Les décès prématurés des jeunes femmes étaient fréquents par le passé y compris au sein des familles royales, souvent en raison d’un accouchement qui s’était mal passé ou d’une maladie qui vous emportait rapidement dans la fleur de l’âge
Certains veufs se remarient assez vite pour assurer une continuité dynastique, d’autres fort endeuillés mettaient du temps avant de refaire leur vie. Voici ici trois exemples où les veufs très attachés à leurs épouses, se remarièrent finalement au nom de la raison d’Etat. Dans leur descendance de cette nouvelle union, une fille que l’on prénomma comme la défunte épouse…
Le prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha épousa en mai 1816 la princesse Charlotte de Galles, fille du roi George IV et un jour future reine. La princesse perdit la vie en novembre 1817 après avoir mis au monde un enfant mort-né. Elle n’avait que 21 ans.
Fin stratège politique, Leopold fut choisi pour devenir le premier roi des Belges. Pour assurer la continuité dynastique de la jeune monarchie, il se maria en août 1832 avec la princesse Louise, fille du roi Louis Philippe.
Ils eurent trois fils Louis-Philippe (mort enfant), Léopold (futur roi Léopold II) et Philippe (comte de Flandre, père du roi Albert I).
En 1840, la reine Louise mit au monde une fille. Le roi Léopold s’en montra déçu. La douce reine proposa alors que l’on prénomme le bébé en mémoire de la princesse Charlotte de Galles, ce que le roi accepta avec gratitude.
Charlotte devint une éphémère impératrice du Mexique et décéda en 1927.
Le roi Alphonse XII d’Espagne se maria en janvier 1878 avec son grand amour l’infante Mercedes. Le bonheur fut de courte durée puisque la jeune reine fut emportée par la maladie moins de 5 mois plus tard. Elle venait de fêter ses 18 ans.
Contraint de se remarier pour assurer une descendance, le roi Alphonse XII épouse en novembre 1879 l’archiduchesse Marie Christine d’Autriche.
Le 11 septembre 1880, la reine met au monde une fille que l’on décide de prénommer … Maria de las Mercedes. Cette dernière épousa le prince Carlos de Bourbon-Deux-Siciles.
Le duc Charles Théodore en Bavière (frère de l’impératrice Sissi) avait épousé en février 1865 à Dresde la princesse Sophie de Saxe. Une fille Amalie vit le jour le 24 décembre 1865.
La princesse Sophie décéda à l’âge de 21 ans en mars 1867. Ce n’est qu’en 1874 que le duc Charles Théodore consentit à se remarier avec l’infante Maria Josefa de Portugal.
Leur premier enfant, une fille fut prénommée … Sophie. Elle s’est mariée avec le comte Hans Veit zu Toerring-Jettenbach.
Régine ⋅ Actualité 2020, Bavière, Belgique, Espagne 60 Comments
Ludovina
23 mars 2020 @ 09:29
Même si ce n’est pas exactement le même sujet, il me remémore le destin tragique qui m’a marqué : celui de Matilde, erzherzogin von Österreich Teschen.
Le garçon qui la précédait est décédé à 1 an et 6 mois.
Leur sœur aînée était l’arrière-grand-mère paternelle de Carl, herzog (duc) von Württemberg, époux de la princesse Diane d’Orléans.
http://www.noblesseetroyautes.com/portrait-archiduchesse-mathilde-dautriche-teschen/
ciboulette
23 mars 2020 @ 18:01
C’est une histoire épouvantable . . .mourir de cette façon après de grandes souffrances , et pour un motif aussi futile !
Elsi
23 mars 2020 @ 09:39
Ces pauvres filles devaient deja se douter dans leur enfance qu´elles etaient des potentielles suppliciees….
Corsica
23 mars 2020 @ 23:35
Elsi, dans « Le Corps des Femmes », Edward Shorter dit qu’aux aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans les classes dirigeantes de l’Europe, une femme sur quatre mourait en couches. Sans compter les épidémies ( variole, diphtérie, typhoïde etc.), la tuberculose ou les infections qui ne faisaient guère de différence entre manants et puissants.
jul
24 mars 2020 @ 06:52
Voilà un commentaire bien méprisant : « Ces pauvres filles » et cynique : « de potentielles suppliciées »
Elles étaient sûrement pour une majorité d’entre elles heureuses de se marier et d’avoir des enfants, car cela est source de quelques joies si je ne m’abuse, même si tout n’est pas facile dans le mariage et la maternité.
Il faut être heureux pour ces femmes de ne pas être restées célibataires.
Elsi
24 mars 2020 @ 11:16
Oui bien sur … il y a une grande part de verite, mais ces princesses ne furent pas mariees pour etre heureuses, mais uniquement dans le but d´engendrer…..
jul
25 mars 2020 @ 06:55
C’est clair Elsi, mais il n’empêche, le bonheur ne vient pas forcément des choses que l’on souhaite librement. Il arrive parfois de manière inopinée dans nos vie. Nous l’avons tous vécu. Et je pense que beaucoup de ces femmes eurent des peines mais aussi des joies dans leur mariages.
Ce sont même parfois nos désirs qui nous rendent malheureux.
J’aime bien les surprises de la vie.
Leonor
24 mars 2020 @ 11:57
Faux, Jules. Archi-faux. Historiquement faux.
L’idée de bonheur dans le mariage est très récente , et d’ailleurs fameusement mise à mal ces dernières décennies:un mariage sur 3 ou même sur 2 se termine en divorce.
Le mariage était d’abord et avant tout ,pendant des siècles, vu comme une communauté économique , quel que soit le niveau social , et comme e communauté de travail pour les humbles, c.à d.la plupart.
Si on pouvait y vivre en bonne intelligence, c’était déjà beaucoup, on n’en demandait pas plus.
Et Elsi a bien raison de dire que le but basique ET ultime du mariage, pendant longtemps, n’a été que d’engendrer.
D’où: l’enfantement, en tous ces temps sans moyens réels de régulation des naissances, était vécu comme une obligation et une corvée à répétition. Porter et mettre vingt enfants au monde, pour n’en voir survivre que deux ou trois, peut-on considérer cela comme un bonheur?
Chacune savait évidemment aussi qu’elle y risquait sa vie, et ce x fois pendant tout le temps qu’elle était fertile. L’asepsie n’existait pas , les connaissances étaient limitées, la césarienne une exception dangereuse.
Cela valait aussi bien pour les femmes de l’aristocratie que pour les plus humbles.
Et , non, le » sentiment maternel » n’était pas à l’ordre du jour, ou très rarement. Cf. Elizabeth Badinter L’amour en plus, Histoire de l’amour maternel XVIIe s. – XXe s.
Logique :on ne s’investissait guère ou pas du tout dans des vies dont on savait qu’elles seraient brèves pour la plupart .
On collait vite fait les nouveau-nés en nourrice,où on les oubliait, s’ils n’étaient pas déjà morts comme des mouches pendant le transport.
Ce que vous écrivez, Jul, est un rêve qui n’a jamais existé jusqu’à récemment. .
Sauf un peu au XXe siècle, avec les moyens de contraception, et donc la possibilité de maîtriser ses grossesses, et donc d’en être heureuse . Mais c’est si peu dans l’histoire de l’humanité.
Elsi
24 mars 2020 @ 15:49
Merci de votre soutien Leonor … vous avez l´air d´etre une femme avec les pieds sur terre …. et une maman comblee en plus…bravo…
jul
25 mars 2020 @ 06:50
Relisez ce que j’ai écrit « une majorité d’entre elles heureuses de se marier et d’avoir des enfants, car cela est source de quelques joies »
Donc, vous prétendez que ce que j’écris est faux, que le mariage et la maternité n’a leur a apporté pas même quelque joie ?
Est-ce cela qui est faux et archi-faux? Répondriez-vous non? Je n’ose le croire.
Oubien projetez-vous sur moi des préjugés quant à des idées que j’ai pas exprimées dans mon commentaire?
ciboulette
23 mars 2020 @ 09:52
C’était , hélas , très souvent le cas . Et beaucoup d’enfants mouraient aussi .
Pierre-Yves
23 mars 2020 @ 10:14
Il ne me viendrait pas spontanément à l’idée de donner à un nouveau-né le prénom d’un défunt, surtout si ce prénom ne me plait pas.
Mais certains sont attachés à cet usage en forme d’hommage, et la plupart du temps, ça ne me dérange pas. Sauf dans un cas: celui qui consiste à donner à quelqu’un le prénom d’un frère (ou soeur) ainé disparu avant sa naissance. Je trouve que c’est une charge peu lourde à porter.
Gatienne
23 mars 2020 @ 13:15
Franchement, on s’y fait, d’autant plus qu’on n’a jamais connu la personne !
Leonor
23 mars 2020 @ 13:32
Ca dépend, Gatienne. Si c’est un ancêtre ( un ancêtre bienfaisant, aimé et aimant) oui, parce que c’est un hommage,une continuité, une chaîne générationnelle.
Si c’est le prénom d’un frère ou d’une soeur décédé prématurément , et qu’on a en quelque sorte la charge de remplacer , c’est une autre paire de manches. Même si c’était jadis d’usage courant, quand les enfançons mouraient comme des mouches , et qu’on n’avait encore guère de notions de psychologie.
Ainsi par exemple Van Gogh :
» Vincent Willem Van Gogh naît le 30 mars 1853 à Groot-Zundert,(…) Pays-Bas. Sa mère avait mis au monde un enfant mort-né, le 30 mars 1852 : Vincent Willem I, dont il portera le prénom. » Wkpd.
Vincent van Gogh (le peintre) ne s’en est jamais remis, entre autres raisons.
Imaginer se retrouver devant la tombe de son homonyme… Votre nom écrit sur la dalle devant soi… Voir écrit noir sur blanc qu’on est comme mort. Ou devoir comprendre qu’on n’est qu’un remplaçant …
Sauf exception , c’est porteur de lourds désordres psychologiques , avec quantité de conséquences .
Muscate-Valeska de Lisabé
23 mars 2020 @ 13:57
Du moment qu’un prénom n’est pas ridicule,pourquoi pas…en fait c’est peu de choses.
jul
24 mars 2020 @ 06:53
Tout à fait Gatienne.
Je commence à me méfier de la notion de « charge » que certains courants veulent nous faire porter pour se victimiser et ne pas aller de l’avant.
Alix-Emérente
23 mars 2020 @ 14:59
Et ce qui complique sérieusement le travail des généalogistes avec les prénoms rendus de générations en générations. Mais il y avait aussi (et c’est moins glorieux !) une flagornerie à rendre le prénom d’une personne vivant encore, célibataire ou sans enfant pour espérer un héritage…
Leonor
23 mars 2020 @ 10:48
Que voilà un article original et intéressant – ce qui n’enlève rien aux autres articles.
Un autre veuf qui ne s’est pas laissé aller non plus ( euphémisme) :
Robert 1er, duc de Parme, le père de la future impératrice Zita d’Autriche.
12 (*) enfants de sa première épouse, 12 enfants de la seconde.
Madame Première mourut en couches à 33 ans, après 13 ans de bons et loyaux services d’où 12 enfants, dont 7 handicapés mentaux.
Monsieur s’octroya un repos bien mérité pendant deux ans avant de remettre ça .
Madame Seconde releva le défi et mit au monde elle aussi 12 enfants – dont Zita – , mais en 21 ans seulement.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le stakhanovisme copulatoire de Monsieur était intense.
La production fut interrompue en 1907 , du fait de la mort ( au combat ?) de Monsieur.
Ce qui sauva probablement la vie à Madame 2e, vu qu’elle n’ avait encore que 35 ans .
Elle aurait encore largement eu le temps de battre le score de vélage de Madame Première.
Cette femme-là devait être sacrément costaud : elle ne se décida ,elle, à mourir qu’en 1959, à 97 ans.
Belle revanche .
Ce que j’écris vous choque? Mes mots vous choquent ? Tant mieux et tant pis .
Moi, ce qui me choque, c’est l’inconscience et l’égoïsme des hommes, en pareil cas .
Oui, je sais : autres temps.
Oui, je sais.J.-S. Bach aussi .
L’époux de Marie-Thérèse d’Autriche aussi . Entre moult autres .
Mais quand même…
(*) Pour les fans d’orthographe:C’est délibérément que j’ai écrit les nombres en chiffres et non en lettres. C’est incorrect en Rechtschreibung, mais ça parle visuellement bien davantage .
Robespierre
23 mars 2020 @ 13:13
Ce que vous dites du duc Robert, je l’ai toujours pensé. Mais c’est bien de le rappeler de temps en temps.
Menthe
23 mars 2020 @ 14:06
Encore avec vous Leonor !
May Plas
23 mars 2020 @ 14:27
Oh oui Robespierre. Hier j’ai bondi de ma chaise en voyant un reportage sur une famille memonnite (je ne suis pas certaine de l’orthographe). Le couple répondait au journaliste qui l’interrogeait sur ses intentions d’agrandir ou pas leur famille déjà composée de quatre enfants (trois filles et un garçon). L’épouse faisait part timidement de son désir de ne plus vouloir d’enfants et le mari (une homme dans la quarantaine) répondait tout benoitement que c’était la nature qui décidait !
Ce discours m’a mise hors de moi car cela se passait de nos jours….
yode
23 mars 2020 @ 14:58
Et, aucune contraception ou autre méthode (le retrait) … non, la religion dit que l’acte sexuel doit donner lieu à une naissance … on n’est pas ici pour se donner du plaisir … la religion n’a pas toujours des « réflexions bien réfléchies » …
Gérard
25 mars 2020 @ 22:01
La religion considérait que l’enfant ne doit pas être refusé mais la religion savait évidemment que biologiquement il n’y a pas forcément une naissance à chaque rapprochement entre les parents.
Et la religion n’était pas opposée à des périodes d’abstinence qui étaient parfois recommandées notamment pendant l’avent ou le carême.
Il ne faut par ailleurs pas oublier que la mortalité des petits enfants était très courante.
limaya
24 mars 2020 @ 07:10
Sait on Leonor si Madame Seconde a pleuré , totalement dévastée pr la nouvelle ? ? ?
Leonor
24 mars 2020 @ 12:00
Merci pour le fou rire, Limaya ! :-))
Jean Pierre
23 mars 2020 @ 14:36
Les hommes sont égoïstes, Léonor ne me dites pas que vous découvrez l’eau chaude.
Oui c’est le cas, moi le premier !
Mais nous sommes tellement attachants.
Antoine
23 mars 2020 @ 14:59
Non, non, Leonor je n’ai pas été choqué. J’ai au contraire beaucoup ri. Vous avez des expressions et des tournures qui n’appartiennent qu’à Vous. Continuez. Bach aussi était très prolifique et avait les aiguillettes bien déliées…
Anne de Bretagne
23 mars 2020 @ 17:39
Et en ces temps, seule l’abstinence était protectrice.
ciboulette
23 mars 2020 @ 18:04
Cela me rappelle une histoire vraie , arrivée il y a une vingtaine d’années . Une dame me racontait que sa belle-mère avait eu 24 enfants , et que parfois elle avait accouché dans les champs où elle travaillait .
Je n’ai pu m’empêcher de lui répondre que son beau-père était un sacré fusil …et elle m’a déclaré : ah ! oui , il allait à la chasse , en effet !!
Corsica
24 mars 2020 @ 00:09
Leonor, entièrement d’accord avec vous, cet article est fort intéressant. C’est vrai que le cas du duc de Parme est un parfait exemple de ce qui, en l’absence de contraception, était malheureusement le lot de beaucoup de femmes fécondes. Soit elles se contentaient de faire leur devoir et enfantaient quasiment tous les ans, soit elles goûtaient au plaisir de la chair et le résultat était le même ( Madame de Montespan, 7 grossesses en 10 ans ; Victoria, 9 grossesses rapprochées qui ne l’enchantaient guère ; Marie Thérèse d’Autriche : 16 grossesses).
Merci pour vos morceaux de musique quotidiens et bon courage pour ce confinement.
jul
24 mars 2020 @ 07:13
Bonjour Léonor
Les maternités des duchesses de Parme m’ont aussi beaucoup impressionné.
Cependant je n’emploierai pas un vocabulaire politique dans ce domaine comme « revanche », « stakhanovisme copulatoire ».
Le vocabulaire réduisant la femme à un animal comme « vélage ».
Je pense que vous avez aussi tort d’accuser seulement les hommes.
J’ai l’impression que de plus en plus de post-socialistes voient dans la lutte des sexes un substitut à la lutte des classes et je trouve cela effrayant, destructeur pour la société.
La famille nombreuse est quelquechose de beau et de très estimable. Ces femmes et ces hommes furent si courageux alors qu’ils étaient plus pauvres que nous matériellement parlant. Sans familles nombreuses nous ne serions pas là, car très peu de personnes sont les fruits de l’aîné de l’aîné de l’aîné etc… A quelque point de nos arbres généalogiques que ce soit, nous avons un ancêtre (et je pense même beaucoup) qui étaient le 7ème ou 8ème enfant (si ce n’est plus). Nous avons tous des grands-mères de cette trempe. Si la France et le continent européen ont pu se développer, c’est aussi grâce à une population nombreuse pour laquelle il faut travailler et être créatif. C’est un moteur formidable de développement comme l’ont montré le XVIIIème siècle, le XIXème et l’après 1945.
Je crois que nous ne devrions pas juger nos ancêtres avec le regard idéologique de certains groupes actuel mais nous mettre à leur place, leur être reconnaissant d’avoir modestement suivi les grands exemples qui leur étaient montrés, notamment Marie et Joseph. Je crois que pour notre santé morale, nous devrions cesser de renier qui nous sommes, cesser de condamner les actes de nos ancêtres, car j’ai tendance à croire qu’ils étaient plus sages que nous, quand je vois la beauté de tout ce qu’ils ont produit dans notre pays par exemple, à le hisser dans les premières puissances et avec peu de moyens.
Leonor
24 mars 2020 @ 12:56
Jul,
Je ne peux en rien partager votre apologie de la famille nombreuse, apologie très orientée.
1. C’est à dessein que j’ai utilisé le terme » vélage » , dans son sens d’élevage animal. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. Et encore, c’est presque faire insulte aux animaux.
2. Aucune intention politique dans mon texte , quelle soit « post-socialiste » ou de » lutte des classes » , pour reprendre vos termes. Vous noterez que j’ai parlé aussi bien des aristocrates que des humbles; La grille de lecture politique est de votre fait.
3. Vous introduisez une grille de lecture religieuse, avec Joseph et Marie, dont je n’avais moi-même pas parlé .
Disons avec un sourire qu’à ma connaissance, Marie n’a pas fabriqué une ribambelle de frérots et petites soeurs à Jésus. Et que, pour son premier-né en tout cas, le brave Joseph n’y était pour rien !
Voilà même un évêque qui le dit . Anglican, certes mais évêque quand même , et prix Nobel de la Paix par-dessus le marché : https://www.youtube.com/watch?v=uIlGPoFZZN0
Sur ce sujet polémique (l’Eglise / la vie sexuelle/ les femmes) , je dirai ceci, et avec force :
+++ Je suis chrétienne +++ oui, l’Eglise a à parler sur les questions éthiques
+++ MAIS, tant que l’Eglise catholique sera gouvernée uniquement par des mâles – même eunuques volontaires ( quoique…) – , tant que cette organisation-là maintiendra la distorsion hommes-femmes , ce n’est pas une Eglise que je reconnais pour mienne, puisqu’elle me dénie, à moi et à toutes les femmes, notre juste place .
Je dénie à ces mâles ignorants des réalités féminines tout pouvoir sur les femmes.
Cette Eglise de mâles dominants n’a rien à dire aux femmes.
Tant que ces messieurs n’auront pas viré leur cuti. Et que les femmes seront par eux maintenues aux lisières.
Non, je ne m’en fiche pas, de l’Eglise. Bien au contraire.
Oui, je fais partie du Comité de la Jupe.
Et oui, en même temps qu’Anne Soupa de son côté , j’avais en son temps fait savoir à Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris, via Bruno Frappat, rédacteur en chef de La Croix, tout le mal que je pensais de ce qu’il avait osé dire , à savoir : » « Le plus difficile, c’est d’avoir des femmes qui soient formées. Le tout n’est pas d’avoir une jupe, c’est d’avoir quelque chose dans la tête ».
M. Frappat avait bien voulu m’informer en retour que mon message avait été transmis texto, à savoir : » Il ne suffit pas non plus d’avoir une soutane , ni quelque chose en-dessous, encore faut-il avoir quelque chose dans le ciboulot. » . Msg signé de mon nom évidemment, et surtout de mon vrai prénom, très signifiant dans l’histoire christique .
Non, je ne m’en fiche pas, de l’Eglise.Bien au contraire. Mais il va falloir que ça change . Vite .
Ceci dit, Jul, que tous ceux qui VEULENT, ensemble dans un couple -on a bien dit ensemble- créer et élever une famille nombreuse, libre à eux bien sûr.
Mais cette volonté créatrice doit être libre, ET commune. Pas le seul fait de l’appétit masculin dicté par des hormones non maîtrisées,comme c’est le cas depuis des millénaires . Et pas non plus du fait d’injonctions religieuses, d’ailleurs en fait mal comprises. Autre débat.
Cordialement quand même, Jul.
Réf.:
Anne-Marie Pelletier , L’Eglise, des femmes avec les hommes, Cerf 2019
Anne Soupa, Consoler les catholiques, Ed. Salvator, 2019
Anne Soupa , Dieu aime-t-il les femmes ?, Médiaspaul, 2012
jul
25 mars 2020 @ 07:37
Léonor
Vous ne répondez pas à mes arguments. J’en déduis donc que vous partagez ma reconnaissance envers nos ancêtres, courageux pères et mères de familles nombreuses. Heureusement que l’appétit des hommes était là ! Et que bien des femmes aimaient assez leur mari pour ne pas les frustrer.
Mais il est vrai qu’il y avait dans le passé aussi des femmes capables de tenir tête, de se refuser longuement à leurs époux. Beaucoup de femmes n’étaient pas les petites choses fragiles, les pauvres victimes que les néo-féministes veulent nous dépeignent (ce que leurs lecteurs devraient trouver bien naïf et méprisant). Au contraire, certaines faisaient souffrir leurs maris en les privant de relations charnelles, en les privant d’un geste ou d’un mot tendre. Il y avait tant de femmes fortes dans le passé !
Normal d’introduire une grille de lecture religieuse puisque la Religion imprégnait nos ancêtres. Il faut la prendre en compte pour comprendre leurs mentalités pour éviter les anachronismes, éviter de les juger d’après des grilles de lectures actuelles.
Précision : je crois, comme mon Eglise, que Jésus avait des frères au sens propre du terme.
« Vous noterez que j’ai parlé aussi bien des aristocrates que des humbles; La grille de lecture politique est de votre fait ». Merci de confirmer que j’ai bien compris et nommé. Une grille de lecture post-socialiste de lutte des sexes est transversales aux classes sociales justement. Le terme « post »- exprime l’idée du dépassement.
« Aucune intention politique ». Oui, dans le sens d’une campagne électorale. Mais non dans le sens de l’expression d’idées sur la société que vous véhiculez. Nos représentations de la société sont le fruit de nos croyances, de nos lectures et de nos idées, comme le montrent la suite de votre commentaire, très engagé, ce qui fait de votre commentaire l’apologie d’autres idées, une relecture du passé d’après des théories actuelles (ce que je ne fais pas), une apologie très orientée donc.
Pour ce qui est de l’Eglise catholique, je crains qu’elle connaisse un schisme si elle revient sur certains fondements de son identité et qu’elle se vide de ses fidèles. Je ne crois pas qu’un pape prendrait ce risque.
L’Eglise ayant maintenu et renoué avec les formes traditionnelles attire de plus en plus de fidèles, notamment chez les jeunes.
Cordialement tout simplement,
Bambou
23 mars 2020 @ 11:26
Ces jeunes femmes étaient considérées comme des ventres, point barre, par des hommes qui ne pensaient qu’à leur descendance et à leur plaisir charnel…mais c’était encore comme cela il n’y a pas si longtemps, partout en Europe…il n’y a qu’a voir ce qu’on vécut nos grands-mères ou arrières-grands-mères…et quid des femmes africaines, entre autre, de nos jours.
jul
24 mars 2020 @ 07:17
Bonjour Bambou
Nous ne serions pas là sans ses femmes courageuses, mères de familles nombreuses. Nous ne serions pas là sans ces hommes qui avaient besoin de plaisir charnel.
Il faut leur être reconnaissants.
Nous avons tous parmi nos ancêtres un 7ème ou 8ème enfant. Nous n’existerions donc pas autrement.
Merci aux parents de familles nombreuses de mon arbre généalogique. Je suis heureux de vivre. Sans vous je n’existerais pas.
Leonor
24 mars 2020 @ 12:58
Jul, on peut rendre hommage aux anciens,sans pour autant prôner la poursuite de la procréation sans limite et au détriment de la vie des femmes.
jul
25 mars 2020 @ 07:45
Leonor,
La procréation comme toute chose (hormis Dieu si vous êtes croyante), n’est jamais sans limite.
Je ne connais aucune femme qui regrette d’avoir eu beaucoup d’enfants. Elles disent bien sûr que tout n’a pas toujours été facile, mais au final sont contentes.
La vie de toute façon ferme des portes mais en ouvrent d’autres. On ne peut pas tout contrôler. D’ailleurs de belles surprises voire des joies différées résident souvent dans des contrariétés du moment.
Christine21
24 mars 2020 @ 16:01
Jul, bravo de rendre hommage à nos grands-mères et ascendantes. Ma mère était la petite dernière de 6 enfants dont trois décédés à 2ans, 13 ans, et 20 ans, ma belle-mère était la 8ème de 12 enfants dont 6 décédés morts en bas-âge. Certainement nous sommes nombreux à avoir le même type de généalogie. Il est aussi intéressant de constater que ce sont les sociétés les plus primitives ainsi que les plus avancées qui aiment parler de mères ou femmes mères en puissance comme de ventres, les unes pour les instrumentaliser mais souvent aussi les glorifier, les autres pour vilipender cette fonction. Dommage d’ailleurs qu’il n’y ait pas, à part sein, un mot doux et euphonique pour parler de ventre maternel en français, comme le mot ‘womb’ en anglais, qui résonne comme le cœur vibrant et palpitant de la terre, comme le mantra ‘om’ de l’énergie divine.
jul
25 mars 2020 @ 07:47
Merci Christine. Votre joli texte me touche et je suis content d’apprendre ce mot « womb ».
Vitabel
24 mars 2020 @ 17:25
Vous regardez Jul par le bout de la lorgnette (rose) qui vous arrange, la vie de ces femmes avec plein d’enfants, que les filles aînées souvent devaient élever, n’était pas la plupart du temps une belle vie (enceintes pendant des années), car souvent elles ne l’avaient pas choisi librement (la religion y était pour beaucoup, ainsi que l’égoïsme du mari), combien se sont roulées en bas les talus et autres méthodes douteuses pour ne pas à avoir à mettre un enfant supplémentaire au monde? Bien loin de l’image d’Epinal à laquelle vous voulez croire.
jul
26 mars 2020 @ 06:55
Vitabel
Avant de caricaturer mes propos en projetant vos préjugés sur moi ‘ »qui vous arrange », relisez ce que j’écris simplement, en toute objectivité. Je crois être assez nuancé. Je ne fais que rappeler qu’il existe aussi des joies dans la maternité et le mariage et ne vois pas pourquoi il faudrait occulter cette part de vérité au nom des malheurs qui existent aussi.
Il serait facile de vous accuser d’avoir un point de vue misérabiliste sur les femmes, d’avoir une lorgnette « noire », « qui vous arrange ».
Mais il est vrai que le pessimisme et le cynisme sont des postures souvent utilisées pour paraître savant.
Je crois cependant que cela n’aide pas autrui à avancer dans sa vie mais crée des impasses. Avec ce ton là, il n’est pas étonnant que les Français souffrent et soient les premiers consommateurs d’anti-dépresseurs. Ce ne sont plus les nombreuses et répétées maternités qui les font sombrer dans la dépression en tout cas :) ! Comme quoi…
Christine21
26 mars 2020 @ 20:25
Jul, j’apprécie beaucoup vos commentaires, témoignant d’un esprit ouvert et nuancé, ainsi que du respect du point de vue historique et de votre admiration pour nos ascendant(e)s, autant les hommes que les femmes. Je repense au livre d’ E. Badinter cité par Leonor, (je j’ai lu il y a bien longtemps) : Je suggère tout de même de se méfier des livres grand public qui ne font que consolider les idées dans l’air du temps, ou lorsqu’écrits par des notoriétés, ont l’apparence d’œuvre révolutionnaire avec tout le battage médiatique qu’il y a derrière, et sont comme par hasard en phase avec de nouvelles directives gouvernementales. Se méfier encore plus pour les thèses ou publications universitaires qui servent presqu’exclusivement à renforcer l’idéologie dominante avec le renfort du prestige : sinon, ni directeur de thèse, ni subventions. Exemple de choix éditoriaux : lors d’une sortie en librairie en France pour me ravitailler de repartir, j’exprime mon étonnement de ne pas trouver certains livres dont j’avais entendu parler. Réponse d’une responsable de plus en plus énervée : « pas de public », (et moi je compte pour du beurre ?), et ‘la ligne éditoriale est de ne pas heurter certaines sensibilités’ (la mienne est souvent heurtée, mais ça ils n’en ont rien à faire). Quitte à ne pas renseigner ou éduquer le public.
Digression : je ne lis jamais Lady de Seine, mais je lis toujours Marie de Bourgogne qui n’a ni l’œil ni la langue dans sa poche et qui la cite. « La force des afro-américaines » ferait un excellent titre ; mais allez trouver « La force des femmes d’origine irlandaise dans les taudis de New York au XIX siècle », c’est complètement passé de mode si ça l’a jamais été ; quant à « La force des pionnières’ , c’est dépassé depuis au moins 1960 ; et « La force des femmes blanches de l’Alabama au XXe siècle », en voilà un qui ne sera pas écrit de sitôt.
Quiconque a participé aux rangements lors des successions a dû, comme moi, retrouver dans des greniers des lettres d’arrière-grands-parents qui évoquaient l’immense peine que causaient les décès d’enfants. On reprochait aux femmes d’être des grenouilles de bénitier mais, en dehors d’une foi sincère, elles recherchaient aussi la consolation ou l’acceptation auprès de Dieu. Ma mère me confia un jour qu’elle regrettait de n’avoir pas assez compris combien sa mère avait souffert des décès de 3 de ses 6 enfants. Je ne pense pas que ma famille ait été l‘exception, mais quels sont les documents jugés pertinents quand on écrit un livre qui veut prouver que ‘le sentiment maternel n’était pas à l’ordre du jour’ ? Pratiquement seuls ceux qui avancent cette thèse.
Merci, donc, Jul, j’ai pour ma part une immense reconnaissance pour nos ascendant(e)s qui ont tant vécu, tant souffert (à part quelques privilégiés), souvent en silence (que de nos jours on peut interpréter comme de l’indifférence à son sort), avec une dignité et un courage que l’on a peine à imaginer, non pas que nous soyons moins courageux en soi, mais parce-que ce n’est plus la même forme de courage qui est demandée aujourd’hui dans nos pays occidentaux.
Mary
23 mars 2020 @ 11:56
Je ne sais qui représente la dernière photo ? La nouvelle épouse ou sa fille ? Elle est très jolie en tout cas .
Monica
23 mars 2020 @ 18:40
Mary c était en effet, sa 2e épouse. .
Mayg
23 mars 2020 @ 12:47
L’attitude de Léopold de Belgique me déçoit à la naissance de sa fille.
Robespierre
23 mars 2020 @ 13:07
la reine des Belges, avait toujours compris qu’il n’avait jamais cessé d’aimer sa première femme et était gentil et courtois avec la seconde, sans en être amoureux. Louise était une femme intelligente et bonne.
Jean Pierre
23 mars 2020 @ 14:23
Qui plus est elle a eu la bonne idée de mourir pour laisser son mari tranquille avec Arcadie Claret.
Robespierre
24 mars 2020 @ 11:01
Oui. Mais ça c’est une autre histoire dont on a déjà débattu sur ce site, et votre serviteur y a apporté son écot.
jul
24 mars 2020 @ 07:18
Bien d’accord avec vous Robespierre.
Beaucoup de femmes, secondes et troisièmes épousées, aimaient tant leurs époux, qu’elles comprenaient qu’ils aiment encore la première.
C’est une grande preuve.
Mayg
24 mars 2020 @ 13:25
Qu’il aime encore sa première femme ne justifie pas sa réaction à la naissance de sa fille. Peut importe qui est la mère, c’est quand même sa fille.
Albator
23 mars 2020 @ 12:56
Quelles charmantes coutumes ! ^^
Gatienne
23 mars 2020 @ 13:08
Cela me fait penser que, moi aussi, je fus une « prénommée in memoriam »: en souvenir d’une jeune grand-tante décédée de la grippe espagnole et adorée de ses trois frères qui venaient à peine de sortir de l’enfer de la grande guerre lorsqu’elle mourut.
Leonor
23 mars 2020 @ 13:45
Oui, Gatienne, je le supposais à la lecture de votre précédent message supra.
Comme dit, être ainsi nommée en souvenir d’une tante ou d’un aïeul très aimé, c’est une chose, et on peut bien le porter. Vous en êtes la preuve.
Mais être nommé du nom de la précédente épouse du père , alors qu’on est enfant de la seconde épouse , c’est autrement lourd, car porteur de tant de choses négatives pour soi-même et pour la mère qui vous a mis au monde.
Cet exemple-là entre autres .
Un exemple dans ma famille,à la génération précédente : une femme née en 3e position, après un petit garçon mort au berceau. Il ne lui a jamais été pardonné d’être en vie, elle, et de ne pas être LE garçon de remplacement souhaité . Des dégâts considérables,qui continuent à infuser dans les générations suivantes .
Mais on est heureux pour vous, Gatienne, sincèrement, que vous n’ayez pas à porter ce genre de poids.
Claudia
23 mars 2020 @ 15:04
C’est très courant d’être prénommé en l’honneur d’un grand père, d’une grand mère, oncle, tante, etc, ce n’est pas vraiment pesant si on n’a pas connu la personne, ça peut créer un lien particulier avec son « ancêtre »…Par contre donner le nom à un enfant d’un frère ou d’une soeur décédé avant lui, là c’est lourd à porter.
COLETTE C.
23 mars 2020 @ 17:24
Très intéressant ce reportage, et touchant.
Gilan
23 mars 2020 @ 18:35
Que penser de cette mode de photographier des cadavres pour en faire des portraits voués à « l’affection » immortelle de la famille ?http://www.racontemoilhistoire.com/2015/10/photographies-post-mortem/
Christine21
24 mars 2020 @ 16:05
Aux Etats-Unis, cette pratique était assez courante chez les immigrés un peu fortunés de la fin du XIXème siècle et le début du XXe. Des tirages étaient envoyés à la famille restée au pays, une messe était dite, le support photographique rendant la présence de l’enfant plus concrète, cette courte vie plus réelle. C’était aussi une source de revenus pour les photographes itinérants ou débutants qui s’en servaient pour pratiquer ou améliorer leur art avec des enfants qui pouvaient tenir la pose et ne nécessitait pas de grosses dépenses en matériel d’éclairage. Certainement, cela ne correspond pas à la sensibilité moderne, mais les tombes anciennes ont souvent ces bébés morts gravés sur le granit.
Caroline
24 mars 2020 @ 00:51
Comme dans cet article, dans le passé de ma famille, il y avait très souvent des remariages, donc de nombreux demi- frères et de nombreuses demi- soeurs !
Ghislaine-Perrynn
24 mars 2020 @ 16:37
Dans ma région et dans la tradition , il était bon de prénommer l’aîné de la famille du prénom du père . Ainsi , mon arrière-grand-père , mon grand-père et mon père s’appelaient Vincent .Comme les fils de mon arrière-grand-père avaient suivi la tradition , il y avait foule dans la famille avec le même prénom et le même nom . Il y en résulta quelques problèmes .
Mes parents cassèrent cette règle . 8 jours avant leur mariage , mon oncle Jean mourut des suites de la guerre 14-18 . Mon frère hérita du prénom de ce frère tant aimé et regretté et mon second prénom fut aussi en son honneur Jeanne . L’une de mes cousines aînée de la fratrie se prénomma Henriette , du nom de la soeur de mon oncle et de ma mère , décédée quelque temps après son frère , ayant attrapé un mal de poitrine qu’il avait ramené des tranchées . Quand au 2e enfant de mon oncle , un fils, il fut appelé lui aussi Jean-Georges en son honneur.
Mon frère et moi-même avons toujours porté nos prénoms avec amour et affection pour ces jeunes êtres disparus qui firent partie de nos vies par narration régulière de la leur, trop brève .
Oui , il y a eu des familles nombreuses que ce soient dans les couples qui se marièrent par inclination et les autres par obligations , dans la famille .
Compte tenue des guerres successives qui en enlevèrent quelques uns à l’affection de nos familles , ce n’est pas un moins qu’il en en allé ainsi .
Je salue le courage de mes ancêtres car tout ce petit monde a été élevé sans l’assistance actuelle , dans des conditions dramatiques parfois , la grippe dite espagnole ayant enlevé la vie de jumeaux chez mes grands-parents maternels , ils n’avaient pas 8 ans .
Ghislaine-Perrynn
25 mars 2020 @ 14:20
Je viens de lire , une diatribe contre la forme actuelle de l’église catholique . Je n’en reviens pas .
Comité de la jupe , sans doute pour répondre au trait de Monseigneur Vingt-Trois mais idiot . Carrément idiot . Etant donné que dans biens des pays la jupe n’est pas à exclusivité féminine, Ecosse , Grèce, Iles Tonga , Bouthan etc…On ne peut mettre en doute la masculinité de ceux qui la portent.
Pensez-vous un instant que la Vierge Marie soit une portion congrue de l’église catholique ?
Croyez-vous un instant que Soeur Emannuelle , Mère Thérésa , soient des inférieures à quiconque au sein de l’église catholique .
Je ne vous reconnais en rien le droit de vous approprier ma personne dans vos élucubrations excessives . Veuillez bien parler en votre nom soit mais c’est tout .
Si j’avais tenu à entrer dans la forme de protestantisme qui a l’air d’être votre modèle , je l’aurais fait directement sans que quiconque veuille me l’imposer . Ce n’est pas le cas , Marie est essentielle pour moi .
Par ailleurs, sur un autre sujet qui est celui de la procréation , il est fort possible que nos ancêtres n’aient pas été des flèches mais je crois que nous devrions regarder actuellement la soi-disant avancée actuelle qui amènent des gens en demande d’enfants à louer des ventres dans tous les coins de la planète .
Il est vraisemblable que je vais voir encore arriver une adepte du bien-être des copains à l’insu de leur plein gré qui magnifiera vos propos Léonor en vous spécifiant que les intervenants de ce site sont étriqués et ne peuvent donc recevoir vos directives par manque de neurones mais je vous signale qu’avec la religion vous touchez un domaine qui vous dépasse , qui nous dépasse .
N’oubliez pas de lire vos classiques – Les Précieuses Ridicules peut être .