La princesse Viktoria, Franziska, Antonia, Juliane, Luise de Saxe-Cobourg-Gotha voit le jour à Vienne le 14 février 1822. Elle est le troisième enfant du prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha (1785-1851) et de la princesse Antonia de Kohary (1797-1862). Le 27 avril 1840, elle épouse à Saint-Cloud le prince Louis d’Orléans, duc de Nemours (1814-1896), deuxième fils du roi Louis-Philippe et de la reine Marie Amélie.
La princesse Viktoria est considérée comme l’une des plus belles princesses de son époque.
De cette union sont nés quatre enfants : le prince Gaston (1842-1922), comte d’Eu qui épousa la princesse héritière Isabelle du Brésil et qui est le grand-père de la défunte comtesse de Paris ; Ferdinand (1844-1910), duc d’Aleçon marié à la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière, sœur de l’impératrice Sissi, qui périt lors de l’incendie du Bazar de la Charité à Paris ; la princesse Marguerite (1846-1893) mariée au prince Ladislas Czatoryski et la princesse Blanche (1857-1932).
La princesse Viktoria, duchesse de Nemours, est une amie intime de la reine Victoria d’Angleterre qui a épousé son cousin le prince Albert de Saxe-Cobourg. Elle est apparentée à toute le Gotha : son frère le prince Ferdinand est l’époux de la reine de Portugal et elle est la nièce de Léopold I, roi des Belges.
Enceinte de son quatrième enfant à 34 ans, elle meurt en couches au domaine de Claremont mis à leur disposition par la reine Victoria qui fut profondément affectée par la disparition de sa grande amie. C’est là que le prince Léopold de Saxe-Cobourg vécut après son veuvage de la princesse Charlotte de Galles, décédée également en couches.
framboiz 07
14 septembre 2017 @ 04:47
La grand tante de la Comtesse de Paris était sœur de Sissi ,l’arrière grand-mère de la Comtesse est l’amie de Victoria , cousine d’Albert de Saxe-Cobourg …Je traduis et on se rend compte que la défunte comtesse était vraiment proche de toute cette Europe, pas seulement du Brésil ou de Louis-Philippe, dont elle parlait souvent …
Je trouve plus impressionnant d’être reliée à Victoria, grand-mère de l’Europe et à Sissi, aux Habsbourg , qu’à l’impératrice, émancipatrice du Brésil -homonyme de la comtesse – et à Louis-Philippe , même si c’est aussi des pans d’Histoire
Je pense , ( malgré le fait que là, je suis au milieu de ma nuit , après mon thé chaud , je vais retrouver mon lit !) ne pas m’être trompée ! Je ne peux livrer le Doliprane , pour la lecture , mais la généalogie, c’est parfois compliqué !
Etonnants les communs de Viktoria et de Charlotte de Saxe-Cobourg, au même endroit ! Qu’est devenu ce Domaine de Claremont ?
Mayg
14 septembre 2017 @ 14:41
C’est sa grande tante « par alliance », qui était sœur de sisi…
Gérard
14 septembre 2017 @ 16:58
La famille royale d’Angleterre du temps de la reine Victoria était évidemment très proche de Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie qui étaient devenus des amis comme le serons d’ailleurs l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie.
La reine Victoria qui par ailleurs était la nièce par alliance de la reine Louise de Belgique, princesse Orléans, considérait Victoire comme sa meilleure amie et dès l’annonce de sa mort elle se rendit avec Albert chez la reine Marie-Amélie et les Nemours pour un dernier adieu et pour embrasser le duc qui était effondré.
Le prince de Galles, futur Édouard VII, était très ami du comte de Paris (Philippe VII) et il présida à ses obsèques au côté du duc d’Orléans.
Hélène d’Orléans, fille du comte de Paris, voulait se fiancer au prince Albert, duc de Clarence, le fils aîné d’Édouard VII, qui était passionnément amoureux d’elle mais le comte de Paris s’opposa ce mariage avec un anglican ou plus précisément à la conversion d’Hélène qui aurait été nécessaire au regard du droit dynastique britannique, néanmoins le prince avait consulté le pape qui lui dit de tenir bon. Hélène fit donc savoir qu’elle n’accepterait pas de se convertir.
Hélène épousera plus tard le duc d’Aoste et le duc de Clarence mourut jeune et célibataire, bien que fiancée à Mary de Teck, la future reine Mary.
Notons que les défunts comte et comtesse de Paris étaient présents au mariage d’Elizabeth et de Philip, et que la princesse Alexandra de Kent vécut chez eux pendant ses études, au Cœur Volant.
Gérard
14 septembre 2017 @ 17:52
La première maison fut construite sous le nom de Vanbrugh House en 1708 pour Sir John Vanbrugh, cette maison fut achetée avec le domaine en 1714 par le comte de Clare d’où vient le nom Claremont. Le comte de Clare fut plus tard duc de Newcastle. La duchesse devenue veuve vendit la propriété au futur Lord Clive of India, le fondateur de l’Inde britannique qui commença par faire reconstruire le château.
Le domaine eut ensuite plusieurs propriétaires, le vicomte Galway, puis le comte de Tyrconnel, enfin Charles Rose Ellis. Claremont fut acheté en 1816 à la nation britannique après le vote d’une loi, comme cadeau de mariage pour la princesse Charlotte et son mari le prince Léopold de Saxe-Cobourg. La princesse héritière y mourut après avoir accouché d’un fils mort-né. Le prince Léopold resta propriétaire de Claremont jusqu’à sa mort en 1865 mais il était devenu entre-temps bien sûr le roi des Belges.
La reine Victoria y vint souvent enfant puis adulte lorsque son oncle lui prêtait la maison. Elle-même la prêta aux souverains français après la révolution de 1848.
C’est dans cette maison que moururent le roi Louis-Philippe, la duchesse de Nemours et la reine Marie-Amélie après quoi les Orléans partirent.
Après la mort de Léopold la maison était revenue à la reine pour la durée de sa vie mais elle décida de l’acheter à la nation pour son plus jeune fils le prince Leopold, duc d’Albany, à l’occasion de son mariage en 1882 avec la princesse Helena de Waldeck et Pyrmont. Leur fils Charles devint en 1900 duc de Saxe-Cobourg et Gotha et il était citoyen allemand. À la mort de sa mère en 1922, ayant combattu dans les rangs ennemis, il ne put entrer en possession de Claremont qui fut confisqué par le gouvernement britannique et vendu par le curateur public à Sir William Corry qui dirigeait la Cunard. Celui-ci mourut en 1926 et la demeure fut achetée par un financier allemand Eugen Spier. La maison était en danger en 1930 mais fut achetée par les gouverneurs d’une école du sud de Londres qui devint l’école Claremont, aujourd’hui depuis 1978 Claremont Fan Court School qui accueille les enfants de deux ans et demi à dix-huit ans.
Le National Trust avait acquis en 1949 50 acres du domaine et en 1975 entreprit grâce à une subvention de la Fondation Slater de restaurer le jardin paysager du XVIIIe siècle.
La maison a conservé sa salle de bal et plusieurs beaux décors qui peuvent être admirés en particulier à l’occasion du Heritage Day dont le prochain sera le 8 septembre 2018.
Gérard
15 septembre 2017 @ 11:30
Le baron Clive quitta l’Inde en 1767 et s’établit en 1768 au château de Larzac tout près de Pézenas, dans l’Hérault, où il aurait importé des recettes de cuisine indienne qui furent accommodées à la mode du Languedoc et en particulier une recette sucrée-salée (à base de viande de mouton, de sucre et de citron), qui devint le petit pâté de Pézenas. En 1769 il acquit Claremont et fit appel pour la maison et jardin au grand Capability Brown. Mais en 1772 le Parlement britannique où il comptait beaucoup d’ennemis politiques, ouvrit une enquête sur les pratiques de la British East India Company, à propos des sommes qu’il aurait reçues en Inde. Clive déclara qu’il était étonné par sa propre modération en ce qui concernait ses gains. L’action contre lui échoua au Parlement et la même année il fut investi dans l’Ordre du Bain. Cependant le Bengale subissait alors une grande famille qui tua un tiers de sa population et à Londres on avança que c’était la manière de fonctionner de l’entreprise qui en était responsable avec l’abus des droits de monopole sur le commerce et l’important impôt foncier qui profitait surtout aux fonctionnaires de plus en plus nombreux. En 1773 l’un de ses adversaires le général John Burgoyne revint à la charge en disant que certains des gains de Clive avaient été obtenus au détriment de la Société et du Gouvernement. Clive se défendit âprement et conclut : « Prenez ma fortune, mais sauvez mon honneur ». Le Parlement l’exonérera, le félicita pour services méritoires, mais réforma ensuite la Compagnie des Indes Orientales.
Le 21 novembre 1774 Clive mourut à 49 ans dans sa maison de Berkeley Square à Londres. Il ne fut pas ouvert d’enquête sur sa mort. Il y eu donc beaucoup de rumeurs. On prétendit qu’il s’était suicidé après toutes les attaques subies ou qu’il avait été égorgé ou qu’il était mort d’une overdose d’opium. On a parlé aussi d’apoplexie ou d’accident vasculaire cérébral. Il semble aujourd’hui selon ses biographes qu’il soit mort d’une crise cardiaque provoquée par une surdose de drogue. Il avait en effet subi une dépression après ces attaques et il essayait de la surmonter avec l’opium, mais également il avait de violents calculs biliaires pour lesquels il calmait sa douleur avec de l’opium. C’est donc sa veuve Margaret Maskelyne, dont le frère était un pasteur et astronome royal à Madras, qui vendit Claremont. Ils avaient eu neuf enfants dont le premier comte de Powis.
« La Compagnie des Indes orientales reste l’avertissement le plus terrifiant de l’histoire quant aux possibilités de l’abus du pouvoir des entreprises – et au moyen insidieux par lequel les intérêts des actionnaires deviennent ceux de l’État » écrit le grand historien de l’Inde William Dalrymple, dans The Anarchy ou Comment une société de commerce a remplacé l’Empire Moghol, à paraître.
(L’auteur est fils de Sir Hew Hamilton-Dalrymple, 10e baronnet, GCVO, et de Lady Anne-Louise Mary Keppel, fille du 9e comte d’Albemarle.)
Clive en détruisant les systèmes en place au profit d’une organisation centrale et accaparatrice de l’État indien a sans doute insidieusement beaucoup contribué à la grande famille du Bengale.
Damien B.
14 septembre 2017 @ 05:16
Juste une remarque : la duchesse de Nemours se prénommait Victoire comme l’attestent les correspondances des cours.
Olivier d'Abington
14 septembre 2017 @ 07:49
Cher Damien B.,
Victoire est la francisation de Viktoria!
Il était (est encore) fréquent que les épouses adoptent la version « locale » de leur prénom, lorsqu’elles se mariaient à l’étranger.
Des roi, ou princes régnants ont fait de même, lorsqu’ils étaient appelés sur des trônes étrangers!
Par exemple: Carol I de Roumanie était au départ Karl!
Damien B.
14 septembre 2017 @ 09:31
Cher Olivier, ici en l’occurrence, c’est bien « Victoire » que l’on lit dans les lettres des cours européennes. En général on francise les noms des personnes offrant un caractère historique, même s’il existe bien entendu des exceptions.
Chez les Saxe-Cobourg qui demeuraient en Allemagne ou en Autriche on francisait les prénoms : Léopold, Albert, Auguste, etc
Dans le cas du premier roi de Roumanie, on écrivait officiellement « Carol » afin de renforcer le lien entre le Prince allemand et le peuple sur lequel il avait été appelé à régner. Toutefois dans les lettres privées écrites en allemand, sa famille continuait à l’appeler « Karl ».
Bien cordialement,
Olivier d'Abington
14 septembre 2017 @ 23:15
Cher Damien,
Un élément historique reste à prendre en compte:
jusqu’au début du XXe siècle, une femme qui se mariait à un étranger perdait sa nationalité d’origine!
Ce qui n’était pas le cas pour les hommes.
Autrement dit, la francisation du nom (ou le passage du nom dans une autre langue) devenait obligatoire pour les femmes, pas pour les hommes!
Heureusement, cette discrimination est révolue…
Damien B.
15 septembre 2017 @ 15:24
Admettons, mais lorsque nous parlons dans un article ou une biographie d’un personnage historique quelle que soit sa nationalité, il est recommandé de franciser le prénom.
Jamais on n’écrirait « Maria comtesse de Flandre », « Wilhelm II empereur allemand ».
Tout cela relève également de l’usage, du bon sens, de la perception que l’on a du sujet dont on parle.
« Viktoria duchesse de Nemours » me paraît étrange. Cette formulation crée une distance par rapport au sujet.
Actarus
14 septembre 2017 @ 11:18
Et l’actrice Martine Carol, c’est donc Martin Charles ? ;-) ^^
Corsica
14 septembre 2017 @ 23:18
Merci pour le fou rire !
ciboulette
15 septembre 2017 @ 19:33
Actarus , vous êtes impayable ! Je me joins à l’hilarité de Corsica !
clémentine1
14 septembre 2017 @ 17:41
lors de son mariage civil avec le Prince Charles Louis d’Orléans, lIena Manos a francisé son prénom et signé « Hélène ».
clémentine1
14 septembre 2017 @ 17:42
Pardon : « Ileana » et non Ilena.
Corsica
14 septembre 2017 @ 06:17
Pendant longtemps les risques de l’enfantement ont été nombreux. Les femmes mouraient d’hémorragies ou d’une crise d’éclampsie durant l’accouchement et, encore plus souvent d’une infection qui, en l’absence d’antibiotiques, se transformait très vite en septicémie. On disait que l’accouchée était morte d’une fièvre puerpérale. Nous qui avons la chance de vivre dans des pays où nous grossesses sont surveillées et où tout est fait pour que nos accouchements soient les plus sécuritaires possible, nous oublions que dans les pays en voie de développement les femmes continuent à payer un lourd tribu au don de vie.
Corsica
14 septembre 2017 @ 06:21
Pardon : tribuT et possibleS
Robespierre
14 septembre 2017 @ 07:10
C’est pour cela que dans mon panthéon perso j’ai mis l’inventeur des antibiotiques. Parmi d’autres bienfaiteurs de l’humanité. On me critique souvent parce que je n’ai aucune admiration pour les rejetons de familles découronnées, qui comme disait Beaumarchais ne se sont donnés que la peine de naître. J’ai dans mes ascendants, comme tout le monde, des gens qui auraient vécu plus longtemps si on avait pu les soigner avec des antibiotiques.
Robespierre
14 septembre 2017 @ 11:04
… pardon, il faut lire ‘ne se sont donné »
Gérard
14 septembre 2017 @ 21:56
Je crois qu’on n’admire pas en général des membres de familles royales couronnées ou découronnées parce qu’ils appartiennent à ces familles. De même on n’admire pas des membres de notre famille ou des amis parce qu’ils sont proches de nous. On peut certes en admirer pour ce qu’ils sont ou pour ce qu’ils font.
Mais je crois qu’il y a d’abord une relation d’affection, d’amitié, d’amour qui est établie dans un cas comme dans l’autre parce qu’une famille royale est liée à nous, à notre passé, à notre famille, depuis la nuit des temps. Pour un certain nombre d’entre nous et d’entre eux cette amitié virtuelle devient une amitié réelle.
Mais personne n’est obligé de ressentir cela. Et c’est je crois une sorte de grâce.
Et tout ceci naturellement ne nous dispense pas d’admirer les personnes admirables.
clémentine1
16 septembre 2017 @ 06:21
Merci Gérard : j’aime particulièrement votre avant-dernière phrase, ayant été touchée par la grâce moi aussi .
Gérard
16 septembre 2017 @ 17:04
Clémentine en effet je crois que c’est une relation plus profonde que celle qui peut exister avec une vedette du cinéma ou de la chanson ou avec un grand sportif.
Pierre-Yves
14 septembre 2017 @ 08:53
C’est toujourst utile de le rappeler, Corsica.
Chaque fois qu’on lit sur N&R le portrait de ces jeunes femmes qui mouraient des suites d’un accouchement, et ce n’était pas chose rare, on se dit que le destin des femmes était tout de même très aléatoire, très fragile, et qu’il n’y a aucun motif de regretter cette époque.
septentrion
14 septembre 2017 @ 10:38
D’ailleurs, je me demande quelle a été la vie de la princesse Blanche née 10 à 15 ans après ses aînés, qui ont vu disparaître leur mère au moment de la naissance de ce bébé.
Elle a vécu jusqu’à soixante quinze ans, sans se marier, et apparemment sans avoir d’enfant. je lis sur Wikipédia qu’elle est restée toute sa vie célibataire parce que son père refusait de lui permettre d’épouser le lord britannique dont elle était amoureuse.
Jolie, la duchesse de Nemours me semble grande mais la reine Victoria était plutôt petite.
Quelle tragédie de décéder dans la fleur de l’âge.
Le Duc de Nemours ne s’est pas remarié.
framboiz 07
14 septembre 2017 @ 07:29
Louis Philippe a vécu dans cette propriété , pendant son exil anglais .
framboiz 07
14 septembre 2017 @ 07:37
Tableau de Winterhalter ?
Corsica , merci pour ce rappel …
Souvenirs de mes études de démographie, Ancien Régime, Moyen-Age ,on y est encore, à quelques heures de Paris, dans des pays surarmés , au sous -sol hyper-riche !
Cherchons l’erreur, le monde est géré par des hommes, mais quand les femmes arrivent au pouvoir, elles oublient les promesses , leur féminité et les autres femmes …Ajoutons la plaie qu’est l’excision …
Damien B.
14 septembre 2017 @ 09:34
Oui framboiz 07 les deux toiles sont de Winterhalter (respectivement 1840 et 1852).
Actarus
14 septembre 2017 @ 07:44
Elle fut prise en photo sur son lit de mort. C’était une première dans le genre. Cela flattait les goûts morbides de sa cousine la reine du Royaume-Uni…
Ellen
14 septembre 2017 @ 08:07
Elle est morte d’une embolie à la suite d’une phlébite
clémentine1
14 septembre 2017 @ 08:08
la Princesse « Bouton de rose »
clémentine1
14 septembre 2017 @ 08:10
des tableaux de Winterhalter peut-être ?
Charles
14 septembre 2017 @ 09:40
Oui
Ghislaine-Perrynn
14 septembre 2017 @ 08:31
Corsica vous évoquez la fièvre puerpérale et vous en donnez un nom autre la septicémie ! Quand je suis venue en 1940 au monde , ce n’était ni le lieu ni le moment pour apparaître en Mars (en Juin les allemands envahissaient ma ville) ma mère a accouché dans le logement de fonction après une délivrance difficile et en a été victime .
Elle a réchappé à cet état qui évoluait vers le létal grâce à l’une de ses amies qui a été d’un dévoument total envers elle , alors que mon père , s’occupait de deux adolescents mes frère et soeur de 15 et 10 ans et assumait sa fonction de militaire dans une époque préoccupante .
Cette femme avait 4 enfants et du en 43 fuit aussi les bombardements tragiques et incessants sur la ville et se réfugia dans le village où les miens se mettaient aussi à l’abri .
La suite fut moins brillante car , sans le mari de cette femme dénonça mes parents dans leurs activités de Résistants , étaient ils à bout de ressource ?
Ils ne leur arriva rien à la libération et j’en demandais la raison à mon père qui me répondit (en bon breton qui rend dans le mesure du possible ce qui lui a été donné c’est la raison pour laquelle jusqu’à un temps récent le mot merci n’existait pas dans la langue bretonne ) Sa femme avait sauvé ta maman.
Moyens empiriques je pense , elle lui faisait avaler une macération d’eau d’avoine .
Corsica
14 septembre 2017 @ 13:19
Par fièvre puerpérale, on entendait l’infection gynécologique contactée lors de l’accouchement ET son dernier stade (mortel à l’époque) : la septicémie ( propagation du microbe dans le sang). Mon père aurait agi comme le vôtre. C’était des hommes bons qui savaient ce que les mots reconnaissance et pardon voulaient dire.
Ghislaine-Perrynn
15 septembre 2017 @ 08:26
Merci pour les précisions d’ordre médical et aussi pour votre dernière phrase à laquelle j’adhère complètement .'(Pour Corsica)
Ghislaine-Perrynn
14 septembre 2017 @ 08:32
Qu’elles sont belles ces toiles , juste un regret , les yeux en général ,globuleux donnant l’impression qu’à cette époque tout le monde était hyperthyroïdien.
Ellen
14 septembre 2017 @ 10:15
La ressemblance de la reine Victoria avec la princesse Béatrix, fille d’Andrew est visible
Lionel
14 septembre 2017 @ 21:13
Le prince Andrew n’a pas de fille s’appelant Beatrix
Corsica
15 septembre 2017 @ 23:41
Andrew, duc d’York a bien deux filles : Béatrix et Eugénie. Vous pensiez peut-être au benjamin de la fratrie : Edward, comté de Wessex.
Kalistéa
14 septembre 2017 @ 10:15
Le beau portrait de la duchesse de Nemours de nos livres d’histoire!
JAY
14 septembre 2017 @ 10:51
Elle mourut en mettant au monde sa fille blanche? non mariée? handicapée?
clement
14 septembre 2017 @ 13:26
Ces yeux proéminents sont le trait physique dominant de la famille Saxe-Cobourg-Gotha ,l’actuelle princesse Béatrice de GB a hérité de cette particularité .
Ghislaine-Perrynn
15 septembre 2017 @ 08:23
Très juste Clément au temps pour moi .
mamiouch
16 septembre 2017 @ 09:43
On dit « autant » pour moi. Cordialement
Corsica
16 septembre 2017 @ 23:44
C’est Ghislaine-Perryne qui avait raison. Je vous donne un lien qui vous permettra de comprendre pourquoi c’est au temps et non autant, même si c’est une erreur fréquente. Cela fait partie des chausse-trappes de la langue française.
http://bescherelletamere.fr/autant-pour-moi-ou-au-temps-pour-moi/
COLETTE C.
14 septembre 2017 @ 14:06
Merci d’avoir évoqué pour nous cette princesse à la vie bien courte !
Actarus
14 septembre 2017 @ 19:22
L’Almanach de Gotha (Justus Perthes) pour l’année 1855 (toujours très imprécis et erroné concernant la succession royale française, mais ceci est une autre histoire ^^), la nomme « Pr. Victoire-Auguste-Ant., née le 14 février 1822, mariée à Louis d’Orléans, duc de Nemours, 27 avril 1840 ».
JAusten
14 septembre 2017 @ 21:43
Cette peinture de Winterhalter me plait beaucoup. Les traits que les cousines avaient en commun sont très visiblement représentés. Victoria était de 3 ans l’aînée de Viktoria. Quand celle-ci meure, Victoria de Grande Bretagne et d’Irlande avait déjà mis au monde ses 9 enfants, la petite princesse Beatrice avait 6 mois.
Caroline - Mathilde?
14 septembre 2017 @ 22:25
Que ce tableau représentant les deux Victoria est joli.
De plus la princesse Viktoria était la nièce du Roi Leopold 1er de Belgique et par son mariage la belle soeur de la deuxième épouse de celui-ci, la Reine Louise -Marie de Belgique (deuxième enfant et première fille du Roi Philippe -Auguste et de la Reine Marie -Amelie ).
Elle était donc la nièce du Roi Leopold 1er. ..Et la tante de son fils le Roi Leopold 2.
Caroline
14 septembre 2017 @ 22:57
C’est intéressant d’avoir lu cet article historique et les commentaires précédents ! Merci !
Gérard
15 septembre 2017 @ 11:58
http://www.gac.culture.gov.uk/work.aspx?obj=21684
pour Louis-Philippe à Claremont.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53019311m/f1.item
pour la mort de Louis-Philippe à Claremont.
http://www.costumecocktail.com/2015/09/14/duchess-of-nemours-on-her-deathbed-december-1857/
pour les derniers moments de la duchesse de Nemours à Claremont.
https://www.magnoliabox.com/products/the-funeral-of-queen-marie-amelie-the-last-solemn-service-in-the-chapelle-ardente-at-claremont-1866-lc110411-0104-2
pour la chapelle ardente au château de Claremont, dans la salle de bal, de la reine Marie-Amélie en 1866.
//www.royalcollection.org.uk/collection/themes/exhibitions/crown-and-camera-the-british-royal-family-and-photography-1842-1910/the-queens-gallery-buckingham-palace/the-duchess-of-albany-princess-alice-and-the-duke-of-albany-
princes-alexander-and-leopold-and
pour une photographie à Claremont d’Helen, duchesse d’Albany, veuve depuis 1884, avec ses deux enfants, la princesse Alice sur un cheval à bascule, et Charles Edward, duc d’Albany en kilt, avec les trois enfants de la princesse Béatrice et du prince Henry de Battenberg.
Gérard
15 septembre 2017 @ 14:50
Une courte vidéo sur le collège de Claremont : https://www.youtube.com/watch?v=mjleglWibGM
quelques images de l’intérieur de Claremont : https://za.pinterest.com/explore/claremont-fan-court-school/?lp=true
ciboulette
15 septembre 2017 @ 19:39
Merci , Gérard !