La princesse Isabelle d’Orléans, fille du prince Charles-Philippe, duc d’Anjou et de la princesse Diane, duchesse de Cadaval, fête aujourd’hui son premier anniversaire. Voici la princesse le jour de son baptême à Evora en octobre dernier. (Merci à Carlos P. pour cette photo)
Philippe de Toulouse
22 février 2013 @ 18:59
Une réconciliation avec un hypothétique mariage avec un des deux jumeaux du prince Louis Alphonso serait du plus bel effet dans une trentaine d’année…..
Cosmo
22 février 2013 @ 22:08
Philippe de Toulouse,
L’autre jumeau est bien entendu réservé à la princesse Antoinette.
C’est si bon de revenir aux bons vieux mariages d’antan où Bourbons, Orléans, Habsbourg se mariaient allègrement entre eux. Le mariage entre cousins germains étant le minimum syndical…le must étant le mariage entre oncle et nièce…c’est à dire que votre belle-mère était aussi votre grand-mère. ;)
Mais là entre les cousins Bourbons et Orléans, la parenté est lointaine.
Bien à Vous
Cosmo
Luise
23 février 2013 @ 09:28
ou votre belle-mère était aussi votre soeur
Cosmo
23 février 2013 @ 10:36
Tout peut arriver en ce bas monde… ;)
Bien à Vous
Comso
Actarus
23 février 2013 @ 15:47
Je n’ose imaginer le casse-tête pour rédiger le carton d’invitation.
« Le duc et la duchesse d’Anjou
et
Le duc et la duchesse d’Anjou
ont la joie de vous inviter au mariage de leurs enfants… »
;-)
Philippe de Toulouse
24 février 2013 @ 00:54
Oui en effet,
Le duc et la duchesse d’Anjou y Cadaval et le Le duc et la duchesse d’Anjou y Madrid,
c’est mieux….. non?
Bien à Vous.
Tonton Soupic
23 février 2013 @ 10:08
Philippe de Toulouse, je rêve d’un tel mariage depuis ma plus tendre enfance. Ainsi, le sang du grand Louis-Philippe-Joseph pourrait irriguer enfin les veines de tous les Bourbons.
bisounours
23 février 2013 @ 16:22
et comme c’est arrivé avant son régicide, ça n’aura pas beaucoup d’impact, si c’est ce à quoi vous essayez de faire allusion !!!
COLETTE C.
22 février 2013 @ 20:13
Je voudrais bien une photo pour son 1er anniversaire !
Clémentine1
2 mars 2013 @ 10:32
COLETTE C. : je viens de voir deux photos de la Princesse Isabelle : elle est croquignolette. Régine ne manquera pas de les publier, ces photos, je pense.
corentine
22 février 2013 @ 20:35
joyeux anniversaire petite princesse
une petite fille très protégée, pa
corentine
22 février 2013 @ 20:37
fausse manip mon mail est parti trop tôt
pas de photos récentes de cette petite fille ?
Charles-Philippe et Diane d’Orleans sont un couple très sympathique
Sylvie-Laure
23 février 2013 @ 07:51
Si l’arrivée de la petite princesse Isabelle était ardemment espérée, chez ses parents, on ne la voit pas trop en photos, cette petite fille. Elle doit être bien mignonne. Je suis certaines, que pour le 3 Mars prochain, le site NR, par le biais soit de Carlos P ou de Charles, Régine, pourra (je l’espère) afficher des photos, du prince, et sa sympathique épouse Diana, et de la jeune princesse Isabelle.
Deux anniversaires réunis, sur une photo(voire meme ++ avec la princesse Diana, ferait notre bonheur, ici sur le site.:)
Valeska
23 février 2013 @ 08:49
Excellent choix pour le parrain! ;)
Séduisante,avenante,souriante et charismatique Diana…La robe de baptême de sa petite fille lui en invente une nouvelle pour elle-même,sur le cliché! :)
Mélusine
23 février 2013 @ 15:08
Beau bébé dans ses plus beaux atours, pour ce grand jour…certes beau et grand parrain que Felipe de Borbon.
Peut-être aurons-nous, comme pour Estelle de Suède, une photo du premier anniversaire de cette petite princesse, à la demande quasi générale.
Philippe
23 février 2013 @ 16:50
Votre remarque sur la robe réinventée de Diane est très juste et rend la photo assez irrésistible !
J’aime bien ce couple.
Valeska
24 février 2013 @ 09:22
Moi aussi,beaucoup. :)
Bien à vous.
Michael
23 février 2013 @ 10:28
Je profite de cet article sur la famille de France pour mettre le billet du comte de Paris.
BILLET DU PRINCE
Réflexions sur l’Art
Peintre par goût, prince par état, j’ai souhaité capter ces bruissements qui nous entourent par le truchement d’ aquarelles et lavis qui me parlent de mon pays, de ma terre, de la France.
L’art est la création d’une oeuvre qui exprime le goût et les affinités esthétiques de son créateur. L’artiste conserve la liberté de sa palette, de ses burins et de ses outils pour puiser dans le rapport profond et intime qui existe entre le moi et le subconscient et l’exprimer enfin dans la réalité du vécu. Au terme de l’entreprise, disait le grand médecin Paracelse : » les antagonismes initiaux se résolvent et se traduisent conjointement dans une apothéose spirituelle et matérielle célébrant l’avènement de l’Esprit universel. »
Telle fut la conception d’une oeuvre d’art par tous ceux qui nous ont précédé et que notre involution actuelle tente de remettre en question, d’éradiquer même, sous le fallacieux prétexte d’une liberté retrouvée, mais destructrice, ou celui du progrès rejetant de ce fait toute instruction, toute éducation, toute transmission d’un savoir et donc toute tradition.
Paradoxalement jamais la production « artistique » n’a été plus prolifique de nos jours et jamais, en parallèle, les expositions de maîtres tels que Velasquez, l’or des Scythes, Van Gogh, Goya n’ont
bénéficié d’autant de visiteurs attentifs. D’un côté beaucoup d’affabulateurs courtisés par certains médias, des spéculateurs et certains marchands de placebo, de l’autre un public respectueux et avide de connaissance, de beauté et de découvrir et comprendre leur siècle presque totalement déstrucruré, puisque presque tous nos repères ont été inversés voir gommés.
L’art est devenu de nos jours affaire de modes et de transgressions et le domaine de prédilection de ce genre de manipulateurs du populaire. Naît alors la croyance en la faculté pour chacun d’une production en ombre chinoise qui permettrait à tous de devenir des « artistes » à moindre frais et à moindre effort. On croit pouvoir se passer de l’apprentissage, on oublie l’importance de l’acte méditatif, on veut que tout nous soit dû maintenant et tout de suite au prix du moindre effort. Et pourquoi pas puisque ce principe d’imposture
installé au sommet nous en donne l’exemple.
Chacun subit avec plus ou moins de peine les modes, les conditionnements et les slogans imposés de l’extérieur, mais rarement mûris de l’intérieur et l’être robotisé que l’on nous impose comme image, a l’âme stérilisée. On nous distille ce qu’il faut aimer, faire ou penser et notre capacité de juger par nous mêmes s’atrophie pour bientôt disparaître dans les mêmes égouts que notre liberté d’être. Au
point d’en conclure qu’il existe une volonté mondialiste diabolisée, de réduire l’être humain à l’état d’esclave, ou de pion au profit de castes complices qui s’arrogeraient le droit de tout diriger.
Mais toute nouvelle structure ne peut s’édifier, pour durer, que dans l’harmonie. Ainsi la paix des Etats, la paix civile découlent de la paix des coeurs et de l’âme et l’Art en majuscule en devient un des vecteurs. Ce n’est pas un phénomène immanent mais la manifestation de l’harmonie d’une société d’une nation gouvernée sereinement et dans la fermeté.
Shalom disent les Hébreux, Salam nous répliquent les Arabes. Souvenons nous de la cité de Salem dont Melchisedek fut roi-prêtre. Personnage mythique, peut-être, personnage symbole qui nous oblige à considérer la paix comme une volonté et une nécessité d’ordonner le chaos intérieur par un équilibre rigoureux dans la voie du Beau, du Bon et du Juste, dans la voie de la Paix et de l’Amour.
Des génies, peintres splendides… ils existent pourtant. Un Nicolas de Stael, un Francis Bacon expriment de façon terrifiante mais forte leurs angoisses, leur génie inachevé, la grande angoisse ontologique
de notre civilisation pourrissante qui ne sait plus où elle en est. Certaines « oeuvres » se moquent ouvertement d’une perte des consciences et des joies que devrait provoquer l’oeuvre elle même, de celles qui vous transportent en joie vers le haut, l’exaltation du coeur et celle de l’âme!
Ne soyons pas esclaves d’une domination qui nous laisse sans voix et sans joie. La « mode » est là peut-être pour nous suggérer qu’il faut tout ingérer, y compris le pire, si nous ne voulons pas être considérés comme des imbéciles. C’est ainsi qu’au siècle dernier Roland Dorgelès et sa bande d’amis a exposé à grand tapage médiatique l’oeuvre contemporaine du nouveau peintre « Boronali ». Toute la presse et les critiques d’art ont encensé la découverte de ce génie. Quelques semaines plus tard Dorgelès dévoila le nom du peintre: Aliboron…A la campagne, avec des amis et devant Huissier, un âne attaché à un piquet
recevait des carottes. Sa queue trempée dans diverses peintures variées s’agitait de contentement sur une toile vierge!
Toute oeuvre terrible mais parfois belle ressort d’un travail, d’un accouchement, respectable parce-qu’il y eut ce travail. Les artisans parfois trop souvent oubliés et même sous estimés sont pourtant infiniment respectables. Ce n’est pas par hasard que leur fratrie porte fièrement le nom de Compagnons du Devoir.
HENRI COMTE DE PARIS DUC DE FRANCE
Jean Pierre
23 février 2013 @ 13:23
Monseigneur fatigue !
Mélusine
23 février 2013 @ 14:56
Ah, j’aime bien ce billet-là.
Je connaissais l’histoire d’Aliboron, elle me plait beaucoup et me rappelle une vente de tableaux d’art contemporain ayant eu lieu à Monaco. L’un des tableaux, une toile blanche lacérée de trois coup de cutter : vendue l’équivalent de 50 000€ ! De quoi ôter leurs complexes aux plus humbles des peintres débutants.
Pierre-Yves
23 février 2013 @ 15:31
Ce qui sort du cerveau fumeux du comte de Paris duc de France, prince d’Europe et roi du Monde laisse coi.
Je n’ai rien compris à son délire. Ne serait-il pas un peu surmené ?
HRC
23 février 2013 @ 18:50
je viens de m’amuser à lire, et dans un second temps me voilà désolée.
Palatine
24 février 2013 @ 12:03
vous avez raison HRC, il y a plusieurs lectures de ce texte.
Première lecture : on est soulagé de ne plus rencontrer de visions apocalyptiques comme les Anges Noirs ou trembler devant « le chant vénéneux des sirènes ». Donc en comparaison, le texte est plutôt « gentil ».
Ensuite on est désolé, parce que truffer un texte de noms propres et de references pour énoncer quelques lieux communs, et faire l’homme érudit, c’est consternant.
naucratis
27 février 2013 @ 18:32
Je suis, une fois n’est pas coutume, pleinement d’accord avec votre commentaire.
Sébastien
23 février 2013 @ 20:17
Quel galimatias !!!!
Baia
24 février 2013 @ 09:03
Ca ne s’arrange pas !
Nemausus
24 février 2013 @ 10:29
Ce billet indigeste écrit par ce monsieur, qui se prend pour un grand artiste, ne fera pas oublier le précédent billet haineux dont on se souviendra !
Pierre-Yves a oublié « empereur de l’Univers et grand manitou de l’intolérance » pour compléter la panoplie des titres d’Henri d’Orléans ;)
Cosmo
25 février 2013 @ 16:44
Sous votre plume, le mot intolérance a une saveur toute particulière, surtout à propos d’un prince, qualifié courtoisement pas vous de « ce monsieur ».
naucratis
27 février 2013 @ 18:33
Tout à fait d’accord avec vous, Nemausus.
naucratis
27 février 2013 @ 18:37
« Notre civilisation pourrissante » ?
Je crains que ce monsieur soit assez peu ouvert à son époque et ne comprenne pas le monde qui l’entoure.
Grâce à Dieu, il ne règnera jamais et de tels messages discréditent un peu plus le nom controversé d’Orléans et la cause orléaniste.
Philippe
23 février 2013 @ 11:52
Michael, votre contribution régulière à la diffusion du billet de monsieur d’Orléans est un vrai service rendu aux lecteurs de N&R ! (Ne voyez là aucune taquinerie !) …
On y mesure combien notre concitoyen est un grand intellectuel. Trop pour moi, pour être franc … C’est un penseur qu’il faut lire et relire pour tenter de comprendre son propos, et je ne suis pas certain de toujours y parvenir…
Je note néanmoins, avec étonnement, qu’il cite avec une relative considération Francis Bacon, aux moeurs décalées, et Nicolas de Stael, qui fit le choix du suicide !
Monsieur d’Orléans est décidément plein de paradoxes.
Au plaisir de vos futurs compte-rendus,
Phil.
THIERRY LYON
23 février 2013 @ 12:46
Brillant commentaire de Philippe :-)La lettre du Comte de Paris me confine à ma modeste condition lol ! c’est très intellectuel…Les commentaires sur les mariages espérés sont également bienvenus! Le Duc d »Anjou et la Duchesse de Cadaval sont un couple qui inspire sympathie
Charles
23 février 2013 @ 13:34
Ravi de retrouver cette photo de la ravissante princesse Isabelle d’Orléans.
Les relations entre la Maison de France et la Maison d’Espagne sont aujourd’hui encore excellentes comme en témoigne le choix du parrain.
J’ai aujourd’hui une pensée pour la Maison d’Espagne qui va vivre une jounée éprouvante. Rien ne sera désormais comme avant.
Ceux qui ont fauté, volé et triché doivent être condamnés au nom de la justice et de la morale. Ce qui est inacceptable c’est profiter de son statut, de sa naissance et de sa position pour s’enrichir d’une manière malhonnête.
La justice doit faire son travail et aller jusqu’au bout des choses. Personne n’est à l’abri des lois, fut-elle une Infante d’Espagne.
La cupidité, la bêtise et l’amoralité d’un membre de la Maison d’Espagne jette aujourd’hui le discrédit sur toute la famille royale.
P alatine
23 février 2013 @ 13:49
Discours fédérateur ? Genre « l’Art adoucit les moeurs » ?
Discours d’apaisement après la levée de boucliers de l’autre fois ?
Discours didactique ? attention aux mauvais plaisants ?
Je sais encore voir et juger par moi-même ce que je vois. Je n’ai pas besoin de monsieur d’Orleans pour cela. Ni pour « l’acte méditatif »;
Lui qui parle de la necessité de l’apprentissage, quelle école des Beaux-Arts a-t-il frequentée ?
Ce texte me fait penser à une boutade de Pierre Dac » Pourquoi ceux qui n’ont rien à dire s’obtinent-ils à le dire si longuement ? »
le texte était gentiment écrit mais ne m’a pas ouvert de nouveaux horizons.
marianne
24 février 2013 @ 20:34
Vous parlez de quelles écoles « des beaux-arts » ?
Il y a longtemps qu’il n’y a plus d’apprentissage dans ces lieux , plus d’enseignement d’une technique saine !
Hélène
23 février 2013 @ 18:42
Le discours du comte de Paris est toujours surprenant, son langage est difficile à comprendre mais le prince est touchant.
Enfin un prince lettré.
aubert
24 février 2013 @ 15:53
touchant ? plutôt touché!
lettré ? mais timbré, voir oblitéré!
Valeska
25 février 2013 @ 09:07
Fine lame,cher Aubert! ;)
C’est passé comme une lettre à la Poste! :)
Louise-Marie
23 février 2013 @ 21:30
Les propos du chef de la maison de France peuvent surprendre, mais quand on connait sa sensibilité d’artiste, on l’est moins.
Le comte de Paris devrait se retirer et laisser son fils Jean assumer le rôle d’héritier.
J’ai tellement plus de considération pour le duc de Vendôme que pour son père.
Philippe
24 février 2013 @ 12:54
Préparons nous donc, selon vos voeux chère Louise-Marie, à tomber
de Charybde en Scylla …
Que Dieu nous protège !
erwan
23 février 2013 @ 23:10
J’aime bien ce billet exceptionnellement long, très réac.
Je pense souvent à ce que le prince évoque après une visite au Louvre ou au musée d’Orsay quand je rejoins Odéon, Saint-Germain des Prés ou la rue de Verneuil…quand l’esthétique historique en mémoire affronte la laideur exposée dans certaines galeries.
marianne
24 février 2013 @ 20:16
En ce domaine de l’art, il FAUT être réac .
Pierre-Yves
25 février 2013 @ 10:37
Pourquoi cela, Marianne, s’il vous plaît ?
Dame Tartine
23 février 2013 @ 23:18
Moi j’ai tout compris, sauf que j’aurais dit ça beaucoup plus simplement. Sans invoquer les mânes de Melkisedech et de Paracelse. J’aimerais vous traduire tout ça en français commun mais j’ai un pot-au-feu dans la cheminée et je dois encore peler quelques pommes de terre. Le texte d’ailleurs me rappelle que je ne dois pas oublier les carottes. Je ne vais pas prétendre que « les antagonismes initiaux » des légumes vont produire une « apothéose spirituelle et matérielle » de mon pot au feu, mais j’admets que le mien est une oeuvre d’art.
Demain peut-être, si j’ai le temps.
Philippe
24 février 2013 @ 12:47
Ah oui, s’il vous plaît, ça nous intéresserait beaucoup …
Autant qu’il nous plairait d’ailleurs de goûter à votre délicieux pot au
feu ! Quel bonheur un jour de froid comme aujourd’hui …
Bon dimanche,
Phil.
Dame Tartine
24 février 2013 @ 20:07
Entre deux tâches ménagères,cher Philippe, j’essuie bien vite les mains à mon tablier, jette un coup d’oeil au message de Michael et vous livre ceci, très vite :
Monsieur d’Orléans peint des aquarelles
Un artiste exprime dans ses oeuvres sa vision du monde et sa sensibilité. Il aspire à l’harmonie.
Hélas, des « novateurs » imbéciles veulent remettre en question l’héritage du passé et tourner le dos aux chefs-d’oeuvre de nos grands musées.
Même si les grands peintres des siècles précédents ont toujours leur public dans ces musées, parallèlement, des charlatans sévissent. Ces barbouilleurs, sans formation ni apprentissages, grâce à l’appui de galeristes margoulins et de snobinards qui applaudissent et crient au génie, parviennent à se faire de solides revenus. Il prétendent orienter le goût.
La mode fait la loi du marché de l’Art.
Ne soyons esclaves ni de la mode ni des modes.
(je prie poliment Paracelse, Melchisedech, F. Bacon et N. de Staël d’aller se rhabiller)
Dame Tartine, en son palais de beurre frais
PS j’ai lu le texte de Monseigneur à Croque-Monsieur, et il a trouvé ça génial et érudit. Comme quoi, il y en a pour tous les goûts.
Philippe
25 février 2013 @ 23:04
Chère Dame Tartine,
Merci beaucoup de votre longue réponse.
La prière faite à Francis Bacon et Nicolas de Stael d’aller se rhabiller ne
me paraissait pas si claire mais, comme je l’ai dit, le discours de
monsieur d’Orléans ne m’est jamais immédiatement compréhensible.
Je préfère de loin votre résumé.
Je ne doute pas que certains puissent trouver trouver la prose du prétendant géniale et érudite, mais ne dit-on pas, cependant, que ce qui se conçoit bien… etc etc ?
Votre palais de beurre frais réveille le goût que je dois à mes origines bretonnes, et j’imagine combien votre cuisine doit être bonne.
Bien à vous,
Phil.
marianne
24 février 2013 @ 20:29
Dame tartine , moi aussi , j’ai tout compris ,je ne ferai pas un parallèle avec ma blanquette de veau(un pur chef d’ oeuvre) mais avec quelques choses vues en expos ou galeries :
– une toile blanche
– un code-barre
– une moitié de boeuf couvert de mouches enfermée dans une cage de verre
– une « merdà del artista » en boite de conserve
etc…etc…
Et , comme Monsieur le comte , je préfère le beau , et en tout cas je préfère l’artisan et son apprentissage qu’était l’artiste ancien aux imposteurs actuels .
Anne-Cécile
24 février 2013 @ 01:28
Que le Comte de Paris et son fils fassent ce que le monde de l’art fait à leur égard, qu’ils l’ignorent! et chacun s’en portera mieux!
marianne
24 février 2013 @ 20:14
Si « le monde de l’art » actuel m’ignorait , ce serait pour moi un honneur .
ARAMIS
24 février 2013 @ 03:46
Le prince-comte-duc manie les mots et les idées à la manière dont l’âne aliboron dont il parle maniait sa queue. N’ y a-t-il personne pour lui dire que son silence vaudrait mieux que son verbiage, que ce qu’il est par naissance se dissout dans ce qu’il croit devoir exprimer, et qu’à écrire et publier ce qui ne mérite pas de l’être on s’expose soi même au ridicule, voire au mépris ?
Quand on voit ce qu’on fut sur terre et ce qu’on laisse,
Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse
(Vigny, la mort du loup)
Tout courtoisement titré qu’il soit et tout issu des sangs qui régnèrent tant de siècles sur tant de pays, il devrait prendre exemple sur le pape, qui, autrement outillé intellectuellement et autrement apte à s’exprimer de manière intelligible, n’en estime pas moins devoir se retirer pour le bien de l’Eglise.
Monseigneur devrait faire de même : qu’il parle ou qu’il se taise est absolument indifférent pour le régime républicain ; du moins devrait-il s’abstenir de fournir à la poignée de royalistes fidèles aux Orléans l’occasion d’être aussitôt moqués s’il leur arrive de parler de leur prince et plus encore s’il leur arrive de présenter comme une espérance son -fort heureusement – improbable règne.
On peut craindre, à voir ce qu’il croit devoir publier, qu’il n’en ait ni l’envie, ni même l’idée et qu’il nous fournisse encore l’occasion de comprendre pourquoi feu le comte de paris – perspicace personnage – ne mettait plus d’espérance dans sa descendance.
Philippe
24 février 2013 @ 12:41
Aramis, le début de votre message m’a offert mon fou rire du matin
(un matin, tardif, je vous le concède !…);
Merci beaucoup et bon dimanche à vous !
aubert
24 février 2013 @ 15:58
Surveillez votre santé Aramis et Philippe. Nous ne voudrions pas vous perdre.
ARAMIS
24 février 2013 @ 20:05
Merci Aubert et tous, pas de souci, plus décidé que jamais à ne pas me laisser marcher sur les pieds fut-ce par les sabots d’Aliboron !!
HRC
24 février 2013 @ 16:28
« ni même l’idée »
j’en ai peur de poster un message, tout à coup, alors je copie-colle, cher Aramis.
Roch
24 février 2013 @ 17:47
Le billet du comte de Paris est difficile à comprendre à la première lecture mais en relisant je trouve que le prince s’exprime plutôt bien et sait utiliser les mots.
Donc un bon point pour lui.
Palatine
25 février 2013 @ 11:30
Pour étayer les propos de Marianne et meme de Monseigneur, sur la nécessité de l’apprentissage et surces artistes d’autrefois qui étaient de merveilleux artisans, l’exemple qui me vient à l’esprit est le David de Michelangelo.
Le morceau de marbre utilisé par ce grand artiste avait été jugé inutilisable, vu sa découpe, par ses collègues et laissé de côté. Lui en a fait , grâce son « métier » un David qui nous fascine.
HRC
25 février 2013 @ 11:33
attention, les écoles des Beaux-Arts ont redécouvert le dessin.
et le figuratif (terme générique..) revient pas à pas.
Mélusine
25 février 2013 @ 12:54
Exprimer une préférence pour l’authentiquement beau et talentueux contre la camelote.
S’insurger contre certaines impostures du monde de « l’art », en refusant de prendre les vessies pour des lanternes et en s’efforçant de garder ses capacités de jugement.
Se défier des faiseurs de modes rétrécisseurs de neurones et déplorer leur auditoire moutons de Panurge, n’est-ce-pas ce que nous faisons parfois, à l’exemple du comte de Paris ?
Eskimo
25 février 2013 @ 14:12
Oui, dit comme ça, c’est super. C’est clair, c’est bien. Merci.
Valeska
26 février 2013 @ 10:41
Oui,c’est bien et c’est beau car c’est du pur Mélusine,cher Eskimo…
Bienvenue dans le monde des fées! ;)
Louise-Marie
26 février 2013 @ 10:40
Oui c’est très bien dit
Le comte de Paris est sensible et est doté d’un jugement assez juste
Mélusine
26 février 2013 @ 19:48
Merci, mes Belles.
Pierre-Yves
27 février 2013 @ 10:27
En lisant certains commentaires, on a vraiment l’impression que l’Art est divisé en deux camps: les artistes d’autefois qui en étaient de vrais, et ceux d’aujourd’hui qui sont des imposteurs, imposés par un « business de l’Art » essentiellement cupide.
Franchement, vous ne croyez pas que c’est une vision réductrice et manichéenne ?
Personne n’impose ses goûts au public, qui dans un bel éclectisme se précipite pour voir Canaletto, Monet, Chagall, Hopper et Dali.
Personne n’est esclave de personne. Nul n’est obligé d’aller à la Fiac et tout le monde peut aller au Louvre.
Pourquoi joue t-on les uns contre les autres ? Il y a du beau partout.
Pour ce qui me concerne, je m’ennuie un peu devant un tableau de Delacroix mais je rêve avec émotion devant Nicolas de Staël ou devant Rothko.
naucratis
27 février 2013 @ 18:42
Cette division est en effet très manichéenne. Pour autant, la querelle des Anciens et des Modernes n’est pas nouvelle et on trouve autant de mépris dans chaque camp envers l’autre.
Pourtant, comme vous le soulignez, on a le choix de trouver le beau à sa guise !