C’est le 11 juin 1934 que le comte Henri, Marie, Jean, André de Laborde de Monpezat voit le jour à Talence en Gironde. Il est le deuxième enfant du comte André et de la comtesse Renée.
Il a une sœur aînée Françoise née en 1931. La fratrie se complète avec Anne-Marie (1935-1938), Joseph (1937-1957), Thérèse (1940-1959), Etienne (1942) journaliste, Jean-Baptiste (1943), Catherine (1947) devenue religieuse et Maurille (1948).
Il n’a que quelques mois lorsque la famille quitte la France pour l’Indochine où son père va gérer les affaires familiales. Henri y apprend le vietnamien qu’il parlait, semble-t-il, même plus aisément à cette époque que le français.
La famille de Monpezat rentre au pays de 1939 à 1947. Henri est alors scolarisé tout d’abord avec des précepteurs particuliers pour à Bordeaux, dans un collège de jésuites et enfin au lycée de Cahors. Il passera son baccalauréat au lycée de Hanoi en 1952, puisque ses parents s’y sont réinstallés après la Deuxième Guerre Mondiale.
Henri de Laborde de Monpezat poursuit son cursus à Paris à La Sorbonne en Sciences politique et parallèle à l’école nationale des langues orientales. A cette époque, il parle couramment le français, l’anglais, le vietnamien et le chinois.
Il effectue son service militaire dans l’infanterie en Algérie. En 1962, rendu à la vie civile, il est reçu au concours du Ministère des Affaires étrangères section Orient et décroche un emploi. Déjà à ‘âge de 6 ans, il avait déclaré à sa famille que lorsqu’il serait « grand », il serait ambassadeur. Il « monte » alors à Paris avec son frère Etienne. Il travaille au ministère jusqu’en 1964 moment où il est envoyé en tant qu’attaché d’ambassade à Londres où l’ambassadeur de Courcel le prend comme chef de cabinet.
Installé dans la capitale britannique, il est convié par des amis à un dîner au cours duquel il fait la connaissance de la princesse héritière Margrethe de Danemark, fille du roi Frederik et de la reine Ingrid. Henri connaît l’identité de la jeune femme. La conversation s’établit entre eux. Le comte Henri est en effet attiré par la finesse d’esprit de la princesse et sa manière de raconter et faire face à ses futures responsabilités.
Les fiançailles sont célébrées à Copenhague le 4 octobre 1966. En entrant dans la famille royale danoise, Henri se convertit à la religion luthérienne, reçoit la nationalité danoise et devient « Henrik ».
Le mariage est célébré en grandes pompes en l’Holmens Kirke de Copenhague si chère au cœur du roi Frederik. Etienne de Monpezat, frère cadet du prince Henrik, raconta un jour que l’émotion de la famille était si intense que son père le comte André avait oublié au palais son chapeau et ses gants. Les jeunes mariés parcourent ensuite les rues de la capitale dans un landau, sous les ovations de la population.
La lune de miel commence en Grèce, ce qui permet à la princesse héritière Margrethe de revoir sa sœur la reine Anne-Marie de Grèce qui compte tenu du climat politique en Grèce, n’était pas la bienvenue au mariage. Les jeunes mariés poursuivent leur voyage ensuite par la Turquie.
Le 26 mai 1968, la princesse Margrethe donne naissance au prince Frederik, André, Henrik, Christian. La famille se complète le 7 juin 1969 avec la venue au monde du prince Joachim, Holger, Valdemar, Christian. Depuis leur mariage, Henrik et Margrethe ont pris l’habitude de rejoindre la famille de Monpezat dans sa résidence familiale de Cayrou chaque été avec les petits princes.
La vie du couple princier va être bouleversée le 14 janvier 1972 avec le brutal décès du roi Frederik. Margrethe devient reine à l’âge de 31 ans. Bouleversée mais digne, elle apparaît au balcon du Palais où elle est acclamée avec ferveur. En grand deuil, elle traverse ensuite les artères de la capitale avec le prince consort à ses côtés.
Le prince Henrik a eu depuis le départ des difficultés à s’adapter au protocole qui le relègue évidemment derrière son épouse. Un jour, il confia qu’il ne comprenait pas pourquoi l’épouse d’un roi était une reine et le mari d’une reine seulement un prince consort.
En 1972, le nouveau couple royal séjourne aux Junies chez Madame Arviset, qui met à disposition sa propriété.
Malgré des rumeurs de crise au milieu des années 70, le couple a toujours affiché une parfaite complicité. Il faut dire que la reine et son époux sont tous les deux des êtres érudits qui partagent une grande complicité également intellectuelle. On connaît les facettes artistiques variées de la souveraine (broderie, pièces de théâtre, décoration, création de costumes,…), le prince consort n’est pas en reste.
Avec la reine, il traduit en danois l’œuvre de Simone de Beauvoir « Tous les hommes sont mortels ». Il a aussi rédigé plusieurs recueils de poèmes. La gastronomie est aussi l’un de ses pêchers mignons. Il ne cache pas qu’il est un bon vivant qui aime la cuisine et les bons vins.
Le prince consort achète le château de Caix dans le Lot en 1974, qui sera ensuite rebaptisé Cayx pour permettre une bonne prononciation du nom. Il y a développé l’exploitation des vignobles qui produisent chaque année des crûs vendus dans le monde et servis à la Cour royale de Danemark. Depuis, c’est le lieu de résidence d’été de la famille. Il n’est pas inhabituel de croiser sur le marché local de Cahors ou de Luzech, la reine et son époux avec leurs teckels sur les talons. La reine qui parle couramment le français, s’intéressant aux produits du terroir et aux épices.
Le prince consort Henrik a accompagné la reine dans d’innombrables voyages aux quatre coins du monde, il assure aussi de nombreuses activités officielles. L’été, le couple avait l’habitude de partir quelques jours en croisière à bord du yacht royal Dannebrog pour aller visiter les îles et parfois même le Groenland. Une tradition qui demeure encore aujourd’hui et qui est suivie par le prince Frederik.
En 1995, son fils cadet le prince Joachim se marie avec Alexandra Manley, une jeune femme britannique de Hong Kong rencontrée lors d’u stage auprès de l’entreprise danoise Maersk. Alexandra qui parle aussi le chinois comme son beau-père, s’intègre parfaitement à la famille et dans son nouveau pays, dominant la langue danoise avec brio en un temps record.
Joachim et Alexandra donnent au couple royal leur premier petit fils le prince Nikolai en 1999. Comme il le confie volontiers, le prince Henrik n’a pas toujours eu le temps avec la reine de consacrer suffisamment de temps à leurs deux fils mais il se rattrape énormément aujourd’hui avec ses petits-enfants.
Dans les années 90, le prince souffre atrocement du dos. Il serra finalement soulagé après une nouvelle intervention chirurgicale menée avec succès aux cliniques universitaires Saint Luc à Bruxelles. Il y reçoit d’ailleurs la visite régulière de la reine Paola. Des liens se tisseront entre les deux couples royaux. Albert II et Paola séjournant à Cayx par la suite.
En 2002, lors de la présentation des vœux de Nouvel An, la reine Margrethe souffrante, ne peut y assister. Le protocole prévoit que c’est donc le prince héritier Frederik qui la remplacera, passant devant son père. S’en est de trop pour le prince consort qui exaspéré et blessé, quitte Copenhague pour trouver la sérénité à Cayx. Il y sera rejoint par son épouse et leurs deux fils. Finalement, Henrik reviendra à la Cour où l’on veille désormais à ne pas froisser inutilement les susceptibilités.
Le 22 juillet de la même année, naissance du deuxième fils du prince Joachim et de la princesse Alexandra. Le bébé est prénommé Félix et porte comme second prénom « Henrik ».
En 2004, Henrik assiste au mariage de son fils le prince héritier Frederik avec Mary Donaldson originaire d’Australie. Tout comme avec Alexandra, le prince consort entretient d’excellentes relations avec sa nouvelle belle-fille. Le couple héritier lui donnera quatre nouveaux petits-enfants : Christian, Isabella, Vincent et Joséphine.
Le prince Henrik a souvent confié qu’il avait une tendresse toute particulière pour la petite Isabella qui fut sa première petite-fille. Avec eux, il va au spectacle, à la chasse, visite des expositions ou cuisine. Dans un ouvrage sur ses préparations culinaires notamment asiatiques, on le voit avec le prince Nikolai aux fourneaux.
Henrik de Danemark a aussi présidé pendant de longues années Europa Nostra qui vise à la conservation du patrimoine culturel européen. Il est président de la branche danoise du WWF.
En 2008, le prince Joachim se remarie avec Marie Cavallier. Le prince a également conservé avec son ex-belle-fille la comtesse Alexandra d’excellentes relations, se rendant dans sa résidence de Copenhague lors des anniversaires de ses petits-fils. Deux enfants vont naître de cette union : le prince Henrik prénommé de la sorte en hommage à son grand-père et la princesse Athena.
Le couple royal se partage tout au long de l’année entre les différentes résidences royales d’Amalienborg, Fredensborg, Marselisborg, Graasten et Cayx. Au sein du Gotha, Henrik de Danemark s’entend très bien avec ses belles-sœurs la princesse Benedikte de Danemark et la reine Anne-Marie de Grèce, avec les couples royaux suédois et norvégiens, avec le roi Albert et la reine Paola et aussi avec la duchesse d’Orléans.
En 2010, il a effectué un voyage très émouvant au Vietnam en compagnie de la reine et du couple héritier, retournant sur les lieux de son enfance. 42 ans en tant que prince consort, 47 ans en tant que membre de la famille royale de Danemark, le prince Henrik fête aujourd’hui ses 80 ans en famille dans sa résidence du château de Cayx. (Merci à Sylvie-Laure pour ce portrait et ses recherches – Article dédié à la demande de Sylvie-Laure à Corentine, qui a fait un article sur le site « Noblesse et Royautés » intitulé « duo de charme : Mary et Marie » en date du 9 Janvier 2009 (cfr. rubrique Danemark) et Agnès pour toutes ses photos et reportages sur la famille royale danoise- Copyright photos : Reproduction d’un livre édité par Arnaud Chaffanjon, journalsite à Point de vue avec des photos personnelles du prince Henrik, getty images, scanpix, DR et Cour royale de Danemark)
Sylvie-Laure
11 juin 2014 @ 06:02
Que les Festivités se poursuivent dans la bonne humeur, aujourd’hui.
MERCI REGINE. BON ANNIVERSAIRE MONSEIGNEUR
agnes
11 juin 2014 @ 08:43
Merci Sylvie Laure pour l’article et aussi la dédicace.
Ce couple est très pro, c’est évident.
Claude Patricia
11 juin 2014 @ 08:53
Merci pour se superbe reportage et très joyeux anniversaire au prince Henrik !!
Pierre-Yves
11 juin 2014 @ 08:56
Henrik et Margrethe viennent passer chaque été huit ou dix jours dans leur chateau lotois auquel on les sait attachés.
Qu’en est-il pour leur fils ? Ont-ils aux aussi un lien fort avec leurs orgines françaises et avec cette terre du Lot ? Y ont-ils emmenés leurs propres enfants ?
Emma
12 juin 2014 @ 01:11
Les Princes Joachim and Frederik parlent parfaitement le français.
cemi
11 juin 2014 @ 10:22
Merci Sylvie-Laure pour ce beau portrait qui rend hommage à un grand Lotois!
Lydia de marseille
11 juin 2014 @ 10:24
Très touchant, Merci
Mayg
11 juin 2014 @ 11:56
Merci à Sylvie-Laure pour ce portrait du prince Henrik.
Lorsqu’on regarde sa photo étant enfant, on peut y voir la ressemblance avec son fils ainé Frédérik.
moine eric
11 juin 2014 @ 12:14
Bon anniversaire, Monseigneur le Prince Henrik de Danemark .
A+Eric71.
clementine1
11 juin 2014 @ 13:43
BEAU PORTRAIT ET BELLE FAMILLE
aggie
11 juin 2014 @ 13:58
Merci pour ce résumé de la vie du Prince Henrik.
Les troisième, quatrième et cinquième enfants de la fratrie Montpezat sont morts très jeunes, quelle terrible épreuve ça a du être pour cette famille.
Carole
16 juin 2014 @ 09:45
sait on les circonstances de leur décès ?
flabemont8
11 juin 2014 @ 14:14
Merci, chère Sylvie-Laure, pour ce bel article .
Margrethe et Henrik étaient d’une beauté à couper le souffle lors de leurs fiançailles et de leur mariage !
AlineD
11 juin 2014 @ 14:49
Ce prince a une personnalité très intéressante. Le résumé que vous nous en faites révèle une grande curiosité, de l’ouverture d’esprit, du coeur et de l’amour de la vie. Je ne savais pas ce prince si intelligent et cultivé (ses études de langues, son parcours dans la diplomatie,…) Ce qui me plaît, c’est qu’il semble partager toutes ces belles qualités avec sa femme, et que le couple semble s’être formé sur base d’une attirance intellectuelle. Super ! Voilà sans doute le secret de leur complicité toujours visible 40 ans plus tard… Bref, une famille que je trouvais déjà sympathique, mais que je trouve encore plus attachante après la lecture de votre article :-)
(Petite parenthèse : la reine Margrethe jeune était belle !)
Nell p
3 septembre 2017 @ 19:54
Et moi je trouvais le prince consort très très beau lors de son mariage . Comme il m’a fait rêver.
Haut Landaise
11 juin 2014 @ 15:38
Bien que ce soit le Prince le sujet principal de cet article, la 12ème photo m’a rappelé une photo (noir et blanc à l’époque) dans Paris Match, des trois soeurs princesses avec cette tenue ethnique (brodée de perles de couleur je crois). Merci pour ces souvenirs.
Livia
11 juin 2014 @ 16:43
Merci pour ce reportage sur cette famille si agréable à contempler.
Henrik était vraiment « craquant » dans sa jeunesse… :-)
Caroline
11 juin 2014 @ 16:54
Sylvie-Laure,un grand merci pour la mini-biographie de notre ancien compatriote,le prince Henrik de Danemark!
JAusten
11 juin 2014 @ 17:44
Merci Mesdames pour cet article. Vous avez rendu, s’il en était encore besoin, le prince attachant. Il nous a souvent fait rire avec ses plastrons de médailles sur le torse, ces petites susceptibilités, mais Henrik Le Bon (souvenir pour Pierre-Jean) doit être une bonne personne au fond.
Dominique Charenton
11 juin 2014 @ 19:11
Bonjour,
D’un point de vue français la famille du prince Henrik de Danemark n’est ni noble, ni titrée. Point de comtes… point de comtesses….
Cette famille a été étudiée par Joseph Valynseele en 1975 : » Les Laborde de Monpezat
et leurs alliances » où figurent les renseignements sur cette famille qui sont indiqués dans ce message
Mais tout d’abord, on peut remarquer que le fait que cette alliance n’est pas été considérée comme morganatique en 1967 est étonnante, vu que quelques années plus tard le même roi Frédéric IX n’a pas reconnu dynaste les mariages de ses neveux !
Alors que ceux-ci n’étaient pas pires – d’un point de vue traditionnel – que celui de sa fille .
En effet, Henri de Laborde de Monpezat, né en 1934 est le deuxième de 9 enfants, nés entre 1932 et 1947, alors que sa mère Renée Doursenot (1908-2001) était encore mariée depuis le 29 09 1931 avec Louis Leuret (1881-1962) , prêtre défroqué . Le divorce n’étant prononcé que le 21 09 1940, alors que Renée Doursenot avait déjà mis au monde 5 des 9 enfants que lui donna André de Laborde de Monpezat (1907-1998), ce dernier n’épousant sa maîtresse que le 22 01 1948, alors qu’entre temps elle lui avait donné 4 autres enfants
De plus le grand père du prince Henrik , Henri de Laborde de Monpezat (1868-1929) avait été condamné pour meurtre en novembre 1918 pour avoir tué le capitaine Joseph Domenach – amant de sa seconde épouse – en septembre 1918 .
Ce n’était pas vraiment un pedigree classique pour être membre d’une famille royale !!!!
Il ne faut pas oublier qu’à l’époque le généalogiste Arnaud Chaffanjon qui officiait à Point de Vue Images du Monde était un ami très proche d’Henri de Monpezat et que c’est lui qui accrédita l’origine noble de son ami lors des fiançailles de ce dernier avec la princesse héritière du Danemark par des articles dans la revue et par la publication en juin 1967 de « Margrethe et Henri »
Certes A.Chaffanjon est l’auteur d’excellents ouvrages de généalogie, mais en l’espèce, comme dans d’autres cas, il fut très très très complaisant….
Dominique
Dominique.charenton@wanadoo.fr
Mayg
12 juin 2014 @ 12:52
Merci Dominique Charenton pour ce complément d’informations.
Je n’avais jamais entendu parler de cette affaire. Et effectivement, après une petite recherche, la mère du prince Henrik n’a divorcé de son premier époux Louis Leuret qu’en 1940. Or le prince Henrik est né en 1934…
Gérard
13 juin 2014 @ 14:30
La mère du prince paraissait très bonne et discrète. Elle était d’origine modeste mais courageuse. Son propre mariage après bien des épreuves marqua incontestablement une ascension sociale. La famille de son époux était une famille de notables aisés qui est à la fin de l’ancien régime n’était pas loin de la noblesse. À l’époque du mariage cette histoire dont les détails évoqués plus haut n’étaient pas connus (ils ne l’ont d’ailleurs jamais été car l’ouvrage remarquable que cite Dominique Charenton n’était pas destiné à être un best deller mais un ouvrage de généalogie hors du commun), inspira, on le sait, Frédérique Hébrard pour La demoiselle d’Avignon. Mais l’histoire réelle tenait bien du conte de fées surtout si l’on se place dans la situation de Renée de Monpezat. Le feuilleton eut beaucoup de succès et je garde en particulier le souvenir du jeune frère de la princesse qui parlait avec l’accent marseillais parce qu’à chaque génération, depuis une ancêtre marseillaise de la fin du XVIIIe siècle qui aurait pu donc être Désirée Clary, à chaque génération l’accent réapparaissait chez l’un des enfants. Désirée, ancêtre de la maison de Suède et donc aussi de la reine de Danemark, était d’une famille fort riche, qui tenait le haut du pavé, et où l’on ne devait pas avoir un accent marseillais prononcé, mais comme à l’époque on parlait en provençal aux domestiques et aux paysans, il devait en rester quelque chose.
Carole
12 juin 2014 @ 16:32
nous fumes plusieurs (Corentine,, Michèle, Kalistea, Cosmo et moi-même) à commenter ces faits au sujet de l’ article « archives » relatif aux fiançailles de Margrethe de Danemark du mardi 13 novembre 2012.
et restâmes dans l’interrogation quant aux problèmes juridiques, relatifs a la situation matrimoniale de la mère du prince, et à l’état civil de ses enfants.
le délai de consultation, pour tous, de l’état civil se rapprochant, peut être auront nous le « fin mot » de cette passionnante histoire.
Mayg
14 juin 2014 @ 17:28
Effectivement, je suis retournée aux archives de N & R,et la question du statut juridique des 5 premiers enfants de le mère du prince Henrik (alors que celle-ci était mariée à son premier mari) fut débattue.
Claudia
11 juin 2014 @ 19:46
On voit que la reine Margrethe avait – et a toujours – des traits d’une grande finesse, quel dommage qu’elle ne mette jamais cet atout en valeur et qu’elle se contente de son petit chignon tiré !
Marie de Cessy
12 juin 2014 @ 08:43
Le prince Henrik était un bel homme
Pas étonnant que la princesse Margrethe ait craqué pour lui en plus de toutes les autres qualités qu’il possède.
La photo de leurs fiançailles est très belle.
Sylvie-Laure
12 juin 2014 @ 18:54
C’était un coup de foudre, la reine l’a raconté. Une attirance intellectuelle, et un plaisir plus grand, encore d’imaginer cette idylle, qui est restée secrète, pendant presque 1an. Le comte Henri très séduisant, bel homme, et fin lettré avait tout pour plaire à la princesse. Celle ci disait aussi, avant de le connaître, qu’il fallait que son futur mari, se devait être quelqu’un qui serait de son niveau (artistique, culturel, passionnel, et aussi « diplomate ») et qu’il ne devrait surtout être un Monsieur Margrethe.
Le prince l’a bien prouvé, surtout qu’il n’était pas un Monsieur Margrethe.
Quant aux quartiers de noblesse, qui lui manquaient, le roi et la reine n’en n’ont pas fait cas, la reine Ingrid, et ses dames de compagnie dont la mère du prince Richard, étaient venues à la demeure familiale du Cayrou, rendre visite à la famille du comte Henri, et la reine Ingrid dont le bonheur de ses filles, comptait plus que tout, a dû se plaire au sein de cette famille Lotoise. On connait la suite, pour l’affection de la reine Ingrid avec son gendre venu de France.
ps : j’avais dit que je déboucherai une bonne bouteille pour la journée d’hier. Fait, « le Saint Joseph » se descend bien, mais doucement.. J’ai trinqué Santé pour le prince ;)
Gérard
13 juin 2014 @ 14:34
Et la mère du prince Richard a dû se souvenir qu’elle-même descendait de Joseph Fouché, qui était, disons, de moyenne bourgeoisie avant de devenir le riche duc d’Otrante et d’épouser une Castellane.
Livia
14 juin 2014 @ 19:01
Comme quoi en regardant de près Cher Gérard le vieil adage » tout noble descend d’un roturier et tout roturier d’un noble » prend ici toute sa saveur :-)
JAusten
13 juin 2014 @ 17:54
Peut-être qu’aussi le « de Laborde de Montpezat » à pesé dans la balance …. Ruelle ou Fournier ou Martinez ou Legros ou Michu ou Bidochon (notez que je n’ai rien contre ces noms de famille car le mien pourrait faire partie de cette liste) …. peut-être que il y aurait eu « enquête » de la part des parents de Margrethe
Ali
26 juin 2022 @ 18:23
A cette époque, l’information ne circulait pas comme aujourd’hui. On ne pouvait pas vérifier dans l’internet qui a un faux titre ou qui a un père nazi (Sommerlath). Mais Henrik était intelligent et beau, et capable d’exercer de telles fonctions. Aujourd’hui, il y a trop de mariages avec des gens mal élevés ou trop bêtes.
Charles
13 juin 2014 @ 19:36
Merci pour ce beau portrait du prince consort du Danemark.
Arnaud Chaffanjon, grand ami de Henri de Montpezat, a aidé en son temps à embellir la famille Montpezat en la faisant passer comme noble aux yeux du grand public et taire certaines vérités.
Je me demande également si le prince Henrik n’a pas figuré dans un premier temps dans l’état civil sous le nom Henri Leuret compte tenu de la situation de sa mère à l’époque de sa naissance. On saura un jour la vérité et il est probable que que son état civil ait été un jour modifié.
Même s’ils forment un couple particulier, la reine et le prince consort ont beaucoup de points communs du point de vue intellectuel et philosophique.
Catherine
16 juin 2014 @ 02:28
Je me souviens que beaucoup d’encre avait coule au sujet de l’ascendance d’Henri de Montpezat – Paris-Match, quotidiens, magazines, peu apres l’annonce du mariage de la princesse et de M. de Montpezat, toute la bio. de sa mere et de son pere a ete imprime plus d’une fois – evidemment je parle des annees1966 et 1967, et puis tout cela est tombe dans l’oubli, et ravive dans ce blog, il est evident que cela n’a aucune importance puisque il y a les heritiers legitimes au trone du Danemark de par leur mere la reine.
Danielle Alexa P.
14 février 2018 @ 20:15
Paix à son âme.
Gabrielle
18 février 2018 @ 20:56
Je ne comprends pas que l’on aille fouiller dans un lointain passé de la vie de personnes qui ne peuvent pas se défendre puisqu’elles sont mortes C’est salir leur mémoire
D’ailleurs la mort de 4 enfants lavent tout . Et la jeune sœur religieuse prie pour tout cela.
Elle doit spécialement prier pour son frère qui abjura la religion catholique pour faire plaisir à
sa future épouse.
Que l’on dise du bien mais pas de mal.
Il y a environ 8 ans, nous avons vu le yacht royal amarré dans la baie d’Arcachon, il était très marrant car on aurait dit un petit paquebot avec ses cheminées.Je l’avais pris en photo..
Gabrielle
19 février 2018 @ 19:55
J’avais omis de dire combien nous le trouvions beau sur Paris-Match et Point de vue -Elle aussi, mais lui était très simple et d’un naturel aimable.
Ce qui me chagrinait c’est qu’elle aurait pu changer de religion car le comte de Bernadotte était catholique et il avait été posé sur le trône par Napoléon.
Le Prince a eu beaucoup de petits -enfants heureusement, car il ne s’est pas beaucoup fatigué;( çà c’est tout à fait gémeaux et bélier) j’ai vu leur signe un Gémeaux et un Bélier entente parfaite , le Bélier étant souvent aimable et non belliqueux. Au revoir dans l’au-dela, je l’espère et que tous ceux qui vous écrit vous
disent un « Deo Profondis………….. »J’espère que l’on va le ramener dans le Lot et pas le brûler oh non pas lui, notre vigneron.
Ali
26 juin 2022 @ 18:13
« De profundis », qui sont les premiers mots de la prière « des profondeurs, je crie vers toi… » et non pas deo profundis
Bechade
21 février 2018 @ 20:55
Quel. Beau couple c était . Évidemment la mère sa vie plus que compliquée » » »’…….
Ali
26 juin 2022 @ 18:09
Il faut tout de même préciser, vu que nous sommes sur un site dédié, que son origine était roturière bourgeoise. Mais la reine lui a donné un vrai titre.
Ali
26 juin 2022 @ 18:11
On ne dit pas « en grandes pompes », à moins de parler de ses chaussures mais « en grande pompe » ce qui décrit la pompe et le côté cérémonieux de son mariage.