La princesse Irène de Grèce a vu le jour le 11 mai 1942 au Cap en Afrique du Sud où la famille royale grecque était en exil au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. Elle est la fille cadette du roi Paul et de la Reine Frédérika de Grèce, née princesse de Hanovre.
Jusqu’au coup d’Etat de 1967, Irène accompagnera ses parents puis son frère lors des activités officielles de la Cour. Elle assistera aux fastueux mariages de sa soeur Sophie avec le prince Juan Carlos d’Espagne (elle y sera dame d’honneur) et de son frère le roi Constantin avec la princesse Anne-Marie de Danemark.
La princesse Irene suivit des cours de philosophie et d’archéologie. C’est également une pianiste talentueuse. Elle publiera un ouvrage archéologique « Fragments of Dekelia ». Elle se spécialisera aussi dans l’étude comparative des religions.
Elle suivra sa famille en exil à Rome puis s’installera avec sa mère, la reine Fréderika durant plusieurs années à Madras en Inde.
Côté coeur, les spéculations furent nombreuses à l’époque. On prêta des intentions à la reine Frédérika de marier sa fille cadette au futur roi Harald de Norvège, à un prince allemand,… La presse évoqua aussi une idylle avec don Gonzalo de Bourbon (frère du duc de Cadix) ou avec Jésus Aguirre qui fut le deuxième mari de la duchesse d’Albe mais la princesse est restée célibataire.
En 1981, elle foulera pour quelques heures le sol grec afin d’assister à l’enterrement de sa mère la reine Frédérika. Suite à ce décès, la princesse Irène s’investira encore davantage au sein d’organisations caritatives et en particulier l’ONG Nuevo Futuro qu’elle a elle-même fondée en 1986. Elle effectuera encore quelques séjours en Inde et à Londres auprès de son frère le roi Constantin, mais finira par s’établir auprès de sa soeur la reine d’Espagne au Palais de la Zarzuela où elle dispose d’un appartement.
Personnalité toujours très discrète, la princesse a surmonté une grave maladie il y a quelques années. Très proche de ses 8 neveux et nièces, elle a eu le bonheur de voir que l’Infante Cristina appeler sa fille Irène. De même, elle est la marraine du petit Simeon Hassan Munoz, fils de la princesse Kalina de Bulgarie.
Depuis la fin de l’exil, la princesse retourne ponctuellement en Grèce notamment avec sa soeur la reine Sophie. Polyglotte, elle parle le grec, l’anglais, le français, l’espagnol et l’allemand, elle apprécie beaucoup les voyages. Elle accompagne fréquemment sa soeur la reine Sophie lors de ses voyages privés à l’étranger comme il y a quelques années en Syrie avec un guide d’exception, son cousin le prince Michel de Grèce.
En 2002, la Cour européenne de Justice a contraint l’Etat grec à dédommager le Roi Constantin et sa famille pour les biens qui avaient été nationalisés. La princesse a reversé l’entièreté de l’indemnité afin de créer la branche grecque de l’ONG Nuevo Futuro.
Danielle
12 février 2009 @ 13:03
Merci Régine pour ce portrait de la princesse Irène, dont par la discrétion, l’on connait peu de choses.
Elle a du souffrir de rester célibataire, à moins que cela soit son choix.
Je suis très contente qu’elle soit bien entourée et ait trouvé un port d’attache auprès de la Reine Sophie, avec qui elle partage des loisirs.
Caroline
12 février 2009 @ 17:46
superbe portrait de cette princesse trop méconnue .
Je ne sais si elle est restée célibataire par choix ou par défaut mais une chose est sure , avec la mère qu’elle avait , elle n’avait pas droit à l’erreur …
cisca
12 février 2009 @ 20:05
C’set je crois un choix. Il faut dire aussi que la princesse Irene est une pianiste de grand talent
besse sylvie
3 novembre 2009 @ 12:20
une certaine ressemblance avecsa soeur La reine sofia bonne journée !