Prestation de serment du gouvernement de Mariano Rajoy au Palais de La Zarzuela. Sur cette photo, Inigo Menendez de Vigo qui sera entre autres porte-parole du gouvernement et ministre de la culture, qui est un descendant du roi Carlos IV. (Merci à Jean Sauzeau – Copyright photo : getty images)
JAusten
5 novembre 2016 @ 11:23
jusqu’à quand ?
Zeugma
5 novembre 2016 @ 11:41
L’article de présentation nous explique que Inigo Menendez de Vigo « est un descendant du roi Carlos IV ».
Comme les jeunes, j’ai cherché la filiation sur « internet » mais je dois avouer que je n’y suis pas parvenue.
Íñigo Méndez de Vigo y Montojo, baron de Claret, est le fils de Íñigo Méndez de Vigo y del Arco (qui fut aide de camp de Franco) lui-meme fils de Manuel Méndez de Vigo y Méndez de Vigo.
Ce dernier était marié avec .Ana Germana Bernaldo de Quirós y Muñoz.
Ana était veuve de l’infant Luis de Borbón y Borbón, duc d’Ansola qui renonça à ses droits dynastiques pour faire un mariage inégal.
Elle était la fille de María Cristina Muñoz y Borbón qui était elle-même la fille de María Cristina de Borbón y Borbón (1806-1878), veuve du roi Fernando VII.(1784-1833) lui même fils de Charles IV (1748-1819).
De son mariage royal elle eut deux filles : la reine Isabelle II. La seconde fille se maria avec le duc de Montpensier.
Ana est le fruit d’un second mariage non royal.
Bref, je n’arrive pas à établir la filiation entre Charles IV et ce distingué ministre mais il est hautement probable que nos experts – nombreux sur « Noblesse & royautés » – y parviendront.
Kalistéa
6 novembre 2016 @ 18:36
Vous avez raison Zeugma , s’il descend de Munoz , il ne peut descendre de Charles IV.
Gibbs ?
5 novembre 2016 @ 12:01
En Belgique, le premier ministre et l’ensemble du gouvernement prêtent serment ensemble devant le roi.
En octobre 2014, 139 jours après les élections.
Pour info.
Actarus
5 novembre 2016 @ 12:48
Un descendant de la main gauche ou de la main droite ? ;-)
Guyard
5 novembre 2016 @ 13:34
Carlos IV, Rey de España 1748-1819
| ? certains pensent qu’elle est la fille de l’amant de la Reine
María Isabel, infanta de Espana 1789-1848
|
Maria Cristina di Borbone 1806-1878
|
María Cristina Muñoz, Marquesa de la Isabella 1840-1921
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Ana Germana Bernaldo de Quirós, marquesa de Atarfe 1866-1934
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Manuel Méndez de Vigo 1892-1938
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Íñigo Méndez de Vigo 1923-1982
|
Iñigo Méndez de Vigo, barón de Claret 1956-
cyril-83
6 novembre 2016 @ 10:50
Bonjour, Guyard, d’où tenez-vous cet arbre généalogique ? La filiation avec Carlos IV est plus que discutable !
Zeugma
6 novembre 2016 @ 14:26
Guyard,
Je vous suis facilement entre Charles IV (1748-1819) et sa petite fille Marie-Christine de Bourbon (1806-1878) : la mère de Marie-Christine, Marie-Isabelle (1789-1848) étant elle-même la fille de Charles IV.
Marie-Christine se maria deux fois :
– en 1829 avec le roi Ferdinand VII (1784-1833) qui était sa nièce et fut sa quatrième femme et dont elle eut deux enfants :
Isabelle (1830-1904) qui deviendra la reine d’Espagne Isabelle II, et Louise-Fernande (1832-1897) qui épousa Antoine d’Orléans (1846-1890), duc de Montpensier, fils du roi Louis-Philippe,
– puis avec Auguste Muñoz y Sánchez dont elle eut plusieurs enfants dont Marie-Christine Muñoz y de Borbón (1840-1921) , marquise de la Isabela et vicomtesse de la Dehesilla.
Marie-Christine Muñoz y de Borbón se maria avec José María Bernaldo de Quirós y González de Cienfuegos, 8e marquis de Capo Sagrado.
Ils eurent une fille :
Ana Germana Pía María de los Desamparados Josefa Joaquina Bernaldo de Quirós y Muñoz (1866–1934). (Le nom est vraiment très long !)
Elle se maria deux fois.
– En 1886 avec Louis de Jesús de Borbón y Borbón (1864-1889), duc d’Ansola dont elle eut deux fils :
– Louis Alfonso de Borbón y Bernaldo de Quirós (1887 – 1942),
– Manfred Luis de Borbón y Bernaldo de Quirós (1889 – 1979),
– puis se remaria le 30 novembre 1890 avec Manuel Méndez de Vigo y Méndez de Vigo (1858-1959) (Il mourut presque centenaire !).
Alphonse XIII le nomma gentilhomme de sa chambre en 1905 et Franco ambassadeur d’Espagne au Japon en 1938.
Un de leurs fils, Manuel Méndez de Vigo y Bernaldo de Quirós (1892 – 1938), se maria avec María del Consuelo del Arco y Cubas (1898-1971).
Un de leur fils, Iñigo Méndez de Vigo y del Arco, baron de Claret (1923-1982) – qui fut aide de camp de Franco – se maria avec Paloma Montojo y de Icaza, comtesse de Areny (née en 1932).
Un de leurs fils, Iñigo Mendez de Vigo y Montojo, 9e baron de Claret (né en 1956) – qui est le protagoniste de ce reportage – est marié avec María Perez de Herrasti y de Urquijo. (Puisque nous sommes sur « Noblesse & royautés » je précise qu’elle est la fille de Ramón Pérez de Herrasti et Narváez, 14e marquis de Albayda, et Begoña Urquijo et Álvarez de Eulate et que sa mère est membre de la famille des marquis de Bolarque).
C’est un peu alambiqué mais il s’avère que le nouveau ministre Espagnol de l’éducation, de la culture et des sports descend bien de Charles IV par les femmes.
Il descend également du marquis de Cubas (1826-1899) (titre pontifical), architecte de la cathédrale de la Almudena de Madrid.
cyril-83
5 novembre 2016 @ 13:47
Il s’agit du ministre de l’Éducation, de la Culture et du Sport, porte-parole du gouvernement, Íñigo Méndez de Vigo, et non pas « Inigo Menendez de Vigo ». Une petite correction s’impose, d’autant que n’importe quel clavier permet d’inclure les accents, y compris sur les capitales (« Í », « ñ » et « é »).
Il est baron de Claret.
Je n’ai trouvé aucune source montrant qu’il descende de Carlos IV, ce qui semble donc une grossière erreur. En revanche, il descend de la régente María Cristina de Borbón-Dos Sicilias, épouse de Fernando VII et mère d’Isabel II, remariée à Agustín Fernando Muñoz y Sánchez, duc de Riansares et marquis de Saint-Augustin. Fernando VII était bien le fils de Carlos IV, mais le baron de Claret semble davantage descendre de la branche issue du remariage de la régente María Cristina.
Gérard
5 novembre 2016 @ 14:24
Le 9e baron de Claret.
Marcel
5 novembre 2016 @ 15:07
Un cousin éloigné du roi Felipe VI. Ils s’entendront surement bien ensemble.
Gérard
6 novembre 2016 @ 14:04
Il avait le même ministère dans le précédent gouvernement, l’éducation, la culture, les sports et la culture. Il a en plus maintenant le rôle de porte-parole. Il ne chômera pas.
lorraine 1
5 novembre 2016 @ 17:21
Je croyais qu' »Ils » avaient ôté le crucifix, je vois avec plaisir qu’il est à sa place.
cyril-83
20 novembre 2016 @ 16:24
Ce crucifix n’a rien à faire là. L’Espagne est un État non-confessionnel, c’est une nuance notable avec l’État laïque, certes, mais le catholicisme ne doit pas apparaître dans la sphère politique.
Ce marronnier resurgit à chaque cérémonie de prestation de serment d’un nouveau président du gouvernement ou des ministres.
lorraine 1
5 novembre 2016 @ 17:35
Peut-on expliquer comment ce ministre descend de Charles IV ?
ciboulette
5 novembre 2016 @ 17:45
Pourvu que ce gouvernement …parvienne à gouverner ( je n’exprime ici aucune opinion politique ) .Rester sans gouvernement pouvait devenir une situation dangereuse .
Parella
5 novembre 2016 @ 18:25
Descendant du roi Charles IV par sa fille et sa petite-fille (Marie-Christine de Bourbon, régente d’Espagne lors de la minorité de la reine Isabelle) mais surtout de l’époux morganatique de celle-ci, le sergent Agustin Fernando Munoz y Sanchez devenu duc de Riansartes après une ascension sociale assez trouble.
Marissa
5 novembre 2016 @ 23:36
Enfin un gouvernement pour l’Espagne!
Parella
6 novembre 2016 @ 09:07
En doutiez-vous ? Lire par exemple « Espagne : il n’y avait pas d’alternative » (sur https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2016/11/03/bulletin-climatique-quotidien-3-novembre-2016-de-la-republique-francaise/ )
Kalistéa
6 novembre 2016 @ 09:01
Ce doit être à cause de ça (pour ne pas encombrer les journaux avec des nouvelles aux réminiscences fâcheuses) , que le verdict pour l’affaire Noos a été retardé !
Alienor
6 novembre 2016 @ 09:13
Il descend de Carlos IV et de Marie Caroline reine de Naples.
Aucun doute sur ces ascendances royales.
Dominique Charenton
6 novembre 2016 @ 12:24
Oui la filiation avec Charles IV ne correspond pas à la réalité . Voir ce qu’écrivait quelqu’un de bien placé pour connaître la réalité , sa tante (officiellement), belle-mère & cousine :
« Tout le crime de San Teodoro [ Carlo Maria Caracciolo (1764-1823), 3ème duc di San Teodoro , Patrice Napolitain, ambassadeur à Copenhague en 1793, puis à Madrid en 1798 ] est de faire son devoir , de tâcher de mettre les époux bien ensemble [ le futur Ferdinand VII ( 1784-1833)) et sa 1ère épouse en 1802 Marie Antoinette de Bourbon, princesse de Naples (1784-1806) ] , et de les éclairer sur les dangers éminents qu’ils courent à la mort du Roi [Charles IV d’Espagne] avec une femme scélérate et un favori sans frein. Je vous avoue, je suis inquiète et tremble pour la vie de ma fille, et c’est bien infâme de leur part après toute la condescendance que nous avons pour la petite bâtarde épileptique [ l’infante Marie Isabelle, 2nde épouse du futur François Ier des Deux Siciles] que nous possédons, que j’aime – car elle est bonne – et ce n’est pas sa faute d’avoir été procréée par le crime et la scélératesse. Elle est au moment d’accoucher, se porte à merveille et fera sûrement un fils. Je désire qu’elle perde ses convulsions qui sont de vraies épilepsies. Le 3 de ce mois elle en a eu une affreuse. On m’a appelée du théâtre. Après un couple d’heures cela est passée.
….je crains qu’on ne trame quelque infamie pour exclure les deux fils [ le futur Ferdinand VII et son frère l’infant Carlos ] et mettre le troisième [ François de Paul ], tant pour avoir, étant le plus jeune, une plus longue régence, comme pour mettre LES ENFANTS DU PRINCE DE LA PAIX [Godoy] sur le trône d’Espagne. Celui de Naples, elle y est déjà, au moins bien près d’y arriver…..
Lettre du 11 octobre 1804 de Marie Caroline, reine de Naples et de Sicile au marquis de Gallo [Marzio Mastrilli (1753-1833), diplomate voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marzio_Mastrilli ]
Cette lettre est extraite de la remarquable correspondance de la souveraine avec le marquis de 1785 à 1806 publiée en 2 volumes en 1911.
La souveraine demandait régulièrement à son correspondant de détruire ses lettres. Ce qui en donne plus de véracité à ses propos, car ils n’étaient pas destinés à être publics.
C’est une chance que le destinataire ait désobéi.
Zeugma
6 novembre 2016 @ 17:33
Il est de bon aloi que les descendants d’un ancêtre prestigieux prennent la chose avec une certaine indifférence – feinte naturellement – et beaucoup d’humour sans rien nier de la filiation.
Lorsqu’on demande au prince Massimo s’il descend de Fabius Maximus – le Cunctator – qui vainquit Hannibal il répond avec un petit sourire :
je n’en suis pas sûr mais c’est une histoire qui traine dans la famille depuis deux mille ans …..