La comtesse Sophie, Marie, Joséphine, Albina Chotek von Chotkowa et Wognin voit le jour le 1 mars 1868 à Stuttgart. Elle est la quatrième fille du comte Boguslaw Chotek et de la comtesse Wilhelmine Kinsky von Wchnitz und Tettau. Son père qui appartient à la noblesse de Bohême est un diplomate de l’empire austro-hongrois ce qui le conduira à occuper avec sa famille différents postes notamment à Stuttgart, Bruxelles ou Vienne.
Tout comme ses frères et soeurs, la comtesse Sophie reçoit une éducation raffinée et soignée mais les difficultés économiques que traverse la famille, l’obligent dès sa jeunesse à veiller aux dépenses superflues.
La comtesse Sophie entre au service de l’archiduchesse Isabelle et de l’archiduc Frédéric en tant que dame de dame d’honneur. C’est au cours d’un bal à Prague en 1896 que la comtesse rencontre l’archiduc François Ferdinand, fils de l’archiduc Charles Louis (frère de l’empereur François Joseph) et de la princesse Marie Annunziata de Bourbon-Deux-Siciles. L’archiduc qui a cinq ans de plus que Sophie, se remet de la tuberculose.
A cette époque, la Cour impériale a déjà été ébranlée par la mort de l’archiduc héritier Rodolphe, rapprochant François-Ferdinand du trône impérial.
L’archiduc François-Ferdinand et la comtesse Sophie vivent une idylle secrète de 2 ans. Les visites répétées de François-Ferdinand à la famille de l’archiduchesse Isabelle, mère de 7 filles, laissent penser à celle-ci que l’archiduc est épris de l’une d’entre elles. Un jour, l’archiduc, distrait, oublie sa montre à gousset que l’archiduchesse Isabelle s’empresse d’ouvrir afin de découvrir quel est le portrait qu’elle contient. Avec effroi, elle y découvre une image de la comtesse Sophie Chotek, sa dame d’honneur.
Sophie Chotek qui a 30 ans, ce qui à l’époque est considéré comme un âge déjà mûr que pour se marier, est démise de ses fonctions auprès de l’archiduchesse Isabelle et l’affaire crée un véritable scandale à la Cour.
L’archiduc François-Ferdinand sûr de ses sentiments pour Sophie, n’en démord pas et tient tête à l’empereur François Joseph. Celui-ci se retrouve face à un choix cornélien : accepter le mariage de son neveu avec une jeune femme noble mais n’appartenant pas à une famille royale ou princière ou l’écarter du trône au profit de son plus jeune frère l’archiduc Otto (père du futur empereur Charles) connu pour mener une vie parsemée de scandales.
L’empereur cède en partie en 1899 en acceptant le mariage morganatique de son neveu. Concrètement, l’archiduc François-Ferdinand obtient la permission d’épouser l’élue de son coeur mais ce mariage considéré comme « inégal » prive sa future descendance de la succession au trône d’Autriche et ne confère pas de titre d’archiduchesse à la comtesse Sophie. En revanche, François-Ferdinand conserve son rang et son titre.
Le mariage est donc célébré dans l’intimité à Reichstadt en Bohême le 1 juillet 1900. Le couple aura 4 enfants dont un fils mort-né en 1908. Sophie voit le jour à Konopischt le 24 juillet 1901 puis Maximilian le 29 septembre 1902 au château du Belvédère et enfin Ernst le 27 mai 1904.
La comtesse Sophie Chotek que l’empereur a élévé au titre de « furstin » lors de son mariage, est finalement titrée duchesse de Hohenberg en 1907. Elle mènera auprès de son époux et de leurs enfants une vie de famille très heureuse, s’entendant à merveille avec sa belle-mère l’Infante Maria Teresa du Portugal (épouse de l’archiduc Charles Louis). Pourtant les vexations à la Cour ne manquent pas puisque Sophie de Hohenberg voit passer devant elle dans l’ordre protocolaire toutes les archiduchesses et ce alors que son époux est l’héritier de l’empire.
Conscient qu’ils ne pourront être inhumés ensemble dans la crypte des Capucins de Vienne, l’archiduc François-Ferdinand décide de créer une chapelle au château de Artstetten qui lui a été offert par son père.
Bien que honnie par la Cour impériale, Sophie de Hohenberg entretient de très bonnes relations avec la princesse Stéphanie de Belgique qui fut l’épouse de l’archiduc Rodolphe et qui après son remariage l’invite régulièrement pour des chasses dans son château à Oroszvar où Sophie est toujours traitée avec beaucoup d’égards. Les souverains roumains offrent aussi l’hospitalité au couple.
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand et la duchesse Sophie de Hohenberg arrivent en train à Sarajevo où l’héritier qui est inspecteur général des armées vient observer sur le terrain les dernières manoeuvres de l’armée en Bosnie-Herzégovine. Ce voyage est considéré par la population locale comme une provocation sans nom de la part de Vienne.
Lors du trajet les conduisant au lieu de la réception officielle d’accueil, un premier attentat survient, faisant plusieurs blessés. L’archiduc décide d’aller à leur chevet à l’hôpital malgré les dénégations initales de son entourage. Il fut proposé à la duchesse de ne pas l’accompagner en raison du danger mais Sophie de Hohenberg refusa de laisser seul son époux.
Le couple ne bénéficie par ailleurs pas de la protection « normale ». En effet, en raison du fait que Sophie de Hohenberg n’est pas membre de la famille impériale, le couple n’a pas droit à un cortège officiel et à un encadrement par l’armée. Suite à une mauvaise interprétaion de l’itinéraire vers l’hôpital par le chauffeur, François-Ferdinand et Sophie se retrouvent sous les balles de l’étudiant serbe Gabrilo Princip.
L’archiduc est touché à la nuque et perd rapidement beaucoup de sang. La duchesse est touchée à l’abdomen. Tous deux sont encore conscients après l’attentat. Bien que mourant l’archiduc parviendra encore à prononcer ces derniers mots » Sophie chérie ! Ne meurs pas ! Reste en vie pour les enfants ! »
L’archiduc François-Ferdinand et la duchesse Sophie succombent à leurs blessures à la résidence du gouverneur. Ils avaient respectivement 50 ans et 46 ans. Mariés depuis 14 ans, ils laissaient trois orphelins de 12, 11 et 10 ans. Sophie, Maximilian et Ernst de Hohenberg seront pris en charge par leur grand-mère paternelle.
Les funérailles eurent lieu à Vienne en présence de la famille impériale avant que les dépouilles ne soient transférées conformément à leurs dernières volontés au château de Artstetten. Ce château abrite aujourd’hui un très beau musée consacré à leur souvenir. (Merci beaucoup à Patricio pour ses recherches – DR)
sylvaine
17 février 2011 @ 05:59
Reportage très intéressant et instructif.
Pour quelle raison les enfants portent-ils le nom de famille de leur mère ?
Qui a succédé à l’Archiduc François-Ferdinand ?
sylvaine
17 février 2011 @ 06:05
Je suis désolée, j’ai écrit trop vite…
Les enfants ne portent pas le nom de leur mère…cette dernière a été titrée Duchesse de Hohenberg (et son époux Duc de Hohenberg, je suppose ?) d’où le fait que leurs enfants portent ce nom.
June
17 février 2011 @ 06:54
Belle et tragique histoire liée au destin de l’Europe!
Les Cours n’étaient pas tendres pour les mariages dits « inégaux »…bien que,dans ce cas là,très heureux!
June
17 février 2011 @ 06:56
J’oubliais!…merci Patricio pour votre travail et ce très touchant portrait! :) !
jul
17 février 2011 @ 06:57
Merci à Patricio pour ce ravissant portrait.
L’archiduc François Ferdinand et la Duchesse de Hohenberg formait un couple bien sympathique
jul
17 février 2011 @ 06:58
Pardon
Merci à Patricio pour ce ravissant portrait.
L’archiduc François Ferdinand et la Duchesse de Hohenberg formaient un couple bien sympathique
radegonde
17 février 2011 @ 07:23
Très beau reportage ! très belle histoire , dommage qu’elle s’est mal terminée ! au moins aurons t-ils vécus heureux pendant 14 ans …
liseluc
17 février 2011 @ 08:01
L’amour trionfe!
JAusten
17 février 2011 @ 08:11
Merci Patricio pour ces photos.
Jusqu’au bout cette archiduchesse aura été « humiliée ». Son cercueil était posé plus bas que celui de son mari et on y avait mis ses atouts de dames de compagnie dessus. Celui qui la detestait par dessus tout était le chef du protocole, lui-même issu d’un mariage inégale, chose qu’il n’a jamais avalé.
JAusten
17 février 2011 @ 08:12
pardon : les atours avaient été posés sur le cerceuil (gants et éventail)
pierre-yves
17 février 2011 @ 08:17
On connaît l’assassiinat de Sarajevo, qui entraîna le déclenchement de la 1ère guerre mondiale, mais on savait peu de choses du couple qui en fut victime, à part le caractère morganatique de leur mariage. Merci, donc, à Patricio de nous le faire mieux connaître.
Manifestement une couple fort, qui a résisté aux pressions, s’est imposé et a surmonté les avanies suscitées par l’infériorité de la position de Sophie.
Un situation pareille 100 ans plus tard, ne se concevrait plus et j’en connais quelques uns qui seraient enchantés du mariage d’un héritier impérial avec une « simple » comtesse.
Damien B.
17 février 2011 @ 08:21
Merci Patricio de nous présenter cet excellent portrait d’une Duchesse dont le nom est à jamais associé à Sarajevo et au début de la première guerre mondiale.
Le portrait peint par Koppay est magnifique !
Damien
stef34
17 février 2011 @ 08:24
Jen ne connaissais pas cette famille qui avait tout pour etre heureuse . quelle triste fin mais ensemble .
Agnès de S M
17 février 2011 @ 08:51
Et bien, elle aurait vécu quelques années plus tard, tout le monde aurait trouvé formidable que l’archiduc fasse sa vie avec elle ! Dommage pour eux !
neoclassique
17 février 2011 @ 08:59
Un grand bravo à Patricio qui met en lumière une princesse à la destinée tragique et trop mal connu.
Le reportage est aussi bien écrit que documenté au plan iconographique.
IL serait intéressant de savoir ce que deviennent aujourd’hui les descendants du couple archiducal ainsi que le château d’Artstetten
Alors, Patricio, si vous en savez plus….
Nemausus
17 février 2011 @ 09:07
La duchesse de Hohenberg subira durant sa vie d’épouse de l’archiduc héritier et même au delà de la mort les vexations protocolaires infligées par le grand Chambellan de la Cour, le prince de Montenuovo, fils morganatique de l’impératrice Marie Louise des Français et du comte de Neipperg, lui même victime de sa filiation et des vexations protocolaires (cf « les Aigles foudroyés » de Frédéric Mitterand).
La comtesse Sophie reçu le titre de princesse de Hohenberg avec prédicat de Grâce princière le 01.07.1900 puis le prédicat d’Altesse Sérénissime le 08.06.1905 étendu à sa descendance. Elle reçu enfin à titre personnel le titre de duchesse de Hohenberg avec prédicat d’Altesse Royale le 04.10.1909.
Le chef de la branche de Hohenberg (son fils Maximilien) reçu le titre héréditaire de duc de Hohenberg avec prédicat d’Altesse Royale le 31.08.1917).
L’actuel chef de famille SAR le prince Georges 3ème duc de Hohenberg est né en 1929 et a épousé la princesse Elisabeth d’Auersperg-Breunner (1928); ils ont 3 enfants :
– le prince héritier Nicolas (1961) marié en 1989 avec la comtesse Elisabeth de Westphalen à Fürstenberg (1963) d’où Charles (1991), Jeanne (1993), Thérèse (1996) et Sophie (2000).
– la princesse Henriette (1962)
– le prince Maximilien (1970) marié en 2000 avec Emilie Oliva d’où Nicolas (2001), Louise (2004) et Léopold (2006).
Parmi les autres membres de cette famille, on peut citer entre autre :
– la princesse Elisabeth de Luxembourg duchesse douairière de Hohenberg (1922), belle-soeur du duc actuel
– la princesse Marguerite de Hohenberg archiduchesse Joseph d’Autriche (1963), nièce du duc actuel
Si cette branche aînée de la maison de Habsbourg-Lorraine a perdu ses droits aux trônes d’Autriche, Hongrie et Bohême du fait de ce mariage considéré comme morganatique, on pourrait se poser la question en ce qui concerne la succession à l’aînesse de la maison de Lorraine et donc aux titres de duc de Lorraine et de Bar.
Mais là est-ce seulement une vue de l’esprit et une extrapolation de ma part….
Catherine 1315
17 février 2011 @ 09:18
Comme d’habitude, superbe et émouvant reportage. Que de drames auraient pu être évités !
Palatine
17 février 2011 @ 10:00
Merci Patricio pour ce beau reportage. On connait l’histoire de la montre à gousset, mais moins tout ce qui se passa après le mariage et que vous expliquez très bien ici.
sixtine
17 février 2011 @ 10:01
Quelle belle et triste histoire d’amour…La duchesse était vraiment très jolie…
Charles
17 février 2011 @ 10:07
Un très grand merci à Patricio pour cet excellent reportage.
Audouin
17 février 2011 @ 10:18
L’archiduc François-Ferdinand est le fils de l’archiduc Charles-Louis et de sa seconde épouse Maria-Annunziata de Bourbon des Deux-Siciles, et non de Marie Thérèse de Bragance, épousée en troisièmes noces.
Audouin
Régine
17 février 2011 @ 10:33
Merci Audouin
Anais
17 février 2011 @ 10:25
Merci beaucoup à Patricio pour ce très beau portrait. Ils formaient une très belle famille qui semblait très unie et heureuse. Que sont devenus ensuite les enfants ?
Je pense que c’est l’une de leurs descendantes qui gère le château où isl sont enterrés.
marie-c.
17 février 2011 @ 10:32
Merci de toutes ces précisions bien intérressantes.
Mais que sont devenus leurs enfants ?
corentine
17 février 2011 @ 10:36
reportage très interressant
très belles photos
merci beaucoup Patricio
actuellement se marier avec une comtesse serait considérée comme parfait
sixtine
17 février 2011 @ 10:45
Merci Patricio et Régine pour ce récit bien documenté et illustré.
J’adore revisiter l’Histoire de cette façon…qui sait ce qu’il serait advenu de l’Europe si François-Ferdinand avait été mieux protégé et n’était pas mort à Sarajevo ?
Caroline
17 février 2011 @ 11:23
A Patricio,un grand merci de ma part pour ce beau reportage-photo bien romantique!Heureusement,les moeurs d’antan pour se marier ont enormement evolue,on ne s’etonne plus pour des simples roturieres au sein des familles les plus prestigieuses du Gotha!En effet,il y aura bientot le mariage de William d’Angleterre avec une roturiere!
Vincent II
17 février 2011 @ 11:53
Sixtine
en effet Franz Ferdinand avait des projets très interessants pour la double monarchie ‘il voulait donner plus de place aux autres peuples de l’Empire aux cotés des Autrichiens et des Hongrois plus particulièrement les Tchèques et les Slovaques on parlait d’un projet d’Etats Unis d’ Autriche.
Carole
17 février 2011 @ 11:54
peut on en savoir plus sur la famille :
Kinsky von Wchnitz unt Tettau
famille maternelle de la comtesse Sophie Choteck
mais aussi des princesses successives de Lichtenstein :
princesse Gina
et princesse actuelle Marie-Aglaée
quelle parentée entre elles ?
par ailleurs il me semble que la princesse Gloria de Thurn et Taxi est également apparentée à la duchesse de Hohenberg.
Jean Pierre
17 février 2011 @ 12:14
L’archiduc François Ferdinand n’était pas commode, voire rude et intransigeant. Dans sa vie privée ce caractère lui a permis d’épouser la femme qu’il aimait. Mais politiquement cela lui a coûté la vie. Peu de monde s’est ému de sa disparition qui tombait peut-être au bon moment.
La seule qui comme le dit l’article essaya de faire quelque chose après Sarajevo fût l’archiduchesse Maria Teresa qui demanda même à Guillaume II que l’ainé des garçons devienne duc de Lorraine…….
Sophie
17 février 2011 @ 12:58
Patricio, un grand merci pour votre nouvelle contribution au site avec ce si beau portrait et sews photos. C’est toujours un énorme plaisir de mieux connaître ces personalités du Gotha parfois un peu oubliées
Jean I
17 février 2011 @ 13:00
Quel destin tragique mais une vie de couple et de famille qui fut malgré tout très heureuse et unie.
Merci Patricio pour toutes ces belles archives.
noelie bourbon
17 février 2011 @ 13:20
Eh bien voila ,!pour son rang mal vus par la famille de l empereur d Autriche,une catastrophe n a put etre eviter, ce qui a entrainer,la 1 ere guerre mondiale ,,,,,voila pour des « broutilles » ce qu est devenus notre monde :le communisme et la decheance de familles royales de l europe de l Est,il est a noter que si cette princesse avait ete du meme rang que son epoux , le monde aurait ete tres differant,,cela n a tenus qu a une garde royale « absente » ce jour la ,et ordonner par l Empereur,resultat plus d Empires et de maisons royales autrichienne,ainsi que de bien d autres,toujours absantes de nos jours,,,,ca c est l histoire….
Trianon
17 février 2011 @ 13:38
Très émouvant.
Charlotte
17 février 2011 @ 14:01
Je n’avais jamais vu des photos de la comtesse Chotek et je remercie donc Patricio pour ses recherches.
sixtine
17 février 2011 @ 14:17
Merci Vincent II (28) pour ces intéressantes précisions !
neoclassique
17 février 2011 @ 14:27
Nemausus 16
je suis chaque fois en admiration devant votre érudition.
Je le suis d’autant plus qu’elle émane d’un distingué légitimiste aec lequel je me sens en parfaite osmose
Nelly
17 février 2011 @ 14:29
Je connaissais cette histoire, merci beaucoup pour les photos
Bien triste, pour les petits qui ont perdu leurs parents et ont été déportés par les russes
JAY
17 février 2011 @ 14:38
Pas evident de trouver sa place quand on n est pas a la sienne ! La Comtesse a du passer pour une « intrigante »!
Les enfants aussi ont du payer cher leur « batardise » aux yeux de cette famille falouse etc …
cosmo
17 février 2011 @ 14:49
Bravo à Patricio pour cette magnifique évocation de ce couple au destin tragique!
La duchesse de Hohenberg appartenait bien par son père et par sa mère à ce que l’on appelait des Illustres Maisons de Bohème.
L’obstination de François-Joseph, l’attitude obtuse du Prince Montenuovo ( petit-fils de l’Impératrice Marie-Louise et du comte Neipperg) rendirent la vie difficile au couple. L’Archiduchesse Maria-Teresa, tante de l’Impératrice Zita, aida François-Ferdinand et Sophie à obtenir l’autorisation de se marier.
Après la mort de ces derniers, elle alla trouver son beau-frère, François-Joseph, et le mit en demeure de continuer à verser aux enfants Hohenberg la même rente d’archiduc que recevait leur père, faute de quoi elle leur donnerait la sienne.
Le futur empereur Charles obtint de son oncle que les enfants soient autorisés à assister aux obsèques de leurs parents, le prince Montenuovo ayant décidé que n’étant pas membres de la Famille Impériale, ils ne pouvaient être présents.
Le comte Tizsa, Président du Conseil Hongrois, déclara au Parlement de Budapest » La volonté de Dieu a été accomplie! » quand il apprit l’assassinat.
Rarement bêtise et mesquinerie ont été autant associées lors de la mort de quelqu’un.
Quant à l’Archiduchesse Isabelle, née princesse de Croÿ-Dulmen, arrière-grand-mère de l’Infant Don Carlos des Deux-Siciles, pendant la guerre elle complota avec l’Allemagne pour faire destituer l’Empereur Charles au profit de l’Empereur Guillaume.
L’Empereur Charles et l’Impératrice Zita, alors héritiers en second, entretenaient d’excellentes relations avec leurs oncle François-Ferdinand et leur tante Sophie.
Les Hohenberg sont considérés aujourd’hui comme cousins à part entière par la Famille Impériale d’Autriche et les relations personnelles sont excellentes.
A signaler un colloque qui doit se tenir à Vienne au début Juin sur François-Ferdinand avec pour thème « Du Belvédère à Sarajevo ». Le Belvédère à Vienne, Palais offert au Prince Eugène de Savoie, était en effet la résidence en ville du couple princier.
Actarus
17 février 2011 @ 15:11
Mariage d’amour, beaux enfants, famille sympathique. La comtesse Chotek avait apporté le soleil dans la vie de l’ombrageux François-Ferdinand. Il est regrettable que la stricte application par François-Joseph des traditions germaniques et consanguines des mariages « égaux » ait occasionné les brimades et vexations protocolaires que l’on sait. François-Joseph aurait pu comprendre, lui qui, en 1853, avait suivi l’inclination de son coeur, ce qui entraîna par ailleurs de funestes conséquences car s’il avait épousé Hélène plutôt qu’Élisabeth, la face de l’Europe et du monde en eussent été changées.
Vous remarquerez que la comtesse Sophie Chotek n’avait rien à envier à la fille d’un baron Thyssen. Les temps ont changé et c’est tant mieux.
Pour répondre à la question intéressante de Nemausus, le duc de Hohenberg est bien l’aîné de la Maison de Lorraine. Qui plus est, je crois que souvenir (mais peut-être qu’un histo-RIEN pourra le confirmer ou me contredire) que la « renonciation » de François-Ferdinand (renonciation entre guillemets car s’il avait vécu il serait quand même devenu le souverain de la double monarchie) ne concernait que l’Autriche. En d’autres termes, je crois que le duc de Hohenberg est de droit non seulement le duc de Lorraine, mais de plus l’héritier légitime de la couronne de Saint Étienne, car François-Ferdinand n’a pas renoncé pour ses enfants à la succession au trône de Hongrie… ;-)
Sophie LbM
17 février 2011 @ 15:36
Merci Patricio pour ce très bel article. Autre temps, autres moeurs. Cet ostracisme vis à vis de Sophie Chotek s’inscrit dans la logique de l’époque. 50 ans plus tôt, Elisabeth, dite Sissi, fut jugée par la Cour d’Autriche comme un mauvais parti pour l’Empereur, car issue d’une branche cadette de la famille régnante de Bavière et ayant des ancêtres n’appartenant pas à une famille royale…
Thalie
17 février 2011 @ 15:39
@Sylvaine 1
21 novembre 1916
Mort de l’empereur François-Joseph d’Autriche.
Charles Ier, époux de Zita, monte sur le trône.
30 décembre 1916
Couronnement à Budapest, sous le titre de Charles IV de Hongrie.
*GUSTAVE
17 février 2011 @ 17:30
@ Sylvaine;
quelques exemples de descendances morganatiques: les Tech, les Battenberg/Mountbatten, les Ilynskii, les Paley, les Yourevskii, les Hanau, les Urach &c..&c..
Hélène
17 février 2011 @ 19:18
La 3ème épouse de Charles-Louis, Marie-Thérèse de Bragance, a été très bonne avec les 3 orphelins.Elle avait aidé son beau-fils pour son mariage, car elle avait l’estime de l’empereur.
Pendant la guerre, elle eut à supporter les attaques des nazis et à assister à l’arrestation des 2 fils de François-Ferdinand, et leurs souffrances dans un camp de concentration lui causèrent une douleur indicible.
L
Colette C.
17 février 2011 @ 20:09
Merci pour ce beau reportage. Oui, il a fallu tout l’amour que se portait ce couple pour supporter les humiliations à l’encontre de l’épouse de l’archiduc.
Le château d’Arstetten se visite, et c’est une descendante de ce couple qui s’en occupe.
J’ai lu un livre sur ces personnes : « François Ferdinand d’Autriche, de Mayerling à Sarajevo » par Jean-Loui Thiériot, Editions de Fallois
Sylvaine, c’est l’empereur Charles 1er qui a régné après le décès de l’empereur François-Joseph. Il était le fils de l’archiduc Otto(frètre de François Ferdinand), lui-même fiols de l’archiduc Charles-Louis, frère de François Joseph.Il a été choisi par ce dernier.
Il av
Un petit Belge
17 février 2011 @ 20:10
Article vraiment très intéressant. Bravo et merci!!!
Colette C.
17 février 2011 @ 20:11
Suite!
Il avait épouisé Zita de Bourbon Parme, et c’est de ce couple que descendent les archiducs et
Colette C.
17 février 2011 @ 20:14
et archiduchesses actuelles.
Veuillez m’excuser pour ces incidents.
chaton
17 février 2011 @ 20:32
j’aime beaucoup sa robe , Régine vos photos noirs et blancs pouvez-vous les mettre en couleur? ( pour adoucir du noir /blanc ) merci
Dominique Charenton
17 février 2011 @ 21:33
Quelques éléments sur l’ascendance de la duchesse de Hohenberg :
1a Sophie comtesse Chotek von Chotkowa und Wognin
née le 01 03 1868 à Stuttgart
assassinée le 28 06 1914 à Sarajevo
créée le 01 07 1900 princesse ( Fürstin ) von
Hohenberg
créée le 08 06 1905 Altesse Sérénissisme (
Durchlaucht )
créée le 04 10 1909 duchesse von Hohenberg (
Herzogin )
créée le 04 10 1909 Altesse ( Hoheit )
grand croix de l’ordre d’Elisabeth
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 01 07 1900 à Reichstadt
Franz Ferdinand, archiduc d’Autriche Este
né le 18 12 1863 à Graz
assassiné le 28 06 1914 à Sarajevo
1b Wolfgang
né le 15 08 1860 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédé le 10 12 1926 à Linz
chambellan impérial et royal
chevalier de l’ordre de Léopold
commandeur de l’ordre de Franz Joseph
épouse le 24 11 1896
Anna Elisabeth von Künell auf Nedamov
née le 12 04 1871 à Lienz (Tirol)
décédée le 26 12 1922 à Linz
1c Sidonie (= Zdenka)
née le 10 12 1861 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédée le 15 03 1946 à Riedenburg
dame d’honneur de la princesse héritière Stéphanie
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
dame de l’ordre d’Elisabeth de 1 ère classe
religieuse au Sacré Coeur de JŠsus à Riedenburg
1d Maria Pia ( dite Rieschel )
née le 11 07 1863 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédée le 21 06 1935 à Eulau
dame du palais
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 06 06 1887 à Praha église St Kajetan
Jaroslav
prince von Thun und Hohenstein
né le 23 05 1864 à Tetschen
décédé le 05 03 1929 à Tetschen
1e Caroline
née le 19 11 1865 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédée le 29 11 1919 à Perglas
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
dame de l’ordre d’Elisabeth de 1 ère classe
épouse le 02 10 1886 à Praha
Léopold
comte von Nostiz Rieneck
né le 08 07 1865 à Stirim
décédé le 05 10 1945 à Perglas
remarié à sa belle soeur Marie Henriette
son neveu Friedrich von Nostitz Rieneck (1893-1973)
épousera Sophie de Hohenberg la fille de l’archiduc
héritier François Ferdinand et de Sophie Chotek.
1f Thérèse
née le 22 05 1871 à St Pétersbourg
décédée le 19 09 1871 à Grosspriesen
1g Oktavie
née le 05 05 1873 à Bruxelles
décédée le 29 11 1946 à Waldsee
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 01 10 1898 à Praha
S.A.Ill Joachim
comte et seigneur von Schönburg
né le 20 07 1873 à Wechselburg
décédé le 03 07 1943 à Leipzig
ce sont les quartiers 8 et 9 de Maria Gloria von
Schönburg Glauchau (1960) veuve de Johann Baptist
Fürst von Thurn und Taxis (1926-1990)
1h Marie Antonia
née le 12 05 1874 à Adlerkosteletz
décédée le 13 06 1930 à Hohenthurm
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 27 09 1893 à Grosspriesen
Karl Adam
comte von Wuthenau Hohenthurm
né le 26 06 1863 à Dresde
décédé le 13 11 1946 à Halle
1i Marie Henriette
née le 09 07 1880 à Adlerkosteletz
décédée le 19 03 1964 à Gutenberg bei Weiz (Styrie)
épouse le 01 03 1921 à Maria Kulm
son beau frère Léopold comte von Nostitz Rieneck
***
2 Bohuslaw
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
ambassadeur
membre à vie de la Chambre des Seigneurs d’Autriche
[ son frère Anton, comte Chotek von Chotkowa und
Wognin (1822-1883) est le quartier 22 du cardinal
Schönborn (1945), actuel archevêque de Wien ]
né le 03 07 1829 à Praha paroisse St Veit
décédé le 11 10 1896 à Görlitz (Prusse)
épouse le 30 10 1859 à Adlerkosteletz
3 Wilhelmine
comtesse Kinsky Wchinitz und Tettau
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix étoilée
née le 19 07 1838 à Adlerkosteletz
décédée le 05 03 1886 à Grosspriesen
4 Karl
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
grand burgrave de Bohême
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 23 07 1783 à Wien-Josephstadt
décédé le 18 12 1868 à Wien paroisse St Johann
Nepomucen
épouse le 09 06 1817 à Wien église St Peter
5 Marie
comtesse von Berchtold
baronne von und zu Ungerschitz, Fratting und Pullitz
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 21 01 1794 à Wien paroisse de la Hofburg
décédée le 18 02 1878 à Wien paroisse St Johann
Nepomucen
6 Josef
comte Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
né le 25 10 1806 à Wien paroisse des Ecossais
décédé le 17 07 1862 à Adlerkosteletz
épouse le 10 11 1828 à Wien église St Michael
7 Marie
comtesse Czernin von und zu Chudenitz
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 13 08 1806 à Praha paroisse St Thomas
décédée le 20 12 1872 à Adlerkosteletz
****
8 Johann Nepomucen Rudolf
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
Hofkammerprésident ( = Président de la Chambre
aulique des finances et du commerce )
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 18 05 1748 à. Wien paroisse des Ecossais
décédée le 26 08 1824 à Wien
épouse le 18 05 1772 à Wien église St Stephan
9 Maria Sidonia
comtesse von Clary und Aldringen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 10 11 1748 à Praha paroisse St Niklas
décédée le 16 02 1824 à Wien
10 Anton
comte von Berchtold
baron von und zu Ungerschitz, Fratting und Pullitz
chambellan impérial et royal
né le 12 07 1754 à Thyrnau paroisse St Niklas
décédé le 25 03 1819 à Wien paroisse St Peter
épouse le 28 11 1792 à Nagy Surany
11 Marie Anna Franziska Huszar de Barath
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 10 03 1771 à Barati paroisse de Kemencze
décédée le 10 11 1847 à Wien paroisse St Michael
12 Ferdinand Johann Nepomucen
prince Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
colonel
né le 05 12 1781 à Wien paroisse St Stefan
décédé d’une chute de cheval le 03 11 1812 à Weltrus
épouse le 08 06 1801 à Praha (Teyn)
= quartier 104 de Hans Adam actuel prince de
Liechtenstein
13 Maria Charlotte Caroline
baronne von Kerpen
dame du palais impérial et royal
grande maîtresse de la cour de l’archiduchesse
Sophie
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 04 03 1782 à Coblence
décédée le 11 02 1841 à Wien
= quartier 105 de Hans Adam actuel prince de
Liechtenstein
14 Wolfgang Maria
comte Czernin von und zu Chudenitz
chambellan impérial et royal
colonel
né le 02 02 1766 à Praha paroisse St Veit
décédé le 21 12 1813 à Praha paroisse St Thomas
épouse le 11 10 1795 à Gstütthof
15 Maria Antonia
comtesse de Salm Neuburg
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 16 04 1776 à Brünn paroisse St Jakob
décédée le 31 03 1840 à Wien paroisse St Michael
****
16 Johann Karl
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
chancelier de la cour
généralfeldzeugmestre
né le 29 10 1704 à Praha
décédé le 08 11 1787 à Wien paroisse des Ecossais
épouse le 25 05 1740 à Wien église St Michael
17 Maria Theresia
comtesse Kottulinsky von Kottulin
baronne von Kottulin und Krzischowitz
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 17 06 1711 à Wien paroisse St Stephan
décédée le 26 03 1798 à Wien paroisse St Michael
18 Franz Wenzel Philip Joseph
prince von Clary und Aldringen
créé le 27 01 1767 à Wien prince Bohêmien
créé le 02 02 1767 à Wien prince du St Empire
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
grand maître des chasses de Bohême
né le 08 03 1706 à Teplitz
décédé le 21 06 1788 à Wien paroisse St Michael
épouse le 14 02 1747 à Wien en la chapelle de la
Hofburg
19 Maria Franziska Josepha
comtesse von Hohenzollern Hechingen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 20 01 1728 à Freiburg in Brisgau
décédée le 03 12 1801 à Wien
soeur du quartier 49
20 Anton
comte von Berchtold
baron von und zu Ungerschitz, Fratting und Pullitz
indigènat hongrois le 01 10 1751 à Wien
colonel lieutenant du régiment de cuirassiers « comte
Palffy »
né le 15 06 1728 à Nagyszombat
décédé le 17 06 1795
épouse en 1 ères noces le 09 02 1752 à Galantha
21 Maria Anna Reviczky von Revisnye
née le 1736
décédée le 02 08 1755 à Thyrnau paroisse St Niklas
22 Josef Huszar de Szent Kereszt
chambellan impérial et royal
né le 22 11 1739 à Garam Szent Kereszt
décédé le 13 10 1816 à Budapest
épouse le 03 06 1770 à Zavar
23 Marie Elisabeth Mailath de Szekhely
née le 03 11 1745 à Zavar
décédée le 09 02 1813 à Barathi paroisse Kemencze
24 Joseph Ernst
prince Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
né le 12 01 1751 à Wien paroisse St Michael
décédé le 11 08 1798 à Praha
épouse le 23 04 1777 à Wien église des Ecossais
= quartier 76 de Hans Adam actuel prince de
Liechtenstein
25 Maria Rosa Aloysia Katharina
comtesse von Harrach zu Rohrau und Tannhausen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 25 11 1758 à. Wien
décédée le 31 03 1814 à Wien paroisse St Stephan
= quartier 77 de l’actuel prince de Liechtenstein
26 Franz Georg
baron von Kerpen
conseiller intime et chambellan de l’Electeur de
Trèves
conseiller intime et chambellan de l’Electeur Palatin
directeur du collège d’Empire de la noblesse du
Basse Rhénanie
né le 08 03 1738 à Luxembourg
décédé le 08 11 1808 à Praha
épouse le 16 02 1773 à Göffingen
27 Maria Antonia Caroline
baronne von Hornstein zu Göffingen
née le 10 01 1757 à Göffingen
décédée le 21 05 1828 à Praha
28 Prokop Adalbert Franz de Paula Joachim Joseph
comte Czernin von und zu Chudenitz
chambellan impérial et royal
grand échanson héréditaire du royaume de Bohême
né le 23 02 1726 à Praha paroisse St Veit
décédé le 26 01 1777 à Praha paroisse St Veit
épouse en 2 èmes noces le 26 07 1759 à Unter Lukawitz
29 Marie Theresia
baronne Reisky von Dubnic
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 18 05 1733 à Syracus
décédée le 30 07 1779 à Praha paroisse de la Ste
Trinité
30 Karl Otto Johannes Vincenz
comte von Salm Neuburg am Inn
dernier mâle de sa famille
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
baptisé le 09 05 1744 à Olmütz église St Moritz
décédé le 12 05 1784 à Olmütz
épouse le 23 07 1770 à Ladendorf en Basse Autriche
31 Maria Anna Josefa Franziska
comtesse von Khevenhuller Metsch
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 03 04 1746 à Wien paroisse des Ecossais
décédée le 20 06 1777 à Wien paroisse des Ecossais
****
32 Wenzel Anton
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
Statthalter de Bohême
né posthume le 28 02 1674 à Bieloschitz
décédé le 02 05 1754 à Praha
épouse le 28 10 1698 à Praha
33 Maria Theresia Ludmilla
baronne Scheidler von Schleidern
née le 07 03 1684 à Praha
décédée le 06 04 1709 à Weltrus
34 Franz Karl
comte Kottulinsky von Kottulin
créé le 26 02 1706 à Wien comte en Bohême
baron von Kottulin und Krzischkowitz
seigneur de Velehradek, Weiss und Rot Polican,
Rohoznic, Mladejovic, Tremesnic, Cechovic, Lonic,
Tost.
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
né le 28 03 1674
décédé le 03 10 1748 à Praha
épouse le 28 02 1706 à Wien paroisse de la Hofburg
tome DD folio 332
= le quartier 96 de la mère de la feue Comtesse de
Paris
35 Maria Antonia Sidonia Johanna
comtesse von Rottal
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée le 14 09 1705
née le 25 05 1689 à Graz
décédée d’une inflammation des poumons le 05 01 1761
à Wien,paroisse St Stephan, demeurant alors au
palais Brasican, au Herrengasse
= le quartier 97 de la mère de la feue Comtesse de Paris
36 Franz Karl
comte von Clary und Aldringen
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
grand maître des chasses du royaume de Bohême
né le 29 01 1675 à Teplitz ( Bohême )
décédé le 20 01 1751 à Teplitz
épouse le 13 02 1697 à Wien
37 Maria Theresia
comtesse Kunigl von Ehrenburg und Warth
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 27 05 1672 à Innsbrück
décédée le 18 02 1745 à Teplitz
38 Hermann Friedrich
comte von Hohenzollern Hechingen
chanoine de Cologne et de Strasbourg, il se démet de
son état ecclésiastique
chambellan impérial et royal
feldmaréchal
gouverneur de Freiburg in Brisgau
né le 11 01 1665 au château d’Hechingen
décédé le 23 01 1733 à Freiburg in Brisgau
épouse en 2 èmes noces le 28 05 1714 à Oettingen
39 Maria Josepha Rosalia
comtesse von Oettingen Spielberg
née le 19 09 1694 à Oettingen
décédée le 21 08 1738 à Oettingen
40 Anton
comte Berchtold
colonel au régiment de cuirassiers Palffy
né le 15 03 1693 à Merklin
décédé au combat le 22 07 1739 à Grocka (Serbie)
épouse le 1724 à
41 Sophia Eyerl von Eyersberg
née le 22 01 1704 à Pozsony paroisse St Martin
décédée le 18 05 1759 à Tyrnau paroisse St Nikolaus
42 Janos Ferenc Reviczky von Revisnye
né le
décédé le
épouse le 06 04 1733 à Galantha
43 Anna Maria Barthodeiszky
( ex-matre : Esterhazy de Galantha )
née le
décédée le 20 10 1741 à Wien
44 Marton Huszar de Szent Kereszt
né le 22 10 1684 à Garam Szent Kereszt
décédé le 21 10 1756 à Garam Szent Kereszt
épouse le
45 Marie Jeszensky de Nagy Jeszen
née le
décédée le
46 Nikolaus Mailath de Szekhely
né le — — 1701 à
décédé le — — 1749 à
épouse le
47 Barbara von Letovaneca
née le — — 1725 à
décédée le — — 1804 à
48 Franz Ulrich
prince Kinsky von Wchinitz und Tettau
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
feldmaréchal
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 23 04 1726 à Zlonitz
décédé le 18 12 1792 à Praha
épouse le 14 04 1749 à Wien en la chapelle de la
Hofburg
49 Maria Sidonia
comtesse von Hohenzollern Hechingen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 24 02 1729 à Freiburg in Brisgau
décédée le 28 04 1815 à Wien paroisse des Ecossais
soeur du quartier 19
50 Ferdinand Bonaventure
comte von Harrach zu Rohrau und Tannhausen
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
ambassadeur
ministre d’Etat et ministre de Conférence
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 11 04 1708 à Wien
décédé le 28 01 1778 à Wien
épouse le 18 10 1740 .à Prugg
51 Rosa comtesse von Harrach zu Rohrau und Tannhausen
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 20 08 1721 à Salzburg
décédée le 19 08 1785 à Wien
52 Lothar Franz
baron von Kerpen
né le 20 11 1706
décédé le 28 12 1788
épouse le 20 05 1737 à Betzdorf
53 Maria Charlotte Mohr von Waldt
née le 03 04 1709
décédée le 05 11 1789
54 Marquart Eustache Philipp
baron von Hornstein zu Göffingen
conseiller intime de l’Electeur de Trèves
né le 16 03 1722 à Göffingen
décédé le 29 09 1806 à Neuburg
épouse le 28 11 1752
55 Maria Anna Schertel von Burtenbach
née le 03 08 1736
décédée le 09 06 1773 à Göffingen
56 Franz Joseph
comte Czernin von und zu Chudenitz
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
obersthoflehnrichter en Bohême
né le 06 03 1697 à Wien paroisse des Ecossais
décédé le 04 03 1733 à Wien
inhumé à Praha
épouse le 11 05 1717 à Bruxelles église St Lambert
57 Isabelle Marie
comtesse de Merode Westerloo
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 14 10 1703 à Bruxelles paroisse St Michel et
Ste Judith
décédée le 01 04 1780 à Neuhaus
58 Franz Wenzel
baron Reisky von Dubnic
chambellan impérial et royal
général feldwachtmestre
né le
décédé à la bataille de Gross Glogau le 1741
épouse le 04 09 1729 à Bratonic
59 Maria Aloysia
comtesse Lazansky von Bukowa
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 16 11 1705 à Praha paroisse St Niklas
décédée le 22 01 1778 à Praha
60 Carl Otto
comte von Salm Neuburg am Inn
conseiller intime impérial et royal
chambellan impérial et royal
oberstldrichter et kommerzpräsident en Moravie
grand maître de la cour de l’archiduchesse Marie
Josèphe
né le 14 05 1709
décédé le 08 12 1766 à Wien paroisse des Ecossais
épouse en 1ères noces le 1737
61 Antonia
comtesse Wengersky
baronne von Ungerschütz
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le
décédée le 18 07 1744 à Olmutz
62 Johann Joseph
prince von Khevenhüller Metsch
ajout du nom « Metsch » et modification des armoiries
en conséquence par diplômes datés de Wien les 11 03
et 24 04 1751
indigénat hongrois le 28 03 1762 à Wien
créé le 20 12 1763 à Wien prince Bohêmien
créé le 30 12 1763 à Regensburg prince du St Empire
grand maître héréditaire de la cour en Autriche
conseiller intime impérial et royal
ministre d’Etat
ministre de Conférence
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 03 07 1706 à Klagenfurt, paroisse St Egyd
décédé le 18 04 1776 à Wien, paroisse des Ecossais
épouse le 22 11 1728 à Wien, Hofburgpfarre
63 Caroline Marie Auguste
comtesse von Metsch
dernière de sa famille
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 26 01 1709 à Wien
décédée le 17 04 1784 à Wien
SOURCES PRINCIPALES :
Iaroslav prince Thun und Hohenstein
– Beitragen zu unserer Familiengeschichte 1926
stammtafeln de Bohuslav comte Chotek von Chotkowa und Wognin
Ausgewählte Ahnentafeln der EDDA ( Eisernes Buch Deustchen Adels Deutscher Art ) 1929
– tome 2 tafel 139 = 16 quartiers du quartier 1
– tome 3 tafel 21 = 8 quartiers du quartier 1
W.von Blaschek
– Die Kottulinsky 1941
– Ahnentafel de Joseph comte Kottulinsky 1967
Genealogisches Handbuch des Adels
– Fürstliche Häuser Band IV 1956
4 quartiers des quartiers 8 et 9 page 544 et suivantes
8 quartiers des quartiers 6 et 7 page 543 et suivantes
– Fürstliche Häuser Band XIV 1991
article Thun p 551 et suivantes
– Gräflicher Häuser A Band II 1955
article Kottulinsky page 212 et suivantes
– Gräflicher Häuser A Band III 1958
article Chotek pages 113 et suivantes
F.comte Wilczek / F.J.von Häussler / H.von Halem
– Wilczek, wappen und ahnentafeln 1983
128 quartiers des quartiers 12 et 13 page 69 et
suivantes
16 quartiers du quartier 56 page 93
16 quartiers du quartier 57 page 94
32 quartiers du quartier 62 pages 112 et 113
32 quartiers du quartier 63 pages 114 et 115
J.J.Gudenus
– A magyarorszagi fonemess‚g XX szazadi
genealogiaja
tome 1 : A/J 1990 = article Berchtold page 148
et suivantes
R.baron von Prochazka
– Genealogisches Handbuch erloschener böhmischer
Herrenstandfamilien
volume I 1973 , article Chotek page 54 et suivantes
32 quartiers du quartier 4 in Les descendants du Prince Charles de Clary et Aldringen 1963 par le Prince Clary
Cordialement
Dominique Charenton
Laure-Marie Sabre
17 février 2011 @ 21:40
Tous les guides touristiques sur Sarajevo soutiennent que la duchesse Sophie étai enceinte lors de l’assassinat : quelqu’un en sait-il plus ?
JEAN-LUC
17 février 2011 @ 21:48
Sur le plan politique, je ne pense pas que beaucoup de choses auraient changées si François-Ferdinand avait vécu et était devenu empereur-roi.
Quand François-Joseph est mort, en 1916, la situation militaire des Empires centraux était déja critique, l’armée de la Double monarchie fragilisée et l’entrée en guerre des Américains probable.
Alors que François-Ferdinand fût devenu souverain plutôt que son neveu Charles Ier n’aurait rien changé.
Les deux hommes partageaient les mêmes vues sur la fédéralisation et la démocratisation de l’ensemble habsbourgeois, François-Ferdinand avec un tempérament autoritaire, Charles avec un caractère doux et une sensibilité sociale forte.
Un point les séparait: François-Ferdinand était proche du Kaiser allemand Guillaume II tandis que Charles était très francophile.
Quand Charles Ier succéda à son vieux grand-oncle, lui et Zita son épouse entourèrent d’égards et d’humanité les orphelins Hohenberg.
Plus tard, entre les deux guerres, quand l’Autriche républicaine et rapetissée hésita entre rétablissement monarchique et aspiration dans le Reich allemand, les frères Hohenberg (restés en Autriche du fait de leur statut d’exclusion de la maison impériale et royale) furent les plus engagés et les plus loyaux envers leur cousin Otto, au service de la cause impériale.
C’était des gens de devoir, qui avaient souffert du fait de principes révolus à nos yeux d’aujourd’hui, mais qui ne manquaient pas de noblesse d’âme.
François-Joseph, leur grand-oncle, était un homme pétri lui aussi de principes qu’il appliquait non par sécheresse de coeur mais par intime persuasion de leur impérieuse nécessité pour l’intérêt supérieur de sa maison et de la monarchie.
Quand on vint lui annoncer le double meurtre de Sarajevo, il eût ces paroles humainement terribles mais si révélatrices de sa conception de souverain: « Dieu a rétabli l’ordre que je n’avais su maintenir », faisant allusion à sa « faiblesse » d’avoir accepté le mariage inégal de François-Ferdinand et de Sophie.
C’était un monde d’autrefois, que nous aurions tort de juger au premier degré avec notre mentalité vieille de 110 ans de plus !
Francky
17 février 2011 @ 21:56
Patricio
Un grand merci, Patricio, pour le portrait de ce couple très attachant ! Il est vrai que François-Joseph était issu de la vielle école, et qu’il était inflexible avec les mariages dans sa famille…
D’ailleurs, rien ne lui fit plus plaisir que le mariage de l’archiduc Charles avec une Bourbon-Parme !
Pour en revenir au malheur qui toucha le couple héritier à Sarajevo, j’ajouterai que Princip voulait tuer l’archiduc et le gouverneur de Sarajevo, mais il a tiré sans réellement viser et a touché Sophie qui s’était jetée sur son mari pour le protéger…
Leur inhumation à Artstetten a été assez lugubre: il faisait un orage terrible lorsque le corbillard est arrivé pour traverser le Danube de nuit, et l’embarcation qui transportait les 2 cercueils s’est renversée avec le courant.
cisca
17 février 2011 @ 22:13
Merci à Patricio de ce portrait. Je suis très interessée par ce couple et je désire en savoir plus sur leur vie. malheureusement, à l’exception d’une remarquable biographie en français de François-Ferdinand, il n’y a que des ouvrages en allemand et aucune biographie complete de Sophie.
Leurs enfants ont eu une vie difficile, orphelins jeunes, spoliées de leurs biens tchèques, confisqués sans indemnité par la république tchécoslovaque.
Max et Ernest furent de parfaits cousins pour Otto de Habsbourg, chefs du parti monarchiste en Autriche dans l’entre-deux-guerre et internés à Dachau puis à Buchenwald comme résistants aux nazis. Sophie, mariée à un comte tchèque a perdu deux de ses fils pendant la guerre et a été chassée à nouveau en 1946 avec les Allemands des Sudètes par Bénés.
La princesse Sophie, petite-fille de Max essaie de récupérer le chateau de Konopiste, propriété spoliée de son grand-père. l’affaire doit maintenant etre devant la Cour européenne de justice.
Je suis preneuse de toute information, livre, photographie ou contact que vous pourriez avoir.
merci d’avance
Francky
17 février 2011 @ 22:18
Ironie de l’histoire, c’est au cours d’une cérémonie solennelle devant toute la Cour que le 28 juin 1900, François-Joseph impose à son neveu François-Ferdinand, une renonciation au trône pour sa femme et sa descendance. Une partie de la Cour lui reprochait, en effet, d’avoir fini par accepter ce mariage, alors que la Maison de Habsbourg n’avait pas connu de mésalliance, de divorce, ni de répudiation, pendant 10 siècles. Nul doute qu’un ancêtre de « notre » Charles devait en faire partie ! ;)
En apprenant la nouvelle de l’attentat, l’empereur aurait eu cette lamentation: « le Tout-Puissant ne se laisse pas égarer: une haute instance a rétabli l’ordre que je n’ai pas su maintenir ».
Pourtant, il est à noter qu’il avait autorisé le mariage de l’une de ses petites-filles avec un protestant en 1893. Mais il est vrai qu’elle n’était pas l’héritière en titre !
Mcoo123
17 février 2011 @ 23:17
C’est à la fois unebelle et triste histoire.
Je suis contente d’en avoir appris davantage sur ce couple dont la mort précipita le début de la Première Guerre Mondiale.
Merci à Patricion pour toutes ces informations
:)
Marie
Mcoo123
Yannick
17 février 2011 @ 23:19
La Cour impériale a vraiment envoyé ce couple à la mort, quelle cruauté.
Anne-Cécile
17 février 2011 @ 23:51
Jusque dans la mort, la basssesse sans nom et la stupidité de la Cour autrichienne se fit sentir.
On plaça le catafalque de Sophie sur des trétaux moins hauts que ceux de son époux et en lieu et place des ordres qu’elle avait reçue son éventail et ses gants, signes distinctifs des dames d’honneur cad de la domesticité, de la servitude.
Quelques membres de la famille impériale et de l’aristocratie eurent le courage de les accompagner presque jusqu’au bout et plus de courage encore de le revendiquer publiquement afin que nul n’ignore la désapparobation qu’ils ressentaient des attitudes passées et présentes.
L’archiduc F-F, au caractère de chien et dont les nombreuses vexations qu’il eut à subir après son mariage rendues plus amer encore, avait une vision plus moderne, plus équitable et rationnelle de l’Empire.
Nul doute que s’il avait régné, les choses auraient été différentes en Autriche, bien au-delà de la simple question monarchie ou pas monarchie.
cosmo
17 février 2011 @ 23:56
Cisca,
Puis-je me permettre de vous dire que vous avez le même « surnom » que la soeur préférée de l’Impératrice Zita, la princesse Francisca de Bourbon-Parme, devenue moniale à Solesmes?
Nemausus
18 février 2011 @ 00:01
Néoclassique,
merci…. je fais taire ainsi les langues acérées de certains qui pensent que je ne participe au site de Régine que dans un but de propagande…. non en fait je m’en fous beaucoup de ce qu’ils pensent… c’est juste le plaisir de faire partager mes connaissances avec les autres internautes, tout comme vous…. c’est le but principal du site de Régine…. :)
En effet Actarus, on pourrait très bien imaginer que puisque certains membres de la famille de Habsbourg-Lorraine ont perdu leurs droits dynastiques concernant l’héritage Habsbourg, ils reprennent leur ancienne qualité de prince de Lorraine au lieu d’avoir des ducs et princes de Hohenberg, des comtes de Habsbourg-Lorraine, des comtes de Méran et des princes d’Altenbourg… Après tout, la famille de Lorraine a donné de grands princes au service de la France…
Et Gustave citant les Urach, on pourrait imaginer cette famille, aînée morganatique de la famille de Wurtemberg, rescusciter les titres des ducs de Rethélois-Mazarin dont elle est la légitime héritière et pourquoi pas aussi le titre de prince de Montbéliard qui a appartenu à cette famille jusqu’à la révolution…
Mais certainement que cela ferait trop d’étrangers au service de la France pour certains !!! LOL
JAusten
18 février 2011 @ 00:02
je ne connais pas Artstetten mais je connais Konopiste dont je peux passer un reportage à Régine si cela intéresse.
Dominique Charenton
18 février 2011 @ 00:03
Bonsoir Nemausus,
Une rectification le chef de la maison de Hohenberg a le prédicat d’Altesse , non d’Altesse Royale.
D’ailleurs l’Altesse Royale ne date que du 17 04 1755 pour les membres de l’archi-maison, auparavant ils n’avaient que celui d’Altesse Sérénissisme.
Depuis le 11 08 1804 l’empreur François Ier d’Autriche a décidé que les membres de la Maison d’Autriche auraient le prédicat d’Altesse Impériale et royale.
Le 26 12 1806 il a étendu ce prédicat à ses frères et à leurs descendants.
Les membres de la branche d’Este restant « Altesse Royale »
« le/la Sérénissisme seigneur archiduc/dame archiduchesse X, prince/princesse impérial(e)
d’Autriche, prince/princesse royal(e) de Hongrie, prince/princesse royal(e) de Bohême » telle était la titulature des membres de l’archi-maison.
Quant à l »empereur il utilisait selon les actes la grande titulature, la titulature médiane, ou la petite titulature.
Au sujet des Montenuovo, ils sont issus d’une liaison de l’impératrice Marie Louise, et non d’un mariage, avec Neipperg. S’ils avaient été unis, leurs enfants auraient porté le nom de Neipperg.
Il y eut une « union morganatique » en 1804 dans l’archi-maison lors du second mariage de l’archiduchesse Léopoldine (1776-1848), veuve de l’Electeur de Bavière (1724-1799), avec le comte von Arco (dont postérité). Cette union ne fut jamais reconnue par la Maison d’Autriche.
Quand à la maison de Lorraine pour l’épouse du dernier duc, elle était éteinte ! En effet lorsque l’immpératrice Marie-Thérèse apprit la mort de son » lieben Herrn Schwagers » (Charles de Lorraine), elle écrivit à une de ses belle-fille : » Nun ist das illustre Haus Lothringen erloschen »
in Fred Hennings, Und sitzet zur linken Hand, Franz
Stephan von Lothringen,1961, page 285 .
NB : A propos du mariage de François-Ferdinand l’attitude de l’archiduchesse Frédéric, née Croy, dite « Busabella » fut assez surprenante car après tout elle n’était pas réellement intégrée à l’archi-maison. En effet malgré l’égalité de naissance accordé aux maisons médiatisées, son propre mariage ne fut pas accepté facilement, tant s’en faut ! Il suscita beaucoup de résistance de la part de la famille impériale qui dûe s’y résigner ! La comtesse Chotek aurait pu donc espérer plus de compréhension de la part de l’archiduchesse .
Cordialement
Sylvaine
18 février 2011 @ 06:34
Merci Colette C pour vos précisions.
Ogier le Danois
18 février 2011 @ 07:17
Francky, pas des mésalliances ? Et le mariage du archiduc Ferdinand, fils du empereur Ferdinand I, avec Philippine Welser, fille grande-bourgeoise d’Augsbourg, en 1556. Leurs fils, André et Charles d’Autriche, étaient morganauts, en tant que margraves de Burgau.
Ogier le Danois
18 février 2011 @ 07:25
Intéressante découverte: Sophie a reçu le titre de duchesse de Hohenberg. Philippine Welser a été faite margravine de Burgau, landgravine de Nellenbourg et comtesse de Ober- et Nieder-Hohenberg !
Clémentine 1
18 février 2011 @ 07:39
Merci à Patricio pour cet intéressant article qui me rappelle ma visite à Artstetten et à tous ceux qui ont étoffé cet article.
Et un merci tout spécial à Dominique CHARENTON qui me fournit toujours de généalogies auxquelles je n’ai pas la moindre chance d’accéder.
Ogier le Danois
18 février 2011 @ 07:39
Résidence du margraviat de Burgau était la ville de Günzburg, de laquelle le margrave Charles, le fils de Philippine, a expulsé tous les Juifs. C’est pourquoi Ginsberg, Ginzburg etc. est un nom juif commun.
Nemausus
18 février 2011 @ 10:20
Dominique Charenton,
Si le prince de Montenuovo (forme italianisé de Neipperg) est né hors mariage (en 1819), il a été légitimé par mariage morganatique postérieur de ses parents le 8 août 1821, donc on ne peut pas considérer que cette famille est d’origine illégitime complètement mais plutôt morganatique, la famille de Neipperg ayant le statut des maisons médiatisées.
Je confirme que j’ai trouvé dans les almanach de gotha, entre autre, le prédicat d’Altesse Royale conféré au chef de la maison de Hohenberg et à la duchesse. mais je vérifierai à nouveau.
Enfin, les branches morganatiques de la maison de Habsbourg-Lorraine étant exclues de la maison impériale, je ne vois pas pourquoi quelque chose les empêcherait de reprendre leur ancien patronyme et dignité de prince de Lorraine… peut être qu’ils ne veulent pas gêner le chef de la famille impériale (l’empereur continuait à porter les titres de ducs de Lorraine et de Bar)…
Néanmoins, comme je l’ai souligné, la renonciation pour les Hohenberg à leurs droits sur la succession Habsbourg, doit-elle entrainer obligatoirement la renonciation à l’aînesse de la maison de Lorraine ? cela se discute.
Sophie de Potesta
18 février 2011 @ 11:40
http://www.sophie-hohenberg-czech-rep.eu/
Peut-étre que ce site peut vous interesser
Bien à vous
Sophinka
Colette C.
18 février 2011 @ 12:32
Merci, Sophie de Potesta, ce site est passionnant. Peut-être avez-vous lu le livre en français sur l’archiduc François Ferdinand, dont je parle plus haut?
cosmo
18 février 2011 @ 12:49
Cher Nemausus,
Il est bon que vous qualifiez les droits des Hohenberg à la primogéniture dans la Maison de Lorraine d’extrapolation.
En effet, les Hohenberg ont la grandeur et la sagesse de ne contester en rien la renonciation de leur ancêtre. Ils ne sont donc pas membres de la Maison de Habsbourg-Lorraine et en en aucun cas ne se considèrent comme tels. Ils ne se considèrent pas comme les aînés de ladite Maison. Ils sont Hohenberg, nouvellement maison ducale.
Il est à noter qu’aucun membre de l’Archi-Maison ne se considère comme prétendant à aucun des trônes sur lesquels Elle a régné. C’est pour eux tous désormais du passé. Cela m’a été confirmé par un des membres majeurs de la Famille Impériale. Ils n’ont pour but désormais que de servir autant qu’ils le peuvent les peuples de l’ancienne Monarchie, sans aucune connotation dynastique ou politique.
Berthold
9 septembre 2015 @ 13:49
Je ne rejoins pas vos dires mais ça ne regarde que moi et peut être ne suis-je pas aussi bien placer pour le dire?? Ils y a des informations que je ne reçois pas toujours… ;-)
Actarus
18 février 2011 @ 13:21
Nemausus,
vous savez bien que si ce sont des étrangers Allemands, cela ne posera pas de problème aux personnes que vous évoquez. Il n’y a que les Espagnols qui leur donnent de l’urticaire… ;-)
Concernant les Hohenberg, voici le précis historique de mon AdG 1924 :
Catholiques – L’épouse morganatique de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche-Este (voir 1ère partie) : Sophie née comtesse Chotek de Chotkowa et Wognin (et sa descendance) reçut le titre autrichien de Fürstin von (Princesse de) Hohenberg, à Ischl le 1er juillet (diplôme du 8 août) 1900 ; qualification de « Durchlaucht » (pour tous les descendants) à Vienne le le 8 juin 1905 ; titre autrichien (ad personam) de Herzogin von (Duchesse de) Hohenberg avec la qualification de « Hoheit » (Altesse) à Vienne le 4 octobre 1909 ; confirmation ministérielle, Vienne le 17 décembre 1909 ; titre autrichien (primogéniture) de Herzog (duc) de Hohenberg avec la qualification de « Hoheit » (Alt.) pour le fils aîné Maximilien (voir ci-dessous) à Reichenau le 31 août 1917.
Ainsi, du vivant de François-Ferdinand et de Sophie, le titre de duchesse de Hohenberg avec la qualification d’Altesse n’était qu’une collation personnelle, et encore, 9 ans après le mariage ! C’est le Bienheureux empereur Charles qui en étendit le bénéfice à leur descendance.
*GUSTAVE
18 février 2011 @ 13:51
sans oublier Nemausus( 61 ) que les Urach on été à une époque récente héritiers de Monaco.
Suzanne Pellet
18 février 2011 @ 16:31
Un grand merci à Sophie de Potesta pour son site très intéressant. Est-ce indiscret de vous demander quels sont les mariages et les naissances à votre niveau et à celui de vos frères et soeur? Un grand merci d’avance.
Zeugma
18 février 2011 @ 16:53
Merci à Patricio pour ce reportage historique et photographique, extrêmement intéressant et émouvant.
On comprend bien que l’empereur François-Joseph a beaucoup hésité avant de prendre la décision d’autoriser ce mariage morganatique.
Dans le contexte de l’époque, c’était la solution la plus favorable au couple, mais cette option n’a obéi qu’à des considérations purement politiques qui n’ont rien à voir avec les sentiments.
Un petit regret : qu’il n’y ait aucune information sur les descendants de François-Ferdinand et Sophie.
L’assassinat de Sarajevo est le point de départ de l’atroce et stupide guerre de 14-18.
Atroce parce que presque dix millions d’hommes et de femmes sont morts et neuf millions ont été blessés.
Stupide parce que l’Europe, qui dominait le monde, a amorcé son déclin à ce moment là.
Francky
18 février 2011 @ 17:46
Jausten
Ce serait une très bonne idée de nous faire un petit article sur le château de Konopiste qui, je crois, est très intéressant… Il me semble que c’est dans ce château que les chaises de la salle à manger sont de taille différente afin que les convives soient à la même hauteur à table… Mais ne l’ayant pas visité, je peux me tromper…
Si quelqu’un a des photos du château d’Artstetten, je pense qu’elles intéresseront beaucoup de monde. Je n’en connais que l’extérieur qui est très romantique.
marie-françois
18 février 2011 @ 17:54
Nemausus et Actarus
Il n’y a pas lieu de parler de duc de Lorraine de droit pour les descendants de François de Lorraine puisque ce dernier, à la suite des traites mettant fin à la guerre de succession d’Espagne,avait renoncé au dit duché au profit du beau pere du roi de France et accepté le grand duché de Toscane.
Francky
18 février 2011 @ 17:56
Ogier le Danois
Vous avez raison. Mais il est vrai que les mésalliances dans la famille des Habsbourg sont très rares. Leur politique était de faire des mariages de rang égal afin d’étendre leurs richesses, alliances et territoires, et ce, de manière pacifique, plutôt que guerrière. Ce qui en fit très vite une famille très puissante, aux territoires très étendus.
Jean Luc a fort bien décrit l’état d’esprit de François-Joseph: « Il était un homme pétri lui aussi de principes qu’il appliquait non par sécheresse de cœur mais par intime persuasion de leur impérieuse nécessité pour l’intérêt supérieur de sa maison et de la monarchie ». Et il s’imposait parfois des règles séculaires qu’il essayait de s’accommoder pour ce qu’il pensait être l’intérêt de l’État.
Nemausus
18 février 2011 @ 19:51
Dominique Charenton,
Vous aviez raison pour le prédicat d’Altesse uniquement porté par le chef de maison.
Colette C.
18 février 2011 @ 22:11
Dominique Charenton : je lis en ce moment un livre d’André Castelot, l’ Aiglon, où il est expliqué que le premier enfant que Marie-Louise eut avec Neipperg, une fille « recevra plus tard le titre de comtesse de Montenuevo, transposition italienne -jeu de mot bilingue- du nom de son père » ( » En allemand, Neipperg fait penser à Neu Berg-nouvelle montagne… d’où Montenuevo-nouveau mont-en italien.le fils qu’elle a eu ensuite portait également ce nom. A noter que Marie-Louise a épousé Neipperg, après la mort de Napoléon.
cisca
18 février 2011 @ 22:58
A Cosmo, mon pseudonyme vient effectivement de Francisca, prénom porté dans ma famille Je ne me souvenais pas de la soeur de l’imperatrice Zita
Quelqu’un sait-il si Zita a laissé des mémoires écrits ou seulement des interviews ?
Merci du renseignement et bravo à Dominique Charenton pour la généalogie des Chotek
Michèle
19 février 2011 @ 05:39
Sophie de Potesta
Merci infiniment de nous faire partager votre site qui qui nous apporte des sources très interessantes sur cette page d´Histoire très triste de vos arrières grands-parents, et que Patricio par son reportage nous a permis de redécouvrir.
Merci pour tous les liens comme sur les lois de la Chambre allemande des Habsbourg,et le reportage Dynastie : De l´amour, château et abdication.
Michèle
19 février 2011 @ 06:46
J´ai parcouru le líen donné par Sophie de Potesta.
sur « Informations supplémentaires » et, en haut á droite différents liens dont : Revue,
interview de Sophie de Potesta princesse de Hohenberg mariée avec le baron Jean-Louis de Potesta. Ils ont trois enfants.
« Je suis très fière d´être une Hohenberg », dit-elle. Née au château de Berg, sa mère Princesse Elisabeth´duchesse von Hohenberg est une soeur du grand-duc Jean de Luxembourg, elle se souvient très bien de sa grand-mère la Grande-Duchesse charlotte. « c´était une grande dame » dit-elle pleine de reconnaissance.
http://www.sophie-hohenberg-czech-rep.eu/images/cont/10_45695_file.pdf
pour en savoir plus
marie-françois
19 février 2011 @ 09:57
Sophie de Potesta
Merci pour votre message et l’acces donné à votre site.
Il est vrai que la republique tcheque, parmi les anciens pays d’Europe de l’Est est la moins ouverte à des restitutions,comparée à d’autres comme la Roumanie, la Bulgarie,la Serbie ou meme la Hongrie.
D’autres membres de votre famille n’ont ils pas aussi ouvert des actions en revendication aupres des autorites tcheques ?
Je ne peux que formuler des voeux pour une issue favorable à votre action.
Cordialement
Palatine
19 février 2011 @ 11:03
A Prague, les Lobkowicz avaient pu rentrer en possession de leur château de famille (dans un état épouvantable) et d’autres biens. J’espère qu’il n’y aura pas deux poids et deux mesures pour les Hohenberg.
Hélène
19 février 2011 @ 13:14
Cisca (82)
Zita de Habsbourg de Erich Feigl raconte plein d’histoires sur sa famille. « Mémoires d’un empire disparu »
je vous le conseille et il est plein de photographies.
Livre paru en 1991.
cosmo
19 février 2011 @ 14:38
Palatine,
La nationalisation des deux propriétés n’a pas obéi à la même logique. Pour les Hohenberg, après la Première Guerre Mondiale, il s’agissait d’une revanche « nationale » contre la dynastie, pour les Lobkowicz, Schwarzemberg,Liechtenstein et autres, il s’agissait d’une revanche de classe après la Deuxième Guerre Mondiale. La spoliation est identique mais pas la motivation. A mon sens les Hohenberg n’ont aucune chance.
Cisca,
L’Impératrice Zita a laissé de interviews mais pas de mémoires. Quand ses enfants ont voulu la faire parler de sa vie et l’enregistrer clandestinement, SM s’est fâchée tout rouge quand Elle s’en est apreçue et a fait effacer les cassettes. Dommage!
Amicalement
Suzanne Pellet
19 février 2011 @ 16:07
A Sophie de Potesta
Pardon, je me suis trompée de branche et de Sophie! Tout est clair à l’instant.
Palatine
19 février 2011 @ 19:24
Merci Cosmo, je vous crois. Ces subtilités m’échappaient.
En attendant, je vois qu’avec cette revanche nationale, « contre la dynastie » les pauvres Hohenberg sont vraiment mal lotis. La famille impériale les considérait comme des princes ou des seigneurs de seconde zone n’ayant aucun droit dynastique et les Tchèques avec leur revanche les considéraient comme partie integrante de la famille de Habsbourg. Donc les Hohenberg sont pénalisés de chaque côté. Sans parler du « séjour » en camp de concentration. Et ces trois enfants qui ont perdu leurs parents en 1914.
Ils ont eu la vie dure les Hohenberg !
Colette C.
19 février 2011 @ 19:38
Cisca : Zita, à la fin de sa vie, a été interrogée par l’écrivain Des cars, auquel elle avait confié qu’il était temps de dire la vérité sur le drame de Mayerling, à savoir que c’était un assassinat. Interrogé sur cette confidence, son fils, l’archiduc Otto a dit : »ma mère a dit ce qu’elle avait à dire ». Confirmation ?
Colette C.
19 février 2011 @ 19:58
J’ai trouvé un site très intéressant avec de nombreuses photos sur François Ferdinand :
lagrandeguerre.cultureforum.net/t38514-l-archiduc-françois-ferdinand.
Egalement N ET R a fait paraître, le 30/06/2010, une couverture de PDV avec article sur le mariage d’Anit
Colette C.
19 février 2011 @ 19:59
suite : sur le mariage d’Anita de Hohenberg, qui semble être la soeur de Sophie.
cecil
19 février 2011 @ 21:34
Le prince de Montenuovo était marié avec une petite cousine de la mère de Sophie. Sans être directement parents, ils étaient quand même liés. « Famille(s) je vous hais » pensait sans doute le prince, en s’acharnant sur le couple.
Plus tard, 2 neveux de Sophie épouseront des Neipperg.
Colette C.
20 février 2011 @ 13:44
Bravo pour toutes ces discussions, qui nous apprennent énormément de choses!
Actarus
20 février 2011 @ 15:19
Marie-François (78) a partiellement raison. François III (8 décembre 1708 – 18 août 1765) fut effectivement le dernier duc de Lorraine (1729-1737) de la Maison de Vaudémont, mais ne devint grand-duc de Toscane à titre de dédommagement de la perte du duché de Lorraine, qui de toute façon n’était plus qu’un « protectorat français » depuis plus de cent ans, que le 7 juillet 1737. Considérant ces dates, cela n’a rien à voir avec les traités mettant fin à la guerre de succession d’Espagne. Ne vous laissez pas aveugler par votre hispanophobie, ma chère. ;-) Il s’agit de la Guerre de Succession de Pologne.
Donc, le duché de Lorraine fut conféré au roi détrôné de Pologne, Stanislas Leszczyński beau-père du roi de France Louis XV, qui devint donc duc de Lorraine et de Bar et marqua tant les mémoires que la place centrale de Nancy porte son nom. :)
A la mort du roi Stanislas, le 23 février 1766, la Lorraine et le Barrois furent définitivement réunis à la Couronne de France. Par conséquent :
1. le titre de duc de Bar adopté par Othon de Habsbourg qui s’est marié à Nancy en faisant croire qu’il était le légitime héritier des anciens ducs de Lorraine est une usurpation ;-)
2. Ni l’archiduc Othon ni le duc de Hohenberg ne peuvent être de droit duc de Lorraine et de Bar.
3. Ils ont néanmoins le droit de boire un coup dans un bar en Lorraine ! :P
4. Uchronie : éventuellement, le roi de France Louis XX pourrait conférer le duché de Lorraine à l’archiduc Charles, pour compenser la perte de l’empire d’Autriche, sous réserve que ce dernier lui rende l’hommage lige. Mais le domaine royal et la Couronne étant inaliénable, « vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine… » (air connu).
http://www.youtube.com/watch?v=TN3a4kOl4Yo&feature=related
marie-françois
20 février 2011 @ 19:03
Actarus
Je suis heureux que vous me donniez raison.
Nemausus
20 février 2011 @ 20:56
Cosmo,
En effet, comme je l’ai dit dans mon message 16, le port du titre de duc de Lorraine est une extrapolation de ma part… néanmoins qui contesterait à un comte de Habsbourg-Lorraine, exclu de la maison impériale, de prendre la dignité de prince de Lorraine ? car après tout les Habsbourg-Lorraine sont avant tout Lorraine par les mâles…
Et puis il y a tellement de personnes qui s’affublent de nom qui ne sont pas les leurs et qu’on accepte :
– un prince de Prusse qui se pare du nom de Romanov et de grand duc de Russie,
– un Monsieur Afif-Gessaphe qui s’intitule prince de Saxe-Gessaphe et qui risque de prétendre à la dignité de chef de la maison royale de Saxe un jour prochain,
– un Monsieur Medforth-Mills qui s’intitule désormais prince de Roumanie,
– un prince d’Orléans qui ne se contente plus de son nom mais veut qu’on l’appelle prince de France…
alors pourquoi pas des comtes de Habsbourg qui reprendraient leur ancien nom de prince de Lorraine… même si je suis d’accord les titres de ducs de Lorraine et de Bar ont été désormais incorporés à la couronne de France…
Mais tout cela en effet n’est que pure extrapolation, quoique les 4 personnes citées sont persuadées qu’elles ont droit au titre dont elles s’affublent….mais qu’aucun décret ou loi n’a confirmé ! :)
Mais les Hohenberg ont en effet d’autres chats à fouetter et notamment tenter de récupérer l’héritage dont ils ont été spoliés… ce que je leur souhaite.
Bob
25 février 2011 @ 05:10
Les enfants que l’Imperatrice Marie-Louise avait eu d’Adam von Neipperg naquirent alors que Napoléon était encore en vie. A ce point, les premiers Montenuovo étant des enfants adultérins ne pouvaient être légitimés par mariage subséquent. Officiellement, ils étaient les enfants de Napoléon!
BILITIS
5 juillet 2014 @ 21:39
Je trouve passionnante l’histoire de l’archiduc François-Ferdinand et de sa femme Sophie,
c’était une histoire d’amour et ils leur a fallut du courage pour tenir tête aux autres. Quand on voit les photos où ils se regardent tous les deux, comme ils s’aimaient ! ce qui est terrible c’est leur assassinat et le déclenchement de la guerre. Leurs pauvres enfants ce qu’ils ont supportés aussi, ils perdent leurs parents chéris, ils perdent leurs biens, on ne leur laisse même pas emmener des souvenirs, ni jouets, ni photos. Je ne comprends pas comment on a pu être si dur avec eux.Et ils n’ont jamais réussi à récupérer leur bien, cela n’est pas juste, c’est dégoutant !