Yasmine Etemad Amini est née le 26 juillet 1968 à l’hôpital Pars de Téhéran. Elle est la fille d’Abdullah Amini et de Forough Etemad. L’année précédente, l’Iran avait célébré le sacre du Shah d’Iran et de son épouse l’impératrice Farah. Avec sa famille, elle quitte l’Iran à la fin des années 70 peu avant la chute du Shah d’Iran. Yasmine grandit dans la région de San Francisco aux Etats-Unis où elle poursuit sa scolarité. On imagine que fréquentant des amis iraniens exilés comme elle aux Etats-Unis, elle a ainsi rencontré le prince Reza d’Iran, fils aîné du Shah et de l’impératrice Farah. Yasmine qui n’a alors que 18 ans, épouse le prince Reza en juin 1986 dans le Connecticut au cours d’une cérémonie qui se voulait avant tout très familiale. On est alors loin des fastes déployés lors du mariage de Farah Diba avec le Shah d’Iran. La fête s’achève par un lâché de colombes.
L’impératrice Farah qui vit une partie de l’année aux Etats-Unis, ne tarit jamais d’éloges à propos de sa belle-fille qu’elle a immédiatement considérée comme une fille à part entière. Toujours discrète, la princesse Yasmine soutient dans l’ombre le travail du prince Reza dont le combat politique depuis l’exil n’a jamais cessé. En se mariant, elle s’expose comme le reste de la famille impériale aux menaces réelles d’attentat et doit veiller scrupuleusement pour sa sécurité.
La princesse donne le jour à la princesse Noor le 3 avril 1992, faisant de l’impératrice Farah une grand-mère comblée. La princesse Iman naît le 12 septembre 1993. La famille se complètera avec la venue au monde à Washington de la princesse Farah en janvier 2004.
Longtemps, la princesse Yasmine s’est principalement consacrée à l’éducation de ses filles. Finalement, elle a décidé de reprendre des études et décroche un diplôme en sciences politiques à l’université George Washington ainsi qu’un doctorat en droit.
La princesse a travaillé pendant plusieurs années auprès de l’attorney général à Washington, traitant des dossiers relatifs aux droits des enfants. Elle a créé en 1991 la Foundation for the Children of Iran qui permet grâce à la générosité de mécènes de prendre en charge les traitements médicaux d’enfants iraniennes.
La princesse a toujours été aux côtés de son époux et a vécu avec lui les moments douloureux lors des décès de la princesse Leila et du prince Ali Reza. La famille qui réside aux Etats-Unis, se rend ponctuellement en France pour saluer l’impératrice qui de son côté passe de plus en plus de temps près d’eux.
Il est également arrivé que la princesse Yasmine accompagne sa belle-mère et son époux lors de grands événements du Gotha.
Personnalité discrète mais femme de caractère, la princesse est active dans le domaine social, de l’enfance mais aussi des droits des femmes, étant intervenue à quelques reprises dans les médias suite aux troubles en Iran.
Mariée depuis 25 ans avec le prince Reza, la princesse Yasmine est aujourd’hui encore son plus fidèle et indéfectible soutien. (Copyright photos : Getty images, Flickr, Corbis & site de l’impératrice Farah)
MoniqueDN
6 août 2011 @ 22:48
Charmante princesse et très belle famille. Quant à l’Impératrice Farah, c’est une très grande dame que j’admire et respecte profondément.
erwan
6 août 2011 @ 23:58
Merci beaucoup pour ce très beau portrait de la très belle princesse Yasmine. Sa famille d’alliance ne règne plus mais il n’est pas inutile de se souvenir ici du régime qui a succédé à celui réformable du Shah. Il n’est pas inutile de se souvenir de l’attitude des pays occidentaux, de la France et de son président à particule particulièrement, dans cette tragédie. Les donneurs de leçons, professeurs de morale sont malheureusement, comme d’habitude, passés à d’autres combats aussi néfastes. Ce très beau portrait de la princesse Yasmine aux cotés (pardon Simon) du prince Reza et de la légendaire et fidèle impératrice Farah est très émouvant. Celà devrait fédérer tous ceux qui refusent, enfin, ce qu’est devenu l’Iran.
anny
11 août 2011 @ 06:51
yasmine toujours aussi jolie vous avez raison Monique Farah est une très grande dame très éprouvée mais toujours très digne
sylvaine
11 août 2011 @ 07:46
Merci pour ce portrait et ces photos.
val
11 août 2011 @ 08:06
Elle est tout simplement divine, élégance, beauté, intelligence.
Claudia
11 août 2011 @ 08:12
une très belle jeune femme, qui est très certainement un précieux soutien pour son mari et dont la jolie famille doit mettre du baume au coeur de l’impératrice Farah..
denis
11 août 2011 @ 09:38
une jolie femme, très distinguée et d’une grande discretion
Marie-Françoise
11 août 2011 @ 10:06
une famille solide et heureuse, une belle réussite qui honore l’impératrice et la mémoire du Shah qui serait fier de son fils. Mais quelle tristesse pour le frère et la petite soeur de Reza décédés maintenant
Danielle
11 août 2011 @ 10:34
Quelle belle femme ! elle doit illuminer et beaucoup soutenir sa famille, son mari a fait un très bon choix.
Véronique Y
11 août 2011 @ 10:46
C’est vrai que c’est une jeune femme formidable pour la famille impériale.
Patricia C
11 août 2011 @ 11:09
C’est une belle histoire et une belle famille. Tous les 5 doivent être un soutien incomparable pour l’impératrice Farah.
Caroline
11 août 2011 @ 11:40
Cette jolie princesse Yasmine d’Iran me parait bien sympa,courageuse et parfaitement lucide avec tous les epreuves douloureuses de la maison royale d’Iran!Quelle chance comme moi pour Farah d’Iran avec une gentille belle-fille-confidente!D’autre part,cette famille vit-elle confortablement grace aux dons des Iraniens riches exiles dans le monde?
Un petit Belge
11 août 2011 @ 14:36
Très beau portrait. Merci Régine!
Swan
11 août 2011 @ 15:02
Tres Belle princesse!! J’admire sa famille et celle de son mari qui malgré toutes les tragédies qu’ils ont traversé,reste une famille très soudée et unie. Les 3 filles ressemblent Beaucoup a leurs parents. Elles sont surement très fières de leur Grand-Mère.
Sophie
11 août 2011 @ 15:13
Merci Régine pour ce portrait d’une princesse que j’ai toujours beaucoup appréciée pour son naturel, sa discrétion mais aussi pour l’image de grande sérénité qu’elle a toujours montré aux côtés de la famille impériale. Si l’Iran avait encore été un empire, elle aurait fait une magnifique impératrice.
ciboulette100
11 août 2011 @ 15:59
… C’est un couple que j’aime infiniment. Ils ont su construire une vraie famille malgré toutes les épreuves traversées. Quel soutien pour l’Impératrice Farah ! C’est autre chose comme famille que celle qui fait la une des magazines pipoleux ;)
Marie-Claude (MC)
11 août 2011 @ 17:28
Très agréable portrait de la princesse Yasmine.
Toutefois, je me pose une question, qui va succéder au prince Reza pour le titre de Shah ???
Bonne journée à tous
COLETTE C.
11 août 2011 @ 19:39
Merci pour ce portrait : j’aime beaucoup cette jeune femme et l’estime que lui porte l’Impératrice ne trompe pas.
chicarde
11 août 2011 @ 22:54
Merci, Régine, pour ce beau portrait d’une femme vraiment adorable !
Palatine
12 août 2011 @ 08:11
j’ai lu quelque part que le fils de Farah vit Yasmine dans un aeroport en compagnie d’Iraniens qu’il connaissait. Il se fit présenter et ce fut le coup de foudre. Il n’attendit pas 5 ou 6 ans de vie commune avant de demander la main de la jeune fille. C est un couple solide et heureux.
Je ne pense pas qu’ils regneront jamais en Iran, mais au moins ils n’ont pas fait un mariage de raison d’état. Yasmin devint même avocate après avoir mis ses filles au monde.
SIMON
12 août 2011 @ 08:31
Très belle femme; beaucoup de classe et très belle et sympathique famille.
marie louise
13 août 2011 @ 08:30
Une très belle et intelligente femme!Un exemple de discrétion et une manière de mener sa vie que j admire!
Gauthier de Mondrian
13 août 2011 @ 14:19
Elle devient plus élégante avec les années. Sympathique jeune femme.
Sylvie-Laure
13 août 2011 @ 22:29
Encore, un beau portrait sur un membre de la famille de SMI Farah.
Sa belle fille est une personne de tête, et de coeur, comme l’Impératrice.
Ses 3 princesses, sont les bijoux de sa vie, et le prince Reza est sûrement très assisté, par son épouse, et sa famille.
Je me demande toujours, comment on réussit à se refaire une vie, en dehors de son propre pays, qu’on a aimé, depuis son enfance, et dont on est chassé.
Des blessures permanentes, dont on a bien du mal à se remettre, si c’est possible.