Le prince William se rendra cet été en visite en Jordanie, en Israël et dans les territoires occupés. A Jérusalem, le prince pourra peut-être se recueillir sur la tombe de son arrière-grand-mère paternelle la princesse Alice de Battenberg, mère du duc d’Edimbourg. La duchesse de Cambridge n’est pas annoncée. Elle restera logiquement auprès de son troisème enfant dont la naissance est attendue en avril. Cela aurait pourtant été un retour aux sources pour elle puisqu’elle a passé sa petite enfance à Amman où ses parents travaillaient pour British Airways.
evelyne
2 mars 2018 @ 04:40
quelle chance Jordanie sublime sans oublier Israel mélange de race dommage que la paix ne peut intervenir dans ce pays.
valerie
2 mars 2018 @ 15:00
malheureusement c’est un voeux pieu
Namaste
3 mars 2018 @ 14:28
Si je peux me permettre il n’y a qu’une seule race, la race humaine. <3 Nous sommes tous frères.
Valerie
4 mars 2018 @ 23:31
Démagogie
Zorro
5 mars 2018 @ 13:44
Déjà, il y a d’un côté le peuple élu (people prêtre) et de l’autre, les ‘goyin’ (le bétail humain devant être réduit en esclavage).
Nous ne somes donc pas tous frères et soeurs à la base.
Bételgeuse70
2 mars 2018 @ 10:27
Beau programme. Espérons que d’ici là, les choses n’auront pas basculé.
Zorro
2 mars 2018 @ 11:09
Le Royaume Uni et les milieux d’affaire de la City de Londres ont toujours eu et ont encore une très grande influence au Proche et Moyen Orient. On pense souvent que le Royaume Uni a perdu son influence et son statut de grande puissance après 1945. Il est vrai que lorsque l’on pense à James Bond où à la reine Elisabeth qui déambule en carrosse saluant la foule (et ici William le fils de la « Princesse des Coeurs » & Kate en couple glamour qui font du tourisme), on pense que c’est du folklore et un dernier sursaut du prestige perdu, or rien n’est plus faux. Les Britanniques sont à l’origine d’une des plus grandes puissances mondiales jamais égalée : l’Empire britannique (qui perdure finalement avec le Commonwealth). Car si le Canada, l’Australie (et même les USA) sont indépendants, ils sont tous alignés sur la même politique dictée par les milieux d’affaire anglo-saxons et la finance internationale établie dans la City de Londres (et sa succursale : Wall Street).
Mais revenons au Proche-Orient, lieu éminemment stratégique s’il en est.
Le gouvernement ainsi que la famille royale britannique sont en effet très liés à la finance internationale juive et ont été à l’origine de la fameuse déclaration Balfour de 1917 (au moment précis où les Alliés étaient au bord de l’effondrement, mais n’y voyons surtout aucun rapport). Par cette déclaration, le gouvernement britannique adoubait le sionisme et promettait à la finance juive internationale un soutien politique et militaire à « l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif ». La déclaration Balfour visait à contrebalancer les projets des empires centraux qui prévoyait plus ou moins un établissement similaire dans cette région mais avec l’aide des milieux bancaires juifs allemands et austro-hongrois.
S’ajoute à cela la phobie du Foreign Office à la Construction du Berlin-Bagdad Bahn (chemin de fer qui reliait la Baltique au Golfe Persique) dès la fin du 19e siècle qui menaçait la présence militaire et économique Britannique dans le Proche orient. D’un côté une puissance continentale (Empire allemand alliés aux empire austro-hongrois et ottoman) et de l’autre une puissance maritime (Empire britannique) qui contrôlait les principales routes commerciales maritimes. Les deux puissances convoitaient les gisements pétrolifères d’Irak et d’Iran (Cf. Compagnie anglo-néerlandaise Shell très liée à la City de Londres et aux Rothschild). N’oublions pas que le XXe siècle était le siècle du pétrole alors que le XIXe siècle avait été celui du charbon.
Ces mêmes réseaux d’affaires sont actifs encore de nos jours. Ca permet d’avoir un éclairage assez intéressant sur ce qui se passe actuellement au Proche et au Moyen orient.
1315jeann
2 mars 2018 @ 12:47
Merci pour votre passionnante intervention et approche des les problèmes du Proche Orient.
Cassandre
2 mars 2018 @ 18:12
ZORRO est. ? arrivé … éé ? ? ? ???. ??
Pierre-Yves
2 mars 2018 @ 11:21
Il devrait y aller maintenant. En été, on meurt de chaud dans ces contrées.
Je me souviens d’avoir visité Jerash en pleine journée fin juin, il y régnait une chaleur implacable. Mais après tout, ça le regarde, il est majeur et vacciné.
mariejeanne
3 mars 2018 @ 15:46
En ce moment, il a d’autres préoccupations : sa femme enceinte de 8 mois…! et donc l’arrivée toute prochaine de son troisième enfant !
Audrey
2 mars 2018 @ 16:48
Visites très importantes diplomatiquement parlant, la Reine confie sur William pour ce voyage, je pensais qu’un voyage de la sorte serait plus approprié pour l’heritier soit Charles mais c’est très bien. Il est temps que William assume plus de taches.
Michèle Lobre
2 mars 2018 @ 16:59
Eh retour sur des terres où règne le chaos depuis que en 1948 les britanniques sont partis en abandonnant Israël du jour au lendemain de son indépendance face aux légions arabes et laissant derrière eux un imbroglio géo politique toujours pas résolu. Ils ont agi de même ds beaucoup de leurs anciennes colonies par exemple l’Inde.