Mariae Gloria, Ferdinanda, Gerda, Charlotte, Teutonia, Franziska, Margarethe, Frederike, Simone, Johanna, Joachima, Josefine, Wilhelmine, Huberta, comtesse de Schönburg-Glauchau voit le jour le 23 février 1960 à Stuttgart. Elle est la fille du comte Joachim de Schönburg-Glauchau et de la comtesse Beatrix Széchenyi de Sarvar-Felsövidek.
Gloria a une soeur aînée Maya et deux frères Carl-Alban né en 1966 et Alexander né en 1969. De 1965 à 1970, son père le comte Joachim qui a vu ses propriétés et ses terres confisquées en 1945, est journaliste-correspondant au Togo et en Somalie, pays où naîtront d’ailleurs ses deux fils.
De retour en Allemagne, la famille ne roule pas sur l’or et Gloria effectue comme tous les jeunes de son âge des petits boulots notamment comme serveuse.
C’est dans un bar estudiantin de Munich qu’elle rencontre le prince Johannes von Thurn und Taxis, héritier de la famille princière qui est à la base du transport de la correspondance. Le prince âgé de 54 ans, est le fils du prince Karl August et de l’Infante Marie Anna du Portugal.
Le mariage a lieu le 31 mai 1980 à Regensburg. Gloria porte une longue robe avec des volants, son voile est retenu par l’une des plus belles pièces de l’imposante collection de joyaux de la famille princière, un diadème de diamants et perles ayant appartenu à l’impératrice Eigénie.
Le couple aura rapidement 3enfants : Maria Theresia voit le jour le 28 novembre 1980, Elisabeth le 24 mars 1982 et Albert le 24 juin 1983.
Gloria mène aux côtés de son époux une vie princière dans leur château de Ratisbonne mais aussi une vie mondaine très intense, assistant à des réceptions, cocktails, défilés de mode à Paris,…
Le couple passe aussi du temps à bord de son yacht, parcourt la mer Méditerranée, la Mer Egée et les Caraïbes, organise des fêtes somptueuses à thème dans son château. La princesse est aussi une fidèle cliente des couturiers parisiens dont Christian Lacroix.
Le milieu des années 80 est rythmé par toutes ces grandes fêtes où la princesse Gloria porte des tenues de Haute Couture plus somptueuses et extravagantes les unes que les autres, le tout parée des plus beaux joyaux de la famille Thurn und Taxis. On surnomme alors la princesse, la princesse « TNT ». Elle teint ses cheveux, demande parfois même l’impossible à ses coiffeurs, notamment de lui réaliser une coiffure représentant la Tour Eiffel (ce qui ne sera d’ailleurs au final pas possible).
Mais tout s’arrête lorsque le prince Johannes est hospitalisé à l’automne 1990. Le 14 décembre 1990, le prince décède à l’âge de 64 ans. La princesse troque ses tenues de fête,son look de « punk » et prend le deuil. Elle supervise les funérailles et entoure au maximum leurs 3 enfants restés orphelins à l’âge de 10 ans, 8 ans et 7 ans.
En plus de la douleur d’avoir perdu celui qu’elle aimait et admirait tant, Gloria von Thurn und Taxis se retrouve aussi à gérer la fortune familiale jusqu’à la majorité de son fils Albert. Une fortune estimée à l’époque à 2 billions $.
Pour faire face aux droits de successions, la princesse doit prendre des décisions parfois drastiques qui lui sont sévèrement reprochées par les proches collaborateurs du prince Johannes et par la presse allemande. Mais Gloria n’en a cure, elle entend se battre pour préserver au maximum le patrimoine de son fils, quitte à sacrifier certains fleurons familiaux. Elle organise également une vente aux enchères de certains bijoux dont le diadème de l’impératrice Eugénie qu’elle portait lors de son mariage. A nouveau, la presse crie au scandale.
Mais la princesse est devenue une autre femme, plus responsable, totalement vouée à la famille Thurn und Taxis, encore davantage à ses enfants. Désormais vêtue d’élégants tailleurs classiques sombres de Chanel, un fin rang de perles autour du cou, les cheveux sagement coiffés, elle trouve la sérénité dans la Foi catholique.
La princesse a écrit plusieurs ouvrages dont l’un avec le cardinal Meisner. En 2006, la princesse Gloria crée à Ratisbonne une congrégation mariale de femmes. Unanimement saluée comme une brillante femme d’affaires, polyglotte, la princesse se consacre aussi avec enthousiasme aux arts et à la culture. Chaque année, le château Saint Emmeram de Ratisbonne accueille un festival théâtral et un marché de Noël. Le musée du trésor princier a aussi ouvert récemment ses portes.
Tous les ans, et en toute simplicité, la princesse accompagne des malades lors de pèlerinages. Elle soutient aussi la fondation « Stiftung Ja zum Leben » et la fondation « Bayerische Stiftung Hospiz ». Comme du temps du prince Johannes, des repas sont servis quotidiennement au château pour les personnes défavorisées.
Au sein du Gotha, la princesse entretient d’excellentes relations avec le duc et la duchesse de Bragance, la famille de Bavière mais aussi avec les souverains bulgares. Elle est la marraine de l’archiduchesse Gloria, fille cadette de l’archiduc Karl et de l’archiduchesse Francesca d’Autriche. (Un grand merci à Patricio – Copyright photos : Getty images, Bunte, Press Agency, Reuters, Hola, D.R.)
yatilunfauvedanslarene
4 mars 2010 @ 06:56
2 Billions $ !!!
Quelle genre de famille princière peut possèder autant d’argent ?
Pascale
4 mars 2010 @ 08:00
Un grand bravo à Patricio pour ce reportage très recherché sur la princesse Gloria. C’est peut-être banal comme remarque, mais sincère. I y a certainement beaucoup d’heures de travail et tout cela pour notre plaisir. Un grand merci (de la Touraine) et ne vous arrêtez pas en si bon chemin…. Bonne journée à toutes et à tous.
JAusten
4 mars 2010 @ 08:00
ça alors ! Gloria pour considérer un jour d’avoir bien vécu, bien profité. Ces enfants sont toutefois très discrets, je ne lis jamais rien sur eux ni en bien, ni en mal d’ailleurs.
Catherine(Charente)
4 mars 2010 @ 08:05
C’était vraiment une époque ,une vie fantasque.Le prince Johanes et Gloria auront bien profité.La robe avec les petits oursons c’est un souvenir,elle osait tout même les coiffures en pétard.Elle a montré qui elle était réellement au décès du prince et a su reprendre en main l’héritage de la famille et c’est à son honneur.Je l’aime bien.
Catherine(Charente)
4 mars 2010 @ 08:06
C’est tout à son honneur.
Pierre-Jean
4 mars 2010 @ 08:10
Très beau portrait, merci à Patricio pour ces photos.
stef34
4 mars 2010 @ 08:21
j’ai vu la princesse lors d’un pélerinage à lourdes , totalement incognito .
une femme très simple , abordable .
merci pour ce beau portrait.
Caroline
4 mars 2010 @ 08:28
Quel beau portrait avec cette princesse bien originale!A-t-elle fait un mariage d’amour ou un mariage d’argent?Si elle a fait un mariage d’argent avec son mari,elle a fini par l’aimer et le respecter!?
Carole
1 novembre 2015 @ 16:28
question « nunuche », digne de lectrices de « Delly » !
minou
4 mars 2010 @ 08:32
Quel portrait !!! ils ont en bien profité …
Maintenant , elle pense à l’avenir de ses enfants , c’est l’essentiel …
Trianon
4 mars 2010 @ 09:02
Grande Dame qui suscite toute ma sympathie, mélange subtil d’élégance et de modernité.
martine
4 mars 2010 @ 09:13
La robe au col avec des oursons est vraiment originale,fallait oser,même sa coiffure »punk »,
La princesse aura »vécue »avec son mari,une vie extrême et,enfin de compte,ils ont eu raison,le destin lui a fait perdre son mati à tout juste 9ans de mariage et,3 enfants encore très jeunes à élever.
Elle a été très courageuse et une redoutable femme d’affaires pour sauver l’héritage et,elle a réussi,on ne peut que l’admirer.
Mais,je me pose une question….si,elle n’avait pas été veuve(à 30ans)qu’elle serait sa vie actuellement?aurait-elle continuer sa vie de milliardaire,en fêtes etc??
Charles
4 mars 2010 @ 09:14
Un grand merci a Regine et a Patricio pour ce portrait.
La princesse douairière de Thurn et Taxis est une grande Dame du gotha.
Elle a retrouve la foi profonde de son enfance et c’est tout a son honneur.
Elle règne en véritable chef de famille.
Carole
1 novembre 2015 @ 16:28
« la foi profonde de son enfance ….. » vous etes sur ?
marie-francois
4 mars 2010 @ 09:32
Le train de vie de la famille princiere est devenu beaucoup moins dispendieux.
Alix
4 mars 2010 @ 09:51
Les enfants Thurn sont très connus de la haute société royale et jet set aristo-grand capital et participent à énormément de fêtes mondono artistiques et mondono-humanitaires. Une des filles est connue comme le loup blanc à Londres (la même qui suit depuis toujours sa maman lors des grandes messes à Lourdes).
Les trois enfants sont dans la lignée de leurs parents, même s’ils auront beaucoup de difficultés à les égaler. Ils ont quand même reçu une instruction soignée et sont sympathiques.
Gloria est magistrale et sait toujours assurer le grand spectacle que ce soit en châtelaine quand chrétienne born again.
Caroline
4 mars 2010 @ 09:57
Finalement,elle s’est mariee avec lui car elle etait deja enceinte de 3 mois!
Jean I
4 mars 2010 @ 10:00
Très beau portrait comme toujours ! Grand merci
Danielle
4 mars 2010 @ 10:09
Merci Patricio.
Ce couple n’est pas passé inaperçu dans le gotha.
Contente que la princesse ait pu gérer les finances avec une main de maître, même avec des sacrifices.
J’espère que ses enfants mènent une vie équilibrée en tous points.
gregory
4 mars 2010 @ 11:14
son parcours me fait penser à celui de madame de maintenon…passée de jeune bambocharde à dévote (pour ne pas dire bigote)
jul
4 mars 2010 @ 11:41
Très beau reportage :) merci Patricio !
Deux enseignements :
-on peut avoir travaillé dans un emploi modeste et rester une grande dame !
-les princes ont raison de ne pas écouter les commentateurs qui jugent selon les apparences (look,…)
alberto
4 mars 2010 @ 11:56
Excentrique e princière! Gloria von Turn und Taxis est aujourd’ hui plus discrète
Arielle
4 mars 2010 @ 11:58
Merci Patricio. Votre récit rend bien compte de ce curieux parcours.
guizmo
4 mars 2010 @ 12:01
Merci beaucoup pour le portrait de cette femme tout à fait surprenante et… courageuse !
Mister B
4 mars 2010 @ 12:28
Pour sauver la fortune, elle a notamment été secondée par un ami du Prince, Nicolas Hayek, le PDG de Swatch
Elisabeth
4 mars 2010 @ 12:28
étonnant parcours que celui de cette femme, et tout à son honneur
Arielle
4 mars 2010 @ 12:42
Gloria von Thurn und Taxis est une femme d’affaires pragmatique, mais je n’ai toujours pas compris pourquoi elle suscite l’admiration des internautes.
Mister B
4 mars 2010 @ 13:07
Arielle..
Je pense que c’est ce côté un peu fofolle qui suscite l’admiration…
Attention quand je dis fofolle, je ne critique pas…au contraire, je trouve ça génial..je me souviens dans mon enfance je lisais PDV chez mes grands parents et j’étais toujours impressionné par la Princesse…et surtout par ses looks parfois improbables!!! je me souviens parfaitement d’avoir dit un jour à ma grand mère, du haut de mes 7 ou 8 ans « wouahhhhhh elle est pas belle elle fait peur »….
Force est de constater qu’en grandissant j’ai heureusement revu mon jugement!!!
Sophie
4 mars 2010 @ 13:24
Merci beaucoup pour ce portait d’une princesse que j’apprécie énormément et qui a bien mené la maison princière depuis le décès du prince Johannes.
Marie JFB
4 mars 2010 @ 13:50
Un en remarque à ce que yatilunfauvedanslarene a dit : Si la famille possédait tant d’argent, je ne vois pas pourquoi la princesse a dû vendre une partie de l’écrin pour payer les droits de succession ?
everest
26 janvier 2012 @ 21:36
bonsoir Marie JFB, tres simple quand on a beaucoup mais vraiment beaucoup d argent, on a pas du tout mais du tout de liquide ! tout est investi. Donc en cas de tres grosse depense (ex : frais de succession) on est obligé de vendre. Tous les très riches sont » obligés » de faire ainsi. En général, ils vendent leurs tableaux de maitres (ils en ont tous, car ce sont de bons placements)
Myriam
4 mars 2010 @ 14:12
J’adore la robe avec les nounours autour du décolleté!
super!
Joël Bastié
4 mars 2010 @ 14:13
Une seule chose à dire MERCI !!! MERCI pour ce très beau portrait et pour une fois je vois que presque tout le monde est unanime pour dire que cette princesse est un GRANDE DAME.
Amitiés sous le pâle soleil Auvergnat
cecil
4 mars 2010 @ 14:30
Arielle,
Je ne sais pas si tout le monde l’admire, mais elle suscite indéniablement l’intérêt, surtout pour la période ou son mari était en vie.
Quand on se trimbale un look de diva gothique, on peut difficilement passer inaperçue. Je suis d’ailleurs certaine qu’elle adorait attirer les regards.
Colette C.
4 mars 2010 @ 16:16
C’est une femme de tête, qui a carrément changé de mode de vie au décès de son époux.Je l’ai vue avec ses filles au mariage du Duc d’Anjou et Diane de Cadaval à Evora, elle est très sympathique.
Laurent D
4 mars 2010 @ 16:32
Gregory,
Jul a raison, la Princesse n’est pas comparable à Madame de Maintenon, elle descend d’une illustre famille les von Schönburg-Glauchau, certes qui a perdu toute sa fortune car leur patrimoine se situait dans les pays sous domination soviétique.
Du reste Régine l’a très justement souligné dans le début de l’article.
Marie C
4 mars 2010 @ 17:09
Bonjour,
Ce reportage sur Gloria von Thurn und Taxis est très intéressant.
J’ai le même âge que sa fille cadette, et je me rappelle très bien de ses tenues extravagantes.
L’anné dernière un documentaire sur la chaîne Arte lui a été consacré.
Est ce que la Comtesse a un lien de parenté avec la Duchesse de Brissac épouse de l’héritier Charles André de Brissac qui gère aujourd’hui le château de Brissac en Maine et Loire.
La Duchesse de Brissac est née Larissa Széchényi de Sárvár-Felsövidek ?
Voilà eh bien à très bientôt !
Amicalement
Marie
HENRI N.
4 mars 2010 @ 18:16
Comme Arielle (mess. 25), je trouve cette dame assez peu intéressante. Tant mieux pour elle si elle est riche. C’est un hasard de l’Histoire.
Ninette
4 mars 2010 @ 18:27
Merci pour ce bel article.
shandila
4 mars 2010 @ 18:35
Arielle (25) : Pourquoi G von Thurn und Taxis suscite l’admiration ?
Difficile de répondre à cette question, dans la mesure où chaque personne a son vecu, sa sensibilité propre …
Est-ce parce qu’à l’image de princesse déjantée-fantasque -superficielle (et que sais-je encore) elle a su substituer celle que l’on connaît depuis son veuvage : une mère soucieuse de l’avenir de sa famille, bien en phase avec la réalité, une femme sur laquelle ses enfants ont pu avoir confiance, compatissante envers les êtres souffrants.
Elle est la preuve qu’il ne faut pas se fier aux apparences, que tout être mérite une chance de se révéler autre que ce qu’il semble…
shandila
4 mars 2010 @ 18:38
Patricio, j’ai oublié de vous remercier pour ce très beau portrait de la princesse Gloria.
Vous êtes très prévenant à notre égard, soyez mille fois remercié.
J’espère que vos problèmes sont terminés ou en bonne voie de l’être.
Encore merci
jul
4 mars 2010 @ 19:33
J’aime beaucoup son sixième prénom raffiné et original ! et si allemand lol !
marie louise
4 mars 2010 @ 21:52
Merci pour ce portrait sur cette sympathique princesse au destin particulier!
philippe
4 mars 2010 @ 21:53
Bonjour,
Arielle (25), je crois tout simplement que cette princesse est une femme a l’intelligence irrésistible …
Cultivée. Curieuse. Généreuse.
J’ai vu, un jour, un document, diffusé sur Arte, où on suivait Gloria
dans une longue nuit blanche new-yorkaise, à la rencontre d’artistes
contemporains, dans leurs studios de travail … Elle s’y montrait continûment drôle, pertinente et à l’aise avec chacun… un vrai bonheur ! Moi qui suis plutôt réfractaire a l’art moderne, je m’y serais presque mis !
Bref, à mes yeux, cette femme est une vraie aristocrate, libre, respectueuse des traditions, mais libre … et moderne.
Au plaisir de vous lire,
Phil.
philippe
4 mars 2010 @ 22:20
NB. A ceux d’entre vous que la généalogie intéresse, je note avec amusement que le jeune prince Albrecht a non seulement la chance
d’avoir une mère comme la sienne, et une fortune confortable, mais
aussi celle de compter parmi ses ascendants Saint Louis, Henri IV,
Louis XIV et Louis Philippe 1er (… pour ne parler que des capétiens français).
On pourrait aussi citer, pêle-mêle, Philippe V d’Espagne, presque tous les rois de Portugal, Charles-Quint, Marie Stuart, Marie-Thérèse d’Autriche, Henri II Plantagenêt … et Aliénor d’Aquitaine…
Excusez du peu.
Phil.
Dominique Charenton (Royauté2)
4 mars 2010 @ 23:10
Mais après tout le Fürst et la Fürstin n’ont ils pas fait que continuer à vivre sur le même pied que les grands parents du feu Fürst Johann Baptist, si on en croit par exemple la princesse Louise de Belgique dans « Autour des trônes que j’ai vus tomber » 1921 :
» Certaines monarchies à panache………………………………
……On les voyait conserver imperturbablement leurs pompes traditionnelles. Telle était la petite cour de Tour et Taxis, à Regensburg, qui sous ce rapport était bien la plus pittoresque et la plus amusante que j’ai connue.
On y jouait aux quilles, mais en quel équipage ! Nous étions au jeu en diadème et en robe à traîne ! Etiquette imprévue pour manier une énorme boule et la lancer. Plus d’un diadème chancelait et plus d’une joueuse gémissait dans ses soies, broderies et garnitures, sans parler du corset.
Heureusement qu’alors les étoffes avaient quelque importance et solidité. Si cela se passait en un temps où les femmes sont vêtues de transparences aussi écourtées que possible que ne verrait on pas ?
Et je ne pense pas que c’était par hasrd que j’ai joué aux quilles en toilette de cour. C’était toujours ainsi. On allait à la partie en cortège, et précédé d’un maître de cérémonies. Parceque ou quoique, ainsi que dit quelque part Victor Hugo, c’était très drôle.
La vie ne manquait pas d’agrément à Regensburg. Le Prince et la Princesse recevaient avec faste. Le palais s’y prêtait, meublé royalement, et entouré de jardins tenus avec amour. La cuisine égalait celle de Ferdinand de Bulgarie. Et, l’amusant, c’était, partout un cérémonial suranné, mais si bien réglé que l’on arrivait vite à oublier certaines outrances pour ne plus sentir que la beauté d’une sorte de rythme et d’arrangements où revivait la dignité des temps passés.
On allait aux courses en calèches d’apparat, excellemment attelées, précédées de piqueurs brillants. Le comte de Stauffenberg, chef des écuries , ancien officier autrichien, cavalcadait autour de la voiture princière, et les gentilhommes du service étaient si empressés que, si l’on eut manqué de marchepied pour descendre de carrosse, tous auraient voulu galamment y suppléer de leur personne.
Si nous allions au théâtre, c’était en toilette, et précédés de porteurs de flambeaux, jusque dans la loge princière.
Une telle étiquette obligeait à être constamment en représentation. Mais cela plaisait au Prince et à sa femme; ils ne vivaient que pour continuer les siècles abolis.
La princesse Marguerite de Tour et Taxis, archiduchesse d’Autriche, avait dit on un faux air de Marie Antoinette. Or le prince, inspiré par la ressemblance accordée à sa femme, voulut offrir à celle ci une parure qui avait appartenu à l’infortunée reine de France. Il la trouva, et la princesse la portait. J’aurais craint qu’il y fût resté quelque chose de funeste. Mais on n’avait point de ces superstitions à la cour de Tour et Taxis. On voyait la vie en rose….. »
ou André de Fouquières dans : » Cinquante ans de panache » 1952, page 448 :
» A Cannes…Le prince Albert de Tour et Taxis fut , lui aussi, un dandy d’une élégance raffinée et d’une courtoisie extrême. Il avait d’innombrables parures assorties aux couleurs de ses cravates et de ses chemises. Il ne vous offrait ses cigarettes à bords dorés que dans un coffret d’or enrichi de diamants et d’émeraudes. Au cours de soirées qu’il donnait il n’était jamais servi ni orangeade ni sirop, mais seulement des vins de Bordeaux, car ce descendant
d’un grand maître des postes du Saint Empire manifestait ainsi sa prédilection pour les plus
fameux produits de la terre française. J’étais fasciné, je l’avoue, par les raffinements d’élégance du prince Albert. Il épousa une archiduchesse d’Autriche et quitta Cannes pour aller vivre à Ratisbonne. Certains affirment que c’est au vieux maître des postes,
son ancêtre, que nos taxis doivent leur nom, mais c’est là une étymologie que les linguistes…taxent de fantaisiste »
Cordialement
Laurent D
5 mars 2010 @ 00:32
La robe avec les oursons est signée Jean-Charles de Castelbajac.
Du reste, le créateur a aussi réalisé une veste dans le même style pour Vanessa Paradis.
Laurent D
5 mars 2010 @ 01:08
Maya de Schönburg-Glauchau, la soeur de la Princesse Gloria a été l’épouse du milliardaire Friedrich Christian Flick « Mick Flick », héritier d’une richissime dynastie politique et industrielle allemande, d’un empire industriel englobant la houille, l’acier et la compagnie DaimlerChrysler.
Le couple a divorcé.
Sinon, la Princesse Gloria adorait les créations de la maison Lacroix, dont on ne connaît pas encore la destinée, ni la survie en raison de très graves soucis financiers et des repreneurs qui n’ont pas déposé des dossiers de reprise vraiment valables.
La robe qu’elle porte qur la photo N°8 est signée Lacroix.
corentine
5 mars 2010 @ 11:00
merci Dominique (43)
merci beaucoup pour cet extrait de livre, c’est très interressant et même passionnnant…
j’aime beaucoup vos interventions, s’il vous plait, continuez
l’archiduchesse Marguerite d’Autriche, princesse de Thurn et Taxis, évoquée dans l’ouvrage (cité par Dominique 43) est la petite-fille de la princesse Clémentine d’Orleans et donc l’arrière petite-fille du roi Louis-Philippe
le prince Albert de Thurn et Taxis et son épouse née archiduchesse Marguerite d’Autriche, avaient eu 7 enfants : Franz-Joseph (1893), Karl-August (1898), Ludwig (1901), Max-Emmanuel (1902), Elisabeth (1903), Raphael (1906) et Philipp (1908)
C’est le 2nd fils, le prince Karl-August marié à la princesse Marie-Anne de Bragance, infante de Portugal, qui est le père du prince Johannes. Il était aussi le père de la princesse Clotilde de Liechtenstein, (soeur ainée du prince Johannes), belle-mère de la princesse Marie de France.
Voici la DESCENDANCE du comte JOACHIM de SCHONBURG-GLAUCHAU (1929-1998), père de la princesse Gloria
-de sa 1ere épouse Beatrix Szechenyi :
1- Maya (1958) mariée à Friedrich Flick (div) d’où 3 enfants :
a-Friedrich-Alexandre (1986) marié à Pia Stanchina d’où une fille Mia (2008)
b-Maria del Pilar (1988)
c-Ernest-Moritz (1989)
2- Gloria (1960) voir ci-dessus
3- Carl-Alban (1966) marié à Juliet Beechey d’où Hubertus (1996) et Benedikt (garçon 1999)
4- Alexandre (1969) marié à la princesse Irina de Hesse Kassel d’où 3 enfants : Marie-Laetitia (2001), Maximus (2003) et Valentin (2005)
-de sa 2nd épouse Ursula Zwicker
5- Anabelle (1980)
corentine
5 mars 2010 @ 11:25
La grand-mère maternelle de la princesse Gloria, la comtesse Szechenyi était née princesse Maria Galitzine, fille du prince Paul Galitzine.
la soeur cadette de Maria, la princesse Alexandra Galitzine (donc grand-tante de la princesse Gloria) avait épousé le prince Rostislav Romanov, fils du grand-duc Alexandre de Russie et de sa cousine la grande-duchesse Xénia de Russie, soeur de Nicolas II
Marie Christine
5 mars 2010 @ 11:32
Quelle vie bien remplie!
La robe à nounours est à tomber sur le derrière.. ;-)
Charles
5 mars 2010 @ 12:15
Merci Corentine pour vos précisions toujours intéressantes.
glafouti
5 mars 2010 @ 12:25
merci pour ce joli article ont vois bien tout au long de celui-ci défilé la vie de cette princesse passé de jeune fille croquant la vie à pleine dents (le jeunesse est si courte)à celle de mère de famille mûrie par l’expérience et les épreuves ! Oui encore bravo pour votre travail !
Azilis
5 mars 2010 @ 14:04
Pour compléter l’information de Corentine (46): Alexander, le frère de Gloria, est journaliste et écrivain. Il a écrit un ouvrage très drôle sur l’art de devenir pauvre. J’ignore si cet ouvrage a été traduit en Français.
Benedikt (fils de Carl Alban) est en effet un prénom masculin. En Français: Benoît. Le Pape s’appelle Benedikt en Allemand.
Azilis par beau temps… pour une fois
Alix
5 mars 2010 @ 15:32
Gloria est magistrale et sait toujours assurer le grand spectacle que ce soit en châtelaine qu’en chrétienne born again.
Comme on l’a souligné au moment de son mariage légitimant avec feu son époux, la « Comtesse » de la jet-set était perçue comme une fille issue d’une famille noble ayant fort mal vécue son déclassement depuis quelques siècles et la perte de ses derniers éléments de patrimoine après la 2ème GM et clairement lancée dans la course au mari richissime pouvant assurer un train de vie clinquant, au mariage qui rapporte et ceci était le plus vulgairement exposé dans le comportement des jeunes femmes.
Mais c’était aussi un sacré personnage pas du tout pris pour une petite cruche d’aristocrate à l’anglaise qui baisse les yeux rougie babille en français et « clavinne » au clavier, ayant à coeur de divertir gentiment un salon de troisième zone et d’exciter les mâles devant tant d’innocence et d’infériorité féminine.
On soulignait déjà sa culture,une plus grande profondeur que les aristocrates qui l’accompagnaient dans ses folles soirées et une volonté plus forte que son entourage.
Le mariage de deux personnes manifestement non sexuellement compatibles, mais réunis par un même plaisir à accueillir une descendance inatendue, par une profonde tendresse et surtout une complicité intellectuelle et de dédain des conventions n’avait pas l’air si extravagant. D’ailleurs il a résisté (mais bon ils n’auront pas eu à endurer une vingtaine d’années et plus comme beaucoup de couples)contrairement au mariage de sa soeur unis avec son époux dans une conception chrétienne plus conventionnelle.
Elle a toujours été une mère aimante et attentive depuis la naissance de son premier enfant et alors même qu’elle menait parallèlement une vie de fêtarde presque débauchée.Et a toujours eu la foi.
Son « retour » spectaculaire à la religion, qu’elle a orchestré et orchestre toujours, ses sorties de catholique théâtrale, son plan média pour couvrir la sortie de son livre tout cela a été couvert par la presse allemande, suisse et italienne comme une de ses nouvelles modes.
Ils n’ont jamais remis en doute sa foi, et la partie chrétienne de sa foi, mais plutôt le désintéressement de ses dernières pratiques religieuses, le type de tapage autour de ses prises de position étant le même que celui de mainte star hollywoodienne en quête de rédemption. Aussitôt que nous enterrerons le Pape de Regensburg son enthousiasme diminuera mais pas sa foi. On ne l’a jamais mis même ses amis sur le même plan de foi religieuse que la Duchesse Hélène en Bavière.
Mis à part ses dernières excentricités, elle est toujours aussi populaire en Allemagne et amuse toujours de bon coeur son auditoire et est toujours accueillante. Ses enfants ont aussi un goût pour la gaudriole.
shandila
5 mars 2010 @ 16:48
Dominique Charenton (43), merci pour votre message, des plus intéressants.
Continuez à nous régaler de généalogie (j’aime moins mais..) et d’articles tels que celui-ci.
Encore merci.
Dominique Charenton (Royauté2)
5 mars 2010 @ 23:37
Bonjour Marie C
Voici le lien entre l
Dominique Charenton (Royauté2)
5 mars 2010 @ 23:49
Bonjour Marie C
Et aussi pour Corentine dont j’apprécie les messages
Voici le lien entre la Fürstin Gloria et la marquise de Brissac
Ferenc Janos Jozsef
comte Széchény de Sarvar Felsövidék
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
grand chambellan du royaume de Hongrie
obergespan des comitats d’Agram et Tolna
fondateur du musée national de Budapest
membre des Académies des Sciences et des Arts de Göttingen, Iena, Varsovie et Wien
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 28 04 1754 à Széplak
décédé le 13 12 1820 à Wien
épouse le 17 08 1777 à Kophaza
Julia
comtesse Festetics von Tolna
née le 30 10 1753 à Jablonca
décédée le 20 01 1824 à Wien
veuve de Jozsef comte Széchény (1751-1774), frère aîné de son second époux
son frère Gyorgy (1755-1819) est l’arrière grand père de Tassilo 1er Fürst Festetics (1850-1933) qui épousa lady Maria Victoria Douglas-Hamilton divorcée du prince Albert de Monaco ; et de Georgina (1856-1934) = quartier 15 de l’actuel souverain du Liechtenstein
d’où entre autres 2 fils –1- Pal et –2- Itsvan
-1- Pal
comte Széchényi de Sarvar-Felsövidék
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
né le 10 11 1789 à Wien
décédé le 30 03 1871 à Sopron
épouse en secondes noces le 15 12 1823 à Wien
Emilie
comtesse Zichy-Ferraris
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix étoilée
née le 13 11 1803 à
décédée le 13 09 1866 à Sopron
sa sœur Mélanie de Zichy-Ferrais (1805-1854) épousa
de l’homme d’état, Clément prince Metternich (1773-
1859) . Mélanie de Metternich est à l’origine de
plusieurs incidents dont le plus connu est la
réponse qu’elle fit à Saint Aulaire, ambassadeur du
roi Louis Philippe – roi usurpateur aux yeux de
Légitimistes – qui, admirant son diadème lui dit
» Madame votre tête est ornée d’une couronne « .
Elle répliqua sèchement : » Pourquoi pas ? Elle
m’appartient ! elle n’est pas volée celle-
là ! « .
[elles sont filles de
Franz
comte Zichy zu Zich und Vasonykeö
depuis 12 04 1811 comte Zichy Ferraris
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
feldmaréchal lieutenant
obergespan du comitat de Raaber
sa tante maternelle Maria Leopoldine comtesse
de Khevenhüller Mestch (1767-1829) est
l’arrière grand mère de Vittoria Ruspoli (1892-
1982) mère d’Emmanuelle de Dampierre
épouse de don Jaime, Infant d’Espagne. A ce
propos, on raconta à l’époque de véritables
horreurs sur ce que fut le voyage de noces des
nouveaux époux . Les appétits sexuels de
don Jaime auraient effrayé la mariée , qui se
cloîtrait dans ses appartements en demandant
du secours au téléphone ( cf : Le Roi p 80 de
Jose Luis de Villalonga)
Les grands parents de sa grand mère paternelle
Cäcilia comtesse de Stubenberg (1725-1763)
sont les quartiers 138 et 139 de la comtesse
Dobrzenzki, mère de la feue Comtesse de Paris
né le 25 06 1777
décédé le 06 10 1839 à Carlsburg
épouse le 06 05 1799
Marie Wilhelmine
comtesse Ferraris
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
sa grand mère paternelle Anne Thérèse de St
Remy (1692-1754) était l’arrière arrière
petite fille de Henri de Saint Remy fils
naturel du roi de France Henri II
Anne Thérèse de Saint Remy est la tante à la
mode de Bretagne [ fils de son cousin-
germain) de Jacques de Saint Remy (1717-
1762), père de la fameuse comtesse de La
Motte, instigatrice de l’Affaire du Collier :
Jeanne de Saint Remy dite de Valois (1756-
1791)
son grand père maternel Charles Conrad 2 ème
duc d’Ursel (1717-1775) était le fils de
Eléonore princesse zu Salm (1678-1757) dont la
mère Louise Marie comtesse palatine du Rhin
était la soeur d’ Anne Henriette épouse de
Henri Jules prince de Condé et était la
cousine germaine d’Elisabeth Charlotte
duchesse d’Orléans dite Madame, ainsi que la
tante de Wilhelmine Amalie épouse de
l’empereur Joseph I, ces derniers étant les
arrières grands parents des rois Louis XVI,
Louis XVIII, Charles X de France, Charles IV
d’Espagne et de Ferdinand des Deux Siciles
née le 03 09 1780
décédée le 25 01 1866 à Wien,wiplingerstrasse ]
d’où entre autres
-11- Pal Kelemen Ferenc de Paula Maria
comte Széchényi de Sarvar Felsövidék
auf Labod
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
né le 06 11 1838 à Ödenburg (= Sopron)
décédé le 28 10 1901 à Budapest
épouse le 27 04 1861 à Wien
Erzsébet
comtesse Andrassy de Csik Szent Kiraly et Kraszna
Horka
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 26 01 1840 à Wien
décédée le 02 10 1926 à Wien
d’où entre autres
-111- Aladar Pal György Julian Maria
comte Széchényi de Sarvar Felsövidék
auf Görgeteg
seigneur du majorat de Monok und Halmaj (
Fideicommis du comte Gyorgy Andrassy)
chambellan impérial et royal
membre héréditaire de la Chambre des Magnats
né le 15 02 1862 à Wien
décédé le 11 05 1936 à Budapest
épouse en 1 ères noces le 05 07 1884 à Budapest
Natalia
comtesse Andrassy de Csik Szent Kiraly et Kraszna
Horka
née le 16 01 1864 à Parno
décédée le 06 04 1951 à Budapest
divorce et annulation religieuse le
d’où entre autres
-1111- György Marie
comte Széchényi de Sarvar Felsövidék
obergespan du comitat de Zemplin
membre héréditaire de la Chambre des Magnats
né le 28 05 1889 à Labod
décédé le 26 08 1938 à Monok
épouse le 10 12 1917 à Budapest
Anasztazia
comtesse Zichy de Zich et Vasonykeö
née le 16 07 1891 à Belatincz
décédée le 31 05 1969 à Wien
d’où entre autres
-11111- Frencz Maria Agost GyÖrgy Tadé
comte Széchényi de Sarvar Felsövidék
né le 15 08 1919 à Kaloz
épouse le 18 12 1965 à Wien
Elisabeth Lattmann
née le 22 03 1939 à Toronto (Canada)
d’où entre autres
-111111- Larissza
comtesse Széchényi de Sarvar Felsövidék
née le 28 12 1967 à Wien
épouse civilement le 11 09 1993 à Brissac
Quincé (49)
et religieusement le 25 09 1993 à
Klosterneuburg
Charles André (= Karoly Andras)
marquis de Brissac
d’où entre autres
-1111111 Lazlo né le 05 07 1994 au château de
Brissac
-2- Itsvan
comte Széchényi de Sarvar-Felsövidék
auf Klein-Zinkendorf, Pölöske und Bak
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
écrivain
né le 21 09 1792 à Wien
décédé le 08 04 1860 à Döbling près de Wien
épouse le 04 02 1836 à Buda
Maria Crescentia Caroline Maximiliana
comtesse von Seilern und Aspang
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix étoilée
née le 13 05 1799 à Brünn
décédée le 30 07 1875 à Klein-Zinkendorf
d’où entre autres
-21- Edmund (ödön) Georg Stephan Karl
comte Széchényi de Sarvar-Felsövidék
pacha turc
général en chef du corps des pompiers de
Constantinople
général-aide-de-camp du sultan
né le 14 12 1839 à Presburg
décédé le 24 03 1922 à Constantinople
épouse en secondes noces le 01 08 1891 à
Constantinople
Eulalia Christopoulos
catholique depuis le 31 07 1892
née le 13 05 1854 à Constantinople
décédée le 09 06 1918 à Constantinople
d’où entre autres
-211- Balint Emil Richard Peter
comte Széchényi de Sarvar-Felsövidék
auf Hegykö
né le 23 11 1893 à Constantinople
décédé le 21 10 1954 à Paris
épouse en 1ères noces le 25 07 1921 à
Moscou
divorce en 1931
Marie Paulovna
princesse Galitzine
née le 04/17 05 1895 à Marijno,
gouvernement de Novgorod
décédée le 07 06 1976 à Willebadessen
d’où entre autres
-2111- Beatrix Maria Valeria Therese
Emerica
comtesse Széchényi de Sarvar-
Felsövidék
née le 30 01 1930 à Hegykö
épouse civilement le 21 10 1957 à
Wadersloh
et religieusement le 23 10 1957 à
Münster
divorce le 25 04 1986 à München
S.A.Ill.Joachim Heinrich Maria
Carl Rudolf Franz Xaver Joseph
Antonius Christophorus Hubertus
comte et seigneur von Schönburg
comte et seigneur zu Glauchau und
Waldenburg
comte et seigneur zu Hartenstein,
Lichtenstein und Stein, Penig,
Rohcsburg, Remse etc..
chevalier d’honneur de l’ordre de
Malte
écrivain, journaliste
né le 04 02 1929 à Glauchau
décédé le 29 09 1998 à Aicha vorm
Wald
Sources principales utilisées :
Almanach de Gotha
– série comtale : 1941 Széchényi
GHdA
– série princière
Band XI 1980 : quartiers de
Gloria
Band XVII 2004 : Schönburg
– série comtale
B Band II 1960 : Széchényi
Band XII 1988 : Széchény
J.J.Gudenus : A magyarorszagi fönemesség
volume I : Festetics
volume IV : Széchényi
Bien cordialement
corentine
6 mars 2010 @ 10:49
merci Dominique,
j’apprecie beaucoup
je scrute avec beaucoup d’attention vos messages, ils sont très precis et très complets (dates, occupations, titres..) avec anectodes. merci
marie-francois
6 mars 2010 @ 10:50
Fort interessant , Dominique !
Charles
6 mars 2010 @ 12:09
Dominique Charenton,
Comme Corentine, je scrute avec beaucoup d’attention et de plaisir vos messages.
Bien à vous
palatine
6 mars 2010 @ 15:10
merci Dominique
merci aussi de mêler l’anecdote à l’érudition. Comme dit Chamfort, la plus perdue des journées est celle où l’on n’a pas ri.
(un séjour en France me permet l’utilisation de l’accent circonflexe, mais ça ne durera pas, pcq je repars en Italie la semaine prochaine)
Dominique Charenton (Royauté2)
6 mars 2010 @ 16:21
Quelques quartiers intéressants de la Fürstin Gloria :
son grand-père S.A.Ill.Carl, comte et seigneur von Schönburg, comte et seigneur zu Glauchau und Waldenburg ( Wechselburg 26 07 1899 – au combat à Breslau 12 04 1945) a pour mère Oktavia, comtesse Chotek von Chotkowa und Wognin ( Bruxelles 05 05 1873 – Waldsee 29 11 1946) qui était une sœur de Sophie comtesse Chotek von Chotkowa und Wognin (née le 01 03 1868 à Stuttgart et assassinée le 28 06 1914 à Sarajevo ), créée le 01 07 1900 princesse ( Fürstin ) von Hohenberg, créée le 08 06 1905 Altesse Sérénissisme ( Durchlaucht ), créée le 04 10 1909 duchesse von Hohenberg ( Herzogin ), créée le 04 10 1909 Altesse ( Hoheit ), suite à son mariage avec l’archiduc héritier François-Ferdinand (1863-1914).
Leur oncle Anton, comte Chotek von Chotkowa und Wognin, chambellan impérial et royal (né le 27 03 1822 à Innsbruck et décédé le 01 06 1883 à Gross Priesen) est le quartier 22 Christoph Maria Michael Hugo Damian Peter Adalbert, comte von Schönborn, né le 22 01 1945 à Stalken, prêtre le 27 12 1970, dominicain, nommé coadjutateur de l’archevêque de Wien, le 11 04 1995 puis archevêque de Wien le 14 09 1995, suite à la démission de son prédécesseur le cardinal Groër, créé cardinal le 20 02 1998
Les quartiers 34 & 35 des comtesses Sophie et Oktavia Chotek sont
Franz Karl, comte Kottulinsky von Kottulin
créé le 26 02 1706 à Vienne comte en Bohême
baron von Kottulin und Krzischkowitz
seigneur de Velehradek, Weiss und Rot Polican,
Rohoznic,Mladejovic, Tremesnic, Cechovic, Lonic,
Tost.
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
né le 28 03 1674
décédé le 03 10 1748 à Praha
= le quartier 96 de la mère de feue Madame la
Comtesse de Paris
épouse le 28 02 1706 à Wien, paroisse de la Hofburg
tome DD folio 332
Maria Antonia Sidonia Johanna, comtesse von Rottal
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée le 14 09 1705
née le 25 05 1689 à Graz
décédée d’une inflammation des poumons le 05 01 1761
à Wien paroisse St Stephan, demeurant alors au
palais Brasican, au Herrengasse
= le quartier 97 de la mère de feue Madame la
Comtesse de Paris
Le quartier 32 de Gloria : S.A.Ill.Carl Heinrich Alban, comte et seigneur von Schönburg , comte et seigneur zu Glauchau und Waldenburg ( Dresden 18 11 1804 – Dresden 23 03 1864 ) avait épousé à Heidelberg le 15 01 1824 Amalie Christiane Marie, comtesse von Jenison-Walworth ( Cannstatt 11 01 1806 – Leipzig 02 04 1880) dont la grand mère maternelle : Diana Mary Beauclerk (née le 20 08 1766 à Londres – décédée le 23 07 1851 à Neuenheim bei Heideleberg ) est la fille de Topham Charles Beauclerk (né le 22 12 1739 à Londres – décédé le 11 03 1780 à Londres ) qui avait épousé le 12 03 1768 à Londres St Georg Hanover Square, Lady Diana Spencer, lady of the Bedchamber de la reine Charlotte de 1762 à 1768 ( née le — — 1734 à Londres – décédée le 01 08 1808 à Londres ) auparavant épouse en 1ères noces le 2ème vicomte Bolingbroke le 08 09 1757 qui obtint le divorce par acte du Parlement du 10 03 1768. La cause étant : » her crim.con with Topham Beauclerk » . Lady Diana Spencer est la petite fille de Lord Sidney Beauclerk, M.P, fils du 1er duc de St Albans lui même fils du roi Charles II d’Angleterre, petit-fils lui-même d’Henri IV et de Marie de Médicis. Lady Diana Spencer est également la petite fille de Charles Spencer, 3 ème duc de Marlborough, 5 ème comte de Sunderland, 7 ème baron Spencer, étudie à Eton, lieutenant général des armées en 1758, chevalier de l’ordre de la Jarretière le 20 03 1741, né le 22 11 1706,décédé le 20 10 1758 au camp de Münster, lui-même petit fils du 1er duc, le fameux Marlborough et de sa non moins célèbre épouse Sarah Jennings petite amie de la reine Anne. La sœur du 1er duc : Arabella CHURCHILL a donné au roi Jacques II un fils le 1er duc de Fitz James (France), Berwick (Angleterre) et Liria (Espagne) ]
On peut noter aussi le quartier 45 de Gloria : Marie Thérèse princesse Esterhazy de Galantha (Regensburg 27 05 1813 – Wessely 14 05 1894 ) fille de Paul Antoine 8eme Fürst Esterhazy de Galantha (1786-1866) et de Marie Thérèse princesse de Tour et Taxis (1794-1876), fille elle même de Karl Alexandre Fürst von Thurn und Taxis (1770-1827) et de la princesse Thérèse de Mecklembourg-Strelitz (1773-1839) sœur de Louise, reine de Prusse (1776-1810), héroïne nationale allemande et de Frédérique, reine de Hanovre (1778-1841). Le Fürst Karl Alexandre et son épouse Thérèse de Mecklembourg sont les quartiers 32 et 33 du mari de Gloria, le Fürst Johann-Baptist (1926-1990)
La princesse Thérèse de Mecklembourg Strelitz, d’une liaison avec le comte Maximilian von und zu Lerchenfeld (+1809) a eu 5 enfants de 1806 à 1809, l’aîné sera créé à 6 ans en 1812 comte von Stockau, les autres anoblis en 1821 sous le nom de Stargard von Straka . Deux fils du comte von Stockau épousèrent des sœurs d’Hèlène Baltazzi, mère de Marie Vetsera, décédée à Mayerling.
Sources principales utilisées
The complete peerage
Vol II 1912 Bolingbroke
Vol VIII 1932 Marlborough
Siebmacher 26/2 ( J.B.Witting ) : Schönburg
Europaïsche Stammtafeln Neue Folge
volume III/2, 1983 : St Albans et postérité illégitime
de Thérèse de Mecklembourg
volume III/4, 1989 : Esterhazy
volume V, 1988 : Thurn und Taxis
W.von Blaschek
– Die Kottulinsky 1941
– Ahnentafel de Joseph comte Kottulinsky 1967
GHdA Fürst.H. 1997 : Schönborn
GHdA Gräf.H. A III 1958 : Chotek
GhdA Adel.H B Band IV 1959 : 16 quartiers du quartier Schönburg Glauchau & Jenison Walworth, pages 575 et suivantes
Almanach de Gotha, année 1984 : Esterhazy
Almanach de Gotha, série comtale :
1869 : Chorinsky
1942 : Chorinsky Chotek
Cordialement
Anne
7 mars 2010 @ 13:19
Merci pour ce portrait et pour toutes les précisons apportées par les internautes
A Alix ,
vous évoquez ( mess 52) la foi de la duchesse Hélène en Bavière qui semble reconnue .. est-ce de la soeur de la princesse de Liechtenstein dont vous parlez .. pourriez vous précisez quels engagements religieux cette princesse a pris? Est-ce pour cela qu’elle n’est pas mariée ( consécration ?) ?
Alix
7 mars 2010 @ 18:56
Non il s’agit d’Hélène en Bavière, princesse de Thurn et Taxis, soeur de l’Impératrice d’Autriche Elisabeth.
Laure-Marie Sabre
7 mars 2010 @ 22:20
J’ignorais qu’Hélène duchesse en Bavière fût particulièrement religieuse : pouvez-vous nous en dire plus ?
Sophie2
12 mars 2010 @ 16:41
Depuis la mort de son père, ce n’est pas son frère ainé Carl-Alban le chef de la maison de Schonburg-Glauchau (il a renoncé à ses droits lors de son mariage morganatique avec Juliet Fowler) mais Alexander qui a épousé la princesse Irina de Hesse-Cassel.
Richard L
2 mars 2011 @ 15:08
J’ai l’histoire très peu ordinaire d’une nuit extra-ordinaire que j’ai passée, avec Gloria, la « Princesse Punk », au château de Versailles, en 1987. Je peux éventuellement la raconter, mais cela sera un peu long. Je ne le ferai donc que si cela vous intéresse. Richard L.
aggie
2 octobre 2013 @ 07:01
Richard ça m’intéresse énormément mais je lis votre message avec énormément de retard ; ça m’étonnerait donc beaucoup que je connaisse un jour cette histoire….
Cordialement
Emilie convers
23 août 2017 @ 10:16
Son Altesse adore porter des Gants blancs. J’aimerais tant m’agenouiller à ses pieds et me mettre à ses ordres.
LAZINIER
1 juillet 2020 @ 09:57
Bonjour,
pour plus d’infos, 2 frères Taxis, Adolph (1850-1890) et Franz (1850-1890) ont épousé 2 soeurs Grimaud von Orsay, le 1 er la ctesse Francoise (1857-1919) et le 2 ème la ctesse Thérèse (1861-1947), famille d’origine francaise des Grimaud d’Orsay.
Bien à vous.
antoine LAZINIER, descendant de cette famille
Jacmé
28 octobre 2020 @ 19:42
Le « …ils en ont bien profité… » relevé dans pas mal de commentaires me semble gros d’une forme de jalousie malsaine et d’une méconnaissance totale de l’histoire de cette famille: n’oublions pas que, depuis une époque ou la noblesse (en général) s’enrichissait en faisant la guerre (pillages, rançons, etc.), les Turn et Taxis ont crée (ou recrée puisque cela avait déjà existé dans l’antiquité) et tenacement développé un service postal, activité éminemment pacifique vouée à la communication entre les hommes. Il y a de bien pires façons de faire fortune!