La princesse Irène de Grèce et de Danemark voit le jour à Athènes le 13 février 1904. Elle est le sixième enfant du roi Constantin Ier de Grèce et de la reine Sophie, née princesse de Prusse. Elle a trois frères et une soeur aînés : George (1890-1947) qui épousa la princesse Elisabeth de Roumanie, Alexandre (1893-1920) qui épousa Aspasie Manos, Hélène (1896-1982) qui épousa le roi Carol II de Roumanie et est la mère du roi Michel de Roumanie, Paul (1901-1964) qui épousa la princesse Frederika de Hanovre et qui est le père du roi Consatntin, de la reine Sophie d’Espagne et de la princesse Irène. En 1913, la famille se complète avec la naissance de la princesse Katherine qui épousa le Major Richard Brandam.
L’enfance de la princesse Irène est marquée par une situation chaotique au niveau politique et par la guerre civile qui voit le palais de Tatoi être la proie des flammes. En 1917, elle suit ses parents en exil en Suisse alors que son frère Alexandre devient roi de Grèce et décède en 1920. La famille rentre alors au pays avant un nouvel exil en 1922. Au sein de sa famille, la princesse Irène est particulièrement proche de sa sœur aînée la princesse Hélène.
Irène et les siens s’installent près de Florence où meurt son père le roi Constantin en 1923. Sa mère la reine Sophie décède en 1932 à Francfort. En 1935, son frère George monte sur le trône de Grèce et la princesse Irène retrouve sa patrie. Après le décès de ses parents, la princesse séjourne régulièrement chez sa sœur la princesse Hélène de Roumanie qui a acheté une villa à Fiesole.
Irène de Grèce était considérée comme un excellent parti au sein du Gotha. Des projets de mariage ont été envisagés avec le prince Nicolas de Roumanie, frère du futur roi Carol (époux de sa sœur Hélène) mais la famille royale de Roumanie aurait mis son veto à une nouvelle union avec un membre de la famille royale grecque. Plus sérieuse semblait la relation avec le prince Christian de Schaumbourg-Lippe puisque des cartes postales à l’effigie des « fiancés » avaient même été imprimées. Les projets de mariage n’aboutirent finalement pas et la rupture fut consommée en 1927.
Pour avoir longtemps vécu en Italie, la princesse Irène y côtoya la famille royale d’Italie et la branche des ducs d’Aoste. A l’âge de 35 ans, le 1er juillet 1939, la princesse Irène de Grèce épousa en la cathédrale de Florence et en présence du Gotha le prince Aimone de Savoie-Aoste, duc de Spolète, fils du prince Emanuele Filiberto de Savoie, duc d’Aoste et de la princesse Hélène d’Orléans. L’union prestigieuse entre deux familles royales régnantes, a pour objectif de favoriser les relations entre la Grèce et l’Italie.
En 1941, sur proposition de son cousin le roi Victor Emmanuele III, le prince Aimone devient roi Tomislav II de Croatie, prince de Bosnie-Herzégovine, Voïvode de Dalmatie, Tuzla et Kin. Un roi clairement fantoche. Le prince Aimone ne s’intéressa jamais très fort à la couronne de Croatie. Face à la propagande italienne qui souhaitait l’instrumentaliser et considérant son aversion pour Mussolini, il se dit que le prince aurait été prêt à prendre la tête d’un mouvement pour renverser le fascisme en Italie et ce avec l’approbation de la Grande-Bretagne. Il abandonne une couronne en laquelle il n’avait pas réellement cru en 1943 sans jamais avoir mis un pied dans le pays.
Au début de la guerre, Irène s’investit dans la Croix-Rouge en tant qu’infirmière, se déplaçant même jusqu’en Russie. La période de la Deuxième Guerre Mondiale est en effet très durement vécue par la princesse Irène. Il y a tout d’abord la guerre italo-grecque en 1941 puis bien malgré elle, Irène se retrouve coupée des siens car dans l’autre camp. La famille royale grecque ayant à nouveau pris le chemin de l’exil.
En 1942, le prince Aimone devient duc d’Aoste suite au décès de son frère aîné le prince Amedeo, époux de la princesse Anne d’Orléans et père des princesses Margherita (future archiduchesse Robert d’Autriche-Este et mère du prince Lorenz de Belgique) et Maria Christina.
Le 27 septembre 1943 en l’absence du duc d’Aoste sur le front, la duchesse d’Aoste met au monde le prince Amadeo, Umberto, Constantino, Giorgio, Paolo, Elena, Maria, Lorenzo, Zvonimir (NDLR : prénom croate) de Savoie-Aoste à la Villa della Cisterna à Florence.
La duchesse et son bébé sont envoyés dans un camp de concentration à Pavie puis en Autriche où ils retrouvent la veuve du duc Amedeo d’Aoste et ses deux filles. Le petit Amedeo y subit les dures conditions et est très chétif.
Suite à un référendum, le roi Umberto, qui a succédé au roi Victor Emanuele III, est contraint à l’exil en 1946. Le duc d’Aoste, sans nouvelles à cetet époque des siens, opte pour s’installer en Argentine. La duchesse et leur fils unique s’établissent en Suisse. La situation financière de la famille est très délicate après la proclamation de la république.
La guerre et les séparations qu’elle allait engendrer, ont fait que le duc et la duchesse d’Aoste n’ont pas passé beaucoup de temps ensemble. Le duc d’Aoste écrivait régulièrement à son épouse et à leur fils, espérant pouvoir réunir rapidement les fonds nécessaires pour qu’ils puissent le rejoindre en Argentine.
Le duc d’Aoste décède d’une crise cardiaque le 29 janvier 1948 à Buenos Aires. C’est par la radio que la duchesse d’Aoste apprit le décès de son mari. Faute de moyen, elle n’eut pas la possibilité de se rendre à Buenos Aires. Le duc d’Aoste fut enterré au cimetière de la Recoleta de la capitale argentine avant d’être transférée dans l’église Mater Misericordie de Buenos Aires. Son jeune fils Amedeo lui succède en tant que 5ème duc d’Aoste.
Après avoir vécu en Suisse, Irène et son fils reçoivent l’autorisation de rentrer en Italie. Ils s’établissent à Fiesole dans une ville proche de celle de la princesse Hélène de Grèce, divorcée du roi Carol II de Roumanie. Peu à peu, la duchesse parvient à récupérer des biens de la famille d’Aoste ainsi que des domaines.
La duchesse douairière d’Aoste assiste aux grands événements du Gotha dont le mariage de la princesse Sophie de Grèce avec le prince Juan Carlos d’Espagne à Athènes en 1962.
En juillet 1964, la duchesse douairière d’Aoste voit son fils unique se marier à Estoril au Portugal avec la princesse Claude de France, fille du comte et de la comtesse de Paris. De nombreux membres du Gotha dont le roi Umberto d’Italie. De cette union, la princesse Irène aura trois petits-enfants : Bianca née en 1966, Aimone, duc de Pouilles né en 1967 et Mafalda née en 1969. La famille d’Aoste est alors installée dans le vaste domaine du Borro.
Vers la fin de sa vie, Irène se partage entre Florence et la Grèce où règne le roi Paul. En 1967, elle voit à nouveau la famille royale grecque prendre le chemin de l’exil. En 1973, la dépouille de son époux le défunt duc d’Aoste est ramenée d’Argentine pour être inhumée dans le domaine du Borro, propriété de son fils le duc Amedeo. Citoyenne d’honneur de la ville de Florence, la duchesse d’Aoste, née princesse Irène de Grèce et de Danemark est décédée à Fiesole le 15 avril 1974 des suites d’une longue maladie. (Copyright photos : DR – Article dédié à Marina Minelli et Tepi)
Cheveyre
17 novembre 2011 @ 09:19
je pense qu’il y a confusion entre 2 branches de la famille SAVOIE-AOSTE : les princesses Margherita (future archiduchesse Robert d’Autriche-Este) et Maria Christina ne sont pas soeurs du prince Amadeo, Umberto, Constantino, Giorgio, Paolo, Elena, Maria, Lorenzo, Zvonimir (NDLR : prénom croate) de Savoie-Aoste ; mais, cousines …
Régine
17 novembre 2011 @ 13:02
Je ne comprends pas car je n’ai pas écrit que les princesses Margherita et Maria Cristina étaient les soeurs d’Amedeo, actuel duc d’Aoste mais les filles d’Amedeo et d’Anne d’Aoste
Anais
17 novembre 2011 @ 11:09
Quel destin que celui de la princesse Irène de Grèce, duchesse d’Aoste ! Ballotée au gré des exils successifs de la famille royale grecque, à peine mariée que la guerre éclate, prisonnière avec un bébé dans un camp et séparée géographiquement de son mari parti en Argentine où il mourra sans l’avoir revue. L’article indique qu’elle était proche de sa sœur Hélène, reine de Roumanie. Elles ont également connu des destinées marquées par des moments très difficiles. Question que je me suis toujours posée : comment se fait-il que la duchesse veuve d’Aoste ait pu retourner s’installer en Italie avec son fils alors que le roi Umberto ne le pouvait pas. Comment se fait-il qu’elle ait réussi à récupérer des biens ? Et aujourd’hui c’est justement l’anniversaire de la duchesse des Pouilles, l’épouse de son petit-fils.
MarinaM
17 novembre 2011 @ 11:46
Régine, un grand grand merci. Quelle surprise. J’ai lu cet article le premier ce metin. Merci et bravo!
Palatine
17 novembre 2011 @ 15:33
Marina, je m’adresse à vous qui connaissez mieux que moi la famille royale d’Italie.
Il semble que les biens récupérés par les Aoste se soient volatilisés ou bien amoindris. Mauvaise gestion ? Dépenses folles ? Le présent duc d’Aoste a du vendre sa proprieté du Borro et ds les magazines se plaint d’un manque d’argent. Il a vendu le reportage du mariage de sa fille Bianca.
C’est tres dommage que le Borro n’appartienne plus aux Aoste.
MarinaM
18 novembre 2011 @ 23:14
Bonsoir Palatine,
je m’excuse, je n’avais pas vu la question. Oui il parait qu’il a eu des problèmes d’argent et tout cas je ne crois pas qu’il a hérité une vrai fortune et je croic qu’on peut parler surtout de mauvaise gestion.
Palatine
19 novembre 2011 @ 12:08
Merci, Marina. Moi aussi je pencherais pour la mauvaise gestion. Il y a ici en Toscane tant de beaux chateaux et de domaines qui furent vendus par leur proprietaires qui ne travaillaient pas et depensaient sans compter. C’est parfois aussi simple que cela.
JOSEPHINE
17 novembre 2011 @ 12:05
Que cette femme est belle !
Jean Pierre
17 novembre 2011 @ 14:21
Les princesses de Grèce nées au début du siècle avaient toutes le même style et la même allure. Cela vaut pour Irene de Grece, ses sœurs mais aussi ses cousines Olga ou Marina de Kent ou les sœurs du duc d’Edinburgh : grandes et minces. Pas du tout un physique à la grecque.
Jay
17 novembre 2011 @ 12:21
Il ne semble pas que ce mariage Aoste fut tres heureux …
Comment la proncesse put elle retrouver sa fortume? confisquée par qui ??
elle n eut qu un fils? sans remariage de son coté ??
Sophie
17 novembre 2011 @ 12:32
Merci Régine pour ce beau portrait. Pour être sincère, je n’avais jamais entendu parler de la mère de l’actuel duc d’Aoste. Elle n’a pas eu une vie facile. Si je comprends donc bien, le roi de Roumanie et le duc d’Aoste sont cousins. Pourtant autant leurs mères semblaient proches, autant je ne pense pas qu’il y ait des relations soutenues entre les cousins. Le duc d’Aoste était-il présent pour les 90 ans du roi Michel ?
Pourquoi y a-t-il eu un traitement différent pour la branche Aoste lors de la proclamation de la république qui a conduit la famille royale en exil mais qui a permis au duc d’Aoste de vivre en Italie ?
MarinaM
17 novembre 2011 @ 14:46
La Constitution italienne de l’après guerre avait une « disposizione transitoria » et elle a établi que aux anciens souverains et leurs descendants males était interdit de fouler le sole de l’Italie. Donc à l’époque les anciens souveraines étaient Vittorio Emanuele III, Umberto II et son fils, après aussi le fils de celui ci. le duc d’Aoste était seulement l’arrière-arrière petit-fils de Vittorio Emanuele II, donc la lois ne le concernait pas.
ps je m’excuse mais je n’ai pas les accènts sur le clavier…
PalaceWatcher
17 novembre 2011 @ 15:59
Amedeo di Savoia Aosta était présent pour les 90 ans du roi Michel, ainsi que pour l’anniversaire des 60 ans de la princesse héritière Margarita en 2009
philippe h
18 novembre 2011 @ 02:15
Le Duc d’Aoste était présent aux 90 ans du Roi de Roumanie,ainsi qu’en témoigne une photo parue dans Hola(édition espagnole) du 9 Novembre dans le reportage consacré à cet événement.Lors du dîner officiel, le Duc était placé entre deux des filles du souverain et en face du Roi Michel et de la Reine d’Espagne.
On voit également le Duc d’Aoste dans Point de Vue du 2 Novembre, page 27.
PalaceWatcher
18 novembre 2011 @ 12:38
Il était aussi à l’anniversaire de la princesse héritière Margarita en 2009
Vassili
17 novembre 2011 @ 12:49
Merci Regine pour le portrait de la princesse Irene. Les princesses de Grece de l’epoque etaient tres belles. Les princes de Savoie-Aoste sont toujours de bels hommes. V
marie-françois
17 novembre 2011 @ 19:51
Vous avez raison, Vassili, les princesses de Grece de l’époque étaient belles tant les filles du roi Constantin que celles du prince Nicolas.
Quant aux Aoste, le duc Amédeo ( l’époux d’Anne d’Orléans ou de Guise comme disent les italiens) avait plus fiere allure que son frere Aimone.
Mayg
17 novembre 2011 @ 13:30
Merci pour ce beau reportage.
Si je comprends bien, la princesse Irène est la tante du roi Constantin de Grèce et de la Reine Sofia d’Espagne.
Caroline
17 novembre 2011 @ 22:10
Comme je suis crevee apres une journee remplie,j’espere avoir compris que la princesse Irene de Grece est la grand-mere de Constantin de Grece,de Sofia d’Espagne et d’Irene de Grece restee celibataire!
MurielB
18 novembre 2011 @ 09:00
caroline, Irène de grèce est la grand-mère des enfants du duc d’aoste et de Claude d’orléans, elle est la tante de Constantin, Sofia et Iréne
Caroline
18 novembre 2011 @ 10:41
Muriel B,je vous remercie pour votre reponse!
Mayg
18 novembre 2011 @ 13:18
C’est bien ce que je disais, elle est la tante de Constantin, de Sofia ( devenu reine d’Espagne) et Irène de Grèce
COLETTE C.
17 novembre 2011 @ 14:28
Merci pour ce portrait. J’aime beaucoup , car on voit ainsi que tous ces membres du gotha sont parents entre eux.
tepi
17 novembre 2011 @ 15:18
Merci beaucoup Regine pour votre dedicasse.
J’ admire beaucoup la Princesse Irene comme sa soeur la Princesse Helene.Toutes les deux ont connu un destin malheureux.Votre article est tres interessant.
jul
17 novembre 2011 @ 17:45
Merci pour ce joli portrait !
MoniqueDN
17 novembre 2011 @ 18:12
Merci Régine pour ce très beau reportage sur une princesse et dame de très grande classe !
Livio Orlandini
17 novembre 2011 @ 18:49
Oui le duc Amedeo d’Aosta etait assis a la table avec ses cousins le roi Michel de Romanie e la reine Sofia d’Espana à Bucarest pour les 9O ans du roi: j’ai vu la foto.
Livio Orlandini
17 novembre 2011 @ 19:04
La Constitution italienne après le 1946: exil pour les ex-rois, leurs femmes et leurs fils màles, pas pour les autres (Aosta et Genova) sans les nominer; abrogation 2008/09.
Angelo
17 novembre 2011 @ 19:14
La branche des Savoie-Aoste ne tomba pas sous les effets de lòa loi d’exil, étant donné que la Constitution de 1948 stipulait que « aux descendants des ex-rois … est défendu le séjour sur le sol national ». Par « ex-rois » on entendait Victor-Emmanuel III et Humbert II, qui au moment de l’entrée en vigueur de la Constitution républicaine étaioent encore en vie.
marie-françois
17 novembre 2011 @ 19:54
Qu’est devenue cette villa della Cisterna ou est né l’actuel duc d’Aoste ?
Laure-Marie Sabre
20 novembre 2011 @ 19:21
D’apres wikipedia, le duc d’Aoste n’est pas ne a la villa della Cisterna mais au Palais Pitti, dans une piece du rez de chaussee consideree a l’abri des bombes qui avaient provoque l’accouchement premature d’Irene de Grece.
Luise
21 novembre 2011 @ 10:47
Le Duc d’Aoste est né à Florence; Le palais Cisterna est à Turin et la famille Savoie Aoste a vendu le palais (1940) à la Province de Turin.
Charlanges
17 novembre 2011 @ 20:15
Tout comme en France, la loi d’exil n’a frappé en Italie que le chef de famille (en l’occurence le roi Umberto), son épouse (contrairement à ce qui se passa en France) et son fils. Les branches cadettes ne furent pas concernées. Lors de son départ, le roi demanda toutefois aux princes de sa maison de quitter le territoire italien mais la plupart y revinrent rapidement. L’actuel duc d’Aoste passa donc son enfance et son adolescence en Italie, y fit son service militaire et devint officier de marine.
En ce qui concerne les biens de la branche aînée de la maison de Savoie, la république italienne, si elle récupéra palais et châteaux mis à la disposition du souverain par l’état, échoua, non sans avoir tenté toutes les procédures possibles, a confisquer la majeure partie de la fortune privée. Il s’en fallut de peu ! En effet, la nouvelle constitution promulguée le 27 décembre et prévoyant ladite confiscation des biens des deux derniers souverains (Victor-Emmanuel III et Umberto II)n’entra en vigueur que le 1er janvier 1948 alors que Victor-Emmanuel III fit à la nouvelle République le mauvais tour de décéder le 28 décembre 1947 … Le roi ayant laissé cinq enfants, seul 1/5 (la part d’Umberto) put être saisi, ses trois soeurs (et les enfants de la princesse Mafalda) ayant eu ensuite l’élégance de partager avec leur frère et oncle les quatre aures cinquièmes. il fallut des années et de nombreux procès pour que la République s’avoue vaincue. De même, elle échoua à récupérer en Grande-Bretagne l’important montant d’une assurance-vie souscrite en 1880 par le roi Humbert I et que son fils y avait laissé (les termes du jugement rendu par la justice britannique furent extrêmement durs pour l’état italien).
Les biens de la branche d’Aoste étaient d’origine privée (essentiellement l’héritage de la princesse della Cisterna, épouse du 1er duc d’Aoste) et ne furent pas touchés.
En réponse à la question de Sophie, le duc et la duchesse d’Aoste étaient les seuls princes de la maison d’Italie à participer au 90ème anniversaire du roi Michel de Roumanie. Ils figurent dans le programme officiel sous la dénomination « LL.AA.RR. le prince et la princesse de Savoie, duc et duchesse d’Aoste ».
Kalistéa
17 novembre 2011 @ 21:40
Hélène etIrène de Grèce eurent en effet des destins parallèles.Elles firent des mariages égaux en épousant des princes spécialement beaux et d’une séduction étourdissante.Toutes deux eurent des unions de courte durée dont naquit un fils unique.Toutes deux surmontèrent la déception de leur mariage brisé (celui d’Irène plus par la séparation due aux évènements mondiaux que par l’infidélité de l’époux.) en se consacrant à leur fils et en leur donnant la meilleure des éducations et le meilleur exemple;Hélène réussissant mieux semble-t-il dans ce programme que sa soeur si on en juge par les résultats.A la fin de leur vie,les deux princesses devinrent inséparables et se ressemblant de plus en plus,on les voyait traversant comme des ombres touchantes et mélancoliques,les réunions festives du gotha semblables à deux jumelles qu’une fée traitresse aurait séparées pour cause majeure d’amour,puis réunies en le leur otant…
dimitri
17 novembre 2011 @ 22:35
Merci pour cet article très intéressant.
Cette femme était très belle, racée et avec une distinction exceptionnelle.Elle me fait penser à la princesse Marie-José de Belgique.
La mode et les coiffures des années 30 avaient un chic fou.
Lutz
17 novembre 2011 @ 23:43
La duchesse Irène était merveilleuse, splendide, tellement noble. J’admire cettes princesses de Grèce. La princesse Bianca semble beaucoup à sa grand- mère.
cecil
18 novembre 2011 @ 12:30
J’ai beaucoup de mal à croire que le prince était désargenté au point de ne pouvoir payer un billet de train -ou de bateau- à sa femme et son fils pour le rejoindre en Argentine. Lui-même, a-t-il embarqué comme passager clandestin ou comme moussaillon pour s’y rendre..?
cecil
18 novembre 2011 @ 12:34
Dans mon mail précédent, il s’agissait, évidemment, d’un billet d’avion… Il n’y a pas -et moins encore dans les années 40- de tunnel ferroviaire sous l’Atlantique!
corentine
18 novembre 2011 @ 12:36
un grand merci à Régine
j’aime beaucoup la rubrique « portrait » et j’ai toujours beaucoup de sympathie pour les membres de la famille royale de Grèce
photo 4, je trouve que le 4eme duc d’Aoste était un très bel homme
JEAN-LUC
19 novembre 2011 @ 17:57
Par souci de clarté, il me parait utile d’indiquer qu’Aymon de Savoie-Aoste est décédé en Argentine dans la chambre d’hôtel qu’il occupait avec sa maîtresse. Le couple d’Irène était donc brisé, certes de façon plus discrète que celui de sa soeur Hélène, mais pas seulement par les vents de l’Histoire…
marie-françois
20 novembre 2011 @ 21:09
Tiens, Tiens!
Et pourquoi avait il choisi l’Argentine ? pour etre loin de tous les Savoie ?
Rose
20 novembre 2011 @ 14:09
Bonjour,
Merci pour ce beau portrait d’une princesse à l’ancienne, mariée tardivement. Mais, il semble plein de non-dits et suscite des questions sur la personnalité du mari : pourquoi accepter un trône si l’on est opposant? que cache cet exil en Argentine lorsque les autres membres de la famille étaient plutôt en Suisse ou au Portugal? et l’argument du manque d’argent semble bien mince. Peut-être l’occasion d’un autre portrait?
Merci en tous les cas de nous faire découvrir des personnalités méconnues.