La Bibliothèque nationale de France offre désormais la possibilité de télécharger gratuitement ses collections comprenant des estampes, photographies, manuscrits enluminés ou autographes, dessins et gravures, unes de presse, cartes et globes, objets d’art, monnaies et médailles… Cliquez ici. (merci à Alberto)
Val
15 octobre 2019 @ 07:49
C’est un puit s’en fond, j’y vais chaque jour pour mes recherches !! Passionnant !
val
15 octobre 2019 @ 12:02
sans fond désolée !!
Gérard
16 octobre 2019 @ 19:12
Sans fond mais avec un fonds important.
Baboula
15 octobre 2019 @ 09:21
Merci Alberto de nous offrir cette promenade parmi tant de chefs-d’œuvre.
Yvan
15 octobre 2019 @ 10:02
Ce n’est pas vraiment un scoop, car voila bien des années qu’il est possible de télécharger les collections numérisées de la BnF mises en ligne.
« Télécharger gratuitement », pour un usage strictement privé, ne veut pas dire pour autant que la réutilisation des images est gratuite, il convient de la préciser.
val
15 octobre 2019 @ 12:03
sans fond désolée !!
Gérard
17 octobre 2019 @ 18:13
Nous voyons ici le dessus magnifique d’une boîte en or qui contient le sceau du roi Louis XII et l’on ne peut pas s’y tromper au vu de la titulature et des armoiries qui constituent le fond du sceau. Le roi est assis sur le trône, il est couronné, il tient un sceptre et le globe terrestre. La légende indique : Ludovicus . Dei gratia . Francorum . Neapolis . et . Hierusalem . Rex . Dux . Mediolani, c’est-à-dire évidemment Louis par la grâce de Dieu roi de France, de Naples et de Jérusalem, duc de Milan. Derrière le roi donc une tenture porte ses armoiries qui sont un parti de France c’est-à-dire d’azur semé de fleurs de lys d’or, et à senestre un écartelé du royaume de Naples et du royaume de Jérusalem, le royaume de Naples étant l’héritage des Angevins de Naples porte à cette époque-là encore le semé de France sous un lambel de gueules et l’on peut donc dater ces armes entre le 11 novembre 1500 et le mois de septembre 1504. La première date correspond au traité de Grenade par lequel le roi s’accorde avec Ferdinand II le Catholique, roi d’Aragon, sur le partage de l’Italie. La France a Naples, la Campanie, Gaète, le Labour et les Abruzzes ainsi que la province de Campobasso. Ferdinand se contentera des Pouilles à l’extrême sud, mais le combat reprendra bientôt et se terminera par la défaite française, à la suite de quoi Louis XII renoncera à ses ambitions napolitaines et donc aussi au droit théorique sur Jérusalem. On sait également que les armes du royaume de Naples avaient changé en 1503 puisqu’on avait réduit le semé de lys à trois lys, donc nous sommes bien entre 1500 et 1503.
Une si belle œuvre ne pouvait que sceller un traité international et le seul qui fut signé par la France à ce moment-là est celui de Grenade.
Au revers que nous ne voyons pas ici se trouve à dextre l’écu de France semé de fleurs de lys et couronné, entouré du collier de l’Ordre de Saint-Michel, et à senestre un écartelé de Naples ou d’Anjou-Sicile, et de Jérusalem avec sa croix potencée entourée de quatre croisettes, l’Anjou de Naples étant précisément là encore un semé de lys avec un lambel. Ce deuxième écu est également couronné et il est entouré du deuxième Ordre du Croissant fondé le 11 août 1448 à Angers par le Bon roi René d’Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, comte de Provence, etc.