En novembre dernier, 95 princes et haut dignitaires saoudiens avaient été arrêtés dans le cadre de la mise en place d’une commission anti-corruption sur proposition du prince héritier Mohammed Ben Salmane. Depuis, tous sont privés de liberté et logés au Ritz Carlton de Riyad, qui a été réquisitionné pour l’occasion.
On apprend à présent qu’une proposition leur a été faite : verser une somme globale de 100 milliards de dollars, soit 15 % du PIB de l’Arabie-Saoudite en échange de l’abandon de la procédure judiciaire. Ce versement se fera en cash ou via transfert de biens immobiliers.
Le prince Alwaleed fait partie des princes mis aux arrêts. L’hôtel Ritz Carlton réouvrira ses portes à sa clientèle mi-février, ce qui donne à penser que les transactions sont sur le point de se conclure. ‘(Source : Le Figaro – Merci à Anne)
framboiz 07
25 janvier 2018 @ 02:29
La 2 en a parlé aux infos de 20H .Et après ,où va cet argent , à l’état , au prince héritier ? Les Saoudiens semblaient se réjouir , ils ne sont pas dupes de la corruption .
Yannick
25 janvier 2018 @ 03:15
Le genre de choses qu’on ne peut voir que dans les pétro-dictatures.
marianne
25 janvier 2018 @ 07:03
Le Ritz-Carlton comme prison, ce n’ est pas mal comme train de vie !
Je ne connais pas mais enfin, vu le nom …
septentrion
25 janvier 2018 @ 07:48
Je reste sans voix. J’attends de lire les commentaires des internautes bien informés sur ce sujet. Du racket officiel?
Martine un
25 janvier 2018 @ 17:51
Corruption officielle
DUCHESSE
25 janvier 2018 @ 08:16
Curieuse façon de régler les affaires. Arrestations massives, incarcération luxueuse, absence de procès et proposition de libération en échange de caution faramineuse.
De plus, le prince héritier ne craint il pas, en libérant de potentiels ennemis (et pour cause…) de se mettre en danger pour l’avenir?
Bételgeuse70
25 janvier 2018 @ 08:36
Un moyen comme un autre de résoudre ses problèmes financiers ?
JAY
25 janvier 2018 @ 08:49
Comme quoi il y a toujours plus puissant que soit …
Figaro
25 janvier 2018 @ 10:15
RIen de neuf sous le soleil de Riyad. Il y a 600 ans la rançon pour l’échange de prisonniers enrichissait chevaliers et nobles partis guerroyer. La question est de savoir à combien sera fixée celle du prince héritier s’il se fait dégommer par des rancuniers ?
Nicole C 34
25 janvier 2018 @ 10:27
l’argent n’est pas un problème ,ils sont tellement riches que c’est une goutte d’eau pour eux.
Anna Claudia
25 janvier 2018 @ 11:13
Une affaire de famille en somme.
JAusten
25 janvier 2018 @ 11:17
Ils avaient besoin de fric et ils ont agit comme on agissait au moyen âge. Comme on ne peut plus aller physiquement « lever l’impôt » en ramassant des poignées entières de pièces dans les coffres des autres, on séquestre et on rackette car aujourd’hui l’argent est virtuel car placé. N’est-ce pas le même prince qui a mis en place la commission « anti-corruption » et qui en même temps achète deux trois chose fiscalement déductibles comme des tableaux de Vinci et autres ? Vous me direz peut-être que l’un n’empêche pas l’autre ?
Jean Pierre
25 janvier 2018 @ 11:32
Le royaume saoudien a un sens de la transaction bien différent que celui de la France au moment de l’affaire Tapie.
Pierre-Yves
25 janvier 2018 @ 12:03
Il arrive qu’on s’acharne sur les pauvres, mais là, on a racketté les riches. Ca change un peu.
Comment ?
Vous trouvez la méthode discutable ? En fait, pour l’Arabie Saoudite, pas tant que ça …
particule
25 janvier 2018 @ 12:39
Une idée pour les français qui oublient de payer leurs impôts …. phobie administrative ou autres ….
Itzel
25 janvier 2018 @ 12:41
Les clients présents dans l’hôtel ont eu 2 heures pour plier bagage !!! Itzel
Mayg
25 janvier 2018 @ 12:49
C’est quoi cette mascarade ?
Soit ils sont coupables de corruption, et ils doivent répondre de leurs actes devant la justice. Soit ils sont innocents, et ils doivent être remis en liberté.
Mais ce marchandage ressemble à une arnaque !
Kamila
26 janvier 2018 @ 12:12
@Mayg: dans une « démocratie », oui, pas sur la planète Saoudite!
ML
26 janvier 2018 @ 16:14
La justice saoudienne ?
Gérard
27 janvier 2018 @ 03:18
Tout à fait Mayg.
massi
25 janvier 2018 @ 13:04
Le Prince Héritier est prêt à fermer les yeux pour ce qui était au départ une raison de corruption en échange de 100 milliards dollars, où est la justice dans tout cela? L’argent n’a pas d’odeur.
Merci Anne ?
val
25 janvier 2018 @ 14:30
Money , Money !!! Ils ont du serrer les fesses !!!!!
Antoine
26 janvier 2018 @ 11:22
Vous croyez que l’argent était planqué là..?
Mélusine
25 janvier 2018 @ 14:50
S’il revenait parmi nous, Charles Ritz serait consterné de voir un hôtel « Ritz Carlton » de Riyad utilisé comme prison, même princière.
Mais peut-on encore être étonné de quoi que ce soit, dans un pays où la liberté s’achète ?
plume
25 janvier 2018 @ 15:22
Etrange façon de régler les problèmes financiers. Une telle pratique pourrait être appliquée en France afin de régler plus rapidement les affaires et désengorger les tribunaux.
Gérard
27 janvier 2018 @ 03:18
Seuls les pauvres iraient donc en prison.
Philippe Gain d'Enquin
25 janvier 2018 @ 16:20
Comme quoi on se soudien dans l’épreuve…
Philippe Gain d'Enquin
25 janvier 2018 @ 16:21
et parfois à ses Ritz et péril !
massi
25 janvier 2018 @ 19:46
Philippe gain d’équipe
Vous êtes bon ce soir quesqu’il vous arrive? ?
Philippe Gain d'Enquin
26 janvier 2018 @ 08:31
Je souhaitais vous complaire… (lol)
Marie de Cessy
27 janvier 2018 @ 12:29
Bon très très bon Philippe !
Nemausus
25 janvier 2018 @ 17:33
Et si on faisait pareil avec certaines de nos élites qui ont l’habitude de se servir dans la caisse pour diminuer la dette de la France? ;)
Claude Patricia
25 janvier 2018 @ 19:13
Pas bête. Maintenant que je sais que Bernadotte avait racheté celle de la Suède, on devrait demander au cac 40 de verser la somme. Ce n est pas grand chose pour eux.
Cyrille ROBERT
25 janvier 2018 @ 18:00
Oh la la !!! 100 milliards : Impossible de les réunir pour Moi !!! Je resterais enfermé à vie . Je ne reverrais pas la lumière du jour et je pourrirais dans un cul de basse fosse de la capitale saoudienne. Je n ‘aurais même pas un plateau repas du Carlton-Ritz.
Mélusine
27 janvier 2018 @ 18:28
Un petit sandwich au concombre, Cyrille Robert ? :)
Nausikaa
25 janvier 2018 @ 18:31
Incroyable mais vrai !! Sachant que quelques uns de ces princes investissent en Europe cela fait peur !
Claude Patricia
25 janvier 2018 @ 19:14
C est un prélèvement d argent à la mode chez eux?
Claude Patricia
25 janvier 2018 @ 19:16
Qu’est ce qu’il va faire d autant d argent à part aller faire les boutiques de luxe…investir chez nous??
Gérard
25 janvier 2018 @ 19:49
http://www.ritzcarlton.com/en/hotels/saudi-arabia/riyadh#Rooms%20%26%20Suites
Un peu kitsch peut-être… Mais c’est mieux que la Bastille, le principe étant le même, une lettre de cachet, et plus tu payes mieux tu es considéré.
Mais la Bastille était à peu près vide tandis que le Ritz refusait du monde.
Pascal
26 janvier 2018 @ 17:27
En regard de Dubaï et autres émirats en folie il me semble que c’est presque « dépouillé » non?
Gérard
25 janvier 2018 @ 19:54
La déco est affreuse mais il faut bien qu’on voit qu’on est en prison.
Michèle Lobre
25 janvier 2018 @ 22:33
Tiens Notre président Macron pourrait faire pareil avec les dirigeants des Gaffas’ Google et autres Microsoft, qui ne payent pas d’impots en France.Il aurait pu les sequestrer à Versailles ou il les a reçu …. puisque MBS est son grand copain !
Xenia
25 janvier 2018 @ 22:49
Cette histoire de princes corrompus et un scandale vu, de, France. La corruption est bien installee et surtout depuis de la decouverte du petrole, cela est s est generalise. L Arabie Saoudite gouverne comme au Moyen Age. La Maison Saoud est grande, fonctionnes avec des regles uniques. Depenser 100 milliards de dollars pour retrouver leur liberte ne leur manquera pas. Ils ont investi partout dans le monde, d hotels luxueux et proprietes grandioses. Les gisements diminuent, et pour leur avenir, ils ont pris des decisions adequates.
Gérard
26 janvier 2018 @ 11:20
On veut bien imaginer que la corruption existe notamment au Proche-Orient mais comme il n’y aura sans doute jamais aucun procès en règle dans cette affaire, nous assistons surtout à un règlement de comptes dynastiques, politiques et financiers.
Mélusine
27 janvier 2018 @ 18:34
Au fait, quel est le pays qui a inspiré ce merveilleux conte « Ali Baba et les 40 voleurs » ?
Gérard
29 janvier 2018 @ 19:33
L’Histoire d’Ali Baba, et de quarante voleurs, exterminés par une esclave est généralement tenue pour une histoire d’origine persane. À proprement parler c’est un récit qui ne fait pas partie des Contes des Mille et Une Nuits mais un texte qui a été ajouté à cette collection par l’un des traducteurs européens de l’original, l’académicien orientaliste Antoine Galland (1646-1715), en 1701. On ne le retrouve pas dans les manuscrits initiaux. L’orientaliste américain Duncan Black MacDonald (1863-1943) a bien découvert un manuscrit en arabe de cette histoire à la Bodleian Library mais on s’aperçut que c’était un texte rédigé au XIXe siècle.
En 1860 en effet, la Bodleian Library d’Oxford acheta un petit manuscrit in octavo arabe de la Librairie allemande A. Franck, rue de Richelieu à Paris. Le volume contient deux histoires : Haroun al-Rashid [le calife de Bagdad] et la fille de Kesra, et la seule version arabe connue de Ali Baba et les quarante voleurs.
Les Contes des Mille et Une Nuits avaient été apportés à Galland du Liban mais ils sont pour la plupart d’origine persane et traduits en arabe à la fin du VIIème siècle.
Galland avait pu entendre parler d’Ali Baba par un conteur maronite d’Alep en Syrie.
Sir Richard Francis Burton (1821-1890) mit ce texte dans les volumes supplémentaires de sa traduction du Livre des Mille et Une Nuits et il pensait que le conte avait son origine chez les Chypriotes grecs.
Dans l’histoire cependant Ali est un pauvre bûcheron persan. On a pu voir la source du conte dans une saga soudanaise où le roi Ali Baba de la tribu Bija dans l’est du Soudan au IXème siècle refuse de payer des impôts à Jafar al-Mutawakkil, le 10e calife abbasside de Bagdad. Ali fait sceller les mines d’or des montagnes, fait arrêter près de la mer Rouge les collecteurs. Le calife envoie une armée pour contrôler le marché de l’or qui est vital dans le monde islamique de ce temps, on pense d’ailleurs que le Soudan a fourni plus de 60 % de l’or abbasside de l’époque antérieure aux Croisades.
En cinq ans la rébellion est écrasée. Ali Baba est emmené et remet au calife tout l’or qu’il avait fait cacher. Le trésor est exposé et le roi vaincu est montré dans toutes les grandes villes sur la route de Samarra, ce qui aurait donné naissance aux aspects légendaires du conte. Ali sera amnistié et sur le chemin du retour vers son pays donnera de l’or à tous les plus pauvres qu’il rencontrera en signe de bonne volonté envers ceux qu’il avait combattus.
framboiz 07
26 janvier 2018 @ 08:24
J’imagine, que contrairement à la France, les gardiens ne font pas grève …
Cétéa
26 janvier 2018 @ 13:32
Nous devrions en prendre de la graine et l’appliquer à notre scandaleuse république bananière !!!
Pascal
26 janvier 2018 @ 17:22
Il est un fait que dans nos pays civilisés la justice , à mon sens , s’occupent trop de faire payer aux condamnés une prétendue dette envers la société dont ils enfreignent les lois et pas assez de dommages intérêts envers les victimes réelles.
Il me semble que le droit mérovingien se souciait d’avantage de dommages aux victimes que de punition.(y compris le fameux « Wergeld » )
Je ne suis pas certain que nous ayons gagné au change.
C’est pourquoi cette forme « d’arbitrage » ne me choque pas fondamentalement.
Mélusine
27 janvier 2018 @ 18:27
Pascal,
Le problème est que, dans notre pays, la plupart des condamnés sont insolvables ou se rendent insolvables. Pour eux, il n’y a que la prison et encore, pas toujours, quand on voit tous les multirécidivistes qui circulent librement.
Pascal
29 janvier 2018 @ 08:40
Je ne crois pas que le problème réside là seulement .
C’est une question d’état d’esprit des agents de l’Etat et notamment ceux de la Justice.
Pour une fois on pourrait peut être tirer profit de l’étude détaillée du système judiciaire des U.S.A. sans nécessairement l’adopter in extenso.
Et il y a aussi la question de l’ Habeas corpus.
Mélusine
29 janvier 2018 @ 21:23
Pascal,
C’est une idée à creuser, en effet, même si le système judiciaire américain est tellement différent du nôtre, qui montre parfois ses limites et a besoin d’être dépoussiéré. S’inspirer des éléments positifs pour les intégrer peu à peu, oui, pourquoi pas ? Gros travail en perspective pour les experts.
Gérard
26 janvier 2018 @ 17:34
Le premier prince à avoir été libéré le 28 novembre 2017 après avoir été arrêté le 4 novembre comme des environ 200 autres personnalités saoudiennes, le prince saoudien Metab ben Abdallah avait dû débourser un milliard de dollars contre sa libération du Ritz-Carlton de Riyad où il était enfermé avec des dizaines d’autres personnalités saoudiennes
Le prince Metab, 65 ans, était l’un des princes les plus puissants du royaume, troisième fils du précédent roi, Abdallah, mort en janvier 2015. Il était le ministre de la Garde nationale, force d’élite de 100 000 hommes, et lui-même est diplômé de l’Académie militaire britannique de Sandhurst et du King Khalid Military College. On le considérait comme le plus important des rivaux du prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) après l’éviction en juin du prince héritier précédent Mohammed ben Nayef. Il était le dernier membre de la famille de l’ancien roi à avoir une position influente après le limogeage de ses frères Mishaal et Turki de leurs postes de gouverneurs dès 2015.
Accusé de « détournement de fonds, d’emplois fictifs et d’accorder des contrats publics à ses propres sociétés », selon une source officielle saoudienne citée par l’agence Reuters, le prince Metab aurait notamment passé un contrat de 10 milliards de dollars d’achat de talkies-walkies et d’équipements pare-balles pour les forces de la Garde nationale qu’il dirigeait. De telles pratiques étaient jusque-là courantes en Arabie Saoudite, où les membres de la famille royale saoudienne profitent de leurs positions officielles pour grossir leur fortune personnelle. Bien plus que le milliard annoncé officiellement, des sources de l’opposition saoudienne citées par la presse arabe avancent le chiffre de 10 milliards de dollars cédés par le prince Metab au Trésor saoudien pour sa libération. Ses frères et sœurs auraient contribué à réunir les fonds en propriétés foncières et sociétés commerciales en Arabie Saoudite et à l’étranger.
Le prince Metab s’y connait en palaces puisqu’il a acheté en 2010 l’hôtel de Crillon à Paris pour 250 millions d’euros, qui lui a coûté 200 autres millions pour les nouveaux aménagements.
La possibilité que le prince vienne en France, où il a des intérêts, a été évoquée par des journaux arabes financés par le Qatar. Le quotidien Al-Quds al-Araby, publié à Londres, rapporte que son frère cadet Abdel-Aziz ben Abdallah, ancien vice-ministre des Affaires étrangères, se trouve déjà en France, où il aurait demandé l’asile politique. Le prince avait demandé à MBS, peu avant la purge anticorruption, l’autorisation de voyager pour se faire soigner et l’avait obtenue. En novembre en tous cas le prince avait rejoint son palais à Riyad. Était-il encore en résidence surveillée ?
Le prince Metab est apparu le 30 décembre 2017 au côté du prince héritier lors du festival annuel des courses de chevaux de Riyad, ce qui évidemment laisse penser à une réconciliation effective.
On peut dire aussi que ce prince avait considérablement réformé la Garde nationale avec efficacité au début des années 2010 et que c’est pour lui qu’a été créé en 2013 le ministère de la Garde nationale alors que jusqu’alors il en était le commandant en chef. Le prince est politiquement conservateur. Il est père de six enfants dont trois fils. L’aîné des fils, Abdallah, né en 1984, a participé deux fois aux Jeux olympiques en saut d’obstacles.
On disait aussi en novembre 2017 que trois autres personnalités arrêtées auraient signé un accord en vue de leur libération. À cette époque le prince héritier disait au New York Times : « 95% des personnes arrêtées ont accepté un règlement », et l’opération « liberté contre argent » devrait rapporter au total « environ 100 milliards de dollars » au Trésor saoudien, ce qui pouvait être utile pour financer les projets lancés par le nouveau maître du pays pour comme il l’avait promis en mai au président américain d’acheter pour 110 000 milliards de dollars d’armement américain.
Deux princes ont été libérés le 28 décembre après un accord financier.
beji
26 janvier 2018 @ 21:27
Je n’arrive pas à me faire une opinion au sujet de ce prince héritier;veut-il punir des gens malhonnêtes ou se débarrasser de gens qui le gênent ?
Mélusine
27 janvier 2018 @ 18:22
Les deux, beji !
Marie de Cessy
27 janvier 2018 @ 12:30
Ils ont de drôles de façon de régler leurs histoires en Arabie Saoudite…
Claude-Patricia
27 janvier 2018 @ 16:09
110 000…milliards d’armement, il ne peut pas acheter de quoi faire vivre son peuple???
Mélusine
27 janvier 2018 @ 18:22
Quoi qu’il en soit, avec un coup pareil, le prince héritier vient de se faire 95 « amis ». :)