Le prince Zeid Ra’ad al Hussein, héritier de la famille royale d’Irak, achève son mandat à la tête du Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme. (merci à Jay)
On se demande comment ce monsieur a atterri là. Je me souviens l’année dernière qu’il lançait des avertissements farfelus au gouvernement espagnol concernant la Catalogne
Ce n’est peut-être pas farfelu pour tout le monde. Personnellement, j’avais trouvé ça plus déplacé (de quoi se mêlait-il) que farfelu. Cet homme ne sait pas tenir sa place, c’est son plus gros défaut.
Lu sur wikipedia : Né le 26 juin 1964, le prince a épousé en 2000 Sarah Butler, née à Houston, Texas, le 1er août 1972. Le couple a quatre enfants : le prince Ra’ad, les princesses Hala et Azziza, le prince Zaid.
Sarah Butler was educated at Prior’s Field, Hurtwood House in Surrey, and has a BA in International Relations from the University of St. Thomas in Houston, Texas and an MSC in Development Studies from SOAS, University of London. She was then employed with the United Nations Organization in New York City, where she served in the development program, the peace-keeping department and UNICEF. She is the daughter of Dr Godfrey Butler, a British geologist and a consultant to international oil companies, and Jean H. Butler.
« Intègre et indépendant, le Jordanien Zeid Raad al-Hussein a décidé de ne pas rempiler au Haut-Commissariat des droits de l’homme, pour ne pas vouloir « ramper » devant les grandes puissances qui valideront le prochain mandat, explique-t-il. « La Syrie, le Yémen, la République démocratique du Congo et le Burundi sont des « abattoirs d’êtres humains » dit-il. Extrait d’un article de Mediapart.
Si Régine le permet, ci-dessous un article du Monde de l’année dernière sur le prince.
Zeid Ra’ad Al-Hussein, le chevalier blanc des Nations unies
Le haut-commissaire jordanien défend les droits de l’homme dans un monde en pleine régression autoritaire et populiste.
LE MONDE | 30.09.2017 à 10h20 • Mis à jour le 01.10.2017 à 06h35 |
Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant, avec Marie Maurisse (à Genève) et Marie Bourreau (à New York)
Le Jordanien Zeid Ra’ad Al-Hussein, haut-commissaire aux droits de l’homme, à Genève en Suisse, le 11 septembre.
Vendredi 29 septembre, après deux précédents échecs, en 2015 et 2016, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (ONU) s’est accordé sur la création d’un mécanisme d’enquête internationale sur les crimes de guerre commis au Yémen.
A l’instigation du haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, le Jordanien Zeid Ra’ad Al-Hussein, et après d’intenses tractations, l’envoi d’« un groupe d’experts internationaux et régionaux » a été approuvé. Ce laborieux succès atteste de la ténacité du « M. Droits de l’homme » de l’organisation onusienne de l’immense difficulté de sa mission, dans un monde en pleine régression autoritaire et populiste.
« Une autorité morale unique »
A l’heure où le président de la première puissance mondiale, Donald Trump, invective régulièrement les journalistes et menace de rayer la Corée du Nord de la carte, où les « sécuritocraties » reviennent en force au Proche-Orient, où l’Europe se barricade contre les réfugiés, et où Aung San Suu Kyi avalise en silence la répression des Rohingya – la minorité musulmane de Birmanie –, Zeid Ra’ad Al-Hussein incarne une figure solitaire, presque anachronique, qui s’échine à défendre, vaille que vaille, l’universalisme des droits de l’homme.
SELON ZEID RA’AD AL-HUSSEIN, WILDERS, FARAGE, LE PEN OU ENCORE TRUMP SONT DES « DÉMAGOGUES » QUI PARTAGENT « LES TACTIQUES DE DAECH COMME LE RECOURS AUX DEMI-VÉRITÉS »
« C’est un homme courageux et indépendant, avec un engagement réel pour les victimes, qui donne beaucoup de gravité à son discours et à son action, affirme Bruno Stagno Ugarte, directeur exécutif adjoint de l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch. Le fait qu’il vienne du Proche-Orient lui donne une autorité morale unique pour parler du caractère universel de ces valeurs. »
Agé de 53 ans, membre de la famille royale jordanienne, le prince Zeid est un fin connaisseur de la machine onusienne. Dans les années 1990, il a participé à la mission d’interposition des casques bleus en ex-Yougoslavie, avant de devenir, en 2000, l’ambassadeur de son pays auprès de l’ONU, poste qu’il a occupé pendant plus de dix ans.
Au sein de la cathédrale de verre des bords de l’East River, il a joué un rôle-clé dans l’établissement de la Cour pénale internationale (CPI). Ces états de service remarqués, son aura de progressiste cosmopolite – sa mère est suédoise et son père jordanien – et son background arabo-musulman lui ont valu d’être nommé, en 2014, à la tête de la plus haute instance des Nations unies pour les droits de l’homme.
En porte-à-faux avec son père
Depuis cette date, le haut-commissaire tempête tous azimuts, à partir de Genève, siège de ses bureaux, ou bien de New York, où sa famille réside. Il est fidèle à l’esprit d’une fonction, qui implique de se faire des ennemis, contrairement au poste de secrétaire général de l’ONU, qui suppose de parler à tout le monde. Les leaders populistes occidentaux, poussés sur le devant de la scène par la crise des réfugiés, et la menace djihadiste, sont les principales cibles de ses colères.
Dans un fameux discours à La Haye, en septembre 2016, il s’en était pris au Néerlandais Geert Wilders, boutefeu de la droite xénophobe, alors favori des législatives de mars 2017, ainsi qu’au Britannique Nigel Farage, héraut du Brexit, à Marine Le Pen, la présidente du Front national, et à Donald Trump, alors en pleine campagne présidentielle. Des « démagogues » qui partagent « les tactiques de Daech [l’acronyme arabe de l’organisation Etat islamique], comme le recours aux demi-vérités, aux caricatures, aux préjugés raciaux et religieux ».
Le prince jordanien n’épargne pas plus les potentats arabes, notamment le président syrien Bachar Al-Assad et les dirigeants saoudiens.
Il s’est même permis de critiquer la reprise des exécutions en Jordanie, en 2014, après un moratoire de huit ans. Un épisode qui l’a placé en porte-à-faux avec son propre père, qui, en tant que conseiller du roi Abdallah, avait signé les ordres de mises à mort. « Mon père m’a dit que le gouvernement estimait ne pas avoir le choix. C’est faux, on a toujours le choix », a-t-il raconté dans une intervention consacrée à la peine capitale.
Son éloquence vire parfois au « prêche »
Dans les couloirs du Conseil des droits de l’homme, certains observateurs déplorent que son éloquence vire parfois au « prêche ». « C’est un avantage de savoir bien parler, mais il faut savoir ce qu’il y a derrière », confie un employé d’une ONG.
A cet égard, l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes au Yémen lui offre l’occasion de marquer des points. Il faudra pour cela que les experts, qu’il a la charge de nommer, parviennent à accéder aux territoires exposés aux bombardements de l’aviation saoudienne, principaux responsables des morts de civils. Cela n’est pas garanti.
Sur le dossier israélo-palestinien, le haut-commissaire a également l’opportunité de passer des paroles aux actes. Ses services planchent sur la création d’une liste noire des entreprises, israéliennes et étrangères, qui travaillent dans les colonies juives de Cisjordanie, en violation du droit international.
Une initiative que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, qui dénonce « une forme moderne de l’antisémitisme », s’efforce de torpiller, avec le soutien de l’administration américaine, très critique du supposé « biais anti-israélien » du Conseil des droits de l’homme. Le prince Zeid aura besoin de toute son habilité pour mener à bien ce projet phare.
En mars, sa compatriote Rima Khalaf, chef de l’ESCWA (Economic and Social Commission for Western Asia), une commission des Nations unies pour le monde arabe, avait été forcée à la démission après la publication d’un rapport accusant Israël de soumettre les Palestiniens à un régime d’apartheid.
Le Prince Zeid bin Ra’ad Zeid al-Hussein (né le 26 janvier 1964 en arabe ) est l’actuel Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme , qui a pris ses fonctions en septembre 2014. Une carrière jordanienne diplomate, Zeid a joué un rôle central dans la création de la Cour pénale internationale et a été élu le premier président de l’Assemblée des États parties à la Cour pénale internationale en septembre 2002. Il a également occupé le poste d’officier des affaires politiques à la FORPRONU . ex-Yougoslavie, de 1994 à 1996.
Il a été représentant permanent de la Jordanie auprès des Nations Unies de 2000 à 2007, date à laquelle il a été nommé ambassadeur de Jordanie aux États-Unis et ambassadeur non résident au Mexique . Il a été nommé représentant permanent en 2010 et a servi jusqu’en 2014, démissionnant peu avant sa nomination en tant que Haut Commissaire.
Il est le fils du prince Ra’ad bin Zeid , Lord Chamberlain de Jordanie, et de sa femme suédoise , Margaretha Inga Elisabeth Lind , plus tard connue sous le nom de Majda Raad. Comme les Nations Unies n’autorisent pas les fonctionnaires à utiliser des titres royaux ou autres dans le cadre de leurs fonctions officielles, il est connu sous le nom de Zeid Raad Al Hussein en sa qualité de Haut Commissaire des Nations Unies.
Il est le premier apparent au trône du Royaume d’Irak selon la revendication principale, avec le titre de prince héritier
Zeid est né à Amman , en Jordanie . Il a fait ses études à Reed’s School , Surrey , en Angleterre, puis à l’université Johns Hopkins aux États-Unis, où il a été membre du club de rugby de l’université et a obtenu son baccalauréat en 1987. Il était alors étudiant au Christ’s College , Cambridge , où il a obtenu un doctorat en 1993.
En 1989, Zeid reçut une commission d’officier dans la police du désert jordanien (le successeur de la Légion arabe ), et a servi avec eux jusqu’en 1994. Il a ensuite passé deux ans comme officier politique à la FORPRONU , la force des Nations Unies en ex-Yougoslavie. .
M. Zeid a été le représentant permanent adjoint de la Jordanie auprès des Nations Unies de 1996 à 2000. En août 2000, il a été nommé représentant permanent aux Nations Unies jusqu’en 2007. En 2006, il a été désigné par la Jordanie comme candidat prochain Secrétaire général des Nations Unies . De 2007 à 2010, il a été ambassadeur de Jordanie aux États-Unis d’Amérique , puis en 2010, il est retourné à l’ONU en tant que représentant permanent de la Jordanie.
En janvier 2014, Zeid a été nommé président du Conseil de sécurité des Nations Unies et a présidé les comités 1533 et 1521 du Conseil de sécurité, en ce qui concerne deux régimes de sanctions: la République démocratique du Congo et le Libéria .
Du 16 septembre 2010 au 7 mars 2012, M. Zeid était le président de la configuration spécifique au pays de la Commission des Nations Unies pour la consolidation de la paix au Libéria. Il a également présidé le comité de recrutement pour la sélection du deuxième procureur de la Cour pénale internationale en 2011.
En ce qui concerne la Cour pénale internationale, et de 1996 à 2010, il était:
Président de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (2002-2005).
Président des négociations informelles sur les «éléments» des différentes infractions relevant des crimes de: génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre (1999-2000).
Président du Groupe de travail sur le crime d’agression lors de la Conférence d’examen du Statut de Rome à Kampala (juin 2010).
Aux Nations Unies, il a également présidé le Comité consultatif du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) de 2004 à 2007 et, en 2004, a été nommé conseiller du Secrétaire général sur l’exploitation et les abus sexuels dans les opérations de maintien de la paix . Au cours de son mandat de deux ans, il a publié un rapport sur l’élimination de ces abus de toutes les opérations de maintien de la paix, qui est devenu connu sous le nom de «Rapport Zeid».
Zeid a prononcé la conférence Grotius lors de la 102e réunion annuelle de la Société américaine de droit international, en avril 2008, intitulée «Pour l’amour du droit pénal national et international». Il a également été membre du Conseil consultatif de la Banque mondiale pour le Rapport sur le développement dans le monde 2011 et du Conseil consultatif international de l’ Institut d’Auschwitz pour la paix et la réconciliation .
Le 6 juin 2014, le Secrétaire général de l’ ONU, Ban Ki-moon, a proposé que le Prince Zeid remplace Navi Pillay en tant que chef des droits de l’homme des Nations Unies basé à Genève. La nomination, qui a ensuite été approuvée par l’ Assemblée générale des Nations Unies composée de 193 membres, a fait de lui le premier musulman à diriger le Bureau des droits de l’homme de l’ONU. Les textes intégraux de toutes ses déclarations sont disponibles sur le site Web du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. À ce titre, il a déclaré: « Il n’y a jamais de justification pour la dégradation, l’avilissement ou l’exploitation d’autres êtres humains – sur quelque base que ce soit: nationalité, race, ethnie , religion, sexe, orientation sexuelle , handicap , âge ou caste .
Le 8 septembre 2014, lors de son premier discours au Conseil de l’ONU à la vingt-septième session de l’ONU à Genève, Zeid a vivement critiqué le soi-disant groupe État islamique , affirmant qu’il essayait de créer une «maison de sang». Il a appelé la communauté internationale à lutter contre la propagation du mouvement en Irak et en Syrie , en demandant: « Est-ce qu’ils croient qu’ils (ISIS) agissent courageusement, massacrant des prisonniers de façon barbare? » Les massacres, les décapitations, les viols et les tortures « ne révèlent que ce à quoi ressemblerait un Takfiri (c’est-à-dire un » excommunicateur « en arabe), si ce mouvement essayait réellement de gouverner à l’avenir ». « Ce serait une maison de sang sévère, mesquine, où aucune ombre ne serait offerte, ni aucun abri donné à aucun non-Takfiri parmi eux ». Dans un discours prononcé au musée commémoratif de l’Holocauste aux États – Unis , le commissaire a déclaré que les leçons tirées de l’Holocauste sont essentielles à la compréhension du groupe État islamique. Il a dit: « Si nous avons appris quelque chose de notre histoire collective, c’est ceci: brouiller seulement pour nous-mêmes, notre peuple, notre idéologie politique ou religieuse, ou pour notre propre genre ne fera que brouiller les cartes – finalement, parfois horriblement toutes les personnes. » Selon la presse, « la solution qu’il propose pour éviter les atrocités comme l’Holocauste est l’éducation aux droits de l’homme pour tous les enfants du monde, qui commence avant l’âge de neuf ans. » Ainsi, des écoles paroissiales catholiques aux écoles les plus laïques les institutions publiques, et en effet les madrassas islamiques, les enfants peuvent apprendre – même à l’école maternelle – et faire l’expérience des valeurs fondamentales des droits de l’homme que sont l’ égalité , la justice et le respect. »
Le ministre britannique des Affaires étrangères , Hugo Swire, rencontre Zeid à Londres, le 12 octobre 2015
Le nouveau Commissaire s’est également concentré sur d’autres régions du monde en proie à des troubles, notamment le Venezuela , l’ Ukraine et Gaza . Ses communiqués de presse sont disponibles sur le site internet de son bureau.
Il a fait rapport au Conseil de sécurité sur l’ Irak et d’autres pays et a souligné la nécessité d’un plus grand courage moral pour assurer l’égalité et les droits de l’homme pour tous: «Les enfants doivent apprendre ce que sont le sectarisme et le chauvinisme. Ils doivent apprendre que l’obéissance aveugle peut être exploitée par des figures d’autorité à des fins perverses, et qu’ils doivent apprendre qu’ils ne sont pas exceptionnels à cause de leur lieu de naissance, de leur apparence, de leur passeport ou de leur classe sociale. ou croyance de leurs parents, ils devraient apprendre que personne n’est intrinsèquement supérieur à elle ou à ses semblables humains … Malheureusement, ils doivent apprendre que le champ Zeppelin, l’ombre de Buchenwald , le reflet de la machette et l’horreur de la vie aujourd’hui en Syrie, en Irak, au Soudan du Sud, en République centrafricaine et ailleurs – partout où nous vivons, ils ne sont jamais si loin. »
Il a dit que les États-Unis avaient l’obligation, en vertu du droit international, de poursuivre tous les responsables de la torture de la CIA , de ceux qui menaient des interrogatoires aux décideurs et aux supérieurs hiérarchiques qui donnaient les ordres.
Le 17 avril 2015, Zeid a confié au directeur du HCDH , Anders Kompass , un congé administratif après que Kompass eut fourni aux autorités françaises un rapport interne de l’ONU détaillant les abus sexuels d’enfants par les troupes françaises de maintien de la paix en République centrafricaine . La décision a été infirmée le 5 mai 2015 après avoir été jugée » prima facie illegal » par le Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies .
Le 27 avril de cette année, Hussein a critiqué une colonne de The Sun écrite par Katie Hopkins pour avoir utilisé le terme » cafards » pour désigner les migrants, le décrivant comme une propagande utilisée par les nazis et les auteurs du génocide rwandais contre leurs victimes.
En septembre 2015, Zeid a critiqué l’intervention menée par l’Arabie saoudite au Yémen . Son rapport impliquait que la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite pouvait être coupable de crimes de guerre . En octobre 2016, il a déclaré: « L’incapacité du Conseil des droits de l’homme à prendre des mesures décisives en mettant en place une enquête internationale contribue à créer un climat d’impunité et des violations continuent à se produire régulièrement. continuer. »
Accusations d’intervention de politique intérieure en tant que HCHR
En tant que commissaire, la position de Zeid inclut le droit de critiquer les gouvernements de ces nations qui sont contrôlés et reconnus comme ayant abusé des droits de l’homme. Puisque ces déclarations concernent les questions de politique intérieure des États membres de l’ONU, les arguments les plus fréquents contre les critiques sont que la censure des États individuels est proche de la souveraineté des États .
En juin 2016, il s’est prononcé sur le vote référendaire du Royaume-Uni sur la question de savoir s’il fallait quitter l’ Union européenne , ce qu’on appelle le processus du Brexit . Zeid a exhorté les autorités britanniques à prendre soin de prévenir les attaques xénophobes à la suite du vote.
En septembre, on a rapporté que le HCDH avait tweeté avec colère contre le «fondamentalisme du marché libre», dans le contexte des tirades de Zeid contre les «populistes» européens et américains. Appelant Nigel Farage et Donald Trump « démagogues », le Commissaire a publié des attaques contre les politiciens de droite sur le site Internet du HCDH.
Le 12 septembre 2016, Hussein a exprimé sa préoccupation au sujet de la campagne présidentielle de Donald Trump aux Etats-Unis, qu’il a décrite comme un « bigot », en disant que: « Si Donald Trump est élu sur la base de ce qu’il a dit déjà … Je pense que c’est sans aucun doute qu’il serait dangereux d’un point de vue international. » Hussein a déclaré qu’il n’était « pas désireux de s’immiscer dans une campagne politique dans un pays en particulier », ajoutant que lorsqu’une élection pourrait entraîner une augmentation du recours à la torture (en particulier le waterboarding ) ou l’accent mis sur les communautés vulnérables. une manière qui suggère qu’ils peuvent être privés de leurs droits humains, alors je pense qu’il est nécessaire de le dire « .Ces attaques sur la candidature de Trump ont provoqué des plaintes du gouvernement russe à l’ONU, avec Vitaly Churkin (ambassadeur de Russie à l’ONU) disant: « Prince Zeid dépasse ses limites de temps en temps et nous sommes mécontents Il a critiqué un certain nombre de chefs d’Etat, le gouvernement, il devrait s’en tenir à son dossier, ce qui est assez important. »
Zeid a été condamné par le président philippin Rodrigo Duterte en décembre 2016 pour avoir suggéré une enquête sur les propres comptes de Duterte sur les exécutions extrajudiciaires alors qu’il était encore maire de Davao City et sur les morts « choquantes » liées à la guerre des drogues . Le porte-parole de Duterte Harry Roque réfute qu’en tant que prince, il n’a jamais expérimenté être élu par les gens. [la citation nécessaire ]
Zeid est le fils du prince Ra’ad bin Zeid , Lord Chamberlain de Jordanie. Sa grand-mère paternelle était la peintre turque Princesse Fahrelnissa Zeid qui était mariée au prince Zeid bin Hussein .
Zeid s’est marié le 5 juillet 2000 à Amman avec Sarah Butler, connue sous le nom de Princesse Sarah Zeid après son mariage. Elle est née à Houston , au Texas , le 1er août 1972. Elle a fait ses études à Prior’s Field , Hurtwood House à Surrey . un BA en relations internationales de l’ Université de St. Thomas à Houston, Texas et un MSC en études du développement de SOAS, Université de Londres. Elle a ensuite travaillé pour l’ Organisation des Nations Unies à New York , où elle a participé au programme de développement, au service de maintien de la paix et à l’ UNICEF . Elle est la fille de Godfrey Butler, un géologue britannique et consultant auprès de compagnies pétrolières internationales, et de Jean H. Butler.
Le frère cadet de Zeid, Prince Mired , est le président de la Commission nationale pour le déminage et la réhabilitation de la Jordanie et l’envoyé spécial de la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel. Destruction , ou traité d’Ottawa , qui vise à éliminer l’utilisation des mines terrestres.
Il y a eu environ 800 blessés dans les manifestations de Barcelone au moment du référendum et nous avons tous vu à la télévision des personnes âgées matraquées alors qu’elles se rendaient dans les bureaux de vote. Il était je crois légitime de la part du responsable des Nations unies pour les droits de l’homme de demander des explications au gouvernement espagnol et ce d’autant plus que l’Espagne ne nous avait plus habitué depuis des dizaines d’années c’est-à-dire depuis la mort de Franco à de pareilles violences. Il n’était pas question naturellement de prendre une position politique sur le référendum et sur l’interdiction.
Quant au prince Zeid Raad il a consacré sa vie aux droits de l’homme après avoir été ambassadeur de Jordanie notamment à Washington.
Le prince de Jordanie, fils du chef de la maison royale d’Irak et ancien grand chambellan de Jordanie, est en effet par ailleurs fils de la suédoise Margaretha Inga Elisabeth Lind connue aujourd’hui sous le nom de Majda Raad et descendante du roi Charles XI de Suède. Après son doctorat de Christ’s College de Cambridge le prince a été représentant de la Jordanie auprès de l’ONU puis ambassadeur de 2007 à 2010 aux États-Unis et au Mexique. Il a joué un rôle important dans l’établissement de la Cour pénale internationale (CPI) et a été le premier président élu de l’assemblée des États parties de la CPI. Il s’est particulièrement occupé des affaires politiques de la Force de protection des Nations unies pour l’ex-Yougoslavie et ses interventions un peu partout ont été nombreuses en particulier en faveur des enfants.
Il a épousé la texane Sarah Butler. Ils ont deux fils et deux filles.
Avis aux concernés, plutôt que des copiés-collés de longs textes trouvé sur internet, ne pouvez-vous simplement pas nous copier l’introduction ou l’abstract, puis fournir le lien pour que nous consultions nous-même l’écrit ? Ce serait plus agréable pour les yeux et puis, les articles sont intéressants mais il est toujours mieux d’aller s’en rendre compte soi-même, de se faire sa propre idée au lieu d’un point-de-vue de masse.
Pierre21
24 juin 2018 @ 06:40
On se demande comment ce monsieur a atterri là. Je me souviens l’année dernière qu’il lançait des avertissements farfelus au gouvernement espagnol concernant la Catalogne
Gibbs ?
24 juin 2018 @ 09:57
Même réflexion Pierre21.
Karabakh
26 juin 2018 @ 14:53
Ce n’est peut-être pas farfelu pour tout le monde. Personnellement, j’avais trouvé ça plus déplacé (de quoi se mêlait-il) que farfelu. Cet homme ne sait pas tenir sa place, c’est son plus gros défaut.
Gibbs ?
24 juin 2018 @ 07:53
Régine,
Je lis à différentes sources qu’il est cité comme prince jordanien.
Sa mère est suédoise.
Il est né en 1963.
Sylvie Vailland
24 juin 2018 @ 08:12
Je ne connais pas ce prince…
Qui est son épouse ?
Merci de vos futures réponses
Bon dimanche a tous?
Jérôme
24 juin 2018 @ 10:28
Lu sur wikipedia : Né le 26 juin 1964, le prince a épousé en 2000 Sarah Butler, née à Houston, Texas, le 1er août 1972. Le couple a quatre enfants : le prince Ra’ad, les princesses Hala et Azziza, le prince Zaid.
Sarah Butler was educated at Prior’s Field, Hurtwood House in Surrey, and has a BA in International Relations from the University of St. Thomas in Houston, Texas and an MSC in Development Studies from SOAS, University of London. She was then employed with the United Nations Organization in New York City, where she served in the development program, the peace-keeping department and UNICEF. She is the daughter of Dr Godfrey Butler, a British geologist and a consultant to international oil companies, and Jean H. Butler.
Jérôme
24 juin 2018 @ 10:14
« Intègre et indépendant, le Jordanien Zeid Raad al-Hussein a décidé de ne pas rempiler au Haut-Commissariat des droits de l’homme, pour ne pas vouloir « ramper » devant les grandes puissances qui valideront le prochain mandat, explique-t-il. « La Syrie, le Yémen, la République démocratique du Congo et le Burundi sont des « abattoirs d’êtres humains » dit-il. Extrait d’un article de Mediapart.
Jérôme
24 juin 2018 @ 10:18
Si Régine le permet, ci-dessous un article du Monde de l’année dernière sur le prince.
Zeid Ra’ad Al-Hussein, le chevalier blanc des Nations unies
Le haut-commissaire jordanien défend les droits de l’homme dans un monde en pleine régression autoritaire et populiste.
LE MONDE | 30.09.2017 à 10h20 • Mis à jour le 01.10.2017 à 06h35 |
Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant, avec Marie Maurisse (à Genève) et Marie Bourreau (à New York)
Le Jordanien Zeid Ra’ad Al-Hussein, haut-commissaire aux droits de l’homme, à Genève en Suisse, le 11 septembre.
Vendredi 29 septembre, après deux précédents échecs, en 2015 et 2016, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (ONU) s’est accordé sur la création d’un mécanisme d’enquête internationale sur les crimes de guerre commis au Yémen.
A l’instigation du haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, le Jordanien Zeid Ra’ad Al-Hussein, et après d’intenses tractations, l’envoi d’« un groupe d’experts internationaux et régionaux » a été approuvé. Ce laborieux succès atteste de la ténacité du « M. Droits de l’homme » de l’organisation onusienne de l’immense difficulté de sa mission, dans un monde en pleine régression autoritaire et populiste.
« Une autorité morale unique »
A l’heure où le président de la première puissance mondiale, Donald Trump, invective régulièrement les journalistes et menace de rayer la Corée du Nord de la carte, où les « sécuritocraties » reviennent en force au Proche-Orient, où l’Europe se barricade contre les réfugiés, et où Aung San Suu Kyi avalise en silence la répression des Rohingya – la minorité musulmane de Birmanie –, Zeid Ra’ad Al-Hussein incarne une figure solitaire, presque anachronique, qui s’échine à défendre, vaille que vaille, l’universalisme des droits de l’homme.
SELON ZEID RA’AD AL-HUSSEIN, WILDERS, FARAGE, LE PEN OU ENCORE TRUMP SONT DES « DÉMAGOGUES » QUI PARTAGENT « LES TACTIQUES DE DAECH COMME LE RECOURS AUX DEMI-VÉRITÉS »
« C’est un homme courageux et indépendant, avec un engagement réel pour les victimes, qui donne beaucoup de gravité à son discours et à son action, affirme Bruno Stagno Ugarte, directeur exécutif adjoint de l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch. Le fait qu’il vienne du Proche-Orient lui donne une autorité morale unique pour parler du caractère universel de ces valeurs. »
Agé de 53 ans, membre de la famille royale jordanienne, le prince Zeid est un fin connaisseur de la machine onusienne. Dans les années 1990, il a participé à la mission d’interposition des casques bleus en ex-Yougoslavie, avant de devenir, en 2000, l’ambassadeur de son pays auprès de l’ONU, poste qu’il a occupé pendant plus de dix ans.
Au sein de la cathédrale de verre des bords de l’East River, il a joué un rôle-clé dans l’établissement de la Cour pénale internationale (CPI). Ces états de service remarqués, son aura de progressiste cosmopolite – sa mère est suédoise et son père jordanien – et son background arabo-musulman lui ont valu d’être nommé, en 2014, à la tête de la plus haute instance des Nations unies pour les droits de l’homme.
En porte-à-faux avec son père
Depuis cette date, le haut-commissaire tempête tous azimuts, à partir de Genève, siège de ses bureaux, ou bien de New York, où sa famille réside. Il est fidèle à l’esprit d’une fonction, qui implique de se faire des ennemis, contrairement au poste de secrétaire général de l’ONU, qui suppose de parler à tout le monde. Les leaders populistes occidentaux, poussés sur le devant de la scène par la crise des réfugiés, et la menace djihadiste, sont les principales cibles de ses colères.
Dans un fameux discours à La Haye, en septembre 2016, il s’en était pris au Néerlandais Geert Wilders, boutefeu de la droite xénophobe, alors favori des législatives de mars 2017, ainsi qu’au Britannique Nigel Farage, héraut du Brexit, à Marine Le Pen, la présidente du Front national, et à Donald Trump, alors en pleine campagne présidentielle. Des « démagogues » qui partagent « les tactiques de Daech [l’acronyme arabe de l’organisation Etat islamique], comme le recours aux demi-vérités, aux caricatures, aux préjugés raciaux et religieux ».
Le prince jordanien n’épargne pas plus les potentats arabes, notamment le président syrien Bachar Al-Assad et les dirigeants saoudiens.
Il s’est même permis de critiquer la reprise des exécutions en Jordanie, en 2014, après un moratoire de huit ans. Un épisode qui l’a placé en porte-à-faux avec son propre père, qui, en tant que conseiller du roi Abdallah, avait signé les ordres de mises à mort. « Mon père m’a dit que le gouvernement estimait ne pas avoir le choix. C’est faux, on a toujours le choix », a-t-il raconté dans une intervention consacrée à la peine capitale.
Son éloquence vire parfois au « prêche »
Dans les couloirs du Conseil des droits de l’homme, certains observateurs déplorent que son éloquence vire parfois au « prêche ». « C’est un avantage de savoir bien parler, mais il faut savoir ce qu’il y a derrière », confie un employé d’une ONG.
A cet égard, l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes au Yémen lui offre l’occasion de marquer des points. Il faudra pour cela que les experts, qu’il a la charge de nommer, parviennent à accéder aux territoires exposés aux bombardements de l’aviation saoudienne, principaux responsables des morts de civils. Cela n’est pas garanti.
Sur le dossier israélo-palestinien, le haut-commissaire a également l’opportunité de passer des paroles aux actes. Ses services planchent sur la création d’une liste noire des entreprises, israéliennes et étrangères, qui travaillent dans les colonies juives de Cisjordanie, en violation du droit international.
Une initiative que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, qui dénonce « une forme moderne de l’antisémitisme », s’efforce de torpiller, avec le soutien de l’administration américaine, très critique du supposé « biais anti-israélien » du Conseil des droits de l’homme. Le prince Zeid aura besoin de toute son habilité pour mener à bien ce projet phare.
En mars, sa compatriote Rima Khalaf, chef de l’ESCWA (Economic and Social Commission for Western Asia), une commission des Nations unies pour le monde arabe, avait été forcée à la démission après la publication d’un rapport accusant Israël de soumettre les Palestiniens à un régime d’apartheid.
Marcel
24 juin 2018 @ 13:55
Le Prince Zeid bin Ra’ad Zeid al-Hussein (né le 26 janvier 1964 en arabe ) est l’actuel Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme , qui a pris ses fonctions en septembre 2014. Une carrière jordanienne diplomate, Zeid a joué un rôle central dans la création de la Cour pénale internationale et a été élu le premier président de l’Assemblée des États parties à la Cour pénale internationale en septembre 2002. Il a également occupé le poste d’officier des affaires politiques à la FORPRONU . ex-Yougoslavie, de 1994 à 1996.
Il a été représentant permanent de la Jordanie auprès des Nations Unies de 2000 à 2007, date à laquelle il a été nommé ambassadeur de Jordanie aux États-Unis et ambassadeur non résident au Mexique . Il a été nommé représentant permanent en 2010 et a servi jusqu’en 2014, démissionnant peu avant sa nomination en tant que Haut Commissaire.
Il est le fils du prince Ra’ad bin Zeid , Lord Chamberlain de Jordanie, et de sa femme suédoise , Margaretha Inga Elisabeth Lind , plus tard connue sous le nom de Majda Raad. Comme les Nations Unies n’autorisent pas les fonctionnaires à utiliser des titres royaux ou autres dans le cadre de leurs fonctions officielles, il est connu sous le nom de Zeid Raad Al Hussein en sa qualité de Haut Commissaire des Nations Unies.
Il est le premier apparent au trône du Royaume d’Irak selon la revendication principale, avec le titre de prince héritier
Zeid est né à Amman , en Jordanie . Il a fait ses études à Reed’s School , Surrey , en Angleterre, puis à l’université Johns Hopkins aux États-Unis, où il a été membre du club de rugby de l’université et a obtenu son baccalauréat en 1987. Il était alors étudiant au Christ’s College , Cambridge , où il a obtenu un doctorat en 1993.
En 1989, Zeid reçut une commission d’officier dans la police du désert jordanien (le successeur de la Légion arabe ), et a servi avec eux jusqu’en 1994. Il a ensuite passé deux ans comme officier politique à la FORPRONU , la force des Nations Unies en ex-Yougoslavie. .
M. Zeid a été le représentant permanent adjoint de la Jordanie auprès des Nations Unies de 1996 à 2000. En août 2000, il a été nommé représentant permanent aux Nations Unies jusqu’en 2007. En 2006, il a été désigné par la Jordanie comme candidat prochain Secrétaire général des Nations Unies . De 2007 à 2010, il a été ambassadeur de Jordanie aux États-Unis d’Amérique , puis en 2010, il est retourné à l’ONU en tant que représentant permanent de la Jordanie.
En janvier 2014, Zeid a été nommé président du Conseil de sécurité des Nations Unies et a présidé les comités 1533 et 1521 du Conseil de sécurité, en ce qui concerne deux régimes de sanctions: la République démocratique du Congo et le Libéria .
Du 16 septembre 2010 au 7 mars 2012, M. Zeid était le président de la configuration spécifique au pays de la Commission des Nations Unies pour la consolidation de la paix au Libéria. Il a également présidé le comité de recrutement pour la sélection du deuxième procureur de la Cour pénale internationale en 2011.
En ce qui concerne la Cour pénale internationale, et de 1996 à 2010, il était:
Président de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (2002-2005).
Président des négociations informelles sur les «éléments» des différentes infractions relevant des crimes de: génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre (1999-2000).
Président du Groupe de travail sur le crime d’agression lors de la Conférence d’examen du Statut de Rome à Kampala (juin 2010).
Aux Nations Unies, il a également présidé le Comité consultatif du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) de 2004 à 2007 et, en 2004, a été nommé conseiller du Secrétaire général sur l’exploitation et les abus sexuels dans les opérations de maintien de la paix . Au cours de son mandat de deux ans, il a publié un rapport sur l’élimination de ces abus de toutes les opérations de maintien de la paix, qui est devenu connu sous le nom de «Rapport Zeid».
Zeid a prononcé la conférence Grotius lors de la 102e réunion annuelle de la Société américaine de droit international, en avril 2008, intitulée «Pour l’amour du droit pénal national et international». Il a également été membre du Conseil consultatif de la Banque mondiale pour le Rapport sur le développement dans le monde 2011 et du Conseil consultatif international de l’ Institut d’Auschwitz pour la paix et la réconciliation .
Le 6 juin 2014, le Secrétaire général de l’ ONU, Ban Ki-moon, a proposé que le Prince Zeid remplace Navi Pillay en tant que chef des droits de l’homme des Nations Unies basé à Genève. La nomination, qui a ensuite été approuvée par l’ Assemblée générale des Nations Unies composée de 193 membres, a fait de lui le premier musulman à diriger le Bureau des droits de l’homme de l’ONU. Les textes intégraux de toutes ses déclarations sont disponibles sur le site Web du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. À ce titre, il a déclaré: « Il n’y a jamais de justification pour la dégradation, l’avilissement ou l’exploitation d’autres êtres humains – sur quelque base que ce soit: nationalité, race, ethnie , religion, sexe, orientation sexuelle , handicap , âge ou caste .
Le 8 septembre 2014, lors de son premier discours au Conseil de l’ONU à la vingt-septième session de l’ONU à Genève, Zeid a vivement critiqué le soi-disant groupe État islamique , affirmant qu’il essayait de créer une «maison de sang». Il a appelé la communauté internationale à lutter contre la propagation du mouvement en Irak et en Syrie , en demandant: « Est-ce qu’ils croient qu’ils (ISIS) agissent courageusement, massacrant des prisonniers de façon barbare? » Les massacres, les décapitations, les viols et les tortures « ne révèlent que ce à quoi ressemblerait un Takfiri (c’est-à-dire un » excommunicateur « en arabe), si ce mouvement essayait réellement de gouverner à l’avenir ». « Ce serait une maison de sang sévère, mesquine, où aucune ombre ne serait offerte, ni aucun abri donné à aucun non-Takfiri parmi eux ». Dans un discours prononcé au musée commémoratif de l’Holocauste aux États – Unis , le commissaire a déclaré que les leçons tirées de l’Holocauste sont essentielles à la compréhension du groupe État islamique. Il a dit: « Si nous avons appris quelque chose de notre histoire collective, c’est ceci: brouiller seulement pour nous-mêmes, notre peuple, notre idéologie politique ou religieuse, ou pour notre propre genre ne fera que brouiller les cartes – finalement, parfois horriblement toutes les personnes. » Selon la presse, « la solution qu’il propose pour éviter les atrocités comme l’Holocauste est l’éducation aux droits de l’homme pour tous les enfants du monde, qui commence avant l’âge de neuf ans. » Ainsi, des écoles paroissiales catholiques aux écoles les plus laïques les institutions publiques, et en effet les madrassas islamiques, les enfants peuvent apprendre – même à l’école maternelle – et faire l’expérience des valeurs fondamentales des droits de l’homme que sont l’ égalité , la justice et le respect. »
Le ministre britannique des Affaires étrangères , Hugo Swire, rencontre Zeid à Londres, le 12 octobre 2015
Le nouveau Commissaire s’est également concentré sur d’autres régions du monde en proie à des troubles, notamment le Venezuela , l’ Ukraine et Gaza . Ses communiqués de presse sont disponibles sur le site internet de son bureau.
Il a fait rapport au Conseil de sécurité sur l’ Irak et d’autres pays et a souligné la nécessité d’un plus grand courage moral pour assurer l’égalité et les droits de l’homme pour tous: «Les enfants doivent apprendre ce que sont le sectarisme et le chauvinisme. Ils doivent apprendre que l’obéissance aveugle peut être exploitée par des figures d’autorité à des fins perverses, et qu’ils doivent apprendre qu’ils ne sont pas exceptionnels à cause de leur lieu de naissance, de leur apparence, de leur passeport ou de leur classe sociale. ou croyance de leurs parents, ils devraient apprendre que personne n’est intrinsèquement supérieur à elle ou à ses semblables humains … Malheureusement, ils doivent apprendre que le champ Zeppelin, l’ombre de Buchenwald , le reflet de la machette et l’horreur de la vie aujourd’hui en Syrie, en Irak, au Soudan du Sud, en République centrafricaine et ailleurs – partout où nous vivons, ils ne sont jamais si loin. »
Il a dit que les États-Unis avaient l’obligation, en vertu du droit international, de poursuivre tous les responsables de la torture de la CIA , de ceux qui menaient des interrogatoires aux décideurs et aux supérieurs hiérarchiques qui donnaient les ordres.
Le 17 avril 2015, Zeid a confié au directeur du HCDH , Anders Kompass , un congé administratif après que Kompass eut fourni aux autorités françaises un rapport interne de l’ONU détaillant les abus sexuels d’enfants par les troupes françaises de maintien de la paix en République centrafricaine . La décision a été infirmée le 5 mai 2015 après avoir été jugée » prima facie illegal » par le Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies .
Le 27 avril de cette année, Hussein a critiqué une colonne de The Sun écrite par Katie Hopkins pour avoir utilisé le terme » cafards » pour désigner les migrants, le décrivant comme une propagande utilisée par les nazis et les auteurs du génocide rwandais contre leurs victimes.
En septembre 2015, Zeid a critiqué l’intervention menée par l’Arabie saoudite au Yémen . Son rapport impliquait que la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite pouvait être coupable de crimes de guerre . En octobre 2016, il a déclaré: « L’incapacité du Conseil des droits de l’homme à prendre des mesures décisives en mettant en place une enquête internationale contribue à créer un climat d’impunité et des violations continuent à se produire régulièrement. continuer. »
Accusations d’intervention de politique intérieure en tant que HCHR
En tant que commissaire, la position de Zeid inclut le droit de critiquer les gouvernements de ces nations qui sont contrôlés et reconnus comme ayant abusé des droits de l’homme. Puisque ces déclarations concernent les questions de politique intérieure des États membres de l’ONU, les arguments les plus fréquents contre les critiques sont que la censure des États individuels est proche de la souveraineté des États .
En juin 2016, il s’est prononcé sur le vote référendaire du Royaume-Uni sur la question de savoir s’il fallait quitter l’ Union européenne , ce qu’on appelle le processus du Brexit . Zeid a exhorté les autorités britanniques à prendre soin de prévenir les attaques xénophobes à la suite du vote.
En septembre, on a rapporté que le HCDH avait tweeté avec colère contre le «fondamentalisme du marché libre», dans le contexte des tirades de Zeid contre les «populistes» européens et américains. Appelant Nigel Farage et Donald Trump « démagogues », le Commissaire a publié des attaques contre les politiciens de droite sur le site Internet du HCDH.
Le 12 septembre 2016, Hussein a exprimé sa préoccupation au sujet de la campagne présidentielle de Donald Trump aux Etats-Unis, qu’il a décrite comme un « bigot », en disant que: « Si Donald Trump est élu sur la base de ce qu’il a dit déjà … Je pense que c’est sans aucun doute qu’il serait dangereux d’un point de vue international. » Hussein a déclaré qu’il n’était « pas désireux de s’immiscer dans une campagne politique dans un pays en particulier », ajoutant que lorsqu’une élection pourrait entraîner une augmentation du recours à la torture (en particulier le waterboarding ) ou l’accent mis sur les communautés vulnérables. une manière qui suggère qu’ils peuvent être privés de leurs droits humains, alors je pense qu’il est nécessaire de le dire « .Ces attaques sur la candidature de Trump ont provoqué des plaintes du gouvernement russe à l’ONU, avec Vitaly Churkin (ambassadeur de Russie à l’ONU) disant: « Prince Zeid dépasse ses limites de temps en temps et nous sommes mécontents Il a critiqué un certain nombre de chefs d’Etat, le gouvernement, il devrait s’en tenir à son dossier, ce qui est assez important. »
Zeid a été condamné par le président philippin Rodrigo Duterte en décembre 2016 pour avoir suggéré une enquête sur les propres comptes de Duterte sur les exécutions extrajudiciaires alors qu’il était encore maire de Davao City et sur les morts « choquantes » liées à la guerre des drogues . Le porte-parole de Duterte Harry Roque réfute qu’en tant que prince, il n’a jamais expérimenté être élu par les gens. [la citation nécessaire ]
Zeid est le fils du prince Ra’ad bin Zeid , Lord Chamberlain de Jordanie. Sa grand-mère paternelle était la peintre turque Princesse Fahrelnissa Zeid qui était mariée au prince Zeid bin Hussein .
Zeid s’est marié le 5 juillet 2000 à Amman avec Sarah Butler, connue sous le nom de Princesse Sarah Zeid après son mariage. Elle est née à Houston , au Texas , le 1er août 1972. Elle a fait ses études à Prior’s Field , Hurtwood House à Surrey . un BA en relations internationales de l’ Université de St. Thomas à Houston, Texas et un MSC en études du développement de SOAS, Université de Londres. Elle a ensuite travaillé pour l’ Organisation des Nations Unies à New York , où elle a participé au programme de développement, au service de maintien de la paix et à l’ UNICEF . Elle est la fille de Godfrey Butler, un géologue britannique et consultant auprès de compagnies pétrolières internationales, et de Jean H. Butler.
Le frère cadet de Zeid, Prince Mired , est le président de la Commission nationale pour le déminage et la réhabilitation de la Jordanie et l’envoyé spécial de la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel. Destruction , ou traité d’Ottawa , qui vise à éliminer l’utilisation des mines terrestres.
Gérard
24 juin 2018 @ 14:38
Il y a eu environ 800 blessés dans les manifestations de Barcelone au moment du référendum et nous avons tous vu à la télévision des personnes âgées matraquées alors qu’elles se rendaient dans les bureaux de vote. Il était je crois légitime de la part du responsable des Nations unies pour les droits de l’homme de demander des explications au gouvernement espagnol et ce d’autant plus que l’Espagne ne nous avait plus habitué depuis des dizaines d’années c’est-à-dire depuis la mort de Franco à de pareilles violences. Il n’était pas question naturellement de prendre une position politique sur le référendum et sur l’interdiction.
Quant au prince Zeid Raad il a consacré sa vie aux droits de l’homme après avoir été ambassadeur de Jordanie notamment à Washington.
Le prince de Jordanie, fils du chef de la maison royale d’Irak et ancien grand chambellan de Jordanie, est en effet par ailleurs fils de la suédoise Margaretha Inga Elisabeth Lind connue aujourd’hui sous le nom de Majda Raad et descendante du roi Charles XI de Suède. Après son doctorat de Christ’s College de Cambridge le prince a été représentant de la Jordanie auprès de l’ONU puis ambassadeur de 2007 à 2010 aux États-Unis et au Mexique. Il a joué un rôle important dans l’établissement de la Cour pénale internationale (CPI) et a été le premier président élu de l’assemblée des États parties de la CPI. Il s’est particulièrement occupé des affaires politiques de la Force de protection des Nations unies pour l’ex-Yougoslavie et ses interventions un peu partout ont été nombreuses en particulier en faveur des enfants.
Il a épousé la texane Sarah Butler. Ils ont deux fils et deux filles.
Claudie
24 juin 2018 @ 22:22
Je crois que son père était cousin germain avec le roi Hussein de Jordanie
Karabakh
26 juin 2018 @ 14:56
Avis aux concernés, plutôt que des copiés-collés de longs textes trouvé sur internet, ne pouvez-vous simplement pas nous copier l’introduction ou l’abstract, puis fournir le lien pour que nous consultions nous-même l’écrit ? Ce serait plus agréable pour les yeux et puis, les articles sont intéressants mais il est toujours mieux d’aller s’en rendre compte soi-même, de se faire sa propre idée au lieu d’un point-de-vue de masse.