La baronne Marie Christine, Agnès, Hedwig, Ida von Reibnitz est née le 15 janvier 1945 à Karlsbad (aujourd’hui Karlovy Vary) à l’époque en Tchécoslovaquie. Elle est la fille du baron Günther von Reibnitz et de la comtesse austro-hongroise Maria Szapary von Muraszombath. Elle fait partie d’une famille originaire de Silésie, sa grand-mère maternelle était la princesse Hedwig de Windisch-Graetz et son grand-père paternel fut ambassadeur d’Autriche-Hongrie à la cour de Saint-Pétersbourg.
Après le divorce de ses parents, Marie Christine et son frère Frédéric partent avec leur mère en Australie. Leur père refait quant à lui sa vie au Mozambique. Sa mère se remarie avec un ancien diplomate, le comte Thaddée Kocsorowski. La famille ne roule pas sur l’or même si Marie Christine évoquera ses années australiennes comme les plus belles de sa vie.
Marie Christine von Reibnitz est éduquée au Couvent Rose Bay, une école catholique privée. Elle décide ensuite d’entreprendre des études de décoration d’intérieur et revient à Londres où elle suit des études en Histoire de l’Art et décoration.
C’est à cette époque qu’elle renoncre Thomas Troubridge, fils d’un amiral et qui l’introduit dans les cercles de l’aristocratie britannique. En 1971, la baronne Marie Christine épouse Thomas Troubridge. Le couple est très mondain, l’un des amis de son époux n’est autre que William de Gloucester. C’est par son intermédiaire qu’elle rencontre le prince Michael de Kent, fils cadet du défunt duc de Kent et de la princessse Marina de Grèce, cousin de la reine Elizabeth II.
Son mariage bat rapidement de l’aide, son mari s’expatriant vers les Emirats Arabes Unis. Le couple se sépare en 1973 et divorce en 1977.
Le prince Michael sera contraint à renoncer au trône afin de pouvoir épouser Marie Christine, catholique et divorcée. Le couple s’unira le 30 juin 1978 lors d’une cérémonie civile à Vienne où la princesse Anne et lord Mountbatten représentent la Reine. Leur mariage religieux étant célébré en 1983 à Londres après l’annulation du 1er mariage de Marie Christine.
Devenue Son Altesse Royale la Princesse Michael de Kent par son mariage, la jeune femme ne laisse personne indifférent en Angleterre. Grande (elle mesure 1 m 83), élégante, cultivée, polyglotte (elle parle outre l’Anglais et l’Allemand très bien le Français), Marie Christine de Kent devient fin des années 70 et avant l’arrivée de la princesse de Galles, la coqueluche des médias.
Bonne cavalière, attirée par la mode, elle portait dans les années 80 les crétaions de l’italien Gianfranco Ferré avantq ue celui-ci ne se charge de la maison Dior, Marie Christine est aussi réputée pour son goût du faste et des bijoux. Elle dispose ainsi d’un fort bel écrin, héritage de sa belle-mère Marina de Grèce, n’hésitant pas à tarnsformer certaines pièces notamment des colliers de perle et leurs fermoirs bijoux. Marie Christine possède dans ses parrures un ensemble de boucles d’oreille et une broche qui lui ont été remis par la duchesse de Windsor, restée proche de la famille de Kent.
Michael et Marie Christine de Kent ont eu 2 enfants : lord Frédérik Windsor né en 1979 et Lady Gabrielle Windsor née en 1981. Tous deux sont dans l’ordre de succession au trône puisqu’ayant été élevés dans la foi anglicane.
Marie Christine vit entre les appartements mis à disposition de la famille par la reine d’Angleterre au Palais de Kensington (elle est à cette époque la voisine des princes de Galles et de la princesse Margareth) et leur manoir de Neyther Lypiatt.
En 1985, la princesse est hospitalisée suite à un surmenage dû à l’acharnement médiatique dont elle est victime. La presse anglaise épingle en effet que son père faisait partie des SS lors de la Deuxième Guerre mondiale. Un élément du passé de son père que la princesse a toujours affirmé ignorer.
Malgré des rumeurs cycliques sur leur couple, Michael et Marie Christine de Kent ont fêté leurs 30 ans de mariage. Ils participent aux grands événements de la Cour et représentent parfois la Reine à l’étranger. Ils sont notamment très impliqués au sein de l’association « Venice heritage ». La princesse se rend aussi fréquemment aux Etats Unis où elle donne des conférences à caractère historique.
Marie Christine de Kent est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux épouses royales en France, à Diane de Poitiers,… qui lui ont d’ailleurs valu quelques récompenses littéraires.
Aujourd’hui, le couple a vendu son manoir et s’apprête à devoir payer dès 2010 un loyer de 120.000 £ pour les appartements qu’il occupe à Kensington Palace et qui était jusqu’à présent pris en charge par la Reine.
Corentine
15 février 2009 @ 21:34
fiançailles annoncées le 14/2/2009 : de son fils Lord Frederik Windsor avec Sophie Winklemann (née ne 1980), actrice, fille de Barry et Cindy Winkleman
de kermenguy capucine
29 juin 2011 @ 15:10
Cette femme « bling bling »est detestable, et a la folie des grandeurs.Le problème est qu’elle vit au dessus de ses moyens, elle va devoir se serrer la ceinture !