L’infante Blanca de Castilla, Maria de la Concepción, Teresa, Francisca de Asis, Margarita, Juana, Beatriz, Carlota, Luisa, Fernanda, Adelgunda, Elvira, Idelfonsa, Regina, Josefa, Micaela, Gabriela, Rafaela est née le 7 septembre 1868 à Graz en Autriche. Elle est le premier enfant de l’infant Carlos, duc de Madrid (1848-1909) et de la princesse Margherita de Bourbon-Parme (1847-1893), petite-fille du comte de Montizon.
L’infante a un frère et trios soeurs : Jaime, duc de Madrid (1870-1931), Elvira (1871-1929), Maria Beatriz (1874-1961) mariée à don Fabriuzio, prince di Roviano et duc di Anticoli Corraddo, et Maria Alicia (1876-1975) épouse en premières noces du prince Friedrich von Schönburg-Waldenburg.
Le 24 octobre 1889, elle épouse à Frohsdorf l’archiduc Leopold Salvator d’Autriche, prince de Toscane. Il est le deuxième enfant de l’archiduc Karl Salvator (1839-1892) et de la princesse Immaculata de Bourbon-Deux-Siciles (1844-1899). De cette union sont nés 10 enfants : Maria de los Dolores (1891-1974), Maria Immakulata (1892-1971) mariée à l’aristocrate Inigo Neri Seneri, Margarita (1894-1986) mariée à Francesco Marchese Taliani di Marchio, Rainer (1895-1930), Leopold qui renonça à ses droits dynastiques pour se marier, Maria Antonia (1899-1977) mariée à Ramon Orlandis y Villalonga puis après veuvage à don Luis Perez Sucre, Anton (1901-1987) marié à la princesse Ileana de Roumanie, Assunta (1902-1993) marié à Joseph Hopfinger, Franz Josef (1905-1975) et Karl Pius (1909-1953) marié à Christa Satzger de Balvanyos.
L’un des petits-fils de l’infante Blanca, l’archiduc Dominik (fils de l’archiduc Anton et de la princesse Ileana de Roumanie) est l’actuel propriétaire et gestionnaire du château de Bran en Roumanie.
L’archiduc Leopold Salvator est décédé le 4 septembre 1931 à Vienne. Il est inhumé dans la crypte des Capucins. L’infante s’est éteinte à Viareggio le 25 octobre 1949. C’est là en province de Lucques en Toscane qu’elle repose. (Merci à Tepi)
Severina
8 mai 2014 @ 06:25
Merci Tepi et Régine, j’aime beaucoup ces vieilles photos et l’histoire des ces princesses inconnues. Un grand travail de recherche.
Francine du Canada
8 mai 2014 @ 07:21
Merci Régine et Tepi pour ces photos et ce reportage. La Toscane… je ne raterai pas c’est certain; Florence est déjà dans mon plan de match pour l’hiver prochain. J’enregistre!
Ce portrait de l’infante Blanca est super intéressant! Merci! FdC
marianne
8 mai 2014 @ 07:30
Elle avait vraiment 18 prénoms ?
domilys
8 mai 2014 @ 19:12
marianne ,
Je me suis posée la même question ?
Et pour quelle raison ?
Livia
9 mai 2014 @ 14:03
@Domilys c’était une tradition dans les familles royales de donner plusieurs prénoms à un nouveau-né et particulièrement en Espagne où pour honorer des membres de la famille on pouvait tomber dans ce genre d’excès et je crois que ce n’est pas le record.
Il n’est pas rare que des espagnols aient communément plusieurs prénoms jusqu’ à huit pour une de mes relations et comme ils portent aussi le nom de leur mère les états civils ont du travail !
Cet usage s’est peut être allégé depuis ma jeunesse…
Les espagnols du site pourraient peut être nous éclairer s’ils le veulent bien.
domilys
9 mai 2014 @ 19:41
Livia,
Je vous remercie pour ces explications.
Livia
10 mai 2014 @ 18:38
Bonne soirée Domilys.
corentine
8 mai 2014 @ 09:46
merci beaucoup Régine et Tepi
félicitations Tepi
j’aime beaucoup les anciennes photos
Caroline
8 mai 2014 @ 10:59
Merci pour ce portrait!
C’est navrant que l’infante Blanca ne soit pas ‘royalement’ enterrée à cote de son mari dans la crypte des Capucins!
AUDOUIN
8 mai 2014 @ 11:02
C’est par erreur, dit-on, que l’Empereur François-Joseph autorisa en 1889 le mariage de l’archiduc Léopold-Salvator et de la princesse Blanche de Bourbon. Sous la pression de la Régente d’Espagne Marie-Christine, née archiduchesse d’Autriche (branche de Teschen), veuve d’Alphonse XII, l’Empereur ne voulait plus de mariages entre la Maison d’Autriche et la branche aînée des Bourbons, car de telles alliances mettaient évidemment ces derniers en valeur. …
C’est ainsi que l’Empereur refusa son consentement au mariage de l’archiduc Léopold-Ferdinand, cousin de Léopold-Salvator (branche aînée de Toscane) avec la princesse Elvire de Bourbon, soeur cadette de Blanca. qui étaient, dit-on, très amoureux l’un de l’autre…Résultat: ils furent malheureux, l’un et l’autre: Léoplold-Ferdinand termina sa vie dans la misère sous le nom de Herr Wölfling et Elvire, eut, d’un peintre obscur, trois fils naturels qui portèrent le patronyme de leur mère…Un beau gâchis…
En 1890, François-Joseph donna sa fille Marie-Valérie en mariage à François-Salvator, frère cadet de Léopold-Salvator …
AUDOUIN
Pierre-Yves
8 mai 2014 @ 11:52
18 prénoms, la pauvre ! On se demande vraiment pourquoi une débauche pareille ! Il vaut mieux en avoir 3 jolis que 15 vilains.
Et comme si ça ne suffisait pas, à 18 prénoms elle a ajouté 10 enfants. Cette princesse n’avait pas peur de la surabondance.
septentrion
9 mai 2014 @ 12:53
Bonjour Pierre-Yves,
Je crains que dans les deux cas cette pauvre infante n’ait pas eu le choix…
Cdt,
Gérard
10 mai 2014 @ 21:11
C’était pour avoir la protection de tous ces saints. De grands saints comme Thérèse d’Avila et François d’Assise, des saints royaux et toujours les trois archanges.
Tepi
8 mai 2014 @ 15:31
Merci beaucoup pour les remerciements mais Régine a fait le portait .Moi je lui ai envoyé seuleument les anciennes cartes postales.
COLETTE C.
8 mai 2014 @ 18:39
Merci pour ce portrait, merci aussi à AUDOUIN pour ses explications complémentaires.
flabemont8
8 mai 2014 @ 19:46
Pauvre princesse, tant de prénoms à porter !
Merci, Tepi et Régine , pour ces photos anciennes et leur histoire .
patricio
9 mai 2014 @ 08:10
Bravo Régine pour ce portrait. Je ne connaissais pas cette princesse.
Bravo Tépi pour partager avec nous toutes ces belles photos d’époque
amitiés
patricio
Sigismond
9 mai 2014 @ 16:58
Merci pour ce portrait de Madame Blanche de France, fille de France, sœur aînée du duc d’Anjou et de Madrid. Pour l’anecdote, elle serait devenue reine régnante de France de 1893 à 1949 (après sa grand-mère et sa mère) si Louis XVIII avait instauré la primogéniture absolue, comme presque toutes nos monarchies actuelles l’ont fait de nos jours.
Gérard
10 mai 2014 @ 21:14
Si Louis XVIII avait instauré la primogéniture absolue, et modifié les dispositions qui régissaient la succession dynastique depuis Louis le Grand et si les poules avaient eu des dents !
Livia
11 mai 2014 @ 20:54
@Sigismond : et après 1949? Histoire fiction pour histoire fiction…
Gérard
15 mai 2014 @ 16:16
Si l’on part toujours de cette hypothèse improbable, au décès de Bianca de Bourbon à Viareggio le 25 octobre 1949 lui aurait succédé sa fille l’archiduchesse Dolorès d’Autriche-Toscane née en 1892 et qui mourut elle aussi à Viareggio le 10 avril 1974, elle était célibataire et était la sœur jumelle de l’archiduchesse Immaculata qui mourut à Rome le 3 septembre 1971, donc avant elle, et avait épousé noble Inigo Neri Serneri dont elle n’eut pas d’enfant.
À la mort de Dolorès serait devenue le chef de la maison royale l’archiduchesse Margarita née en 1894 qui mourut à Rome le 21 juin 1986 sans postérité de son mariage avec Francesco, marquis Taliani de Marchio.
Après elle les droits seraient allés à la fille aînée du défunt archiduc Léopold, issue de son mariage morganatique : Gabriele, baronne von Wolfenau, créée peut-être comtesse von Wolfenau en 1922, puis comtesse de Habsbourg-Lorraine, née à Vienne le 12 février 1922 et décédée en 2008 et qui avait épousé à Genève le 25 septembre 1948 civilement et à Aubonne, canton de Vaud, religieusement le 28 septembre, Hans von der Mühll, né à Riehen, près Bâle, le 17 novembre 1918, docteur en droit, directeur de banque, dont elle a divorcé en 1958. Leur fille aînée qui serait donc le chef de maison depuis 1988 serait Marina von der Mühll, ou de Muhll, née à Baden (Argovie) près de Zurich le 6 décembre 1949, psychologue, qui a épousé le 7 octobre 1970 civilement à La Haye, et à Ansembourg (grand-duché de Luxembourg) le 11 octobre 1970 religieusement Jan, comte de Marchant et d’Ansembourg, né à Zagreb le 9 octobre 1941, ambassadeur des Pays-Bas, dont elle a divorcé à La Haye le 27 avril 1979 et qui est le fils de Franz, comte de Marchant et d’Ansembourg, ambassadeur des Pays-Bas (1902-1982) et de la comtesse Ferdinande von Bombelles (1904-1984), dernière de sa maison.
Après elle viendraient donc ses deux filles dont l’aînée est la comtesse Muriel de Marchant et d’Ansembourg, née à Damas (Syrie) le 17 avril 1972 puis sa sœur la comtesse Natascha, née à Damas le 2 août 1974 et dont les dernières généalogies que j’aies disent qu’elles sont alors sans alliance. Je ne sais pas si depuis elles se sont mariées et ont eu postérité. Après viendrait leurs oncles et tantes et plus spécifiquement les jumeaux Muriel von der Mühll et Jan-Feodor von der Mühll, ou de Muhll, nés à Baden le 29 mars 1951 dont je ne sais pas s’ils sont mariés, puis leur frère Patrick-Andreas von der Mühll, né à Baden le 28 septembre 1954 et après eux la famille de l’archiduchesse Maria Antonia d’Autriche-Toscane et de son premier mari don Ramón de Orlandis y de Villalonga. Mais j’imagine que parmi tous les gens cités certains ont eu postérité.
Amelie
24 janvier 2018 @ 12:23
Ce changement continu de dynastie et de nationalité des prétendants sont les meilleurs arguments en faveur de la loi salique, en plus d’amener des roturiers sur le trône.
Amelie
23 janvier 2018 @ 17:14
Dommage qu’une grande partie de sa descendance soit roturière et/ou américaine