Au château d’Amboise, la sculptrice Catherine Cairn a dévoilé officiellement le samedi 21 octobre dernier les bustes du Comte et de la Comtesse de Paris en présence de la Princesse Léa de Belgique, amie du couple princier. (Merci à Charles et Quentin – Photo facebook Philippe Delorme)
Rita blanc
2 novembre 2017 @ 07:17
Qui est le Monsieur avec les lunettes au milieu ?
MARC
2 novembre 2017 @ 10:04
Les bustes de ???? ….Sans commentaires…. !
Hélène
3 novembre 2017 @ 12:28
Les bustes sont ressemblants
Kayleen
2 novembre 2017 @ 10:04
Il s’agit d’ Alain Zenner le compagnon de la princesse Léa
Gibbs ??
2 novembre 2017 @ 13:25
Kayleen,
Vous avez été plus rapide que moi !!
Merci
Bonne semaine
Gibbs ??
2 novembre 2017 @ 13:28
Avocat connu en Belgique.
Gérard
3 novembre 2017 @ 18:32
Me Alain Zenner, né à Gand le 20 février 1946, est docteur en droit de l’Université de Gand, titulaire d’un Master de droit comparé à la Chicago University Law School, et il est diplômé d’études supérieures en gestion de l’École de commerce Solvay,
avocat au barreau de Bruxelles, il a été assistant à la faculté de droit de l’Université libre de Bruxelles,
Il a été élu dans le Parti réformateur libéral puis dans le Mouvement réformateur, de 1991 à mai 2003 puis de juillet 2003 à 2009 membre du Conseil régional de Bruxelles-Capitale, de 1999 à 2000 et de juillet 2003 à 2004 membre du Conseil de la Communauté française, et de 1999 à 2000 ainsi que de 2003 à 2004, sénateur de Belgique nommé par le Conseil de la Communauté française, il a été aussi conseiller à Uccle de 1998 à 2000.
De 2000 à 2003, il a été commissaire du gouvernement, ajouté au ministre des Finances (secrétaire d’État), de mai à juillet 2003 secrétaire d’État à l’Énergie et du développement durable, rattaché au ministre des Finances.
En 1996 le tribunal de commerce de Nivelles le désigna comme curateur pour relancer les Forges de Clabecq près de Bruxelles, qui avaient déposé le bilan. Il fut alors contraint de s’opposer à un leader syndical Roberto D’Orazio, leader de la délégation du syndicat socialiste et soutenu par le Parti du travail de Belgique. Une semaine après une manifestation nationale de soutien, le curateur fut agressé par plusieurs ouvriers dans ce qui selon certaines sources fut une véritable ratonnade et selon d’autres se limita à quelques gifles. Il eut cependant le visage ensanglanté et D’Orazio ne fut pas impliqué personnellement mais se refusa à condamner les auteurs de l’agression. Fin novembre 2009 Maître Zenner fut nommé curateur-liquidateur du Royal Excelsior Mouscron, club de football évoluant dans la première division belge. En 2010 il devint conservateur de la compagnie de transport d’argent Brink’s qui avait fait aveu de faillite après une grève d’une semaine à la suite d’une action de la direction pour changer le statut des employés.
Maître Zenner a été fait chevalier de l’Ordre de Léopold le 9 juin 1999 et commandeur de l’Ordre de Léopold II le 6 juin 2009. Il a été membre du Conseil de l’Ordre des avocats du Barreau de Bruxelles.
Il est l’auteur d’une somme d’un millier de pages : Dépistage, faillites et concordats, le nouveau régime des procédures collectives.
Gibbs ??
4 novembre 2017 @ 15:52
Gérard,
D’Orazio ne mérite nullement une querelle mais s’il était bien syndicaliste socialiste, je me demande s’il était soutenu par le PTB (nous ne nous en souvenons pas mon époux et moi et pourtant, les faits nous sont bien connus).
Gibbs ??
4 novembre 2017 @ 16:09
Gérard,
A l’époque (et encore maintenant) la FGTB (syndicat socialiste) et le PS (parti socialiste) ne vivaient pas réellement une romance.
De plus, dans les années 90, le PTB comptait pour partie négligeable.
La faillite des Forges de Clabecq fut un séisme pour la sidérurgie en Belgique.
Gibbs ??
5 novembre 2017 @ 08:42
Gérard,
J’ai fait quelques recherches (pas Wiki !) et voici un exemple (2000)
Le PTB est un parti marxiste-léniniste.
Le PC n’existe plus en Belgique.
Attention, je n’affirme pas que le Setca (syndicat socialiste) était blanc-bleu (belge) dans cette imbroglio mais…
Enfin lisez car tout cela est bien complexe mais n’est-ce pas le but recherché ?
Pour bien avoir ces images en mémoire, je ne dirai pas que le syndicalisme à la d’Orazio soit ma tasse de thé.
Ce type était dans l’outrance caricaturale abjecte à mes yeux.
Précision : les syndicats sont beaucoup plus puissants et il y a davantage de syndiqués en Belgique qu’en France.
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0ahUKEwjbx9HC9KbXAhUGvBoKHaDmDMoQFgg8MAM&url=http%3A%2F%2Fwww.marx.be%2Ffr%2Fcontent%2Fle-ptb-et-la-lutte-des-forges-de-clabecq&usg=AOvVaw06ij23LsWS33v40J1AVkKq
Gibbs ??
4 novembre 2017 @ 15:46
Voici un petit historique des Forges de Clabecq.
« En 1752, l’impératrice Marie-Thérèse de Hongrie et de Bohème autorise le maintien à Clabecq d’une forge actionnée par un moulin à eau sur la Sennette. Il s’agit véritablement de la première forge de Clabecq. À l’origine, elle se développe donc à partir d’un moulin à battre le fer, construit à côté même d’un moulin à farine. La maçonnerie du bief de cette forge est toujours visible encore aujourd’hui. En 1812, Napoléon Ier demande que soit porté à l’étude la réalisation d’un canal reliant Bruxelles à Charleroi. En 1819, l’entreprise dénommée « Fonderie et platinerie de fer » comprend de nombreux équipements dont un haut fourneau.
En 1828, au bord de la faillite, Edouard Goffin (1796-1858) (époux de Catherine Matthieu) reprit la société, sauva l’usine et l’orienta vers la transformation de produits de haut fourneau et l’utilisation de la mitraille. En 1832, c’est-à-dire 20 ans plus tard, le canal est effectivement créé, ce qui modifie considérablement le paysage économique et social de la région. Le véritable fondateur des « Forges de Clabecq, dont la statue est érigée sur la place du village, est Josse-Philippe-Edouard Goffin (1830-1887), (époux de Fanny t’Kint, 1832-1886), qui développa l’entreprise.
Mais la vraie croissance des Forges arrive en 1850 et de là, on peut véritablement la considérer comme une usine. Son frère Charles-Henri Goffin (1827-1861) l’aida dans sa tâche et installa un laminoir et un raccordement au chemin de fer. En 1888, les forges deviennent une société anonyme. Actionnaires: familles Goffin, puis Matthieu, Moeremans.
Ce qui a favorisé le développement à cet endroit est donc le canal Bruxelles-Charleroi, la présence d’un début de forge mais aussi la présence de la chaussée allant de Mons à Paris. La présence du chemin de fer a aussi favorisé l’agrandissement des Forges. Malgré l’absence de matière première sur place, elle peut arriver grâce aux moyens de communication et tout de suite repartir pour le reste de la Belgique, vers la France, et vers le monde grâce à Anvers qui est un des plus grands ports mondiaux.
Depuis 1973, les conditions économiques de production de l’acier ont changé considérablement. En effet, si la production a augmenté rapidement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après le premier choc pétrolier, qui a entrainé une augmentation importante du coût des matières premières, cette croissance s’est quelque peu ralentie, avec d’importantes variations d’une année sur l’autre. Le complexe sidérurgique, qui comprend des hauts-fourneaux, des laminoirs, une coulée continue, une fonderie et une aciérie électrique, a compté jusqu’à 5324 travailleurs en 1975. Mais la faillite qui suivit fut inévitable.
Réf: – Recherches généalogiques sur la famille Goffin de l’Entre-Sambre-et-Meuse par René Goffin. Bibl. de la ville de Nivelles. -/- J. Tarlier et A. Wauters, canton de Nivelles, p. 136. -/- Journal l’Eco-soir du vendredi 2 août 1996, p. 7. »
Gérard
5 novembre 2017 @ 20:29
Oui Gibbs tout cela est bien complexe.
Bambou
2 novembre 2017 @ 13:02
Personne des Orléans n’était présent…..?
béji
2 novembre 2017 @ 13:34
Les pauvres,ils ne sont pas flattés surtout elle;la sculptrice est l’épouse de Philippe Delorme.
Teresa 2424
2 novembre 2017 @ 17:04
Según la imagen son pequeñas piezas de arte,
Kayleen
2 novembre 2017 @ 18:43
Bonsoir Gibbs, effectivement Mr Zenner bien connu à l’époque lors de la faillite des forges de Clabecq, il en était le curateur.
Gibbs
3 novembre 2017 @ 18:26
Bonsoir Kayleen,
Très juste.
Une période sombre parmi tant d autres pour l emploi en Belgique.
Bon week-end
JAusten
2 novembre 2017 @ 20:16
des bustes de quelle matière ?
Caroline
2 novembre 2017 @ 23:01
Où ces bustes seront-ils officiellement exposés plus tard ?
Coriante
2 novembre 2017 @ 23:33
Les bustes sont réussis
Bravo à l’artiste
Aramis
3 novembre 2017 @ 08:44
Être un citoyen anonyme préserve de se voir « bustifier ».
Philippe Delorme
3 novembre 2017 @ 18:04
D’autres images des deux bustes : http://www.la-couronne.org/actualite-royale/bustes-du-comte-et-de-la-comtesse-de-paris-au-chateau-damboise/
Le site de l’artiste : http://lc.cx/cairn
Charles
4 novembre 2017 @ 16:24
Merci Philippe
Votre épouse est une artiste talentueuse
Gérard
5 novembre 2017 @ 20:31
Oui et les photos de la Couronne démontrent mieux le talent de l’artiste.
DEB
6 novembre 2017 @ 15:48
Oui c’est vrai.
La photo ne leur rendait pas justice et j’espère qu’ils seront exposés devant un fond uni et sombre.