La princesse Henriette Alexandrine Frédérique Wilhelmine de Nassau-Weilburg est née le 30 octobre 1797 au château de l’Ermitage près de Bayreuth. Elle est la fille du prince Frédéric-Guillaume de Nassau-Weilburg et de Louise-Isabelle de Kirchberg.
Le 17 septembre 1815, la princesse Henriette, âgée de 18 ans, épouse à Weilburg l’archiduc Karl, frère de l’empereur François I d’Autriche. Âgé de 44 ans, il est auréolé de gloire pour ses victoires face à Napoléon. Il a été adopté par sa tante l’archiduchesse marie Christine d’Autriche et son oncle le prince Albert de Saxe, de manière à hériter du duché de Teschen.
Au moment de son mariage , il est gouverneur de la ville de Mayence. Cette union fut très heureuse. Le couple eut 7 enfants : Maria Theresia (1816-1867) qui épousa le roi Ferdinand II des Deux-Siciles, Albrecht (1817-1895) père de l’archiduchesse Maria Theresia qui épousa en 1865 le duc Philipp de Wurtemberg, Karl Ferdinand (1818-1874) marié à l’archiduchesse Elisabeth d’Autriche, Friedrich (1821-1847), Rudolf (+1822), Maria Carolina (1825-1915) épouse de l’archiduc Rainer d’Autriche et Wilhelm (1827-1894) .
La princesse Henriette a introduit la tradition du sapin de Noël à la Cour impériale d’Autriche. Jusqu’alors, il s’agissait d’une coutume protestante. La princesse était en effet de religion protestante .
Elle est décédée à Vienne le 29 décembre 1829, ayant contracté la scarlatine en étant au chevet de l’un de ses enfants qui en souffrait. La question de son lieu d’inhumation se posa. Son beau-frère l’empereur François Ier trancha : Henriette serait enterrée en la crypte des Capucins malgré qu’elle soit protestante car elle avait vécu avec la famille impériale et il n’y avait pas de raisons, qu’elle ne reste pas parmi les siens dans l’au-delà. La princesse Henriette, duchesse de Teschen n’avait que 32 ans. (Merci à Alberto – Source : Bobby sur Collection Austrian History sur Facebook)
Alberto
29 novembre 2019 @ 09:04
Mon texte n était pas si complet. Félicitations, Régine!
Régine
29 novembre 2019 @ 17:32
:-) merci pour l’inspiration !
Ludovina
29 novembre 2019 @ 10:13
Son frère aîné Wilhelm, herzog (prince) von Nassau (14/06/1792-20/08/1839) s’est marié 2 fois :
le 24/06/1813 avec Luise, prinzessin (princesse) von Sachsen-Hildburghausen (28/01/1794-06/04/1825),
le 23/04/1829 avec Pauline, prinzessin von Württemberg (25/02/1810-07/07/1856).
Il est l’ancêtre de :
du grand-duc du Luxembourg, Henri,
du futur chef de la maison von Bayern, Luitpold (l’actuel chef étant célibataire et le cadet n’ayant que des filles),
de l’actuel chef de la maison zu Wied, Maximilian,
du roi des Pays-Bas, Willem Alexander,
du chef actuel de la maison zu Bentheim-und Steinfurt, Reinhard,
du chef actuel de la maison von Sachsen-Coburg-Gotha, Andreas,
du chef actuel de la maison zu Waldeck und Pyrmont, Wittekind,
du chef actuel de la maison de la maison zu Erbach-Schönberg, Burkhard,
du roi de Suède, Carl Gustaf.
ciboulette
30 novembre 2019 @ 17:57
Merci , Ludovina , et excusez du peu ! Belle descendance .
Alinéas
29 novembre 2019 @ 10:39
Magnifique portrait… Une poupée !!!
Gibbs 😉
30 novembre 2019 @ 12:44
Je vous rejoins Alinéas.
Le premier portrait est une merveille.
Je ne lis pas qui en est l’auteur.
COLETTE C.
29 novembre 2019 @ 10:56
Beau geste de la part de son beau-frère.
marie francois
1 décembre 2019 @ 15:41
C’est grace à cet héritage que les Autriche Teschen sont devenus la branche la plus riche de la famille imperiale.
Alberto
29 novembre 2019 @ 10:57
Cette union a permis que TOUT le Gotha, protestant, catholique et orthodoxe, soit descendant du prince Jan Willem Friso de Nassau qui est mort noyé en 1710. Sauf les albanais.
Alberto
30 novembre 2019 @ 06:11
Et de son épouse, Marie Louise de Hesse-Kassel.
Iankal21
29 novembre 2019 @ 11:33
Quelle beauté ! Et des portraits plus charmants les uns des autres.
septentrion
29 novembre 2019 @ 11:43
Sa petite-fille Mathilde, fille de son fils Albrecht mourra à l’âge de dix-huit ans, brûlée atrocement.
Elle avait tenté de dissimuler sa cigarette dans les plis de sa robe de soirée qui avait été, au préalable, glycérinée.
La princesse Henriette avait l’air très douce et jolie.
particule
29 novembre 2019 @ 12:14
Les frisettes et les frous frous de l’époque! Heureusement que ces dames ne manquaient pas de femmes de chambre !
Ivoire
29 novembre 2019 @ 12:40
Superbe jeune elegante princesse prematurement disparue laisssant son cher epoux avec 7 enfants
Charlotte
29 novembre 2019 @ 12:49
Ravissante princesse !
L’empereur François Ier a fait preuve d’une intelligente tolérance en permettant l’inhumation de l’archiduchesse parmi les siens et non dans une chapelle annexe, tendant la main vers le tombeau de son époux !
Gérard
30 novembre 2019 @ 04:20
Oui mais le tombeau de Dreux est particulièrement émouvant puisque les deux époux reposent l’un à côté de l’autre dans la fidélité à la religion de chacun.
Charlotte
1 décembre 2019 @ 10:07
Gérard, j’ai également trouvé ce tombeau émouvant, mais je pense que la fidélité à une religion durant notre vie est parfaitement cohérent, dans l’au-delà, je crois et j’espère qu’un seul Dieu nous attend.
Alberto
30 novembre 2019 @ 15:40
Si c est une allusion à Hélène je crois que c était son choix de ne pas faire partie entière à Dreux.
Charlotte
1 décembre 2019 @ 10:18
C’est effectivement une allusion à Hélène de Mecklembourg Schwerin, duchesse d’Orléans.
Alberto ni vous ni moi ne savons quels étaient ses souhaits, vous lui attribuez celui « de ne pas faire partie à part entière de Dreux », je ne le pense pas.
Après son veuvage précoce elle a défendu bec et ongles les droits de son fils le comte de Paris y compris au moment de la chute de la Monarchie de Juillet se présentant avec ses enfants devant l’Assemblée, elle avait donc adopté pleinement la famille d’Orléans de son vivant alors pourquoi l’aurait elle renié à sa mort ?
Charlotte
1 décembre 2019 @ 10:18
C’est effectivement une allusion à Hélène de Mecklembourg Schwerin, duchesse d’Orléans.
Alberto ni vous ni moi ne savons quels étaient ses souhaits, vous lui attribuez celui « de ne pas faire partie à part entière de Dreux », je ne le pense pas.
Après son veuvage précoce elle a défendu bec et ongles les droits de son fils le comte de Paris y compris au moment de la chute de la Monarchie de Juillet se présentant avec ses enfants devant l’Assemblée, elle avait donc adopté pleinement la famille d’Orléans de son vivant alors pourquoi l’aurait elle reniée à sa mort ?
Mayg
29 novembre 2019 @ 14:35
J’aime bien le dernier tableau, représentant son portrait.
Leclercq
29 novembre 2019 @ 16:42
Quelle ravissante jeune femme, decedee bien trop tôt…
ciboulette
29 novembre 2019 @ 17:20
La 1ère photo montre une très jolie femme , impression renforcée par les tissus vaporeux . Belle histoire classique .
aubert
30 novembre 2019 @ 14:19
…prouvant ainsi que chez les très catholiques Habsboug on pouvait épouser une protestante, donc ne pas rompre ses fiançailles.
Danielle
29 novembre 2019 @ 18:42
Cette princesse avait un regard doux, dommage qu’elle soit décédée si jeune.
J’aime le collier de perles dans la chevelure.
Beau geste de son beau frère pour l’inhumation.
Elsi
29 novembre 2019 @ 20:29
Sur le premier portrait elle porte une paire de lunettes .. etait-elle myope ?
framboiz 07
29 novembre 2019 @ 23:46
Elle est belle, belle, belle, comme le jour ! Et bien peinte , par qui ? TRES joli article- cadeau de Noël ,en avance !
Leonor
30 novembre 2019 @ 11:40
Ah, la peinture de salon de l’époque … Ca prétend montrer des femmes évanescentes, éthérées, loin de toute réalité physique,comme l’exige ce siècle pudibond – pour les femmes de la « haute société » au moins, car pour les autres, c’est Germinal .
Or, même ces belles dames-là, pour mettre au monde sept enfants , elles ont bien dû elles aussi passer par la case rapports charnels, avec bonheur ou par devoir conjugal, elles ont bien dû vomir aux premiers temps de leurs grossesses, puis se trouver lourdes et encombrées, et puis accoucher les jambes écartées dans la souffrance et le sang.
Alors, le côté éthéré …
C’est juste un rêve. Pas une réalité.
aubépine
30 novembre 2019 @ 15:35
Très beau portrait d’une grande finesse ,on dirait une photo d’art tellement le détail est respecté et les couleurs délicates !