Saxe-Meiningen.
En fait, il n’existait personne du même rang qu’eux (Princes avec une mère roturière), ce qui explique sûrement leur célibat.
C’est fou quand on y pense mais c’est ça qui rend l’histoire passionnante.
Gérard
31 octobre 2013 @ 19:38
Beau travail Jul sur un prince méconnu, en tout cas de moi, belles photos et je lirai le texte à tête reposée.
jul
1 novembre 2013 @ 11:14
Merci Gérard :)
Shandila
31 octobre 2013 @ 20:05
Ce fut un grand plaisir que de découvrir ce prince, totalement méconnu. Merci pour cet article agrémenté de belles photos. Jul, j’espère avoir le privilège – le mot n’est pas trop fort à mes yeux – de connaître des personnages aussi intéressants et attachants.
jul
1 novembre 2013 @ 11:17
Ah Shandila, ce ne sont pas les exemples qui sont promus dans notre société, hélas. Mais des personnes aussi intéressantes existent et moins elles sont nombreuses, plus on les apprécie. Il faut les défendre !
COLETTE C.
31 octobre 2013 @ 21:28
Dossier très riche, que de recherches il a dû demander, merci !
jul
1 novembre 2013 @ 11:20
Merci Colette !
Oui quelques recherches mais c’est une de mes occupations préférées dans mon temps libre. Peut-être trop, je me dis parfois, car c’est au détriment d’occupations moins cérébrales mais qui apportent sur d’autres plans comme le sport. Je réfléchis, je réfléchis … :)
Yannick
31 octobre 2013 @ 22:38
Félicitations pour ce dossier très complet qui a dû demandé beaucoup d’investissement !
Un détail me frappe sur les portraits, tous les princes/ses allemands ont des machoires en avant.
jul
1 novembre 2013 @ 11:22
Merci Yannick
Ahh il est possible que ce trait revienne chez certains d’entre eux mais je serais incapable de vous donner une explication satisfaisante (consanguinité?)
JAusten
1 novembre 2013 @ 09:53
Jul ich möchte sie gratulieren !
J’ai souvenir que dans les mémoires des dames de ces petits duchés, principautés, etc, « allemands », la mesquinerie, radinerie, méchanceté,etc, étaient toujours présentes. Là il semble que ce ne soit pas du tout le cas.
Ce duc, un vrai controleur de gestion finalement, avait en quelque sorte instauré une petite démocratie participative et lui et sa famille ont fait en sorte d’améliorer le sort de la race humaine (sur leurs territoires)
jul
2 novembre 2013 @ 18:33
Danke Jausten !
Tout à fait d’accord avec la fin de votre commentaire.
Pour ce qui est des traits de caractères négatifs dont vous parler, je n’ai pas trouvé d’allusion concernant les personnages dont je parle.
Il semblerait toutefois que la Princesse Charlotte Amélie ait été une gestionnaire plus économe et que son fils et ses petites-filles n’étaient pas attirées par le luxe. Peut-être le Duc Bernard II était-il plus dépensier? (nombreuses constructions et embellissements de ses résidences).
J’espère que les pratiques de gestion du Duc Georges serviront d’exemple ! (et peut-être à moi en premier lol)
JAusten
2 novembre 2013 @ 19:24
Je suis une grande fan de la collection Le Temps Retrouvé aux edition Mercure de France et dans le lot j’ai lu les mémoires de la margravine de Brandebourg-Bayreuth (la soeur de Frederic II de Prusse) et là tous les mauvais côtéd’un humain se trouvent dans sa famille de naissance et celle par mariage. J’ai donc pensé à cela. Mais les Saxe-Meiningen semblaient être faits d’un autre bois.
jul
3 novembre 2013 @ 14:31
Ah je ne veux pas vous induire en erreur, mais on peut affirmer sans trop se tromper, que les Saxe-Meiningen avaient aussi leurs défauts, comme dans toutes les familles :D !
Charlanges
1 novembre 2013 @ 13:24
Un grand merci à Jul pour ce nouveau portrait si réussi. J’y joins mes très sincères félicitations. Ses remarquables évocations sur des princes peu connus du grand public et ses illustations m’enchantent. Puisse-t-il continuer à nous passionner ! Les sujets sont innombrables …
jul
2 novembre 2013 @ 18:39
Charlanges, vos commentaires sont aussi précieux qu’ils sont rares. Merci beaucoup.
C’est une joie d’avoir des lecteurs comme vous qui apprécient ces portraits.
Je suis à cours d’idée (j’espère provisoirement) pour l’Allemagne mais n’hésitez pas à me proposer un document qui relate une décision ou un évènement touchant autour d’un prince.
Francine du Canada
1 novembre 2013 @ 15:56
Merci Régine; j’ai adoré cet article fort bien documenté et magnifiquement illustré. Félicitations Jul. Amitiés, FdC
jul
2 novembre 2013 @ 18:39
Merci bien Francine :)
agnes
1 novembre 2013 @ 19:31
Faut le faire pour ne pas s’emmêler les pinceaux avec toutes ces descendances, Jul a réussi, bravo.
marianne
1 novembre 2013 @ 19:52
Je vais lire ce document à petites doses , merci pour ce travail .
Ce qui m’a frappée en premier , c’est l’ émiettement de l’ Allemagne de l’ époque ; c’est un fait connu , mais il est flagrant sur cette carte .
Que de chemin parcouru pour arriver à une Allemagne unie !
jul
2 novembre 2013 @ 18:41
Oui Marianne, vous avez vu ça, c’est vraiment fascinant ! Cette carte est une pure merveille.
Il est heureux que les Allemands aient encore une vague connaissance de quelles familles leurs ancêtres étaient les sujets.
Mary
1 novembre 2013 @ 21:43
Un article passionnant,merci Jui!
Mary
1 novembre 2013 @ 21:44
Où avais-je la tête? Merci Régine!!!
jul
2 novembre 2013 @ 18:48
Merci Mary !
Vous avez tout à fait raison : tout cela ne serait possible sans Régine !
Merci beaucoup Régine
louisa scotte
2 novembre 2013 @ 09:19
merci Jul pour ce superbe, passionant artiche dun parsonnage que je ne connaissais pas trop,je sais ja ne suis pas la premiere à vous felicitermais cela n enleve rien à la sincerite de mon compliment, en ersonne egioste n il ne reste qu à vous dire que j espere que vous etes dejà au travail pour nous regaler dans un proche avenir
encore merci
jul
2 novembre 2013 @ 18:45
Merci beaucoup Louisa Scott de m’avoir écrit un commentaire. Cela me fait très plaisir.
Je n’écris pas encore en train le suivant, je n’ai pas encore choisi le sujet ;)
patricio
2 novembre 2013 @ 10:49
Bonjour Jul,
j’ai adoré ce portrait, que j’ai lu ce matin, car j’avoue avoir pris pas mal de retard !
je connaissais cette famille de nom, mais sans plus
j’attends avec impatiente d’autres portrait de votre plume
amitiés
patricio
jul
2 novembre 2013 @ 18:47
Merci Patricio !
C’est une joie de vous avoir offert cette lecture ce matin
Francine du Canada
2 novembre 2013 @ 22:03
Bonjour Patricio, moi aussi j’ai manqué de temps cette semaine mais… je me suis dit que je me rattraperais durant le week-end. Cet article de jul était un véritable chef-d’oeuvre! Bisous, FdC
Michèle
2 novembre 2013 @ 23:12
Bonjour Jules
Mille mercis pour ce magnifique portrait que vous nous annonciez ,cela valait la peine d´attendre, travail fabuleux et fouillé, il y a toujours beaucoup de recherches dans toutes ces familles princières allemandes dont on ne parle plus beaucoup et qui se font discrètes, mais quel plaisir ensuite.
En effet Philippine Elisabeth Caesar était titrée princesse de Saxe-Meiningen, « Fürstine »= Princesse,
Ses enfants étaient prince et princesses de Saxe-Meiningen.
J´ai trouvé un pastel de Philippine Antoinette von Sachsen-Meiningen (1712.1785) premier enfant de Anton Ulrich, Duc de Saxe Meiningen que l´on peut voir au château Friedenstein à Gotha. Peut-être pourrions-nous en visitant ce château avoir des renseignements sur les enfants du premier mariage mais je pense qu´ils sont tombés dans l´oubli le plus profond,
J´ai aussi fait une recherche dans la liste chronologique des princesses abbesses entre 1600 et 1918, seul est mentionnée la princesse Elisabeth Ernestine Antonie de Saxe-Meiningen (1713-1766) fille de Bernard I, duc de Saxe-Meiningen.
« Fürstin » (= Princesse souveraine)
En 1900 François-Ferdinand d´Autriche se maria avec la comtesse Sophie Chotek de Chotkowa et Woguin, « Princesse souveraine » de Hohenberg.
L´empereur Francois-Joseph accepta le mariage morganatique. L’archiduc conservait tous ses titres, ses enfants seraient bien titrés en conséquence et son épouse porterait à vie le titre de « Fürstin » (= Princesse souveraine) ainsi que celui de duchesse de Hohenberg.
si vous me le permettez je vous donne ce lien concernant
Anton Ulrich : Ein Fürstenleben- großartig in der Anlage, lächerlich klein di Wirkung
http://www.meiningen.de/media/custom/1226_131_1.PDF?1333004479
jul
3 novembre 2013 @ 14:34
Alors là, énorme merci Michèle ! Pour le commentaire que vous avez pris le temps de m’écrire mais également pour le formidable lien concernant le Duc Antoine Ulrich. Je vais dévorer cette biographie :D
FOR-MI-DABLE !
Je vous souhaite un agréable dimanche et une bonne semaine.