La princesse Maria Luisa, Pia, Teresa, Ana, Ferdinanda, Francesca, Antonietta, Margherita, Giuseppina, Carolina, Bianca, Lucia, Apolonia de Bourbon-Parme voit le jour le 17 janvier 1870 à Rome. Elle est le premier enfant du duc Robert I de Parme et de la princesse Maria Pia de Bourbon-Deux-Siciles. Ses parents auront douze enfants. Après la naissance de Marie Louise, les naissances se succèdent : Ferdinando (1871-1872), Luisa (1872-1943), Enrico (1873-1939), Maria Immacolata (1874-1914), Giuseppe (1875-1950), Maria Teresa (1876-1959), Maria Pia (1877-1915), Beatrice (1879-1946), Elias (1880-1959), Anastasia (1881-1881) et Augusto (1882).
La princesse Marie Louise n’a que 12 ans lorsque sa mère la princesse Maria Pia, duchesse de Parme décède après la naissance de son 12ème enfant. Son père se remarie 2 ans plus tard avec l’Infante Maria Antonia de Portugal qui lui donnera également 12 enfants dont Zita, future impératrice d’Autriche et Félix qui épousera la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg.
La jeune princesse grandit en Suisse et en France. Elle passe de longs séjours à Biarritz sur la côte basque française. Polyglotte, elle s’exprime couramment en cinq langues. Son éducation est suivie par une gouvernante britannique. La princesse est une artiste avant tout. Elle peint avec aisance, joue plusieurs instruments de musique dont la guitare, lit énormément d’ouvrages dont des classiques qu’elle connaît par coeur.
Devenue adulte, son père le duc Robert décide d’arranger pour elle une union prestigieuse. Le choix se porte sur le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, fils cadet du prince August de Saxe-Cobourg-Gotha et de la princesse Clémentine d’Orléans. Le prince dont le frère aîné le prince Philippe est marié à la princesse Louise de Belgique, est depuis 1887 prince de Bulgarie.
Le mariage est célèbré à la villa Pianore en Italie le 20 avril 1893. Ce mariage de raison arrangé par les familles respectives, ne laisse pas augurer une heureuse union. Marie Louise et Ferdinand se sont à peine vus avant ce jour.
Le 30 janvier 1894, la princesse Marie Louise de Bulgarie met au monde un premier enfant, un fils prénommé Boris, Klemens, Robert, Maria, Pius, Ludwig, Stanislaus, Xaver (il est le père du roi Siméon). Un deuxième fils le prince Kyrill, Heinrich, Franz, Ludwig, Anton, Karl, Philipp naît à Sofia le 17 novembre 1895.
La princesse trouve refuge dans sa grande foi pour faire face à une union malheureuse. Le prince Ferdinand est coutumier de grandes colères et n’a aucune attention à l’égard de son épouse. Sa seule ambition est de devenir roi et d’assurer l’avenir de la dynastie. Pour être dans les grâces de son voisin russe et de la population bulgare, il decide de convertir son fils le prince Boris à la religion orthodoxe. S’en est trop pour la princesse Marie Louise, épouse bafouée, qui quitte le pays. Les familles de Parme et de Saxe-Cobourg désapprouvent également cette décision du prince Ferdinand.
La princesse s’installe dans le Sud de la France. Le couple se retrouve cependant quelques mois plus tard pour la raison d’Etat. Marie Louise de Bulgarie met au monde le 17 janvier 1898 la princesse Eudoxia, Augusta, Philippine, Clementine, Maria. A l’exception du prince Boris, les autres enfants du couple sont élevés dans la religion catholique.
La même année, le prince Ferdinand et la princesse Marie Louise de Bulgarie effectuent une importante visite officielle à la Cour impériale de Russie. Ils sont reçus à Saint Pétersbourg par le tsar Nicolas II qui est le parrain du prince Boris qui accompagne ses parents.Cette visite hautement importante d’un point de vue diplomatique, est un franc succès. Le raffinement de la princesse en est l’une des raisons principales.
La princesse donne naissance à son quatrième enfant la princesse Nadejda, Clementine, Maria, Pia, Majella le 30 janvier 1899. Minée par 6 ans de désillusions conjugales, la santé de la princesse est depuis plusieurs mois chancellante. Elle décède le lendemain de l’accouchement des suites d’une pneumonie. Elle est inhumée en la cathédrale catholique de Plovdiv. Le prince Ferdinand se proclamera roi (tsar) de Bulgarie en 1908. En 1933, son fils aîné le prince Boris donnera le prénom de Marie Louise à son premier enfant, né de son union avec la princesse Giovanna d’Italie. (Copyright photos : DR – Article dédié à Anastasie)
June
11 octobre 2012 @ 06:39
Une jeune femme parée de beaucoup de talents,littéralement sacrifiée au mariage arrangé.
Elle m’évoque un peu Masako…dans un autre genre,bien sûr :( !
Vincent
12 octobre 2012 @ 15:01
Oui surtout que son mari, le tsar de Bulgarie était homosexuel et misogyne de surcroît.
jul
11 octobre 2012 @ 06:52
Quand je pense à cette princesse et à sa maman, je comprends certaines revendications des féministes.
Une princesse sacrifiée aux intérêts politiques et religieux, comme sa mère avant elle.
J’étais longtemps fasciné par l’impressionnante fécondité du Duc de Parme et des Duchesses de Parme ses épouses.
Mais maintenant je me dis aussi qu’il ne leur a rien épargné.
Je me demande ce qu’il ressentait en voyant Marie épuisée par une grossesse chaque année, s’éteindre à petit feu. Toutes les Princesses ne sont pas aussi robustes que Marie Thérèse d’Autriche !
Tenait-il un journal ?
Leurs pauvres filles qui n’étaient pas handicapées, reproduisaient le modèle sans se poser de questions semble-t-il.
Voici une photographie fort intéressante qui m’a beaucoup plu.
http://www.google.fr/imgres?q=flickr+adinolfo+lucchesi+palli&um=1&hl=fr&sa=N&biw=1366&bih=565&tbm=isch&tbnid=0aXrU93KzGwqUM:&imgrefurl=http://ladyreading.forumfree.it/%3Ft%3D42206432%26st%3D30&docid=M_gL3I9YHVKrLM&imgurl=http://i40.tinypic.com/2u7bz3p.jpg&w=800&h=616&ei=sU52UMLNEeOq0QW4qoHwDg&zoom=1&iact=hc&vpx=85&vpy=139&dur=496&hovh=197&hovw=256&tx=146&ty=147&sig=115756180567179801451&page=1&tbnh=117&tbnw=146&start=0&ndsp=26&ved=1t:429,r:0,s:0,i:71
On y voit le Duc de Parme avec sa seconde épouse Antoinette de Bragance, Infante de Portugal (à gauche) , son oncle Adinolphe Lucchesi-Palli (le monsieur barbu à droite :D ), qui est le plus jeune fils de la Duchesse de Berry) avec son épouse Lucrèce Ruffo des Ducs de Bagnara
lors du mariage de leurs enfants : Pierre Lucchesi Palli avec sa nièce à la mode de Bretagne Béatrice de Bourbon.
Cosmo
11 octobre 2012 @ 13:28
Cher Jul,
Aucune princesse jusqu’au milieu du XXème siècle n’a jamais été mariée selon son inclination. Pas une fois son avis a été demandée par les parents qui avaient décidé de leur mariage.
Le cas de la princesse Louise n’est donc pas rare. Furent rares les unions parfaitement assorties, bien que de convention.
Cela dit, il en etait de même dans toutes les couches de la société, du palais à la chaumière. Un paysans n’aurait jamais accepté que sa fille se marie sans son autorisation, son fils non plus.
Les temps ont changé. C’est bien pour tout le monde.
Cordialement
Cosmo
Vincent
12 octobre 2012 @ 15:09
Oui la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse de Bourbon en a fait les frais. Forcé de contracté une union consanguine avec son cousin Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême qui demeura stérile.
Damien B.
12 octobre 2012 @ 18:59
Cosmo, avant le milieu du vingtième siècle, il y eut tout de même quelques princesses mariées selon leur désir personnel.
Ainsi, si l’on considère uniquement la famille royale belge, nous avons Joséphine et Charles de Hohenzollern en 1894 puis Clémentine et le prince Napoléon en 1910 …
Bien à vous,
Damien
Cosmo
13 octobre 2012 @ 14:20
Damien,
Vous avez sans doute raison pour les Hohenzolllern; j’avoue mon ignorance.
Pour la Princesse Clémentine de Belgique, il lui a fallu attendre le décès de ses parents pour pouvoir convoler.
Bien à Vous
Cosmo
Damien B.
14 octobre 2012 @ 11:17
Tout à fait Cosmo, la princesse Joséphine était absolument résolue à épouser son cher Carlo qu’elle surnommait » le gros bébé d’Antoinette « .
Bien à vous,
Damien
Mayg
11 octobre 2012 @ 14:04
Comme vous avez raison mon cher Jul.
MoniqueDN
11 octobre 2012 @ 20:11
Jul, merci de ce très beau commentaire. En tant que femme, j’en suis très touchée. Heureusement, à notre époque, les femmes, reines et princesses y compris ont la possibilité de choisir le moment où elles désirent devenir mères et c’est vraiment un très grand progrès !
jul
12 octobre 2012 @ 07:06
Merci Monique DN.
Oh oui heureusement que le choix existe aujourd’hui !
louisa scotte
11 octobre 2012 @ 09:02
jul
si cest possible j aimerai bien commaitre la descendance de la duchesse de berry et de son deuxieme mari le comte luchesi palli merci d avance
aubert
11 octobre 2012 @ 12:59
Chère Louisa scotte.
J’ai consulté la descendance de l’impératrice Marie-Thérèse de Nicolas Enache dans laquelle la descendance Luchesi Palli de la duchesse de Berry compte 29 pages.
Notre moderne et habile Jul a certainement les moyens que je n’ai pas de vous donner satisfaction.Je l’espère pour vous.
bl-r
11 octobre 2012 @ 23:28
Clementina Lucchesi-Palli (1835-1925) = (1856) Comte Camillo Zileri dal Verme
|
Comtesse Graziella Zileri dal Verme degli Obbizi (1859-1952) = (1887) Jaime Alvares Pereira de Melo, VIII duc de Cadaval
|
Nuño Alvares Pereira de Melo, IX duc de Cadaval = Diane de Gramont
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Jaime Alvares Pereira de Melo, X duc de Cadaval (-2001)
= (1) Antoinette Schweisguth (div.)
= (2) Claudine Tritz
|
Diana Alvares Pereira de Melo, XI duchesse de Cadaval (1978-)
= (2008) P. Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou (1973-)
bl-r
11 octobre 2012 @ 23:50
Duchesse de Barri, P. de Campofranco, duchesse de la Grazia
Clementina Lucchesi-Palli (1835-1925)
= (1856) Comte Camillo Zileri dal Verme
|
Comtesse Graziella Zileri dal Verme degli Obbizi (1859-1952)
= (1887) Jaime Alvares Pereira de Melo, VIII duc de Cadaval
|
Maria Jose Alvares Pereira de Melo (1893-1947) = Comte Carlo Brandolini d’Adda, comte de Valmareno
|
Comte Brandolino Brandolini d’Adda (1918-2005) = (1947) Cristina Agnelli
|
Maria della Grazia, degli comtes de Brandolini d’Adda (1923-)
= (1: 1948) Comte Leonardo Arrivaebene Valenti Gonzaga (-197 )
|
Comte Giberto Arrivabene Valenti Gonzaga
(1961-)
= (1988) P. Bianca de Savoia-Aosta (1966-)
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Viola Arrivaebene Valenti Gonzaga (1991-)
Vera Arrivaebene Valenti Gonzaga (1993-)
Mafalda Arrivaebene Valenti Gonzaga (1997-)
Maddalena Arrivaebene Valenti Gonzaga (2000-)
Comte Leonardo Arrivaebene Valenti Gonzaga (2001-)
jul
12 octobre 2012 @ 07:01
Bonjour Louisa Scotte
Le Duchesse de Berry et Hector Lucchesi Palli des Princes de Campofranco plus tard Duc della Grazia (1806-1864) ont eu 5 enfants :
1. Anne (née en morte à Blaye en 1833)
2. Clémentine (1835-1925) épouse du Comte Camille Zileri
3. Françoise (1836-1923) épouse de Camille Massimo, Prince d’Arsoli
4. Isabelle (1838-1873) épouse de Maximilien des Marquis Cavriani puis du Comte Jean Baptiste de Conti
5. Adinolphe (1840-1911) dont j’ai parlé plus haut
ROSE2
11 octobre 2012 @ 09:16
Jul,
Merci au nom des femmes d’un si beau commentaire.
Je pense tout comme vous que les femmes ne sont pas là uniquement pour faire des enfants à un tel rythme jusqu’à y laisser leur vie !
aubert
11 octobre 2012 @ 13:13
Deux enfants incapables issus du 1° mariage.
12 enfants en 13 ans du 1° mariage.
Remariage 18 mois après le veuvage
1° enfant 10 mois après le second mariage et de nouveau 12 enfants.
Quel homme était le duc de Parme ?
Palatine
12 octobre 2012 @ 09:45
Jul, l’enfant né à Blaye pendant la captivité de la duchesse de Berry s’appelait Rosalie et est morte en bas âge en Italie où sa mère l’avait emmenée pour voir (enfin) le comte de Lucchesi Palli. Lors de cette réunion, le comte ne jeta même pas un regard sur l’enfant, et cela fut remarqué. On a beaucoup spéculé sur le nom du père et une historienne, récemment, sur de nouveaux documents, a dit que cela pouvait être le comte de Rosambo. L’enfant s’appelait Rosalie…
Je sais que d’autres enfants suivirent, dans un mariage qui fut heureux et fécond. Mais le comte de Lucchesi Palli était un homme plein de qualités et il avait tout pour rendre une femme heureuse.
Cet Adinolphe a dû laisser une descendance car l’épicière du village travailla chez un comte de Lucchesi Palli dans sa jeunesse comme femme de chambre. Je pense qu’il était diplomate.
J’aime beaucoup la duchesse de Berry, mais l’angélisme n’étant pas mon fort, je n’irai pas jusqu’à prétendre que la petite Rosalie était le fille du gentil comte Hector. Meme madame de Boigne ne le croit pas.
Il est tout à fait normal qu’une jeune veuve ait un amant. Cela n’en fait pas une femme légère et perdue de réputation comme d’aucuns autrefois et encore aujourd’hui ont voulu le faire croire.
veronique
12 octobre 2012 @ 10:11
un homme fécond sans doute!:-)
*gustave
12 octobre 2012 @ 13:25
un jules!
val
12 octobre 2012 @ 21:02
aubert,
je n’ai pas de mot pour nommer ce personnage, je suis ravie de ne jamais l’avoir rencontrer et de ne pas avoir été la troisième !!!! pauvres femmes !
jul
12 octobre 2012 @ 07:09
De rien Rose2 :)
beji
11 octobre 2012 @ 12:16
Ferdinand,son frère Philippe et leur ambitieuse
mère Clémentine d’Orléans ne sont pas des personnages sympathiques;les deux premiers ont fait le malheur de leur épouse et étaient soutenus par leur mère.
Sur le dernier portrait ,la princesse porte le
diadème que portait Margarita,l’épouse du roi
Siméon le jour de son mariage.
Jef
11 octobre 2012 @ 12:19
Elle était laide à faire peur…
emy
11 octobre 2012 @ 13:48
Cela se voit qu’elle ne respirait pas la joie de vivre. Pauvre femme…
marie.françois
11 octobre 2012 @ 13:59
Maria luisa n’avait pas le tempérament politique de sa belle mere,Clementine de Cobourg. Elle était d’un caractere effacé et ne sut pas s’adapter à son nouveau pays.
La preuve en est qu’elle aurait voulu, en catholique rigoriste que l’héritier du trone bulgare soit aussi catholique, ce qui était une erreur politique dans un pays orthodoxe pour une dynastie étrangere.
Heureusement que le tsar Ferdinand pensait autrement.
De nombreuses rues et avenues dans les villes bulgares continuent, néanmoins, à porter son nom.
Jean Pierre
11 octobre 2012 @ 14:58
L’infortune conjugale lui a porté sur les poumons……..
Terrible époque où le mariage des gays n’était pas gai pour l’épousée…….
Hubert
11 octobre 2012 @ 17:06
les hor reurs d’une époque :(
Leonor
11 octobre 2012 @ 17:21
Autrefois , dans l’aristocratie, les femmes étaient d’abord des ventres .
Dans la bourgeoisie, elles étaient des dots.
Partout ailleurs, elles étaient des bras pour le travail, et des vagins pour ce que vous savez.
Sauf dans les couvents, où elles pouvaient s’instruire si elles le voulaient, et faire autre chose que trimer, se faire violer, accoucher.
Caroline
11 octobre 2012 @ 19:09
Si cette princesse a accouché d’un enfant chaque année,elle n’a donc pas réussi à l’allaiter pendant un certain temps!
Pourtant,malgré ses hémorragies fréquentes,mon arrière grand-mère a eu 12 enfants tous en bonne santé pendant 28ans!Cependant,elle a fait un mariage d’amour avec son demi-oncle presque du meme age qu’elle!
*gustave
12 octobre 2012 @ 04:38
Heu…. ai-je bien compris? votre arrière-grand-mère a épousé le demi-frère de son père, ou de sa mère??
Caroline
12 octobre 2012 @ 10:06
Gustave,oui,le ‘petit’ demi-frère de son père!Ils s’étaient mariés civilement et religieusement avec une autorisation officielle dans une grande ville d’Alsace,il y a plus d’un siècle!
Cosmo
12 octobre 2012 @ 13:55
Caroline,
Il n’y a pas si longtemps que cela, une cinquantaine d’année, une de mes amies a du se battre contre sa mère et sa grand-mère qui voulait lui voir épouser son oncle germain.
L’exemple de votre arrière-grand-mère, bienplus reculé dan le temps, ne m’étonne pas. Et encore chez vous, il s’agissait d’un mariage d’amour et non de convenance.
Bien à Vous
Cosmo
Kalistéa
12 octobre 2012 @ 18:35
Caroline, ce ne devait pas être trop rare je pense: mon arrière grnd-père épousa la plus jeune soeur de sa mère,il y avait
/18 ans de différence d’àge entre les deux soeurs.On demnda une dispense à l’évéché.
C’était un arrangement pour que des propriétés données en dot ,restent dans la fmille.
Il n’empêche que ce mariage fut heureux et 6 enfants nacquirent.Je descends du plus jeune qui fut très gàté à c e qu’on raconte :c’était donc mon gd-père,sa mère et sa gd-mère étaient soeurs!
ROSE2
14 octobre 2012 @ 09:15
Dans « Jean de Florette », Pagnol écrit ceci :
‘C’est pas bon pour les lapins, c’est pas bon pour les hommes ».
Très drôle et tellement vrai.
jul
12 octobre 2012 @ 07:04
Oui heureusement tout n’était pas toujours aussi triste que pour certaines princesses.
Votre arrière-grand-mère a une histoire fort intéressante :) était-elle issue de la noblesse ?
Palatine
12 octobre 2012 @ 09:52
Caroline, quel âge avait votre arrière-grand-mère quand elle est morte ?
Anne-Cécile
11 octobre 2012 @ 20:56
Une femme qui comme les épouses de son père fut sacrifiée. Son père ne consentit jamais à laisser très chrétiennement ses femmes tranquilles. Outre le nombre hallucinant de ses enfamts handicapés mentaux et physiques, un certain nombre d’enfants « sains » fut l’objet de rapports sur leurs comportements un peu « limités ». Les enfants entrés dans les ordres ne furent pas tous non plus des participants de la vie communautaire.
Pour la future reine de Bulgarie ayant survécue à l’enfance et oubliée de l’hérédité, la loi des Bourbon Parme s’appliqua dans toute sa stupidité.
Le fiancé, richissisime héritier d’une branche fortunée des Co ourg
Palatine
12 octobre 2012 @ 09:58
C’est vrai ce que vous dite, Anne-Cecile, avec le duc de Parme. Il aurait mieux fait de prendre une maîtresse au lieu d’ accumuler ces naissances d’enfants handicapés. Mais ce grand catholique ne mangeait pas de ce pain-là.
Anne - Cécile
11 octobre 2012 @ 21:07
Pardon….
homosexuel brillant mais irascisble, ayant conçu une passion sans limite pour lui-même, doté d’une mère imbue d’elle-même’, tous deux bien cernés du Gotha, s’offrit une reproductrice.
Le père de la promise l’alliance à un trône. il donna sa fille en toute connaissance de cause.
Si Ferdinand fit ce qu’il devait faire pour assurer à sa famille le trône bulgare, les Orléans maternels, les Bourbon Parme revendiquaient les hommages et faisaient montre de leur très chrétiennement désinterréssée bienveillance
Anne - Cécile
11 octobre 2012 @ 21:14
Lorsque l’on souhaite devenir souverains d’un peuple , on commence pas respecter la culture et sa foi. Si les Bourbon avaient en horreur les catholiques orthodoxes et leur foi, ils devaient mettre en adéquation leurs actes et leir foi et refuser qu’une de leurs deviennent reine de schismastiques.
COLETTE C.
11 octobre 2012 @ 22:08
Merci pour ce portrait qui m’a beaucoup intéressée.
J’aime les robes de cette époque.
Merci Jul pour la photo « supplémentaire »
jul
12 octobre 2012 @ 07:08
De rien Colette :)
Avez-vous vu comme l’Impératrice Zita ressemble à sa mère?
Rose
11 octobre 2012 @ 22:12
Tant de zones d’ombres, voire sordide, dans cette vie.. 7 frères et soeurs handicapés mentaux sur 11, un mari à l’opposé réputé très intelligent mais efféminé notoire et pour finir une mort en couches.Brrr..
Du deuxième mariage de son père, elle aura des demi-frères et soeurs aux destinées plus glorieuses : Zita sera impératrice, Felix épousera la grande-duchesse Charlotte, Xavier et sixte s’illustreront pendant la guerre. Le sang des Bragance était plus mélangé.
Anonyme
11 octobre 2012 @ 23:24
@ROSE2
Je ne pense pas que Robert de Bourbon Parme avait en tête d’avoir des enfants à tout prix, et qu’il ne voyait en sa femme qu’une « pondeuse » destinée à assurer au maximum la pérennité de sa lignée. Même s’il a effectivement eu beaucoup d’enfants, peut-être faut-il plus voir cela comme une « exception » d’un couple pour qui ça marchait à tous les coups. Je ne sais pas quelles étaient les connaissances à l’époque en matière de reproduction.
Sinon, pour redorer le blason du Duc Robert, il a eu six enfants handicapés mentaux de son premier mariage. Et, contrairement aux usages de l’époque, ils n’ont jamais été tenus à l’écart ou cachés à cause de leur handicap. Ils étaient considérés comme membres à part entière de la famille et leurs parents n’avaient pas honte de les « afficher » en public. Pour cela, ils étaient en avance sur les mentalités de l’époque.
Palatine
12 octobre 2012 @ 10:04
c’est vrai ce que vous dites, Anonyme. Le duc Robert ne mit jamais ses enfants handicapés mentaux à l’écart. Ceux-ci vivaient avec leurs parents, freres et soeurs et leur père s’occupaient beaucoup d’eux.
jul
12 octobre 2012 @ 13:07
Oui c’est vrai Anonyme, le Duc de Parme a été exemplaire dans ce domaine.
val
3 décembre 2013 @ 19:00
jul,
Heureusement , il avait déjà » culbuté » ces épouses comme un ogre alors les pauvres enfants .
Nemausus
12 octobre 2012 @ 22:51
Le duc Robert, lui, n’avait en effet pas honte de ses enfants handicapés, d’autant plus qu’il n’a pas changé les règles de succession au titre ducal de Parme et à la dignité de chef de maison et a permis à ses fils aînés handicapés de lui succéder tout en mettant en place une sorte de tutorat assumé par le fils puîné non handicapé. Il était en avance sur son temps mais d’autres familles également l’ont assumé tels que les princes régnants Reuss ou les rois de Bavières en permettant la succession au trône des fils handicapés placés sous régence.
Elsi
13 octobre 2012 @ 11:12
En Autriche en 1848 : avènement de l’empereur Franz-Josef après abdication de son oncle Ferdinand, grand handicapé physique et mental.
Le prochain empereur aurait dû être le père de Franz-Josef, Franz-Carl qui lui était « très moyennement doué » … tous victimes de cette fameuse consanguinité, sauf l’empereur Franz-Josef (apparemment).
ROSE2
13 octobre 2012 @ 08:56
@ Anonyme,
Ce que vous dites n’est pas faux mais il y a quand même un certain respect : les femmes ne sont pas nées pour être des poules pondeuses.
Ma grand-mère paternelle a eu 8 enfants et plusieurs fausses couches avec des accouchements toujours difficiles en 21 ans.
Elle a d’ailleurs été grand-mère avoir d’avoir son dernier fils à plus de 41 ans.
Je sais que pour certains couples comme vous l’écrivez « ça marche à tous les coups » : vive les moyens contraceptifs !
Jef
12 octobre 2012 @ 02:27
Régine, vous avez malencontreusement oublié de valider mon commentaire ;-)
Eric
12 octobre 2012 @ 02:51
Le duc de Parme a donc eu 24 enfants! Que ne dirait-on aujourd’hui si on nous rapportait la même information sur un sheik saoudien ou quatari! Heureusement qu’en Occident, les choses ont bien changées.
ROSE2
12 octobre 2012 @ 09:56
Eric,
Le shkeih ??? époux de la shkeika Mozah a eu aussi 24 enfants de ses trois mariages dont 7 avec Mozah.
*gustave
12 octobre 2012 @ 05:06
Qu’elle avait été la cause de tant de démence chez les enfants de Pia de Bourbon ? Impensable que tous ses enfants nés entre 1872 et 1877 étaient fous.
Elsi
12 octobre 2012 @ 09:07
Tout simplement : la consanguinité, des parents portant en eux les gènes résultant de siècles de mariages entre cousin et cousine, oncle et nièce. Le visage de cette princesse en porte visiblements des traces.
Un des fils du fameux Robert, le prince Felix, épousa la Grande-Duchesse Charlotte de Luxembourg, les mères de Felix et de Charlotte étaient des soeurs.
Felix était le frère de l’impératrice Zita d’Autriche. Un des petit-fils de Zitha épousa en 1982 une des petites-filles de Felix … je dirais qu’ici au Luxembourg, on a encore échappé belle.
Sophie2
12 octobre 2012 @ 11:47
Surement la consanguinité qui était courante chez les Bourbons qui se mariaient entre eux (Espagne-Siciles et Parme)
marie.françois
13 octobre 2012 @ 15:13
A l’aune de l’époque, la consanguinité entre Robert de Parme et sa premiere épouse Maria Pia de Bourbon Sicile n’était pas tres importante : ils n’étaient pas cousins germains et leurs 8 grands parents ( 4 de chaque coté)étaient différents et n’étaient pas freres et soeurs.
La duchesse de Berry, grand mere de Robert de Parme était la demi soeur de Ferdinand II de Sicile, pere de Maria Pia.
Cosmo
15 octobre 2012 @ 15:49
En effet, marie-françois!
La consanguinité entre le duc de Parme et ses deux épouses n’était pas très importante. Il en était de même pour l’Empereur Charles et l’Impératrice Zita, comme pour l’archiduchesse Sophie et son mari, François-Charles.
Quant à la supposée folie de Wittelsbach, c’est une légende, tirée de quelques propos de l’Impératrice Elisabeth, qui voulait sans doute ainsi justifier ses propres errements. La soi-disant folie de Louis II en était-elle une ? Et le mal de vivre de l’archiduc Rodolphe était-il dû à ses gènes ou à la contrainte de son éducation? On peut en discuter.
Si l’on remonte l’histoire de Wittelsbach, il n’y a pas plus de malades mentaux ou handicapés physiques que dans la normale. Et la légendaire et réelle beauté, ainsi que l’intelligence des soeurs de Bavière ne saurait contredire ceci.
La consanguinité a fait beaucoup moins de dégats qu’on se plait à le dire. Les mariages endogamiques sont aujourd’hui passés de mode. Cela correspond à l’ouverture des mentalités et des horizons, beaucoup plus qu’à une nécessité génétique.
louisa scotte
12 octobre 2012 @ 12:20
merci à jul, aubert, bl r pour les reponses genealogiques et les idees de recherche
l insistance du duc de parme à aboir ddes enfants n aurait elle pas ete dictee par un interet dynastique?
comme beaucoup d entre vous je pense que les yeux de la princess marie louise expriment toute la tristesse du monde
Leonor
14 octobre 2012 @ 14:39
A propos de mariages consanguins et des tares qui en résultent :
1. Les éleveurs d’animaux savent les dangers de la consanguinité, et prennent grand soin de tenir compte de ce facteur pour les croisements .
2. …. Eh bien ! Heureusement que dans les royautés actuelles, on épouse des bergers et des bergères » de la roture » :
voilà qui renouvelle avec bonheur les gènes du cheptel !
Cosmo
14 octobre 2012 @ 18:06
Il est interssant de noter l’opinion de l’archiduc François-Ferdinand sur le roi Ferdinand Ier de Bulgarie, dans sa correspondance avec le comte Berchtold, ministre des Affaires étrangères de la monarchie, en 1913.
Il n’hésite pas à l’accuser d’avoir assassiné sa première femme, la princesse Louise, et ajoute : » il traite sa seconde femmme comme un femme de ménage, change de religion comme de chemise et, pour finir, ne cesse de mentir et de tromper…ce roi est et reste un fumier. »
Langage pas très procolaire mais donne l’opinion de l’héritier du trône.
Cité par Jean-Paul Bled dans son dernier ouvrage, sur François-Ferdinand, dont il a été parlé sur le site.
Leonor
15 octobre 2012 @ 19:15
» Un fumier » !
Voilà qui s’appelle parler clair !
J’aimerais bien avoir la phrase en V.O.