La princesse Olga de Grèce et Danemark est née le 11 juin 1903 au domaine royal de Tatoï. La princesse est le premier enfant du prince Nicholas de Grèce et de la grande-duchesse Elena de Russie, petite-fille du tsar Alexandre II. Son père est le quatrième enfant du roi George I et de la reine Olga de Grèce, née grande-duchesse de Russie. Il est le frère du roi Constantin I, du prince André (père du duc d’Edimbourg) et du prince Christophe (époux de la princesse Françoise d’Orléans) et l’oncle des rois George II, Alexandre et Paul. La princesse reçoit le prénom de sa grand-mère paternelle la reine Olga de Grèce, comme le veut alors la tradition au sein de la famille royale.
La famille du prince Nicholas réside dans une maison dans le centre d’Athènes, près du Palais royal. Il s’agissait d’un cadeau de mariage du tsar Nicolas II. La demeure possédait pour l’époque un confort impressionnant puisqu’il y a avait de l’eau courante, le chauffage central et une installation électrique complète, ce dont n’était pas doté le palais royal. La demeure est aujourd’hui le siège de l’ambassade d’Italie.
La princesse Olga a deux sœurs la princesse Elisabeth née en 1904 et la princesse Marina née en 1906. Sa mère la princesse Elena avait eu un accouchement difficile avec la naissance de la princesse Marina. Elle faillit même y laisser la vie. Sa santé s’en ressent pendant de longs mois. Trop faible et fragile, elle n’est pas en mesure de s’occuper de ses filles. La princesse Olga qui a alors 3 ans et demi, prend sous sa protection ses sœurs. A cette époque, elle déclare à son père de manière très sérieuse que lorsqu’elle sera grande, elle aura 100 bébés !
L’éducation de la princesse Olga et de ses sœurs est confiée à une gouvernante anglaise Miss Fox dite Foxy pour la famille et qui restera au service des princes jusqu’au mariage de la princesse Olga. Education à l’anglaise avec grande discipline morale et discipline physique stricte. Olga et ses sœurs prenaient des bains froids en plein hiver et devaient porter peu de vêtements lors de leurs promenades à la campagne. La reine Olga en était inquiète et furieuse, craignant que ses petites-filles ne perdent la blancheur de leur teint.
La princesse Olga et sa famille se rendaient très régulièrement en Russie dans la famille de la princesse Elena. Ils voyageaient alors à bord du train impérial dont le luxe impressionnait toujours la petite princesse. Les relations avec ses grands-parents maternels étaient extrêmement chaleureuses mais le grand-duc Wladimir décède lorsqu’Olga n’a que 6 ans.
La princesse Olga et ses sœurs étaient très proches des filles cadettes du tsar Nicolas II, les grandes-duchesses Maria et Anastasia. Les filles jouaient ensemble dans le vaste domaine de Livadia en Crimée.
Il était à cette époque fréquent que les parents partent en séjour dans des villes d’eau pendant que leurs enfants effectuaient des voyages en compagnie de leur gouvernante. Ainsi, la princesse Olga partait avec Madame Fox à Bognor en Angleterre où elle aimait jouer en toute décontraction sur la plage et où plus tard elle retournera avec ses enfants.
La langue parlée à la maison était l’anglais. La princesse avait des difficultés avec la langue grecque surtout au niveau de la grammaire mais Olga était très motivée pour l’apprentissage. Elle développe aussi une sensibilité particulière pour la peinture et le théâtre, probablement en raison de la forte implication de son père qui écrivait des pièces de théâtre, dirigea le théâtre royal d’Athènes et peignait.
Pendant la période des guerres balkaniques, la princesse Olga séjourne à Paris chez sa grand-mère la grande-duchesse Wladimir de Russie. Les fêtes de fin d’année se déroulent en Russie. Le retour de la princesse Olga et de ses sœurs en Grèce coïncide avec l’assassinat du roi George I le 18 mars 1913 à Thessalonique. Le prince Nicholas décide de déménager dans la banlieue résidentielle de Kifissia dans les faubourgs d’Athènes. C’est là qu’Olga (ici avec ses soeurs lors d’un bal costumé à Athènes) fait la connaissance d’un garçon de son âge dont elle tombe éperdument amoureuse mais celui-ci de nationalité américaine lui explique qu’il est déjà marié aux Etats Unis (il n’a que 10 ans…). Sa petite sœur la princesse Elisabeth qui est la confidente de ce chagrin amoureux d’enfant, lui assure qu’un jour, elle trouvera l’élu de son cœur.
A l’adolescence, la princesse Olga connaît les affres de l’exil. En 1920, la famille princière revient au pays. Au cours de l’été 1922, la princesse Olga de Grèce se fiance avec le prince héritier Frederik de Danemark. Cette annonce réjouit particulièrement la princesse Elena de Grèce qui rêvait d’un destin royal pour sa fille aînée.
Mais le prince héritier qui épousera plus tard la princesse Ingrid de Suède, décide de rompre leurs fiançailles. Olga connaît une situation similaire à celle que vécut sa mère. La princesse Elena de Grèce, née grande-duchesse de Russie était fiancée au prince Max de Bade (1867-1929) qui rompit aussi leurs fiançailles.
Fin de l’année, nouvel exil pour la famille princière. La princesse Elena se met en quête d’époux pour ses filles malgré le contexte délicat de l’exil.
Olga séjourne en Grande-Bretagne. Son grand-père le roi George (né prince de Danemark) était le frère de la reine Alexandra d’Angleterre. La princesse qui est âgée de 19 ans, est invitée à diverses représentations théâtrales, à des matchs de polo et autres soirées de gala. C’est au bal donné par lady Zia Werhner que la princesse fait la connaissance du prince Paul de Yougoslavie de 10 ans son aîné. Le prince Paul est né à Saint Petersbourg le 27 avril 1893. Il est le fils unique du prince Arsène de Yougoslavie (frère du roi Pierre I de Yougoslavie) et de la princesse Aurora Demidov, princesse de San Donato. Le prince Paul n’a pas connu une enfance très heureuse. Ses parents ont divorcé en 1896 et sa mère est décédée en 1904. Ses contacts avec son père sont pour ainsi dire inexistants. Il a été élevé par son oncle le roi Pierre I. Le prince a suivi sa scolarité en Grande-Bretagne. Il tombe littéralement sous le charme et la beauté de la princesse Olga.
Le 4 septembre 1923, il la demande en mariage. Les noces sont célébrées le 22 octobre 1923 à Belgrade. Une nouvelle vie commence pour la princesse Olga qui est la première des trois sœur à se marier. Le couple s’installe au Palais blanc de Belgrade. La princesse se met rapidement à l’apprentissage du serbe. Les premiers temps ne sont pas évidents pour Olga. Elle a du mal à s’adapter à la vie à Belgrade, tout lui semble monotone. On est loin de l’ambiance de Londres. Le prince Paul aussi regrette cette atmosphère qu’il a connue lors de ses études en Grande-Bretagne.
Les relations avec son cousin le roi Alexandre I ne sont pas toujours au beau fixe. Ils ont des caractères fort différents. Ils ne s’adresseront plus la parole pendant de longs mois après que le projet de création d’un musée d’Art moderne à Belgrade soutenu par le prince Paul, ait été catégoriquement refusé par le roi.
Paul et Olga passent de longues périodes en Grande-Bretagne. C’est d’ailleurs à Richmond dans le Surrey que voit le jour leur premier enfant le prince Alexandre qui naît le 13 août 1924. Un deuxième fils le prince Nicholas naît à Londres en 1928. La princesse est restée très liée avec ses parents et ses sœurs.
Son père le prince Nicholas est très proche de son gendre. Ici la famille réunie pour les noces d’argent du prince Nicholas et de la princesse Elena. Il est un peu le père et le confident que le prince Paul n’a jamais eu. Les deux hommes partagent de plus le même intérêt pour les arts. La princesse Olga convie régulièrement sa famille dans leur maison de Bohinj (aujourd’hui en Slovénie), lieu de villégiature où étaient régulièrement invités des princes célibataires dans le secret espoir que ses sœurs les princesses Elisabeth et Marina y trouvent un époux. C’est ainsi que la princesse Elisabeth fera la connaissance du comte Carl Theodor de Toerring-Jettenbach et la princesse Marina du prince George, duc de Kent.
Ci dessus, les princes Alexandre et Nicholas. L’année 1934 débute par le mariage le 9 janvier au château de Seefeld de la princesse Elisabeth avec le comte Carl Theodor de Toerring-Jettenbach, fils du comte Hans Veit de Toerring-Jettenbach et de la duchesse Sophie en Bavière. Ils ne se doutent pas encore que le vie va être totalement bouleversée.
Le 9 octobre à Marseille, le roi Alexandre de Yougoslavie est assassiné. Il laisse une veuve la reine Marie et trois jeunes enfants dont l’aîné le prince héritier Pierre n’a que 11 ans. Dans son testament, le souverain avait désigné son cousin le prince Paul pour assurer la régence. Le prince se retrouve soudainement contraint d’assumer des responsabilités politiques qu’il n’a jamais souhaitées. Le contexte politique dans les Balkans dans les années 30 ne facilite pas la tâche du régent Paul.
Le 29 novembre 1934, la princesse Marina de Grèce se marie avec le duc de Kent, fils du roi George V et de la reine Mary. Madame Fox, la gouvernante des princesses qui est restée en contact avec celles-ci depuis le mariage d’Olga, entre au service de la jeune duchesse de Kent.
Le 7 avril 1936 à Belgrade, la princesse Olga met au monde son troisième enfant la princesse Elisabeth. Le 9 janvier 1939, elle assiste au mariage du prince héritier Paul de Grèce avec la princesse Frederika de Hanovre à Athènes (ci-dessous, le prince Paul en discussion avec le duc de Kent et le roi George II). 8 février 1938, le prince Nicholas décède à l’âge de 66 ans à Athènes. Cette perte est très douloureusement ressentie par la princesse Olga et par le prince Paul.
La situation politique est de plus en plus tendue en Yougoslavie. Le 25 mars 1941, le régent Paul signe un accord permettant aux troupes allemandes de traverser le pays pour envahir la Grèce. La réaction du peuple yougoslave est violente. Le prince régent remet le pouvoir au prince héritier Pierre encore mineur. Après la guerre, les communistes confisqueront les propriétés du prince Paul.
Le prince Paul et la princesse Olga de Yougoslavie avec leurs trois enfants, quittent Belgrade pour débuter un exil au Caire en Egypte puis au Kenya. Le couple princier s’installe dans une maison qu’il loue dans la région du lac Navaïsha. C’est là qu’ils passeront la période de la Deuxième Guerre Mondiale. Les conditions de vie sont bien éloignées de la Cour royale de Belgrade. Olga se démène pour que leur vie quotidienne se passe au mieux. Le prince ne tarit pas d’éloges sur son épouse et écrit même « Olga est merveilleuse, brave et efficace. Elle fait tellement de choses que je n’oserai même pas demander aux domestiques ».
Le 25 août 1942, le duc de Kent perd la vie aux commandes de son avion militaire près de Caithness. C’est Miss Fox qui aura la douloureuse tâche de l’annoncer à la princesse Marina. Cette dernière reste veuve à 35 ans avec trois jeunes enfants dont le dernier le prince Michael n’a qu’un mois. Le gouvernement britannique autorise la princesse Olga à se rendre à Londres auprès de sa soeur. Le voyage du Kenya jusqu’en Grande-Bretagne est particulièrement éprouvant en ces temps de guerre. Accompagnée d’une amie grecque Lila Ralli, Olga se rend au chevet de sa soeur qui brisée par le chagrin, a sombré dans la dépression.
Son séjour prend rapidement une tournure politique délicate. On accuse à demi-mot la princesse Olga d’être l’épouse d’un traître et espion à la nation britannique. Au Kenya, la maison familiale est la proie de vives hostilités lorsque les Britanniques apprennent que lors de sa régence, le prince Paul a autorisé le passage des troupes allemandes. Le prince ne supporte pas cette pression et sombre dans la dépression. Il refuse de s’alimenter et de boire. Ses médecins pensent que si sa santé continue à décliner, il pourrait même devenir schizophrène. Ci-dessus, la princesse portant la parure de rubis et diamants de sa grand-mère la reine Olga qui sera revendue à la reine Frederika de Grèce.
Finalement, en raisons des bonnes relations de Paul et Olga de Yougoslavie avec le roi George VI et la reine Elizabeth, le gouvernement autorise leur départ du Kenya vers l’Afrique du Sud. Là, la princesse retrouve la famille royale grecque également en exil : le prince héritier Paul et la princesse héritière Frederika avec leurs trois enfants dont la petite dernière Irène née au Cap, le prince George et son épouse la princesses Marie Bonaparte ou encore la princesse Katherine (soeur du prince Paul). A la fin de la guerre, des rumeurs circulent sur une possible comparution du prince Paul au procès de Nuremberg mais le prince représentant d’une certaine façon l’avenir politique du pays désormais tombé aux mains des communistes, il n’en sera rien.
Le couple princier et ses enfants s’installent en 1949 à Paris. Le prince se consacre alors pleinement à sa passion pour l’Art. La princesse Olga se rend régulièrement à Londres auprès de sa soeur Marina de Kent. Elle se consacre à l’éducation de ses trois enfants pour lesquels elle rêve de prestigieux mariages au sein du Gotha. La princesse Olga est en effet très à cheval sur l’étiquette. En 1936, alors que le futur roi Edward VIII est en croisière le long des côtes yougoslaves, elle refusera de le rencontrer car il était accompagné de Wallis Simpson.
L’été, Olga et les siens séjourent à Pratolino près de Florence dans une superbe résidence héritée d’une tante de la famille Demidov (famille maternelle du prince Paul de Yougoslavie).
Le 12 avril 1954, son fils le prince Nicholas se tue dans un accident de la route près de Windsor. Il avait 26 ans et travaillait au sein d’une banque à Londres. Ce drame dévaste le prince Paul et la princesse Olga. L’année suivante, sa sœur la princesse Elisabeth décède à Munich à l’âge de 50 ans.
Le 12 février 1955, son fils aîné le prince Alexandre épouse à Cascais au Portugal la princesse Maria Pia d’Italie, fille aînée du roi Umberto et de la reine Marie José d’Italie, née princesse de Belgique. Les jeunes gens ont fait connaissance en 1954 lors de la célèbre croisière de l’Agammenon organisée par la reine Frederika de Grèce.
Le 13 mars 1957, sa mère la princesse Elena de Grèce, née grande-duchesse de Russie s’éteint à Athènes. La princesse devient grand-mère pour la première fois le 18 juin 1958 avec la naissance de jumeaux Dimitri et Michel chez son fils le prince Alexandre.
Le 21 mai 1960, sa fille la princesse Elisabeth épouse en Floride Howard Oxemberg. Olga assiste aux grands événements de la Cour royale de Grèce avec sa sœur la princesse Marina. Olga qui accorde beaucoup d’importante au fait d’être du « sérail », commente après le mariage de son neveu le duc de Kent avec lady Katherine Worsley, qu’elle trouve très sympathique, que cela lui faisait un pincement au cœur de voir le diadème de sa sœur Marina dans les cheveux trop bouclés de la jeune femme.
En 1967, le prince Alexandre et la princesse Maria Pia divorcent. De leur union sont nés quatre enfants : le prince Michel, le prince Dimitri, le prince Serge et la princesse Helene. Ici, la princesse Olga avec les princes Dimitri et Michel et ses petites-filles Christina et Catherine Oxemberg.
Sa sœur et amie la princesse Marina de Kent décède le 27 août 1968 au Palais de Kensington. Olga de Yougoslavie est la dernière des trois soeurs encore en vie. Après la disparition de sa sœur, la princesse continue cependant à se rendre en Grande-Bretagne où elle retrouve la reine mère.
Le 2 novembre 1972 à Paris, son fils le prince Alexandre se remarie avec la princesse Barbara de Liechtenstein, fille du prince Johannes de Liechtenstein et de la comtesse Karoline von Ledebur-Wicheln.
Le 14 septembre 1976 après une longue lutte contre la leucémie, le prince Paul décède à l’âge de 83 ans. Il avait été son compagnon de vie pendant 53 ans. Sa disparition créera comme on peut aisément l’imaginer un grand vide pour la princesse Olga.
L’année suivante, la princesse est à nouveau grand-mère avec la naissance du prince Dushan, fils du prince Alexandre et de la princesse Barbara.
Souffrant d’Alzheimer, la princesse est décédée à Paris le 16 octobre 1997. Née en Grèce, ayant connu dans son enfance les affres de l’exil mais ayant eu le bonheur de grandir au sein d’une famille heureuse et unie, la princesse Olga qui aurait pu devenir reine de Danemark, scellera finalement son destin avec le prince Paul de Yougoslavie. A nouveau l’exil sera au rendez-vous avec le continent africain pour demeure durant quelques années. Puis un retour en Europe et une installation à Paris. La douleur de perdre un fils et ses sœurs adorées, puis son époux. La princesse Olga de Grèce, princesse de Yougoslavie dont la grâce à la beauté à l’instar de celles de ses deux sœurs, avait sublimé son époque, repose auprès de son époux et de leur fils au mausolée royal d’Oplenac à Belgrade où leurs dépouilles ont été ramenées fin 2012 à l’initiative de sa fille la princesse Elisabeth. Lors de son décès en 1997, la princesse Olga n’aurait probablement jamais pu imaginer qu’elle reposerait pour l’éternité près du Palais blanc de Belgrade où elle débuta sa vie de jeune mariée et pas si loin en définitive de cette Grèce qu’elle aima tant. (Un énorme merci à Tepi pour son inestimable aide pour la rédaction de cet article, ses recherches bibliographique et iconographique ainsi que ses nombreuses traductions – Un grand merci aussi à Arturo Beeche pour les photos extraites de l’ouvrage « Dear Ellen »- Sources bibliographiques : « Dear Ellen » d’ Arturo Beeche, « The authorised life story of Princess Marina » de Grace Ellison, « Intimate life story of the duchess of Kent » de la Baronne Helena Von der Hoven, « Les princesses de Grèce » de Alkmini Palaiologou ; Copyright photos : livres « Dear Ellen » , « La dynastie Grecque » et « The inheritors of Alexander the Great »)
Damien B.
16 mai 2013 @ 08:01
Merci Régine pour ce magnifique reportage. En voyant le sujet j’ai de suite songé que notre ami Tepi y avait collaboré !
J’aime les portraits exhaustifs et remarquablement illustrés. Celui-ci est particulièrement réussi.
jul
16 mai 2013 @ 18:17
Oh oui ! Un grand merci Régine et Tepi pour ce magnifique portrait !!!
Je ne connaissais pas Olga de Grèce.
Je me demande pourquoi le Prince Max de Bade et le Prince-héritier de Danemark ont rompu leurs fiançailles. Peut-être parce qu’ils avaient rencontré des Princesses qui leur convenaient mieux, ou en raison d’intérêt politiques ? (je pense à la proximité du Danemark avec la Suède…?)
Anne-Cécile
17 mai 2013 @ 20:43
La fiancée était issue d’une lignée de figures féminines (mère et grand-mère) extrêmement ambitieuses, jalouses de leur prestige et de leur place hiérarchique, totalement obsédées par le fait de sauter une marche et d’enfin épouser un monarque.
Pour cette génération s’ajoutait également la nécessité, avec l’exil, d’épouser un compte fourni ou un gros patrimoine pour pouvoir enfin vivre dans un luxe qu’elles estimaient leur être dû.
Tepi
16 mai 2013 @ 19:29
Damien B.
Vous me surprenez!!!
massi
16 mai 2013 @ 08:10
Et bien si vous arrivez à comprendre vous m expliquez parce que moi je suis largué
cheveyre
16 mai 2013 @ 08:34
Merci pour ce très bel article complet, très illustré ; que devient le fils le + jeune d’Alexandre et de Barbara ?
Marina Minelli
16 mai 2013 @ 08:38
Régine encore une fois un magnifique portrait. Vous avez le don de nous plonger dans une histoire, dans une vie. Bravo!
En 2012 j’ai eu la chance de visiter au mois d’aout Clarence House et dans un salon il y a une photo du prince Paul, que je n’avais tout de suite reconnu. Et comme la plupart des photos sont celles de la reine mère j’ai été étonné de voir que réellement son lien avec la famille royale britannique était fort.
Tepi
16 mai 2013 @ 14:24
Marina Minelli
Arturo Beeche nous informe dans son livre « Dear Ellen » que le prince Paul a voulu epouser Lady Elisabeth Bowes-Lyon ( future epouse du roi George VI)quand tous les deux etaient encore celibataires.Donc leur connaissance ( Paul – Elisabeth ) etait de longue date.
Pierre-Yves
16 mai 2013 @ 09:55
Très beau récit et magnifique iconographie !
Bravo et marci à ceux qui y ont travaillé.
Il y a finalement beaucoup de deuils, d’exils, de dépressions et de malheurs dans ces vies princières qui épousent les vicissitudes du XXème siècle.
A t-on su la raison pour laquelle Frédérik du Danemark a rompu ses fiançailles avec la princesse Olga ?
Tepi
16 mai 2013 @ 14:51
Premiere reponse:Frederik du Danemark ne pouvait plus supporter le caractere autoritaire de sa fiancee.
Deuxieme reponse: La princesse Olga ne pouvait plus supporter la tendance de son fiance vers l’alcool.
Tepi
16 mai 2013 @ 21:15
correction : Frederik du Danemark ne pouvait plus supporter le caractere auoritaire de sa belle – mere ( la grande duchesse Helene ).
jul
17 mai 2013 @ 12:33
Oh je ne sais pas…
Palatine
16 mai 2013 @ 19:46
je trouve courageux, dans ce milieu, de rompre des fiançailles. Mais cela fait aussi montre de sagesse. Je me pose la même question que vous. Peut-être Frederik s’est-il dit que la jeune fille avait été éduquée d’une façon tres differente de la sienne et ferait une reine scandinave peu satisfaisante. Pour moi ce n’est pas un hasard si plus tard il a épousé une Suédoise. Ce fut un menage très uni.
JAusten
17 mai 2013 @ 11:24
Oui c’est courageux effectivement. En Angleterre au 19ème siècle, si c’est le garçon qui rompait les fiançailles, c’était la demoiselle qui tombait en disgrace, cela suggérait que celle-ci avait de sérieux soucis et pouvait peut-être jamais retrouver de prétendant. Le jeune homme pouvait même être cité en justice.
Mais dans le cas d’Olga, qui a vraiment annulé les fiançailles, Olga ou le prince Frederik ?
Et visiblement les problèmes d’alcool de Frederik ont été résolus avec le temps, ou alors celle qui est devenu son épouse pouvait s’en accommoder.
Palatine
17 mai 2013 @ 14:27
peut etre , chere Jane, le problème de l’alcool a-t-il été évoqué pour faire mieux passer la pilule de la rupture des fiançailles de la part du promis.
Personnellement je pense à un motif fabriqué de toutes pieces.
Quelque chose dans le caractere de la fiancée devait déplaire au prince, parce que physiquement elle était jolie. Il a été courageux et réaliste. Et si en plus la belle-mère…
marie.françois
17 mai 2013 @ 19:59
Il n’y pas eu d’union Danemark Grece dans les années 30. Mais il y a en une 30 ans plus tard avec Constantin et Anne Marie.
La belle mere , dans le second cas, devait etre beaucoup plus presente cependant que dans le premier.
Pierre-yves
18 mai 2013 @ 17:28
Je n’avais d’ailleurs jamais entendu dire que le futur roi Frédérik IX avait été alcoolique.
Du coup, j’ai tendance comme vous à croire davantage à une incompatibilité de caractère ou de style entre ces deux fiancés.
Pierre-yves
18 mai 2013 @ 17:33
Ce n’est tout de même pas anodin de faire croire qu’un futur roi est alcoolique. Si c’est un prétexte inventé de toutes pièces, je trouve cela très gonflé et risqué.
J’ai tendance comme vous à croire davantage à une incompatibilité de caractère entre ces deux fiancés, aggravé par le problème de la belle-mère intrusive, que le futur roi du Danemark, qui n’était pas une chiffe molle, a dû envoyer paître.
jocelynede
16 mai 2013 @ 10:05
Article super interessant
GWENDY
16 mai 2013 @ 10:14
Un tout grand merci pour cet article très intéressant
JAusten
16 mai 2013 @ 10:20
Oh lala Quelle belle biographie et que de belles photos ! Merci ! La famille du prince Nicholas de Grèce a toujours été ma famille grecque préférée : ces 3 soeurs étaient d’une distinction ! (mais s’il faut passer par des bains froids et être légèrement vêtu l’hiver : no way en ce qui me concerne)
Seigneur, quelle vie ils ont eu tous ces princes des pays balkans. Une vie d’itinérance et tenter chaque fois de recréer un nid pour continuer de vivre heureux en famille ; surtout quand on imagine les moyens de locomotion de l’époque, le temps qu’il fallait pour aller d’un pays à un autre ! J’admire leur instinct de survie.
Quand je pense qu’aujourd’hui pour certains, aller vivre dans la ville d’à côté c’est presque changer de pays, de vie et de culture !
Les livres cités en références sont-ils toujours disponibles ?
Tepi
16 mai 2013 @ 15:21
JAusten
Les livres : « Dear Ellen » et » The Royal Hellenic Dynasty » vous pouvez les trouver a amazon.com ou a Eurohistory.com. En langue anglaise mais pleins des tres belles photos.Les autre a abebook.com car ils sont des vieilles editions . « Les princesses de Grece » existe seuleument en langue grecque.
JAusten
17 mai 2013 @ 11:20
Merci Tepi pour ces renseignements.
louisa scotte
16 mai 2013 @ 10:26
encore un magnifique portrait, qui m a fait reviser un peu la genealogie yougoslave
que deviennent la princesse barbara et son fils? je n en entend plus du tout parler
brigitte
16 mai 2013 @ 11:32
Très beau portrait de la princesse Olga. Il me semble qu’elle est décédée le 16 octobre 1997. Mais je peux aussi me tromper.
Tepi
16 mai 2013 @ 14:13
brigitte
La date est prise par le livre d’Arturo Beeche « Dear Ellen ».Je me suis basee sur ce livre pour les dates car je sais que Monsieur Beeche a ecrit son livre en collaboration avec les descendants de la princesse Olga.Je dois accepter que les dates changaient selon le livre ou l’article que je lisais.Dans certains livre l’ai lu l’annee de leur retour a Paris 1948 et dans d’autres 1949.
Blouin
16 mai 2013 @ 11:33
Magnifique dossier avec photos; merci à tous ceux qui y ont contribué.
Jean I
16 mai 2013 @ 11:46
Merci beaucoup pour ce sublime portrait qui m’a permis de (re)découvrir la vie de la princesse Olga de Grèce. Je découvre que les liens entre la famille royale britannique et la famille royale de Yougoslavie étaient très proches.
J’ignorais que la princesse avait été fiancée au futur roi de Danemark. Connaît-on la raison de la rupture des fiançailles.
Je réitère mes remerciements pour la qualité de l’article et la riche iconographie.
Anais
16 mai 2013 @ 11:47
Régine, Tepi,
Magnifique portrait d’une princesse pleine de grâce et d’aura à l’instar de ses sœurs dont la plus connue Marina de Kent.
Quel parcours de vie mais on sent un noyau familial très uni et heureux
Patricio, qu’est devenu le diadème que porte la princesse Olga sur la première photo ?
patricio
16 mai 2013 @ 18:46
Anais,
Régine a consacrée un article à ce didademe aller dans rubrique joyaux au 31 mai 2010
La princesse Olga reçut cet imposant diadème de diamants réalisé par le joaillier Boucheron, qui appartint à la princesse Abamalek Lazarev. Il est probable que la rangée de diamants à la base fut rajoutée par la princesse Olga. Ce diadème fait aujourd’hui partie de la collection de l’Albion Art Museum.
amitiés
patricio
HRC
16 mai 2013 @ 12:03
tous ces rapatriements ont pour effet de rappeler les alliances royales de la famille Karageorgevic
corentine
16 mai 2013 @ 12:43
je suis émerveillée par ce travail de recherche, par les merveilleuses photographies, par le texte.
Un grand merci à Régine, Tepi et Arturo : extraordinaire reportage
je découvre la vie de cette princesse de Grèce. Elle est très belle la princesse Olga de Grèce ! une vie mouvementée, mais heureuse dans l’ensemble.
encore merci pour ce magnifique reportage
Tepi
16 mai 2013 @ 15:28
corentine
Je vous remercie vous et tous les lecteurs et lectrices
pour vos bons paroles.Je dois aussi dire un grand merci a Regine pour notre excellente collaboration et a Arturo pour m’avoir donner la permission d’ utiliser les photos de son livre « Dear Ellen » et de son magazine » The European Royal History Journal ».
Sophie
16 mai 2013 @ 13:00
Quelle grâce, quelle distinction. La princesse incarnait toute cette élégance princière des années d’avant-guerre. J’aime beaucoup la photo avec ses deux soeurs.
Je ne savais pasque la princesse Olga avait été épéhémèrement fiancée au père de l’actuelle reine de Danemark. Connait-on les raisons de la rupture ? Elle aurait en tous les cas fait une superbe reine parée des bijoux de la Cour royale de Danemark.
Je suis heureuse que la princesse, son époux le prince Paul et leur fils décédé trop jeune aient pu être inhumés récemment à Belgrade.
A-t-on des nouvelles de l’élégante princesse Barbara, épouse de son fils le prince Alexandre (marié en 1ère noces à Maria Pia d’Italie) ? On la voyait souvent dans Point de vue lorsque le magazine s’intéressait encore principalement au Gotha.
Régine et Tepi, merci pour ce portrait très intéressant.
ANNE85
16 mai 2013 @ 19:10
Officiellement les fiançailles furent rompues parce qu’Olga ne souhaitait pas se convertir au protestantisme. Officieusement les lourds problèmes d’alcool du Prince Frederick furent la raison de la rupture.
ANNE
17 mai 2013 @ 11:42
Officiellement les fiançailles furent rompues parce qu’Olga ne souhaitait pas se convertir au protestantisme. Officieusement les lourds problèmes d’alcool du Prince Frederick furent la raison de la rupture.
COLETTE C.
16 mai 2013 @ 14:33
Merci pour cet intéressant portrait, complet, et pour les belles photographies.
Marine2
16 mai 2013 @ 15:28
Contribution époustouflante de qualité, de recherches historiques et iconographiques…passionnant! MERCI
J’avais cru comprendre que c’était la princesse Olga uni avait rompu ses fiançailles avec le futur Frederic IX ..en raison de son penchant pour l’alcool..
Mais je peux me tromper. Que les spécialistes veuillent bien m’en excuser et me corriger.
Manel
16 mai 2013 @ 16:20
La reine Anne-Marie de Grèce arborait souvent la même parure de rubis(ma préférée)portée par celle qui a pu être la femme de son père(photo n°:23).
Mayg
16 mai 2013 @ 17:32
Merci à Régine et Tepi pour se très beau reportage. Ce fut un régal.
Je ne comprends pas comment le prince du Danemark ait pu rompre ses fiançailles avec une si jolie princesse.
Marquise
16 mai 2013 @ 18:23
Très beau travail de documentation sur une femme certainement très belle et élégante mais très antipathique par son côté snob et imbue de sa position!
De plus l’attitude de son époux pendant la guerre me semble plus que déplacée et j’ai du mal à comprendre pourquoi le Roi Georges VI et Queen Mum les accueillaient à bras ouverts alors qu’ils condamnaient les comportements pro-nazis de leur frère et belle-soeur…?
patricio
16 mai 2013 @ 18:57
J’ai toujours beaucoup aimé la famille royale de Serbie ( une de mes préférée, de part sa discrétion et son travail sur le terrain). Mais j’ ai toujours eu quelques « difficultés » envers le régent Paul et la Princesse Olga.
j’ ai des photos du couple avec Hitler, et cela m’a toujours gêné.
Mais je ne suis pas la pour juger, car cette période de l’histoire et la situation du pays …, le régent avait il vraiment le choix ? ( je ne juge personne, je ne fais que constater)
le passage évoquant l’éventualité du prince au procès de Nuremberg m’était inconnu.
en tout cas très beau portrait merci Régine et Tepi
amitiés
patricio
HRC
17 mai 2013 @ 10:41
simple constatation de ma part : la situation militaire en 1941, au printemps était évidente, l’armée régulière était battue par une armée qui n’avait encore connu aucune défaite (sauf qu’elle n’avait pu envahir la Grande-Bretagne), Belgrade occupée.
Bien différent donc du choix fait par le couple Windsor avant la guerre !
officiellement la Yougoslavie signait mais des régions entières étaient favorables aux Allemands et les Serbes étaient bien seuls, même si des minorités venues de Croatie ou de Bosnie (par exemple) se sont jointes à la Résistance;
la thèse de Tito était de considérer le Régent Paul comme un traître, celle du Prince Alexandre de considérer qu’il a pris la responsabilité de la capitulation pour protéger l’honneur de son neveu la jeune roi Pierre II.
compte tenu de ce qu’était la Wehrmacht au printemps 41, on peut comprendre…..
Les Russes considèrent que les combats en Yougoslavie ont eu l’intérêt pour eux de retarder l’attaque de juin 41 sur l’Urss, trop tardive dans la saison comme on sait
HRC
17 mai 2013 @ 10:45
une anecdote : dans une dépêche très récente un journaliste de l’AFP je crois a écrit Wehrmacht au lieu de Bundeswehr.
j’ai ri mais je me demande où en est la carrière du fautif !!
Philippe
16 mai 2013 @ 19:05
Bravo, bravo, Régine et Tepi ! Vous avez réalisé un travail superbe.
C’était un régal à lire… et on apprend plein de choses !
Vassili
17 mai 2013 @ 06:41
Merci Regine, Tepi et Arturo, tres beau portrait de la princesse.
marie.françois
17 mai 2013 @ 20:13
Tepi
Bien que l’auteur de « Dear Ellen » mentionne que l’hotel particulier des princes Nicolas,proche du Palais Royal à l’époque ait été offert par Nicolas II, j’en doute un peu.
Le grand duc et le grand duchesse Vladimir, parents de la princesse Olga, étaient fort riches et n’avait pas besoin du tsar pour que leur fille soit confortablement établie à Athenes.
marie.françois
17 mai 2013 @ 20:14
je veux dire : les grands ducs Vladimir, les grands parents de la princesse Olga et parents de la princesse Nicolas.
Tepi
18 mai 2013 @ 12:27
Tres logique et intelligente votre pensee mais leur residence d’ Athenes est mentionee comme cadeau du dernier Tsar dans plusieurs livres …
chicarde
8 juillet 2020 @ 16:44
Femme de la plus haute classe, d’une élégance vraiment raffinée ! Aah, comme j’adore ses superbes toilettes, ses resplendissants bijoux, ses élégantissimes longs gants : oui, quel luxe – rien que luxe et beauté !!
Nous sommes si gâtés, chaque jour, grâce à vous et à votre fabuleux site – merci infiniment, chère Régine ! Serait-il permis que je me vous imagine habillée, bijoutée, gantée comme Elle ?