Deuxième partie du portrait de Dorothé de Courlane par Patrick Germain. Alexandre Ier, autocrate de toutes les Russies avait décidé d’être le bienfaiteur de la famille de la duchesse de Courlande. (Ici, Alexandre Ier, Napoléon et les souverains de Prusse)
“Une lettre de l’empereur Alexandre annonça à ma mère que d’Erfurt, où il était alors, il viendrait la voir; il la prévenait qu’il ne lui demanderait qu’à dîner et qu’il ne serait accompagné que du prince Troubetzkoï (peut-être l’ex-mari de la princesse Whilhelmine, sœur aînée de Dorothée), son aide de camp et de Mr de Caulaincourt, duc de Vicence, ambassadeur de France à St Pétersbourg, qui retournait avec lui en Russie.
Le marquis de Caulaincourt, duc de Vicence (1773-1827) par Gérard
En effet, le 16 octobre 1808, l’empereur arriva à Löbikau, à cinq heures du soir. Ma mère insista pour que je sortisse de ma retraite ce jour-là; j’obéis. Elle était entourée de sa sœur, de ses filles, la princesse de Hohenzollern, la duchesse d’Acerenza et moi…et d’un grand nombre de personnes que la curiosité avait attirées. L’empereur fut plein de grâces pour tout le monde et voulut surtout être occupée de moi. Il me dit qu’il me trouvait grandie, embellie et ajouta, en plaisantant, qu’il savait que j’étais comme Pénélope, entourée de beaucoup de prétendants qui se plaignaient de mes rigueurs. J’étais si éloignée de supposer qu’il fût venu avec l’intention de fixer le choix de ma mère, que je répondis sans embarras à cette plaisanterie qui dura assez longtemps. A table ma mère et Mr de Caulaincourt me séparaient de l’empereur…
Tout à coup l’empereur me demanda si je n’étais pas frappée d’une sorte de ressemblance entre le prince Czartoryski et Mr de Périgord. “De qui Votre Majesté veut-elle parler ? répondis-je en rougissant de m’entendre interpellée par une question que j’aurais trouvé plus délicat de ne pas m’adresser – Mais de ce jeune homme assis là-bas, du neveu du prince de Bénévent, qui accompagne le duc de Vicence à Pétersbourg, fut la réponse de l’empereur – Pardon Sire, je n’avais pas remarqué l’aide de camp du duc de Vicence, et j’ai la vue si basse qu’il m’est impossible, d’ici, de reconnaître ses traits.”
Edmond de Talleyrand-Périgord, 2ème duc de Talleyrand
Ma mère eut l’air mécontent. L’empereur se tut…Après le dîner, l’empereur pria ma mère de passer dans son cabinet ; ils y restèrent enfermés deux heures. En quittant le salon ma mère me dit : “Soyez polie pour le duc de Vicence, causez avec lui, vous savez que l’empereur le traite comme son ami. Je n’ai pas obtenu de vos soeurs qu’elles lui adressassent la parole; votre tante partage toutes les ridicules préventions dont il est l’objet; mais vous qui êtes trop jeune pour avoir des opinions politiques, ou du moins, pour en montrer, je vous charge de vous occuper de Mr de Caulaincourt, car je ne veux pas qu’il parte mécontent” ( Duchesse de Dino – Souvenirs et chronique – Editions Robert Laffont – Collection Bouquins – Paris 2016)
Plutôt que de s’adresser au duc de Vicence, Dorothée devait, sans le savoir, en fait s’adresser, par personne intermédiaire au comte Edmond de Talleyrand-Périgord.
Archambaud de Talleyrand-Périgord, 1er duc de Talleyrand
La présentation du jeune homme est facile. Né en 1787, Alexandre Edmond de Talleyrand-Périgord, qui a donc vingt ans lors de la rencontre, est le fils d’Archambaud, comte de Talleyrand-Périgord (1762-1838) et de Madeleine Olivier de Senozan de Viriville (1764-1794).
Les Talleyrand-Périgord sont une des premières familles de l’aristocratie française, d’origine chevaleresque remontant au XIIe ou XIIIe siècle.
Grignols à l’origine, leur patronyme ne devint Talleyrand qu’au début du XIVe siècle et Périgord en 1613, en qualité déclarée de descendant des comtes de Périgord. Le généalogiste d’Hozier conteste cette parenté et Louis XVIII eut le mot suivant : « M. de Talleyrand ne se trompe que d’une lettre dans ses prétentions ; il est du Périgord et non de Périgord. »
Charles Daniel de Talleyrand-Périgord (1734-1788)
comte de Talleyrand, grand-père d’Edmond
Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une famille de premier plan, on compte dans son ascendance des Rochechouart de Mortemart, des Damas d’Antigny, des Chastellux, des Colbert, et encore plus de premier plan en 1807. L’oncle du jeune homme n’est autre que de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent et de l’Empire, grand chambellan de l’empereur des Français, prince vice-grand-électeur, Grand Aigle de la Légion d’Honneur, Sénateur etc.…
Il est impossible de s’étendre sur la carrière du personnage mais nous le retrouverons bientôt, tout au long de la vie de Dorothée, duc de Talleyrand et de Dino, pair de France etc…
Le récit que fait Dorothée de sa rencontre avec celui qu’on lui destine est charmant de naïveté. La réalité fut encore plus pragmatique qu’elle l’imaginait.
Lors de son séjour à Berlin en 1807, Talleyrand, qui cherchait une riche héritière pour son neveu Edmond de Talleyrand-Périgord, entendit parler de la dernière fille à marier de la duchesse de Courlande et de sa richesse.
« J’avais souvent entendu parler, en Allemagne et en Pologne, de la duchesse de Courlande. Je savais qu’elle était distinguée par la noblesse de ses sentiments, par l’élévation de son caractère et par les qualités les plus aimables et les plus brillantes. La plus jeune de ses filles était à marier…
Ce choix ne pouvait que plaire à Napoléon. Il ne lui enlevait point un parti pour ses généraux qui auraient été refusés, et il devait même flatter la vanité qu’il mettait à attirer en France les grandes familles étrangères…
Je résolus donc de demander pour mon neveu la princesse Dorothée de Courlande et pour que l’Empereur Napoléon ne pût revenir, par réflexion ou par caprice, sur une approbation donnée, je sollicitai de l’empereur Alexandre, ami particulier de la duchesse de Courlande, de demander lui-même la main de sa fille pour mon neveu » (Propos de Talleyrand rapportés par F. de Bernardy )
La duchesse de Courlande et sa fille Dorothée par Grassi
On disait “ Mademoiselle Batowski (et non la princesse Dorothée de Courlande) est une mine du Pérou.” Personne ne semblait avoir de doute sur son père biologique et personne n’en semblait gêné ni offusqué, le duc de Courlande l’ayant reconnue et lui ayant laissé une partie de son immense fortune.
« En 1806, quand je commençai à fréquenter la maison de Courlande, elle avait 13 ans et était d’une merveilleuse beauté… On pensait d’abord que ses yeux sombres et impénétrables étaient bruns, mais ils étaient d’un bleu intense. Le front et le nez étaient d’une perfection grecque, le nez peut-être trop long, la lèvre supérieure d’une coupe vraiment classique, l’ovale du visage du dessin le plus fin.
Elle portait ses cheveux noirs de soie simplement divisés par une raie avec un nœud derrière la tête. L’expression de son visage était habituellement très sérieuse, mais j’entends encore son rire clair, ce rire argenté qui lui est resté jusqu’à sa vieillesse». Voici comment un contemporain, Gustav Parthey , la décrit.
Talleyrand intervint donc auprès du Tsar, durant l’entrevue d’Erfurt, qui de son côté intervint auprès de la duchesse de Courlande. Le destin de Dorothée était fixé avant même d’avoir aperçu Edmond de Talleyrand-Périgord.
Sa mère accepta la proposition. Bien que Talleyrand-Périgord ne fût pas d’extraction royale ou princière comme ses autres gendres, il était au coeur même du nouveau pouvoir qui à l’époque accédait à son zénith.
Le lendemain de sa visite, Caulaincourt écrivait à Talleyrand : “ La belle Dorothée a quinze ans; elle paraît fort bien élevée. Nous avons trouvé le château rempli d’épouseurs mais le grand rival n’y était pas.” Czatoryski était bien loin.
L’abbé Piattoli, dûment chapitré par la duchesse de Courlande, lorsque Dorothée lui demanda des nouvelles du prince, répondit : “Je n’en ai point, ce silence doit vous prouver, ma chère enfant, que nos rêves étaient des chimères – A Dieu ne plaise, m’écria-je – N’en parlons plus, reprit-il avec émotion, ce sujet de conversation me fait mal.” (Id )
Comte Batowski par Antoni Brosowski
Au château de Löbikau, Dorothée a la surprise de voir le comte polonais, Batowski, dont la présence inattendue lui déplut. “Il me semblait tomber des nues; je ne pouvais deviner le motif qui le faisait arriver tout droit de Paris, au coeur de l’hiver ( c’était en février 1809) dans un lieu qui ne pouvait lui offrir ni intérêt ni amusant.” (id) Dorothée ne semble pas vraiment attachée à celui que la société lui donne pour père naturel.
Batowski semblait être destiné à jouer les intermédiaires. Il venait d’être le porte-parole du gouvernement polonais, auprès de Talleyrand. Afin que Napoléon offre des conditions plus favorables à la Pologne lors de la constitution du Grand-duché de Varsovie, Batowski avait apporté à Talleyrand, quatre millions de florins.
Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent
Il était maintenant le porte-parole de Talleyrand auprès de la duchesse de Courlande. Il ne précédait Edmond de Talleyrand-Périgord que de quelques jours. Son arrivée au son du cor de sa voiture ne fut pas du goût de Dorothée qui comprit enfin à l’énoncé du nom du visiteur les allusions du tsar lors de sa visite.
Château de Löbikau
Le lendemain, elle fut convoquée par sa mère, dans sa chambre. Entourée des lettres qu’elle avait reçues la veille, la duchesse attaqua : “Il est temps de vous faire connaître le véritable motif de la visite que l’empereur de Russie m’a faite ici, à son retour d’Erfurt.
Il croit avoir de grandes obligations au prince de Bénévent et il voudrait les reconnaître; Sa Majesté ayant témoigné à ce prince le désir de lui être agréable, celui-ci l’a prié de protéger auprès de moi, la demande qu’il voulait faire de votre main pour son neveu.
L’empereur a donné sa parole que ce mariage aurait lieu; il est venu me le dire, en ajoutant qu’il comptait trop sur mon amitié pour ne pas être sûr que je l’aiderais à donner à un homme qu’il aime et qu’il lui importe de satisfaire, la seule preuve d’amitié qu’il eût l’air de désirer.” (id)
La duchesse de Courlande avait de grandes obligations envers le Tsar qui lui faisait verser des indemnités énormes à la suite de l’abandon par son mari de ses droits souverains sur le duché au profit de la Russie.
Elle fit semblant de résister en évoquant le caractère indépendant de sa fille, sur laquelle elle prétendait n’avoir que peu d’influence. Elle évoqua les fiançailles officieuses de celle-ci avec le prince Czartoryski. Si sa fille le préfère à tout autre, la duchesse n’est pas ravie de son choix comme elle l’avoue au tsar.
Prince Adam Czartoryski
Alexandre Ier répondit à ces arguments : “Adam Czartoryski se soucie nullement de se marier et qu’il se laissera toujours gouverner par sa mère, qui est une vieille polonaise intrigante et dangereuse. Je ne vois dans tout ceci qu’en jeune tête que l’on s’est plu à exalter, car Adam est un excellent homme, sans doute, mais il est devenu si sauvage et si triste que rien en lui ne me semble propre à séduire une personne de quinze ans. Enfin, ma chère duchesse, je n’accepte aucune excuse, j’ai donné ma parole ; je demande la vôtre, et je la demande comme un témoignage de l’amitié que vous m’avez promise et que je crois mériter.” (id )
La mère était face à un ultimatum doublé de chantage. Ou Dorothée se soumettait au désir du tsar, ou la duchesse perdait tous les avantages que le tsar lui avait procurés. Se posant en victime de l’autocrate, la duchesse n’en était pas moins ravie.
Le mariage de sa fille avec le neveu de l’homme le plus puissant d’Europe, après Napoléon, allait lui fournir l’occasion de vivre à Paris dans le cercle le plus haut du pouvoir. En lui demandant de “ ne pas refuser sans avoir bien pesé les avantages qui peuvent résulter les avantages qui peuvent résulter pour toute votre famille de cette alliance.” (id)
C’était un ordre. Dans la société de l’époque, il était impensable qu’une fille refusât le parti proposé par ses parents. Et en Russie, il était impensable qu’une famille refuse d’obéir à un ordre du tsar.
Il fallait à Dorothée pour pouvoir se marier l’autorisation de sa mère et de l’empereur. Mais Dorothée résiste, évoquant son engagement auprès du prince Czartoryski, vieux de trois ans, ayant confiance en lui et en ses intentions.
Profondément mécontente, sa mère lui répondit qu’elle ne répondrait à la demande de Talleyrand que dans trois jours. Elle lui demanda d’être polie face au comte de Périgord. Elle lui donnait un délai. Le comte Batowski s’évertua à lui vanter non seulement les vertus du jeune homme mais aussi la qualité et l’ancienneté de sa famille.
Edmond de Talleyrand se trouvait dans une situation ridicule et il en avait conscience, aussi restait-il muet la plupart du temps.
Une lettre de l’abbé Piattoli brisa la résistance de la jeune princesse : “Toutes nos espérances sont détruites; j’ai enfin reçu des nouvelles de la Pologne; elles ne sont pas du prince Adam mais d’un ami commun qui m’annonce que le mariage du prince avec Mademoiselle Matuschewitz est arrangé, que tout Varsovie en parle, et que la vieille princesse est enchantée.” (id)
Pour Dorothée, c’était la fin de ses espérances. Le prince Adam Czartoryski ne se maria qu’en 1817 avec une princesse Sapiezanska. Cette nouvelle était fausse. La lettre avait été inspirée à l’abbé Piattoli par la duchesse et le comte Batowski. L’abbé se laissa persuader que son élève ne pourrait jamais être heureuse dans une famille qui ne voulait pas d’elle.
Il mentit pour le bien de Dorothée. Une amie de sa mère, la comtesse Olinska, en rajouta donnant des détails sur le mariage projeté. Dorothée n’eut alors plus d’hésitation.
Celui qu’elle aimait l’avait trahie, elle était donc libre d’épouser qui elle voulait et pourquoi pas Edmond de Talleyrand-Périgord. Cette union offrait beaucoup d’avantages et satisferait au moins deux personnes, le tsar et sa mère.
“J’espère, Monsieur, que vous serez heureux dans le mariage que l’on a arrangé pour nous. Mais je dois vous dire, moi-même, ce que vous savez sans doute déjà, c’est que je cède au désir de ma mère, sans répugnance à la vérité, mais avec la plus parfaite indifférence pour vous. Peut-être serai-je heureuse, je veux le croire mais vous trouverez, je pense, mes regrets de quitter ma patrie et mes amis tout simples et ne m’en voudrez pas de la tristesse que vous pourrez, dans les premiers temps du moins, remarquer en moi. – Mon Dieu, me répondit M.Edmond, cela me paraît tout naturel. D’ailleurs moi aussi, je ne me marie que parce que mon oncle le veut, car à mon âge on aime bien mieux la vie de garçon.” (id)
Signature du contrat de mariage
Il était difficile d’être moins romantique dans ce premier échange entre les futurs époux. Le mariage de Dorothée eut lieu le 23 avril 1809 à Francfort, sans ses sœurs qui étaient hostiles aux Français et à cette union et sans Talleyrand qui avait initié ce mariage.
Francfort avait été choisi car le prince-primat, Charles-Théodore de Dalberg, ami de Talleyrand avait accepté de célébrer l’union d’un catholique et d’une protestante. Etaient présents le père du marié, Archambaud de Talleyrand-Périgord, la mère de la mariée, la duchesse de Courlande qui accompagnait sa fille à Paris. Les témoins étaient le général Rapp, aide de camp de l’empereur Napoléon Ier, le comte de Hédouville, comte de l’Empire et ministre plénipotentiaire auprès du prince-primat de la Confédération du Rhin, le comte de Salignac-Fénelon, ministre plénipotentiaire de France dans le grand-duché de Hesse-Darmstadt, et le comte Léopold de Beust, ministre des finances de la principauté de Francfort.
Quand le prince de Bénévent vit enfin sa nouvelle nièce, il fut déçu par elle qu’il trouva maigre et chétive mais séduit par la mère « à la peau d’une blancheur éblouissante, l’ oeil vif et caressant, il trouva charmante cette grande dame rompue aux intrigues amoureuses comme aux intrigues politiques et bientôt une tendre intimité s’établit entre eux, elle se transforma bientôt en une longue liaison, passionnée et jalouse du coté de la duchesse, sensuelle chez Talleyrand » (F. de Bernardy)
Les dames de Courlande entraient dans la famille de Talleyrand par la grande porte mais surtout par le lit. (Un grand merci à Patrick Germain – A suivre)
Dorothée à 17 ans, peu après son mariage
Régine ⋅ Actualité 2020, France, Napoléon, Portraits, Russie 15 Comments
DEB
21 avril 2020 @ 06:41
C’est très bien de vous appuyer sur des écrits des principaux protagonistes de cette histoire.
Comme vous le dites, on ne peut avoir moins de romantisme que dans cette déclaration d’indifférence.
Au moins ce n’est pas de l’aversion !
.
Jean Pierre
21 avril 2020 @ 08:28
Le mariage Courlande/Perigord marque pour moi la trahison de Talleyrand vis à vis de Napoléon. Et ce dernier ne s’en rendit même pas compte.
Robespierre
21 avril 2020 @ 10:41
Je ne vois pas ça comme ça. Peut-être ménageait-il ses arrières (ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier), mais c’est l’argent de la dot qui comptait surtout pour lui à ce moment-là. Enfin pour son neveu. Talleyrand aimait l’argent, et vu son train de vie fastueux, il n’imaginait pas que l’on pût en manquer. Le trafic d’influence était une source légitime de revenus pour lui. Il appelait ça « la médiation ».
Robespierre
21 avril 2020 @ 08:30
Cet Edmond ne prend même pas de gants quand il évoque les regrets de quitter « sa vie de garçon ». Je suppose que pour avoir une tête aussi vide (sa vie le démontre bien) il ne devait pas avoir bénéficié d’une éducation très poussée, dans le genre de celle dont avait bénéficié Dorothée.
Pierre-Yves
21 avril 2020 @ 11:01
Le type qui, à peine marié, commence à reluquer sa belle-mère, laquelle ne se prive pas d’en jouer, c’est un mariage qui démarre fort !
Corsica
21 avril 2020 @ 22:05
Mon cher Pierre-Yves, ce n’est pas le nouveau marié qui batifolât avec sa belle-mère mais son tonton boiteux, ex prêtre et évêque d’Autun, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord. Et ce fut le début d’une longue liaison.
Encore une fois un immense merci à notre ami Cosmo pour la qualité de son travail et les longues recherches qu’il a dû faire avant de nous livrer ces articles bien documentés et illustrés. Un vrai régal qui nous permet de voir que la condition féminine était loin d’être enviable : ces demoiselles étaient de simples pions sur l’échiquier des intérêts des uns et des autres ou une banale monnaie d’échange pour services rendus !
luigi
21 avril 2020 @ 11:59
Quel article ! merci, passionnant.
Mayg
21 avril 2020 @ 13:19
La mère de la mariée avec l’oncle du marié 😅.
Vite la suite…
kalistéa
21 avril 2020 @ 18:16
On salivait dès l’annonce de ces articles , mon cher Patrick: On n’est pas déçu ! C’est extra, surtout pour moi qui , je dois l’avouer connaissait très peu ce sujet. merci mille fois pour votre intéressant travail .
ciboulette
21 avril 2020 @ 19:24
Quelle histoire passionnante !
Brigitte - Anne
21 avril 2020 @ 20:03
Merci Patrick Germain , vite la suite de cette histoire !
kalistéa
22 avril 2020 @ 09:20
On a dit que la reine de Prusse qui était très jolie était tombée amoureuse du tsar Alexandre après l’entrevue représentée sur ce tableau .
kalistéa
23 avril 2020 @ 18:23
La figure poupine du tsar Alexandre ma fait penser à celle de l’actuel roi de Hollande qui d’ailleurs s’appelle William -Alexander .
Robespierre
24 avril 2020 @ 12:09
Moi je trouve qu’il ressemble plutôt au descendant Bourbon-Parme qui se prénomme Carlos.
kalistéa
25 avril 2020 @ 18:12
C’est vrai , Roby , ce qui prouve que ce Carlos ressemble à son cousin germain , le roi même si on ne s »en aperçoit pas tout de suite.