Ancien et précieux; mais bon! Faut aimer ! Il me semble que ce que ces collectionneurs recherchent c’est de « planquer » leur fortune dans ces oeuvres difficiles à estimer et à vendre.Quand ils meurent , malgré ce qu’ils voudraient peut-être , ils ne peuvent les emporter dans l’au-delà , et le tout est dispersé…
Le plus bel objet d’Art que ce Balkany ait acquis c’est une fille de roi.D’après ce qu’on sait d’elle , cela serait étonnant qu’elle se soit plue dans ce Bric-à-Brac démentiel!
Muscate-Valeska de Lisabé.
18 septembre 2016 @
14:59
Bonjour Kali. ..mon mari adore ce genre d’objets…moi moins,au compte-goutte…sur ces photos, la pièce qui me laisse admirative, c’est la ciboire…et le magnifique lévrier sur le portrait de Van Dyck,sosie de mon chien Fantôme, qui a un masque noir en plus.
J’en connais un qui raffolerait des consoles et des cartels,qui sont très beaux…il ne jure que par l’ancien,et pourtant, il n’a pas épousé une antiquité. ..ça m’étonne,souvent! ;-)).
Votre mari n’a pas épousé une antiquité, Muscate.
Tout simplement il souhaite vous garder le plus longtemps possible.
Vous prendrez de la valeur pour lui. Un bon investissement, quoi !
Sur cette photo il s’agit d’une aiguière d’une paire au char de Neptune en bronze doré du milieu du XIXe siècle, attribuée à François Villemsens.
François Villemsens, de Paris, était un bronzier spécialisé dans les vases sacrés, mais qui travaillait également pour les particuliers et connaissait parfaitement l’art antique.
Le modèle de ces aiguières rappelle le vase qu’il présenta à la première Exposition universelle à Londres en 1851.
François Villemsens descendait très probablement d’une famille de batteurs d’or et d’orfèvres au XVIIIe siècle, il établit son atelier dans le Marais, d’abord au 18 rue Michel Le Comte, puis au 71 rue du Temple (sans doute dans l’ancien hôtel du duc de Saint-Aignan en face du passage Saint-Avoye).
Dès 1835, il entra à la Réunion des fabricants de bronze, héritière de l’ancienne corporation des fondeurs, et participa régulièrement aux Expositions des produits de l’industrie française. En 1834, il exposa un fac-similé de l’armure de François Ier. Il eut une première médaille d’argent lors de l’Exposition de 1839 at une autre médaille d’argent lors de la dernière Exposition des produits de l’industrie française en 1849, avant une nouvelle médaille à Exposition Universelle de Londres avec ces vases. Il participa également à l’Exposition universelle de New York en 1853.
Médaillé à l’Exposition universelle de Paris en 1855, il offrit en 1863 de financer la remise d’un prix de ciselure qui sera remis chaque année par la Réunion des fabricants de bronze.
Enfin il participa avant sa retraite à l’Exposition universelle de 1867 avec un très beau moulage d’une des portes du Baptistère de Florence.
L’aiguière fut très en vogue dans le second quart du XIXe siècle pour manifester l’art du sculpteur qui s’inspirait notamment de la Renaissance et du maniérisme avec de fréquentes références à la mythologie.
Ici le col en forme de coquillage surmonte le char de Neptune accompagné de sirènes et de tritons, l’anse est en forme de monstre marin, la panse ondée est supportée par des tritons reposant sur une base triangulaire.
Ces aiguières ont une hauteur de 57,5 cm et une largeur de 24 cm.
Dans la vente Balkany on trouve également une magnifique grande aiguière en vermeil avec son bassin, travail de R & S Garrard and Co. de Londres en 1872, que ses amis commandèrent pour George Lane-Fox esquire, maître de Bramham Moor Hounds depuis l’année 1848, et qui porte les armes écartelées Lane et Fox que l’on retrouve sur l’aiguière. Cette aiguière lui fut offerte à Harewood House, près Leeds, Yorkshire, le samedi 23 novembre 1872 avec tout un service à dessert pour 24 personnes dont l’aiguière constituait le surtout de table dans le style XVIIe siècle dit de la Reine Anne.
Le petit-fils et homonyme (1870-1947) du récipiendaire, fut homme politique, secrétaire aux Mines, et le premier et dernier baron Bingley puisqu’il n’eut que quatre filles.
Cette deuxième aiguière et son bassin se voient sur une photographie présentée plus bas. La dédicace en anglais y figure. On retrouve sur l’aiguière des bustes d’hommes et de femmes antiques, le bec verseur est sommé d’une tête d’homme barbu au-dessus d’un cartouche armorié. L’anse est ornée d’une tête d’homme barbu également, le socle comporte quatre bustes de femmes et deux cimiers sur chaque face.
L’ensemble de l’aiguière et du bassin a une hauteur totale de 63 cm, un diamètre de 66,5 cm, et un poids de 12 732 g.
L’ensemble du service avait coûté semble-t-il 3000 guinées.
Les armes Fox sont d’argent au chevron de gueules
accompagné de trois têtes de renard du même et les armes Lane sont d’argent au lion de gueules, et à la bordure d’azur, avec sut le tout un franc canton d’azur à la harpe d’Irlande couronnée d’or.
Zeugma
19 septembre 2016 @
18:00
Fascinant le pot-à-oille (c’est à dire la soupière) du duc de Penthièvre par Antoine Sébastien Durand, mis au goût du jour à la demande de son petit-fils le roi Louis – Philippe par Odiot.
C’est l’unique service royal français parvenu jusqu’à nous (le reste ayant disparu pendant la Révolution) aujourd’hui dispersé dans des collections privées ou des musées.
Sotheby’s estime cette somptueuse pièce d’orfèvrerie française entre 500.000 et 800.000 euros.
Les armes du duc de Penthièvres figurent sur deux côtés
surmontées d’une couronne ducale – donc ouverte – avec un lambel au dessus des trois fleurs de lys.
Muscate-Valeska de Lisabé.
19 septembre 2016 @
13:49
Vous avez raison Gérard. ..merci de m’avoir reprise…comme on dit bêtement, et pourtant, je le savais!… ;-)
Amicalement à vous,désolée pour cette erreur et merci pour toutes les précisions sur cet objet magnifique.
Etrange , on dirait les dorures » passées » comme affadies sans aucun éclat….Par contre j’aime beaucoup le monstre ailé qui devrait bien rendre sur du contemporain ! Le lévrier est fort beau….par contre le maître ….Il faudrait dans ce cas tailler dans la toile !
C’est sûrement nécessaire pour partager l’hérédité, mais en tout cas très triste de voir disperser tous ces objets qui ont été choisis et aimés et tout ça si vite.
Vendredi matin, j’ai donné rendez-vous à une vieille amie dans un café de la rue de Varenne pour voir cette exposition à l’hôtel de Feuquières..
C’est là que le gardien nous a dit qu’elle se déroulait en définitive au siège de Sotheby’s.
Nous avons donc pris le bus « 83 » et sur le chemin – rue du faubourg saint Honoré – nous visitâmes la Galerie Aveline qui organise en ce moment une somptueuse exposition intitulée « Impérial & royal » qui mérite bien son nom. Je n’en dis pas plus.
Puis nous arrivâmes enfin chez Sotheby’s après être passées devant le palais de l’Elysée en pleins préparatifs des Journées du patrimoine qui commençaient le lendemain.
Je suis immédiatement allée devant le fameux cabinet qui fut commandée par le pape Pie V Borghèse – en ébène et pierres dures – qui resta dans les collections de la famille royale jusqu’au début des années cinquante.
Il y a d’ailleurs quelques photographies qui montrent la grand-mère de la reine actuelle et le cabinet in situ dans un salon de Marlborough House, le palais londonien où elle vivait.
C’est le genre d’objet qui saisit par sa beauté et son caractère exceptionnel quand on l’a en face de soi.
Je ne l’imaginais pas aussi coloré, l’ébène faisant ressorti l’éclat des pierres d’une grande variété, notamment les colonnes en lapis lazuli.
C’est un grand meuble rehaussé par des petites statues en bronze doré posées en acrotère
.Je ne vais pas décrire toutes les merveilles qui sont proposées dans cette vente.
J’aimerais acheter une toile signée George Stubbs (1724-1806) qui représente le chien blanc du vicomte Gormanston.
Le tableau est grand (90,5 x 137,5 cm) et magnifique.
Stubbs a su faire passer l’amour que le vicomte Gormanston portait à ce bel animal.
Petite erreur de votre part. Il ne faut jamais dire lorsqu’on est intéressé par un lot en vente publique et qu’on souhaiterait l’acquérir. Il faut rester discret et seulement surenchérir lorsque le commissaire-priseur annonce « plus d’aucun amateur, je vais adjuger ». Alors, il faut lever son doigt et vous créer la surprise car, pour les autres amateurs, vous n’intervenez qu’à ce moment là. Rien ne sert de surenchérir au début….. Et si le prix est à ce moment là plus important que vos possibilités, pas de regret. Par contre, cela risque de freiner d’autres acheteurs car, il ne connaisse pas vos possibilités financières. Encore un petit truc, lors de l’exposition, il ne faut pas montrer un trop grand intérêt pour ce lot, car le personnel de salle fait le soir, le résumé de l’intéressement des visiteurs. Un conseil, la discrétion et lors de l’adjudication, se placer au dernier rang pour voir le mouvement dans la salle.
Vos petites techniques pour ne pas faire monter les enchères me semblent bien naïves s’agissant d’une vente telle que celle-ci.
Bien sûr, le marché de l’art connaît parfois des soubresauts brusques.
Les prix de certaines pièces, de certaines époques, de certains styles longtemps délaissés peuvent grimper soudainement.
Quelquefois, ce qui intéressait hier n’intéresse plus aujourd’hui et vice versa.
Rien ne vous interdit chère Roselila d’ignorer le cabinet en ébène et pierres dures de Pie V, de vous cacher dans un coin et de lever le doigt au dernier moment comme vous le suggérez.
Vous l’emporterez peut-être pour une bouchée de pain.
Rappelez-vous la vente du château d’Ansouis…… Par une simple erreur de distraction, l’avocat de Pierre Cardin qui agissait en son nom, a râté l’achat de ce bien prestigieux.il suffit parfois de peu de choses et d’un peu de chance pour faire une superbe acquisition. En 40 ans de fréquentation et d’achats en vente publique, j’ai eu 4 chances à cause d’une grosse chute de neige non prévue, d’un grave accident bloquant le ring, d’un visite d’état bloquant pour une raison inconnue et soudaine le quartier et enfin, l’exposition à Zaventem ne permettant pas aux acquéreurs de venir…… Le jour, l’heure de la vente sont toujours respectés par l’huissier. Enfin, je suis loin d’être naïve mais vous pouvez toujours le croire. Excellente journée.
À l’issue de la vente du château d’Ansouis en effet Pierre Cardin laissait entendre que son avocat n’avait pas renchérit assez tôt. Dans le village on doutait que ce fût le cas. On imagine qu’à ce moment crucial et à part en cas de malaise l’avocat est très attentif aux observations de son client et à sa volonté d’enchérir puisqu’on était sûrement au-delà du mandat écrit par lequel le grand couturier avait fixé un plafond; Pierre Cardin s’est-il décidé trop tard ou ceci était-il convenus d’avance ?
laure 2
19 septembre 2016 @
08:53
Je vous rejoins Zeugma les techniques de roselila semblent quelque peu éculées d’autant que l’usage d’internet s’est généralisé dans la moindre vente au fin fond de la province et que de toutes façons les plus gros acquéreurs par souci de discrétion restent le plus souvent au téléphone .
C’est très amusant votre commentaire : j’ai fait vendredi matin exactement le même « périple » que vous après la déconvenue à l’arrivée rue de Varenne.
C’était en quelque sorte une « biennale off » que j’ai conclue par l’exposition superbe des automates Galerie Kugel…..Je crois que nous n’avons pas été les seuls à faire le même parcours…
J’ai programmé une visite de la galerie Kugel – un des plus beaux endroits de Paris – d’où je sors toujours complètement bouleversée après avoir vu tant de beauté.
Je connaissais Stubbs de nom mais je n’avais jamais cherché à savoir ce qu’il peignait , grâce à vous c’est chose faite.
C’était ma fois un excellent peintre animalier , surtout de chiens et de félins à mon avis.
Il me semble avoir les qualités d’un excellent peintre d’histoire naturelle avec quelque chose de plus « artistique » que la majorité d’entre eux.
Dans la galerie Aveline qui appartenait à son mari, il y a quelques années , vous auriez pu rencontrer la » reine mère de France » , chère Zeugma: cela vous aurait fait encore plus plaisir je crois, que de voir ce que vous y avez vu cette année!
Mais Carmen Martinez Bordiu Franco ex duchesse de Cadix ,ex madame Rossi ex je ne sais quoi encore, n’est pas encore une antiquité; loin de moi l’idée de vouloir suggérer cela!
Kalistéa,
Vous avez bien voulu évoquer la reine mère Carmen
et je saisis la perche.
Même notre site favori a oublié de signaler l’anniversaire de sa mère, madame la duchesse de Franco qui a atteint l’âge de quatre vingt dix ans.
Je sais bien que la date de naissance de la fille adoptive de Franco est incertaine mais officiellement c’est le 14 septembre 1926.
Elle est la grand mère de l’aîné de la branche espagnole des Bourbon.
Les objets présentés sur la dernière photo me plaisent beaucoup . Ce n’est qu’un rêve , mais l’aiguière et la pendulette à droite sont bien belles .
Merci , Zeugma et Muscate , pour vos impressions sur les animaux , que j’aime infiniment .
Trés beaux portraits….quelques pointes de jalousie dissimulées dans un peu d’humour pour certains com…ces objets n’ont tout de même pas été fabriqués par Monsieur de Balkany….
Un amoncellement , bien que constitué d’objets de qualité.
Mais amoncellement quand même.
Cela ne crée pas une maison.
Ce genre de bazar, même constitué de bazars sublimes, n’a pu avoir d’autres raison et objectif que de témoigner de la richesse de son propriétaire.
Autrement dit, d’en fiche plein la vue.
Choisis par lui-même ? Allons donc .
votre ami Robespiere a dit cela plusieurs fois en d’autres termes. Pour moi un parvenu c’est aussi quelqu’un qui paie cher quelqu’un d’autre pour lui choisir ses meubles et la décoration de son salon. Moi je connais mes goûts et vous aussi. Je vous vois mal payant quelqu’un pour planter un décor de richard chez vous, même si vous aviez des moyens illimités. Si l’intermédiaire était payé à la commission sur l’antiquariat acheté, il avait intérêt à payer cher et accumuler et ça faisait plaisir de toute façon à son client.
Robert de Balkany avait la réputation d’être un grand connaisseur et c’était avec le polo sa grande passion, c’est ce qui pourrait donner à son hôtel ce côté un peu fouillis du fait de cet amoncellement de merveilles.
vous n’y êtes pas c’était une référence à la pauvre Léonor et à sa reconversion avortée dans le food trucking…cela m’a bien fait rire en tout cas! j’imagine au mieux une tricoteuse-harangère de la place d ela révolution!
Très beaux objets de grande qualité
Et tout ceci va partir qui sait où !!
Cette accumulation un peu excessive est le vestige d’une époque
où l’épaule douceur de vivre s exhalait bien différemment que de nos jours
Chère Régine,
Parfois en écrivant via mon IPad, certains mots se mettent à la place d’autres.
Pourriez-vous corriger mon dernier message. MERCI.
unE visite
L’EXPLOSION au lieu d’exposition.
Désolée et je vais être plus attentive.
pensez vous que B.Arnault, F. Pinault etc…n’aient pas de « commissionnaires » pour acheter dans les salles de ventes et meubler leurs differents hotels particuliers ?
hors sujet mais problème soulevé par Zeugma.
J’ai habité l’Espagne il y a longtemps, sous Franco , et après Franco.J’ai parlé de lui et de sa famille avec des gens de tous les milieux: J’affirme ne jamais avoir entendu dire que sa fille , l’actuelle duchesse de Franco , n’était que sa fille adoptive , ou seulement la fille de sa femme.Ni par ses fidèle qui avaient combattu avec lui , ni par d’autres plus réticents quant à sa politique et qui auraient pu parler , une fois installés les socialistes élus.
Kalistéa
18 septembre 2016 @ 07:29
Ancien et précieux; mais bon! Faut aimer ! Il me semble que ce que ces collectionneurs recherchent c’est de « planquer » leur fortune dans ces oeuvres difficiles à estimer et à vendre.Quand ils meurent , malgré ce qu’ils voudraient peut-être , ils ne peuvent les emporter dans l’au-delà , et le tout est dispersé…
Le plus bel objet d’Art que ce Balkany ait acquis c’est une fille de roi.D’après ce qu’on sait d’elle , cela serait étonnant qu’elle se soit plue dans ce Bric-à-Brac démentiel!
aggie
18 septembre 2016 @ 10:02
même ressenti Kalistéa, aucun regret de n’avoir pas les moyens d’acheter tout ça ; moi je préfère le style suédois aux dorures que je déteste
Zeugma
18 septembre 2016 @ 10:37
« Bric-à-Brac démentiel ! »
Probablement le fruit du « mauvais goût » d’un « mec sans ancêtre » comme avait dit une de nos internautes.
Muscate-Valeska de Lisabé.
18 septembre 2016 @ 14:59
Bonjour Kali. ..mon mari adore ce genre d’objets…moi moins,au compte-goutte…sur ces photos, la pièce qui me laisse admirative, c’est la ciboire…et le magnifique lévrier sur le portrait de Van Dyck,sosie de mon chien Fantôme, qui a un masque noir en plus.
J’en connais un qui raffolerait des consoles et des cartels,qui sont très beaux…il ne jure que par l’ancien,et pourtant, il n’a pas épousé une antiquité. ..ça m’étonne,souvent! ;-)).
l'Alsacienne
18 septembre 2016 @ 15:46
Votre mari n’a pas épousé une antiquité, Muscate.
Tout simplement il souhaite vous garder le plus longtemps possible.
Vous prendrez de la valeur pour lui. Un bon investissement, quoi !
l'Alsacienne
18 septembre 2016 @ 15:49
Amie Muscate, je voulais dire un bon investissement…… et l’amour en plus.
Muscate-Valeska de Lisabé.
19 septembre 2016 @ 13:51
Merci pour votre si jolie tournure d’esprit,Amie Alsacienne!♡
Baboula
20 septembre 2016 @ 15:44
Ah bon ,il est archéologue ?
Muscate-Valeska de Lisabé
21 septembre 2016 @ 14:31
Non,chère Baboula, mais j’aimerais bien me fossiliser dans ses bras!! ;-))
Baboula
23 septembre 2016 @ 20:34
Un peu de liberté de mouvements tout de même !…
Gérard
19 septembre 2016 @ 06:16
Chère amie ce n’est pas un ciboire, c’est une aiguière.
Gérard
19 septembre 2016 @ 10:04
Sur cette photo il s’agit d’une aiguière d’une paire au char de Neptune en bronze doré du milieu du XIXe siècle, attribuée à François Villemsens.
François Villemsens, de Paris, était un bronzier spécialisé dans les vases sacrés, mais qui travaillait également pour les particuliers et connaissait parfaitement l’art antique.
Le modèle de ces aiguières rappelle le vase qu’il présenta à la première Exposition universelle à Londres en 1851.
François Villemsens descendait très probablement d’une famille de batteurs d’or et d’orfèvres au XVIIIe siècle, il établit son atelier dans le Marais, d’abord au 18 rue Michel Le Comte, puis au 71 rue du Temple (sans doute dans l’ancien hôtel du duc de Saint-Aignan en face du passage Saint-Avoye).
Dès 1835, il entra à la Réunion des fabricants de bronze, héritière de l’ancienne corporation des fondeurs, et participa régulièrement aux Expositions des produits de l’industrie française. En 1834, il exposa un fac-similé de l’armure de François Ier. Il eut une première médaille d’argent lors de l’Exposition de 1839 at une autre médaille d’argent lors de la dernière Exposition des produits de l’industrie française en 1849, avant une nouvelle médaille à Exposition Universelle de Londres avec ces vases. Il participa également à l’Exposition universelle de New York en 1853.
Médaillé à l’Exposition universelle de Paris en 1855, il offrit en 1863 de financer la remise d’un prix de ciselure qui sera remis chaque année par la Réunion des fabricants de bronze.
Enfin il participa avant sa retraite à l’Exposition universelle de 1867 avec un très beau moulage d’une des portes du Baptistère de Florence.
L’aiguière fut très en vogue dans le second quart du XIXe siècle pour manifester l’art du sculpteur qui s’inspirait notamment de la Renaissance et du maniérisme avec de fréquentes références à la mythologie.
Ici le col en forme de coquillage surmonte le char de Neptune accompagné de sirènes et de tritons, l’anse est en forme de monstre marin, la panse ondée est supportée par des tritons reposant sur une base triangulaire.
Ces aiguières ont une hauteur de 57,5 cm et une largeur de 24 cm.
Dans la vente Balkany on trouve également une magnifique grande aiguière en vermeil avec son bassin, travail de R & S Garrard and Co. de Londres en 1872, que ses amis commandèrent pour George Lane-Fox esquire, maître de Bramham Moor Hounds depuis l’année 1848, et qui porte les armes écartelées Lane et Fox que l’on retrouve sur l’aiguière. Cette aiguière lui fut offerte à Harewood House, près Leeds, Yorkshire, le samedi 23 novembre 1872 avec tout un service à dessert pour 24 personnes dont l’aiguière constituait le surtout de table dans le style XVIIe siècle dit de la Reine Anne.
Le petit-fils et homonyme (1870-1947) du récipiendaire, fut homme politique, secrétaire aux Mines, et le premier et dernier baron Bingley puisqu’il n’eut que quatre filles.
Gérard
19 septembre 2016 @ 10:18
Cette deuxième aiguière et son bassin se voient sur une photographie présentée plus bas. La dédicace en anglais y figure. On retrouve sur l’aiguière des bustes d’hommes et de femmes antiques, le bec verseur est sommé d’une tête d’homme barbu au-dessus d’un cartouche armorié. L’anse est ornée d’une tête d’homme barbu également, le socle comporte quatre bustes de femmes et deux cimiers sur chaque face.
L’ensemble de l’aiguière et du bassin a une hauteur totale de 63 cm, un diamètre de 66,5 cm, et un poids de 12 732 g.
L’ensemble du service avait coûté semble-t-il 3000 guinées.
Les armes Fox sont d’argent au chevron de gueules
accompagné de trois têtes de renard du même et les armes Lane sont d’argent au lion de gueules, et à la bordure d’azur, avec sut le tout un franc canton d’azur à la harpe d’Irlande couronnée d’or.
Zeugma
19 septembre 2016 @ 18:00
Fascinant le pot-à-oille (c’est à dire la soupière) du duc de Penthièvre par Antoine Sébastien Durand, mis au goût du jour à la demande de son petit-fils le roi Louis – Philippe par Odiot.
C’est l’unique service royal français parvenu jusqu’à nous (le reste ayant disparu pendant la Révolution) aujourd’hui dispersé dans des collections privées ou des musées.
Sotheby’s estime cette somptueuse pièce d’orfèvrerie française entre 500.000 et 800.000 euros.
Les armes du duc de Penthièvres figurent sur deux côtés
surmontées d’une couronne ducale – donc ouverte – avec un lambel au dessus des trois fleurs de lys.
Muscate-Valeska de Lisabé.
19 septembre 2016 @ 13:49
Vous avez raison Gérard. ..merci de m’avoir reprise…comme on dit bêtement, et pourtant, je le savais!… ;-)
Amicalement à vous,désolée pour cette erreur et merci pour toutes les précisions sur cet objet magnifique.
korobaze
20 septembre 2016 @ 18:17
Etrange , on dirait les dorures » passées » comme affadies sans aucun éclat….Par contre j’aime beaucoup le monstre ailé qui devrait bien rendre sur du contemporain ! Le lévrier est fort beau….par contre le maître ….Il faudrait dans ce cas tailler dans la toile !
Severina
18 septembre 2016 @ 08:39
C’est sûrement nécessaire pour partager l’hérédité, mais en tout cas très triste de voir disperser tous ces objets qui ont été choisis et aimés et tout ça si vite.
Zeugma
18 septembre 2016 @ 09:17
Vendredi matin, j’ai donné rendez-vous à une vieille amie dans un café de la rue de Varenne pour voir cette exposition à l’hôtel de Feuquières..
C’est là que le gardien nous a dit qu’elle se déroulait en définitive au siège de Sotheby’s.
Nous avons donc pris le bus « 83 » et sur le chemin – rue du faubourg saint Honoré – nous visitâmes la Galerie Aveline qui organise en ce moment une somptueuse exposition intitulée « Impérial & royal » qui mérite bien son nom. Je n’en dis pas plus.
Puis nous arrivâmes enfin chez Sotheby’s après être passées devant le palais de l’Elysée en pleins préparatifs des Journées du patrimoine qui commençaient le lendemain.
Je suis immédiatement allée devant le fameux cabinet qui fut commandée par le pape Pie V Borghèse – en ébène et pierres dures – qui resta dans les collections de la famille royale jusqu’au début des années cinquante.
Il y a d’ailleurs quelques photographies qui montrent la grand-mère de la reine actuelle et le cabinet in situ dans un salon de Marlborough House, le palais londonien où elle vivait.
C’est le genre d’objet qui saisit par sa beauté et son caractère exceptionnel quand on l’a en face de soi.
Je ne l’imaginais pas aussi coloré, l’ébène faisant ressorti l’éclat des pierres d’une grande variété, notamment les colonnes en lapis lazuli.
C’est un grand meuble rehaussé par des petites statues en bronze doré posées en acrotère
.Je ne vais pas décrire toutes les merveilles qui sont proposées dans cette vente.
J’aimerais acheter une toile signée George Stubbs (1724-1806) qui représente le chien blanc du vicomte Gormanston.
Le tableau est grand (90,5 x 137,5 cm) et magnifique.
Stubbs a su faire passer l’amour que le vicomte Gormanston portait à ce bel animal.
marianne
18 septembre 2016 @ 14:39
Merci Zeugma .
Roselila
18 septembre 2016 @ 15:12
Petite erreur de votre part. Il ne faut jamais dire lorsqu’on est intéressé par un lot en vente publique et qu’on souhaiterait l’acquérir. Il faut rester discret et seulement surenchérir lorsque le commissaire-priseur annonce « plus d’aucun amateur, je vais adjuger ». Alors, il faut lever son doigt et vous créer la surprise car, pour les autres amateurs, vous n’intervenez qu’à ce moment là. Rien ne sert de surenchérir au début….. Et si le prix est à ce moment là plus important que vos possibilités, pas de regret. Par contre, cela risque de freiner d’autres acheteurs car, il ne connaisse pas vos possibilités financières. Encore un petit truc, lors de l’exposition, il ne faut pas montrer un trop grand intérêt pour ce lot, car le personnel de salle fait le soir, le résumé de l’intéressement des visiteurs. Un conseil, la discrétion et lors de l’adjudication, se placer au dernier rang pour voir le mouvement dans la salle.
Pauline
18 septembre 2016 @ 16:15
Merci pour ces conseils fortement utiles
Zeugma
18 septembre 2016 @ 17:54
Vos petites techniques pour ne pas faire monter les enchères me semblent bien naïves s’agissant d’une vente telle que celle-ci.
Bien sûr, le marché de l’art connaît parfois des soubresauts brusques.
Les prix de certaines pièces, de certaines époques, de certains styles longtemps délaissés peuvent grimper soudainement.
Quelquefois, ce qui intéressait hier n’intéresse plus aujourd’hui et vice versa.
Rien ne vous interdit chère Roselila d’ignorer le cabinet en ébène et pierres dures de Pie V, de vous cacher dans un coin et de lever le doigt au dernier moment comme vous le suggérez.
Vous l’emporterez peut-être pour une bouchée de pain.
Roselila
19 septembre 2016 @ 07:57
Rappelez-vous la vente du château d’Ansouis…… Par une simple erreur de distraction, l’avocat de Pierre Cardin qui agissait en son nom, a râté l’achat de ce bien prestigieux.il suffit parfois de peu de choses et d’un peu de chance pour faire une superbe acquisition. En 40 ans de fréquentation et d’achats en vente publique, j’ai eu 4 chances à cause d’une grosse chute de neige non prévue, d’un grave accident bloquant le ring, d’un visite d’état bloquant pour une raison inconnue et soudaine le quartier et enfin, l’exposition à Zaventem ne permettant pas aux acquéreurs de venir…… Le jour, l’heure de la vente sont toujours respectés par l’huissier. Enfin, je suis loin d’être naïve mais vous pouvez toujours le croire. Excellente journée.
Gérard
19 septembre 2016 @ 18:12
À l’issue de la vente du château d’Ansouis en effet Pierre Cardin laissait entendre que son avocat n’avait pas renchérit assez tôt. Dans le village on doutait que ce fût le cas. On imagine qu’à ce moment crucial et à part en cas de malaise l’avocat est très attentif aux observations de son client et à sa volonté d’enchérir puisqu’on était sûrement au-delà du mandat écrit par lequel le grand couturier avait fixé un plafond; Pierre Cardin s’est-il décidé trop tard ou ceci était-il convenus d’avance ?
laure 2
19 septembre 2016 @ 08:53
Je vous rejoins Zeugma les techniques de roselila semblent quelque peu éculées d’autant que l’usage d’internet s’est généralisé dans la moindre vente au fin fond de la province et que de toutes façons les plus gros acquéreurs par souci de discrétion restent le plus souvent au téléphone .
Philippe H.
18 septembre 2016 @ 19:32
C’est très amusant votre commentaire : j’ai fait vendredi matin exactement le même « périple » que vous après la déconvenue à l’arrivée rue de Varenne.
C’était en quelque sorte une « biennale off » que j’ai conclue par l’exposition superbe des automates Galerie Kugel…..Je crois que nous n’avons pas été les seuls à faire le même parcours…
Zeugma
19 septembre 2016 @ 18:04
J’ai programmé une visite de la galerie Kugel – un des plus beaux endroits de Paris – d’où je sors toujours complètement bouleversée après avoir vu tant de beauté.
Baya
18 septembre 2016 @ 19:40
Merci Zeugma pour votre récit, nous y étions !
Pascal
19 septembre 2016 @ 15:27
http://antiquesandartireland.com/2010/11/stubbs-gormanston-dog/
Est-ce celui là ?
Je connaissais Stubbs de nom mais je n’avais jamais cherché à savoir ce qu’il peignait , grâce à vous c’est chose faite.
C’était ma fois un excellent peintre animalier , surtout de chiens et de félins à mon avis.
Il me semble avoir les qualités d’un excellent peintre d’histoire naturelle avec quelque chose de plus « artistique » que la majorité d’entre eux.
Gabrielle
18 septembre 2016 @ 09:21
Le second portrait est celui de James Stuart, duc de Lennox, par Van Dyck.
Jacqueline
18 septembre 2016 @ 10:31
Absolument somptueux. J’aurais aimé avoir les moyens d’acheter quelques pièces!
Thierry Lyon
18 septembre 2016 @ 10:53
Une collection exceptionnelle et hors du commun. Toujours dommage bien sûr que tout cela s’éparpille…
Danielle
18 septembre 2016 @ 12:08
Une belle vente en vue, les objets de la dernière photo me plaisent beaucoup.
marianne
18 septembre 2016 @ 14:37
J’ aimerais bien le portait de la femme avec une belle robe rouge chichiteuse à souhait …
Les meubles sont des nids à poussière , non merci .
Kalistéa
18 septembre 2016 @ 15:00
Dans la galerie Aveline qui appartenait à son mari, il y a quelques années , vous auriez pu rencontrer la » reine mère de France » , chère Zeugma: cela vous aurait fait encore plus plaisir je crois, que de voir ce que vous y avez vu cette année!
Mais Carmen Martinez Bordiu Franco ex duchesse de Cadix ,ex madame Rossi ex je ne sais quoi encore, n’est pas encore une antiquité; loin de moi l’idée de vouloir suggérer cela!
Zeugma
18 septembre 2016 @ 19:33
Kalistéa,
Vous avez bien voulu évoquer la reine mère Carmen
et je saisis la perche.
Même notre site favori a oublié de signaler l’anniversaire de sa mère, madame la duchesse de Franco qui a atteint l’âge de quatre vingt dix ans.
Je sais bien que la date de naissance de la fille adoptive de Franco est incertaine mais officiellement c’est le 14 septembre 1926.
Elle est la grand mère de l’aîné de la branche espagnole des Bourbon.
Mary
19 septembre 2016 @ 12:35
Je ne savais pas que la fille de Franco était adoptée . Père impuissant ou mère stérile?
Sait-on qui était l’enfant ?
Claude-Patricia
18 septembre 2016 @ 15:30
Bonjour à tous,
C’est très beau. Merci aux différents reporters!!
ciboulette
18 septembre 2016 @ 17:11
Les objets présentés sur la dernière photo me plaisent beaucoup . Ce n’est qu’un rêve , mais l’aiguière et la pendulette à droite sont bien belles .
Merci , Zeugma et Muscate , pour vos impressions sur les animaux , que j’aime infiniment .
jo de st vic
18 septembre 2016 @ 18:03
Trés beaux portraits….quelques pointes de jalousie dissimulées dans un peu d’humour pour certains com…ces objets n’ont tout de même pas été fabriqués par Monsieur de Balkany….
LISA
18 septembre 2016 @ 20:16
Ces objets sont vendus par les 3 filles du défunt ?
Leonor
18 septembre 2016 @ 21:30
Un amoncellement , bien que constitué d’objets de qualité.
Mais amoncellement quand même.
Cela ne crée pas une maison.
Ce genre de bazar, même constitué de bazars sublimes, n’a pu avoir d’autres raison et objectif que de témoigner de la richesse de son propriétaire.
Autrement dit, d’en fiche plein la vue.
Choisis par lui-même ? Allons donc .
Robespierre
19 septembre 2016 @ 07:48
votre ami Robespiere a dit cela plusieurs fois en d’autres termes. Pour moi un parvenu c’est aussi quelqu’un qui paie cher quelqu’un d’autre pour lui choisir ses meubles et la décoration de son salon. Moi je connais mes goûts et vous aussi. Je vous vois mal payant quelqu’un pour planter un décor de richard chez vous, même si vous aviez des moyens illimités. Si l’intermédiaire était payé à la commission sur l’antiquariat acheté, il avait intérêt à payer cher et accumuler et ça faisait plaisir de toute façon à son client.
Zeugma
19 septembre 2016 @ 18:08
« parvenu » « richard » …… votre « mec sans ancêtre » n’était pas mal non plus.
Gérard
19 septembre 2016 @ 18:15
Robert de Balkany avait la réputation d’être un grand connaisseur et c’était avec le polo sa grande passion, c’est ce qui pourrait donner à son hôtel ce côté un peu fouillis du fait de cet amoncellement de merveilles.
Leonor
19 septembre 2016 @ 18:40
Exactement, ami Robespierre. Nous sommes sur la même longueur d’ondes, en tous points.
Stéphane G.
19 septembre 2016 @ 09:25
génial l’oukaze de la baraque à frites!
Robespierre
20 septembre 2016 @ 12:39
Maintenant que le mec est mort, je regretterai toujours de n’avoir pas goûté ses frites.
Stéphane G.
21 septembre 2016 @ 12:38
vous n’y êtes pas c’était une référence à la pauvre Léonor et à sa reconversion avortée dans le food trucking…cela m’a bien fait rire en tout cas! j’imagine au mieux une tricoteuse-harangère de la place d ela révolution!
Francois
19 septembre 2016 @ 03:40
Très beaux objets de grande qualité
Et tout ceci va partir qui sait où !!
Cette accumulation un peu excessive est le vestige d’une époque
où l’épaule douceur de vivre s exhalait bien différemment que de nos jours
Roselila
19 septembre 2016 @ 11:29
Chère Régine,
Parfois en écrivant via mon IPad, certains mots se mettent à la place d’autres.
Pourriez-vous corriger mon dernier message. MERCI.
unE visite
L’EXPLOSION au lieu d’exposition.
Désolée et je vais être plus attentive.
jo de st vic
19 septembre 2016 @ 12:24
pensez vous que B.Arnault, F. Pinault etc…n’aient pas de « commissionnaires » pour acheter dans les salles de ventes et meubler leurs differents hotels particuliers ?
Kalistéa
19 septembre 2016 @ 16:43
hors sujet mais problème soulevé par Zeugma.
J’ai habité l’Espagne il y a longtemps, sous Franco , et après Franco.J’ai parlé de lui et de sa famille avec des gens de tous les milieux: J’affirme ne jamais avoir entendu dire que sa fille , l’actuelle duchesse de Franco , n’était que sa fille adoptive , ou seulement la fille de sa femme.Ni par ses fidèle qui avaient combattu avec lui , ni par d’autres plus réticents quant à sa politique et qui auraient pu parler , une fois installés les socialistes élus.
jo de st vic
20 septembre 2016 @ 15:14
Kaliesta…vivant comme vous depuis plus de 50 ans une partie de l’année en Espagne..je n’ai jamais entendu parlé de cette histoire d’adoption..
AntoninRT
20 mars 2017 @ 10:37
La petite horloge à droite ds la photo du bas me fait penser à l’horloge parlante de « La Belle et la Bête »!