Préemption part le musée Condé de Chantilly d’un portrait du jeune duc d’Alençon. « Grâce au soutien exceptionnel des Amis du Musée Condé, premiers mécènes des collections de Chantilly, du Fonds du patrimoine du ministère de la Culture et d’un donateur particulier, le musée Condé a pu s’enrichir, par l’exercice du droit de préemption, d’un rare portrait de François Clouet, représentant le jeune duc d’Alençon, fils d’Henri II et de Catherine de Médicis, frère de François II, de Charles IX, d’Henri III et de la reine Margot.
Il s’agit du premier Clouet acquis par le musée Condé depuis la grande donation Poncins-Biencourt de 1939, et la première acquisition financière d’un Clouet depuis la mort du duc d’Aumale. Un événement qui vient couronner la restauration du Cabinet des Clouet de Chantilly ». (Merci à Bertrand Meyer)
JE
6 juillet 2023 @ 05:21
Pourquoi le duc d’Alençon parce qu’il y a François II à droite du portrait?
Philippe
6 juillet 2023 @ 14:49
Ne serait-ce pas un rajout ?
Peut-être une malheureuse initiative de conservateur ? …
Il existe, en tout cas, dans les collections de Charles III, un portrait identique à celui-ci (à 95%) …. et qui est bien présenté comme celui de François-Hercule de France, duc d’Alençon.
Une des rares différences, mais notoire, entre les deux tableaux, est justement l’absence d’inscription.
C’est étrange, on doute souvent devant les portraits des quatre fils de Catherine de Médicis … Même si l’on finit par les différencier, on hésite … Est-ce François, Charles, Henri … Hercule ??
Comme si personne, jamais, n’avait pris le temps de vraiment documenter les œuvres, et de donner les précisions nécessaires aux siècles postérieurs.
Ça m’agace beaucoup. Et je trouve cela tristement français.
Et la fin du XVIè n’est pas la seule période concernée ! … C’est pire encore avec la descendance immédiate de Louis XIV, où des tableaux se voient alternativement désignés comme des représentations de telle ou telle fille naturelle du roi et de Madame de Montespan, ou bien comme d’authentiques princesses capétiennes des branches d’Orléans ou de Condé … le tout étant encore compliqué par les mariages nombreux que firent les princesses légitimées avec leurs cousins estampillés … Je mets au défi quiconque de s’y retrouver !
En plus, elles ont toutes la même tête … une espèce de truc neutre et bienveillant … et il est strictement impossible de prétendre reconnaitre telle ou telle.
Je pense que jamais les anglais n’auraient laissé s’installer un tel « bordel » dans leur collections.
kalistéa
11 juillet 2023 @ 09:07
Vous avez raison Philippe : on présente souvent un portrait du duc de Penthièvre comme étant celui de son cousin Louis XVl et un autoportrait du peintre Girodet passe régulièrement pour être le portrait de Charles Bonaparte.
Carolibri
6 juillet 2023 @ 21:21
C’était bien son prénom
Pascal Hervé alias Pelikan
6 juillet 2023 @ 05:41
Aumale … voilà peut-être le roi qu’il nous faudrait ou qu’il nous aurait fallu…
kalistéa
6 juillet 2023 @ 08:36
Tous les enfants de Catherine de Médicis lui ressemblaient à elle , beaux ou moins beaux .Celui ci, La petite grenouille » , suivant le mot de la reine Elizabeth l d’Angleterre , n’échappe pas à la règle.
Alice
6 juillet 2023 @ 09:01
Ce portrait est exceptionnel! Le talent d’un immense artiste qui sait exprimer comme aucun la personnalité de son modèle.
Nini Plume
6 juillet 2023 @ 11:21
Tout à fait cela, Alice. Et, j’ajouterais si vous le permettez que, sans céder à l’idéalisation d’un visage, il crée, à partir de la « petite grenouille », par exemple, attirance et beauté, tout ensemble.
Et cela paraît si simple…
Bambou
6 juillet 2023 @ 18:39
Magnifique portrait qui doit rester en France !
Baboula
7 juillet 2023 @ 16:35
” rare portrait ” ces mots sont toujours accolés aux œuvres de Clouet .Pour cause, il a rarement peint deux fois la même personne .
Hervé J. VOLTO
8 juillet 2023 @ 14:05
C’était le III° fils de catherine de Médicis. Etant parti très jeune, quand le second fils, Charles IX, mourrut sans enfant, la Couronne apssa au IV° fils, Henri III.