Voici comme se préparait le chevreau dans les cuisines du roi François Ier. Son cuisinier Jean Leclercq expliquait la recette : « Je le fais rôtir tout entier en l’arrosant de bon graissage et de vin d’épices et du sel deux fois par-dessus. Je le mets à l’âtre et le sors de la broche, ne faut omettre ou ménager les herbes fort en goût, le vin vieux d’Espagne, fin miel et bons onguents d’outremer ». (Source : « L’Histoire à table » d’André Castelot)
MIKA
24 avril 2016 @ 08:09
Cette rubrique Gastronomie et toute son histoire m’enchante !
Merci… Vraiment !
framboiz 07
24 avril 2016 @ 08:52
Pauvre bête !
Muscate
24 avril 2016 @ 10:17
Je vis non loin d’une authentique bergerie,et ayant vu naître les chevreaux et les agneaux, j’avoue que je serai bien incapable d’en manger…
Une des chèvres a mis bas de trois petits en 20mn…c’est tellement plus joli vivant et gambadant que dans une assiette saignant.
bianca
24 avril 2016 @ 13:22
D’accord avec vous Muscate !
ciboulette
24 avril 2016 @ 18:00
Tout à fait de votre avis , Muscate, agneaux et chevreaux sont si mignons et tellement plus beaux en vie !
Mélusine
25 avril 2016 @ 16:43
Moi aussi ! Veaux, vaches, cochons, couvées, moutons, chèvres, chevaux, etc… laissons-les vivre et garnissons nos assiettes autrement. Nous nous en porterons bien mieux.
Lupus
24 avril 2016 @ 12:51
Superbes ribs.
Dire qu’il ne reste pas grand chose à manger sur de la chèvre…
maman monique
24 avril 2016 @ 12:53
Ce morceau de viande a l air délicieux
*Gustave de Montréal
24 avril 2016 @ 15:49
ça ne sait pas être mauvais mais les » bons onguents d’outremer » ouf qu’est-ce que c’est ?
Philippe Gain d'Enquin
24 avril 2016 @ 17:21
Que voici un plat tentant et une photographie appétissante ; l’on en reste bouche bèèèèè !!!
Leonor
25 avril 2016 @ 11:09
Délicieux, le chevreau.
En Poitou, il est de tradition à Pâques, cuit avec de l’ail vert, dit aussi aillet, ou brin d’aillet.
Mais je ne peux plus non plus, pour la même raison que Muscate, Ciboulette, Bianca. Le bêlement des chevreaux…
Pourtant, les éleveurs ne peuvent faire autrement que de les faire abattre . On garde les femelles pour le troupeau et le lait, mais on ne garde que l’un ou l’autre mâle, destiné à devenir bouc reproducteur . La dure loi de l’élevage, quand on n’a pas trouvé d’autres fonctions aux mâles.
Dans mon poulailler, j’ai bien dû sacrifier Charlie Brown , et l’un de ses frères jeunes coqs, quand ils ont commencé à défier Du Guesclin, le pacha du harem . Ma Doué, quelles bagarres, tous ergots dehors. Le sang a coulé…
framboiz 07
25 avril 2016 @ 19:31
Un vrai pitt , mais on n’est pas aux Antilles , chez vous, Leonor !
Leonor
26 avril 2016 @ 17:00
Euh… pourquoi Antilles, Framboiz ? J’ai dû louper une marche quelque part.
Mais, non, Du Guesclin n’est pas un pitt, il serait même plutôt sympa et débonnaire.
Mais que voulez vous, les mâles entre eux, dès que passe » un’ odor di femina » ….
Philippe Gain d'Enquin
25 avril 2016 @ 19:35
Et dire que si les deux rivaux de votre Du Guesclin avaient été malins, ils auraient proposé au Bertrand ombrageux une saine disputatio, de ce genre célèbre: cogito « ergots ».etc.. Bien à vous PGE
Leonor
26 avril 2016 @ 16:58
Vous savez, Philippe , entre mâles, dès qu’il y a des femelles à l’horizon, plus aucune disputatio ne vaut ! Ergo… ;-))
framboiz 07
27 avril 2016 @ 01:03
Merci de me faire rire , Philippe !
Mélusine
26 avril 2016 @ 17:41
Exterminator au poulailler. :):):) Pauvres petits coqs, qui ne chanteront plus joyeusement et ponctuellement le lever du jour !
Leonor
27 avril 2016 @ 11:08
Ah oui, chère Mélusine, je le déplore . Quoique , cette fois, j’aie essayé de leur sauver la mise, en les remettant lâchement à un copain paysan , en panne de coqs .
Mais les deux post-ado ont bêtement remis ça , en défiant à nouveau le coq en titre.
Les poules, pendant ce temps, elles attendent que ça se passe.
Or, le copain-paysan est un fabuleux maître-queux, et il a pris la décision idoine qui s’imposait.
Sans plaisanter : les coqs entre eux, une fois adultes et en présence de poules, c’est un véritable étripage mutuel auquel ils procèdent. Au sens premier du terme.
Je ne suis pas sûre que ce ne soit le cas que parmi la gent poulaillère…… ;-)
Merci de vous intéresser à mon zoo !
Là, on vient de récupérer les alpagas et Biquette, retour de leur pension hivernale. Léon la Grenouille vient de nous présenter Léonard son fiston. Les écureuils partagent les graines avec les oiseaux dans les mangeoires. La chatte recommence à vadrouiller dans les champs. Mais il fait encore trop froid pour qu’apparaisse la couleuvre.
Mélusine
28 avril 2016 @ 16:52
Chère Leonor, malgré tous ces remuants « locataires », vous trouvez le temps de nous faire le récit de leurs péripéties et partagez avec nous l’affection que vous éprouvez pour eux ! Soyez-en remerciée. :)
Philippe Gain d'Enuin
27 avril 2016 @ 12:31
Et qui ne pondront plus : nous n’aurons plus d’œufs à « la coq » et troquerons nos vêtement de deuil pour un seyant « pied de poule ». L’essentiel restant d’être au front, sur « la crête »; le Goupil n’étant jamais loin. à entonner son hypnotique « Viens poupoule, viens poupoule viens… »..
Leonor
27 avril 2016 @ 23:06
Bravo, Philippe !
Mélusine
28 avril 2016 @ 16:54
Bravo et merci, Philippe. grâce à votre humour, nous sommes « comme des coqs en pâte » !
Philippe Gain d'Enquin
30 avril 2016 @ 16:27
Pâte de « vers », histoire de picorer… Allez, c’était le dernier pour la route ! Cordialement, Philippe.
Actarus
25 avril 2016 @ 17:26
A cette heure, seulement 4 commentaires végétariens sur 10. Il reste de l’espoir, que dis-je, de l’espérance ! pour notre belle gastronomie nationale. ;-)
Mélusine
26 avril 2016 @ 17:23
« Belle gastronomie nationale » qui glisse lentement mais sûrement vers… le végétarisme, cher Actarus, de plus en plus de grands chefs proposant des plats végétariens délicieux sur leurs cartes et menus.
Contrairement à certains préjugés, la gastronomie végétarienne et végétalienne a de beaux jours devant elle, car elle est inventive. Il en faut, de l’imagination, de la curiosité et un goût affiné pour élaborer une cuisine du bien-être, succulente, innovante et non culpabilisante car exempte de produits animaux.
Le prestigieux Shangri-La de Paris, quant à lui, régale les gourmands de ses « afternoon tea 100% vegan » (sans aucune protéine animale) absolument irrésistibles. Un exemple parmi d’autres, à Paris et ailleurs : petits restaurants, bistrots, cafés, « végé » ou « végan », pour les petites ou grandes faims ou simples haltes gourmandes.
La cuisine évolue, les mentalités aussi, heureusement ! :)
framboiz 07
27 avril 2016 @ 01:08
Actarus , je ne sais où vous m’avez comptée , mais si je ne mange pas de chevreau , je mange de la viande & les végétariens militants -Aymeric Caron – m’agacent ! J’aime la viande , en tous cas , on peut avoir des problèmes de santé & si on enlève la viande, il reste quoi?
Donc , voulant vous voir heureux , je rectifie, si besoin ! Amitiés gastronomico-œnologiques !
Philippe Gain d'Enquin
27 avril 2016 @ 12:34
Nous ne sommes pas entre « Grosses légumes », voila la cause… Ne faites pas le poireau, vous risqueriez d’attendre longtemps… A vous, Philippe.
Mélusine
28 avril 2016 @ 16:56
Et puis, « entre la carotte et le bâton », nous choisirons toujours la carotte. Ce ne sont pas mes amis végétariens qui me contrediront, cette fois-ci ! :)
Philippe Gain d'Enquin
29 avril 2016 @ 09:02
Et qu’en dit le planning familial ???
Mélusine
29 avril 2016 @ 15:44
Il s’en réjouit. Cocorico !
Philippe Gain d'Enquin
30 avril 2016 @ 16:28
Que voulez vous Actarus, quelques fois l’on végète et… rien! Disons que c’en était une.