Ce portrait de Giovanna degli Albizzi Tornabuoni réalisé en 1489-1490 par Domenico Ghirlandaio (1449-1494) fait partie des collections du musée Thyssen-Bornemisza à Madrid. Le peintre est notamment réputé pour avoir peint la salle des lys du Palazzio Vecchio de Florence.
Roselila
30 novembre 2016 @ 07:41
Même beauté que Béatrice Borroméo.
Arielle
30 novembre 2016 @ 09:08
Merveille des merveilles.
lidia
30 novembre 2016 @ 09:16
La pureté de la beauté italienne m’émeut toujours.
Pascal
30 novembre 2016 @ 12:27
Par son style ce portrait a quelque chose de tout à fait moderne .
AnneLise
30 novembre 2016 @ 21:35
Vous savez l’histoire bégaye ! et quelque part c’est heureux
Kalistéa
30 novembre 2016 @ 13:56
Il me semble que cette façon de se coiffer revint à la fin du XIX e siècle.
AnneLise
30 novembre 2016 @ 21:34
Absolument !
Corsica
1 décembre 2016 @ 01:04
La belle Giovanna, née dans une famille florentine puissante, celle des Albizzi, épousât à l’âge de 18 ans le cousin germain de Lorenzo le Magnifique, Lorenzo Tornabuoni. Ce dernier était issu d’une très vieille famille noble qui, au 13 ième siècle, pour pouvoir continuer à occuper des charges publiques dans la cité de Florence, dû abandonner son titre et son nom. C’est ainsi que les Tornaquiaci devinrent des Tornabuoni. Très vite, Giovanna eut un premier enfant puis une deuxième grossesse qui lui fut fatale. Elle n’avait que 20 ans lorsqu’elle décéda.
Elle fut enterrée dans l’église Santa Maria Novella, dans la chapelle de sa belle-famille, où le beau Ghirlandaio la représenta deux fois dans les merveilleuses fresques qui ornent les murs : dans la Visitation et dans la Nativité.
https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:Domenico_Ghirlandaio_-_Chapelle_Tornabuoni,_Visitation_1.jpg
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Nativit%C3%A9_de_Marie
Son mari Lorenzo ne lui survécut que 11 ans. En effet, bien qu’alliés des Médicis, les Tornabuoni réussirent à rester à Florence et à conserver leurs biens lors de la révolte qui chassa de la ville le fils du Magnifique. Mais durant la dictature théocratique de Savonarole, Lorenzo Tornuaboni, préparât un coup d’état avec Bernardo del Nero, Niccolo Ridolfi, Giamozzo Pucci et Giovanni Bernardo Cambi. Ils voulaient le retour des Médicis mais ils furent arrêtés et exécutés. On était en 1497, un an avant que Savonarole lui-même monte sur le bûcher. Et trois ans après que Ghirlandaio fut emporté par la Grande Peste.
Laure-Marie Sabre
1 décembre 2016 @ 20:59
Mère d’une seule fille, elle a pourtant une descendance nombreuse, ramifiée dans toutes les plus grandes familles aristocratiques italiennes.