C’est dans un lieu hautement symbolique que la princesse Eugénie de Bourbon, fille du duc et de la duchesse d’Anjou, célèbrera le 4 juin prochain sa communion. Il s’agit du Monastère de la Descalzas Reales de Madrid où sont inhumés son grand-père paternel le prince Alphonse, duc d’Anjou et de Cadix et son oncle le prince François. (Merci à Quentin – Copyright photo d’archives : DR)
jul
7 mars 2016 @ 05:58
Magnifique choix
Merci pour cette information Quentin et Régine !
framboiz07
7 mars 2016 @ 06:57
Lieu symbolique, je cherchais un lieu en France, puisqu’il est héritier ou qu’il se veut tel .Cette petite & ses frères parlent-ils français, au moins ?
Claudia
7 mars 2016 @ 08:14
J’ai eu la même réaction que vous Framboiz
Actarus
7 mars 2016 @ 16:14
Oui mesdames. Eugénie de France, Louis de France et Alphonse de France parlent français, je puis en témoigner.
FILOSIN
7 mars 2016 @ 17:51
« Puisqu’il est l’héritier ou qu’il se veut tel » mais on croit rêver!
C’est quand même Louis XIV qui a mis son ancêtre sur le trône qu’est-ce qu’il vous faut de mieux?
Zeugma
7 mars 2016 @ 09:05
Nous espérons que le baptême de cette petite se déroulera en présence de ses grand-mère et arrière-grand-mère paternelles : la reine-mère Carmen et madame la duchesse de Franco, grande d’Espagne.
FILOSIN
7 mars 2016 @ 17:52
Ce n’est pas ce qu’il de plus glorieux dans un ascendance mais..il n’a pas choisi!
andré
7 mars 2016 @ 22:10
la fille du fasciste, vous oubliez le passé ou …………………
jo de st vic
7 mars 2016 @ 09:13
A ne pas manquer a Madrid la visite du magnifique couvent des Dezcaldas Reales..où Philippe II vit sa niéce prendre le voile…alors qu’il aurait voulu l’épouser….Le prince Alfonso de Bourbon et son fils Francisco reposent sous une simple pierre dans l’église …visiter aussi le couvent de l’Incarnation…
PEKI
7 mars 2016 @ 14:18
Bonjour, pour ZEUGMA
Il ne s’agit pas de baptème, mais de communion !!!
Zeugma
7 mars 2016 @ 19:20
Depuis ma rupture avec notre sainte mère l’église je m’emmêle un peu les pinceaux dans les sacrements car – je viens de vérifier – le baptême et l’eucharistie (la communion) sont des sacrements.
On dit sur « internet » que le mot « baptême » vient du grec « baptein » qui signifie « plonger dans un liquide ».
Il y a deux mots espagnols pour le mot français « baptême » : « el bautismo » qui désigne la cérémonie et « el bautizo » pour l’acte qui fait entrer le sujet dans la communauté des chrétiens ; enfin si j’ai bien compris.
« Communion » se traduit par « comunión ». (Les Espagnols ont supprimé les doubles consonnes qui n’ont pas de nécessité euphonique.)
La « communion solennelle » n’est pas « solennelle » en espagnol puisqu’elle se traduit par « primera comunión ».
kalistéa
7 mars 2016 @ 10:20
Pourquoi à Madrid? Avec toutes les églises où ils « se produisent » en France , l’héritier « légitime » de nos rois ne devait-il pas faire en sorte que la 1e communion de la princesse se fasse à la chapelle expiatoire de Paris ?
(reste à savoir si il est « légitime » , naturellement . MDR.)
framboiz07
7 mars 2016 @ 13:49
Effectivement, je l’avais vu faire une entrée presque royale ,avec une claque pour les applaudissements , dans la cathédrale de Reims en 2011, pour les 800 ans de ce haut-lieu , donc ça a fait tilt dans mes neurones :Va – t-on le revoir , en famille cette fois, car s’il est un lieu royal & religieux , c’est bien celui-ci! Mais , il doit y en avoir d’autres , hors des lieux , connotés Orléans …où une enfant peut faire sa communion .
Sur le site ,cité par Quentin ,un correspondant fait la même remarque …
Si on veut revendiquer , il faut être logique …
On comprend que Charles puisse s’en réjouir en quelque sorte …
FILOSIN
7 mars 2016 @ 17:55
On vous renvoie à TOUS les procès GAGNÉS qui ont eu lieu contre les voleurs et que vous avez dû manquer de lire (ou feignez d’ignorer)..décidément la mauvaise foi (ou l’inculture) ne sont près de cesser sur ce site..
framboiz07
8 mars 2016 @ 14:45
Filosin, expliquez-moi, SVP!
Moonbeam
8 mars 2016 @ 18:51
Pour faire court qui a gagné : Bourbon (d’Espagne) ou Orléans (de France et d’ailleurs par mélanges successifs) ? Un petit rappel SVP (deux lignes max merci)
Antoine
7 mars 2016 @ 10:28
Il est bon d’associer le souvenir de ceux qui nous ont précédé aux joies de ceux qui continuent la route. Le prince Alphonse n’oublie ni son père, ni son frère dont les tragiques disparitions ont été certainement profondément traumatisantes.
Ludwig Karl
7 mars 2016 @ 14:17
Antoine, je partage votre avis, et croyez vous que le duc d’Anjou n’oublie pas non plus les nombreuses personnes qui sont mortes grâce à son arrière-grand-père le dictateur Franco!
Antoine
7 mars 2016 @ 18:29
On n’est pas responsable de ses ancêtres, Ludwig Karl, les Orléanistes le répètent assez et sur ce point ils ont raison.
Baia
7 mars 2016 @ 21:01
Le prince n’est pas responsable des actes de son arrière grand père !
Pierre-Yves
7 mars 2016 @ 16:52
Le prince, c’est certain, trimballe une lourde cargaison de drames: avant d’avoir 15 ans, il a dû encaisser le départ de sa mère puis un divorce douloureux, la mort de son frère ainé, puis quelques années plus tard, celle de son père. C’est un euphémisme que de dire que c’est rude.
Certes, il est à peu près aussi crédible en possible roi de France (ou des Français) que moi en camerlingue, mais le moins qu’on puisse dire est qu’il revient de loin.
FILOSIN
7 mars 2016 @ 17:59
Noooon Môssieu! « Roi des Français » est une invention du ci-devant Louis Philippe. La France a toujours eu avant un « Roi DE France ».
Pierre-Yves
8 mars 2016 @ 09:43
Louis-Philippe, tout inventif qu’il soit, n’appartient donc pas à l’Histoire de France ?
Daniel D
8 mars 2016 @ 16:52
Noooon Filosin!
Louis XVI fut le premier roi des Français, de 1791 1792.
Gérard
8 mars 2016 @ 22:01
Nos premiers rois étaient reges Francorum et le terme latin a subsisté notamment sur les monnaies.
kalistéa
7 mars 2016 @ 19:33
La fortune Vargas Pierre-yves a du adoucir bien des peines et des soucis! vous allez me répondre que » l’argent ne fait pas le bonheur » et c’est vrai; mais ici , il semble qu’il y ait également l’amour et , en tout cas une charmante petite famille.je souhaite à Luis Alfonso que ce bonheur dure toujours et le reste n’est que fantaisie!
quentin
7 mars 2016 @ 10:47
Merci à Vexilla Galliae
Première communion de la princesse Eugénie de Bourbon
Louis XX et la princesse Marie-Marguerite sont heureux de partager avec nous la joie que leur fille, Son Altesse Royale la princesse Eugénie, Fille de France, reçoive le Sacrement de la Première Communion en la chapelle du Monastère des Déchaussées royales (Monasterio de las Descalzas Reales), à Madrid, le 4 juin prochain.
Cette très belle nouvelle est d’autant plus symbolique que la chapelle de ce monastère, fondé en 1559 par Jeanne d’Autriche, fille de Charles Quint et d’Isabelle de Portugal, abrite le repos éternel d’Alphonse II (1936-1989), père du Roi, et du prince François, Fils de France, Dauphin de France, duc de Bretagne, duc de Bourbon (1972-1984), frère aîné du de Louis de Bourbon.
La princesse Eugénie aura donc la grâce de recevoir sa Première Communion sous la protection aimante de ses parents, de son grand-père et de son oncle, mais également, j’en suis certain, de tous les Capétiens qui la précèdent au Ciel et qui s’uniront à elle lors de la première réception qu’elle vivra de ce merveilleux mystère de la transsubstantiation !
Je sais aussi qu’elle pourra compter sur la présence émue auprès d’elle, par la pensée, des fidèles sujets de son père, sentinelles infatigables du Royaume de France !
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Louis de Bourbon, son père, a choisi pour sa fille ce prénom en mémoire de son arrière-arrière-grand-mère, la Reine-consort d’Espagne Victoire-Eugénie de Battenberg, épouse du Roi Très Catholique Alphonse XIII d’Espagne.
Née princesse de Battenberg, elle sera Reine d’Espagne, puis Reine de France ! La vie de notre Reine Victoire-Eugénie fut proprement extraordinaire et je me propose de vous en conter une brève évocation.
La princesse Victoire-Eugénie de Battenberg naît à Balmoral le 24 octobre 1887. Elle est la fille du prince Henri de Battenberg et de la princesse Béatrice de Grande-Bretagne, dernier enfant de l’illustre Reine Victoria du Royaume-Uni, Impératrice des Indes et du prince-consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.
La Maison de Battenberg est issue d’une branche morganatique de la Maison de Hesse. Elle est créée lorsque le prince Alexandre de Hesse, troisième fils du grand-duc Louis II de Hesse, renonce, en 1851, à ses titres et à la succession au Grand-duché de Hesse-Darmstadt pour pouvoir épouser morganatiquement Julia von Hauke. Les nouveaux princes de Battenberg vivent dans le château d’Heiligenberg qu’Alexandre tient de sa mère, la grande-duchesse de Hesse, Wilhelmine de Bade.
Le prince Alexandre de Battenberg était en outre le neveu, par sa tante, Louise Augusta de Bade, du Tsar Alexandre Ier de Russie, le beau-frère, par sa sœur, Marie de Hesse, du Tsar Alexandre II de Russie, et le grand-oncle, par sa petite-nièce Alix de Hesse, du Tsar Nicolas II de Russie…
Louis de Bourbon peut ainsi appeler à bon droit les membres de la famille impériale de Russie, « mes cousins »…
La princesse Victoire-Eugénie, simple Altesse Sérénissime, petite-fille du prince Alexandre de Battenberg, et fille du prince Henri de Battenberg, grandit donc à Windsor, à Osborne House et sur l’île de Wight où son père est gouverneur. Après la mort de la Reine Victoria, en 1901, les Battenberg résident au palais de Kensington, à Londres.
En 1905, le destin s’accélère quand le Roi Edouard VII, successeur de la Reine Victoria sa mère et oncle de Victoire-Eugénie, la convie à une réception qu’il organise en l’honneur du Roi Alphonse XIII d’Espagne, qui cherche alors une épouse. C’est à cette occasion qu’Alphonse XIII la remarque et commence à la courtiser.
Seulement, la Reine-mère d’Espagne, Marie-Christine d’Autriche, veuve d’Alphonse XII, ne voit pas cette union d’un bon œil, en premier lieu naturellement à cause de l’origine morganatique des Battenberg. Puis, le soupçon d’hémophilie inquiète beaucoup la Reine-régente pour l’avenir, le frère cadet de la princesse Victoire-Eugénie, le prince Léopold de Battenberg, étant hémophile. La princesse Victoire-Eugénie pourrait être porteuse de ce terrible gène…
Mais rien ne dissuade Alphonse XIII et, en janvier 1906, la Reine-mère Marie-Christine écrit une lettre à Béatrice de Grande-Bretagne pour l’informer des intentions de son fils à l’égard de sa fille. Quelques jours plus tard, le Roi Edouard VII félicite sa nièce et l’élève du rang d’Altesse Sérénissime à celui d’Altesse Royale, ce qui entérine le mariage qui, sinon, eût été inégal. Le 22 janvier, Victoire-Eugénie arrive avec sa mère à Biarritz où le Roi Alphonse XIII les rejoint. Les fiançailles ont lieu le 27 janvier. Puis, Alphonse XIII emmène sa fiancée et la mère de celle-ci à Saint Sébastien pour y rencontrer la Reine-mère Marie-Christine.
Les présentations faites, le 3 février, le Roi retourne à Madrid tandis que Victoire-Eugénie se rend en France, à Versailles, pour y recevoir une instruction catholique. Future Reine d’Espagne, elle doit abandonner la religion luthérienne de son enfance et se convertir à la religion catholique. Le 5 mars suivant, la conversion officielle est célébrée au palais Miramar de Saint Sébastien.
C’est ainsi que, le 31 mai 1906, SAR Victoire-Eugénie de Battenberg épouse Alphonse XIII d’Espagne au monastère royal Saint Jérôme de Madrid. Le bonheur est complet, l’élévation exceptionnelle… La première épreuve peut alors survenir…
En ce début de XXème siècle, siècle de toutes les barbaries, la folie anarchiste sévit partout en Europe et, sur le trajet du retour vers le palais royal, après la célébration du mariage, un fou criminel lance une bombe depuis un balcon sur la calèche des jeunes mariés. La bombe tombe à côté de la voiture et épargne le couple royal, mais tue vingt-trois personnes du public et de la suite royale et Victoire-Eugénie voit sa robe de mariée entièrement rougie du sang d’un garde qui chevauchait à ses côtés et que la bombe venait de déchiqueter… C’est l’épreuve de l’effroi face à la mort…
La Reine Victoire-Eugénie s’en remet avec confiance à la Providence quant à l’heure prochaine ou lointaine de sa mort et s’attache à remplir son premier devoir de Reine : donner un héritier à la Couronne d’Espagne. Le 10 mai 1907, elle donne naissance à l’Infant Alphonse, prince des Asturies, à la grande joie du Roi et du peuple espagnol. Elle a rempli son devoir, l’avenir du Royaume s’éclaircit… Le moment est alors venu de la deuxième épreuve… Très vite, l’on se rend compte que l’Infant est frappé d’hémophilie. Ce drame distend irrémédiablement les liens entre la Reine et le Roi qui ne lui pardonne pas d’être responsable de la transmission de cette lèpre sanguine. C’est l’épreuve de la responsabilité dans la mort des autres…
Mais la Reine, toujours confiante, offre au Roi d’autres enfants : le gène, fatal à l’époque, ne touche pas le second Infant, Jacques-Henri (Henri VI de France) dont la descendance sera saine. Il épargne également les Infantes Béatrice et Marie-Christine qui ne le transmettront pas, et l’Infant Jean, futur « comte de Barcelone », mais frappe encore le dernier Infant, Gonzalve, qui meurt dans un accident de voiture en 1934, annonçant en cela le sort de son frère aîné, Alphonse, « comte de Covadonga » après sa renonciation, qui succombera dans les mêmes conditions en 1938…
Seulement, en 1914, en donnant naissance à l’Infant Gonzalve, la Reine songe sans doute qu’elle a pourvu la Couronne d’Espagne de quatre Infants et de deux Infantes qui assurent définitivement l’avenir du Royaume… La dernière épreuve sera celle de la chute des espérances… Le 14 avril 1931, après la victoire des républicains aux élections municipales et la proclamation de la seconde république espagnole par ces derniers, Alphonse XIII décide de partir en exil afin d’éviter une guerre civile qu’il sent imminente entre républicains et royalistes. La famille royale quitte donc l’Espagne et vient vivre en France. Elle s’installe à Paris, à l’hôtel Meurice. La famille royale d’Espagne vient seulement d’entamer la longue descente aux enfers de l’exil, une chute lente et inexorable, agrémentée des trahisons, abandons, déconsidérations successives qui mènent invariablement au discrédit et au rejet.
Mais, toujours, au milieu de tous les effondrements, la Providence allume des veilleuses… C’est à cette époque que le cousin d’Alphonse XIII, Jacques Ier de France, « duc de Madrid » et « duc d’Anjou », organise une rencontre, le 25 septembre 1931, en son appartement du 43 de l’avenue Hoche (VIII°), afin de sceller la réconciliation entre les deux branches « carliste » et « isabélline » des Bourbon-Anjou et lui remet symboliquement le collier de l’ordre du Saint Esprit, puisqu’il le sait être le futur Aîné des Capétiens après la mort de son oncle, Alphonse-Charles de Bourbon-Anjou. Son devoir de transmission accompli, le flambeau de la Légitimité transmis, le Roi de France Jacques Ier s’éteint dans cet appartement quelques jours plus tard, le 2 octobre suivant.
SAR Alphonse-Charles de Bourbon-Anjou, âgé de quatre-vingt-deux ans, et qui réside à Vienne, en Autriche, succède donc à son neveu sous le nom de Charles XII et prend le titre de courtoisie de « duc de Saint Jacques », en l’honneur de Saint Jacques le Majeur, patron de l’Espagne…
Bientôt, les premiers effets du discrédit de la chute se font sentir : le gouvernement de la république française, voulant plaire aux républicains espagnols, demande à Alphonse XIII, qui a adopté le titre de courtoisie de « duc de Tolède », de s’installer à au moins soixante kilomètres de Paris avec sa famille. La famille royale espagnole s’installe donc à Avon (près Fontainebleau), à l’hôtel Savoy.
En 1933, après de longues années de mésentente, le couple royal se sépare et, l’année suivante, quand la famille royale est, cette fois, fermement priée par les autorités de quitter la France et part s’installer définitivement à Rome, au « Grand Hôtel », la Reine Victoire-Eugénie retourne, quant à elle, s’installer au Royaume-Uni, son pays natal, chez son cousin, le Roi Georges V. Seulement, l’ex-Reine d’Espagne dérange aussi la diplomatie anglaise et Victoire-Eugénie reçoit, à quelque temps de là, la même demande polie mais définitive de quitter le territoire britannique et part se réfugier en Suisse.
Reine d’Espagne déchue, exilée de sa patrie d’adoption, princesse de la famille royale anglaise également chassée par son propre cousin de son pays natal, Victoire-Eugénie devient, alors qu’elle réside à Lausanne, le 29 septembre 1936, à la mort accidentelle du Roi de France Charles XII, survenue à Vienne, l’épouse du nouvel Aîné des Capétiens, qui accède à la Couronne de France sous le nom d’Alphonse Ier et qui l’élève ainsi au statut inouï de Reine de France !
Ceci jusqu’au 28 février 1941, jour où le Roi de France Alphonse Ier s’éteint au Grand Hôtel à Rome et où la Reine Victoire-Eugénie voit son fils aîné, Jacques-Henri, succéder à son père à la Couronne de France sous le nom d’Henri VI. Grand-père de notre actuel Roi Louis XX.
La Reine Victoire-Eugénie s’éteint à son tour à Lausanne, le 15 avril 1969, à quatre-vingt-un ans et est enterrée dans l’église du Sacré-Cœur de Lausanne. Seize ans plus tard, le 25 avril 1985, à la demande de son petit-fils, restauré sur le Trône d’Espagne, le Roi Juan-Carlos Ier, les restes de notre Reine Victoire-Eugénie, auparavant Reine d’Espagne, furent ramenés en Espagne et inhumés dans la crypte royale de l’Escorial, auprès des dépouilles de son époux, le Roi Alphonse XIII d’Espagne puis Alphonse Ier de France, et de ses fils Alphonse, Jacques (Henri VI de France, mort le 20 mars 1975) et Gonzalve.
Sa vie fut un des nombreux fétus royaux emportés dans le cataclysme de l’effondrement d’un monde millénaire fondé sur la prééminence de Dieu sur l’homme. Désormais, l’homme sans Dieu voulait des Nations sans Père et Alphonse XIII d’Espagne, Charles Ier d’Autriche-Hongrie, Nicolas II de Russie, Georges II de Grèce, Siméon II de Bulgarie et tant d’autres, furent engloutis dans la tourmente !
La Reine Victoire-Eugénie fut chahutée par la déréliction mondiale engendrée par la grande hérésie de la révolution française, et sa vie fut une succession de déracinements, mais elle maintint, par sa seule présence, la tradition monarchique qui put s’affirmer en son fils aîné, Jacques-Henri de Bourbon-Anjou, qui incarna hautement, à la surprise du monde, le principe royal dont il se savait le dépositaire, réveillant une Légitimité presqu’endormie par près d’un siècle de douces berceuses orléanistes… Nous lui devons donc notre Roi Henri VI, puis notre tant regretté Roi Alphonse II et surtout notre actuel et si charismatique prince Louis de bourbon duc d’Anjou !
Notre princesse Eugénie, en recevant ce prénom, aura reçu la bienveillante protection de son illustre aïeule, qui, j’en suis sûr, veille constamment sur la Famille de France dont elle est devenue, aux côtés de nos quarante Rois et Reines, la céleste gardienne !
Longue vie à notre princesse Eugénie !
Vexilla Galliae
http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/1844-honneur-a-notre-princesse-eugenie-en-ce-5-mars-2016-la-princesse-eugenie-a-9-ans
Jean Pierre
7 mars 2016 @ 12:57
J’adore cet exercice de style très « à la manière de », ainsi que l’humour au second degré de l’auteur.
Pour Victoria Eugénie, je suppose que l’exil ne l’a pas trop dérangé, elle n’aimait pas les espagnols et eux-mêmes ne l’aimaient pas vraiment.
aubert
7 mars 2016 @ 13:22
Dieu vous aide et rendons lui Grâce car voila un charabia qui convaincra définitivement les pauvres orléanistes de leur coupable erreur.
aubert
7 mars 2016 @ 13:29
Lorsqu’ une Fille de France le reçoit pour la 1° fois le petit Jésus met-il sa culotte de velours ?
……….
Comme il est regrettable que certains profitent d’un évènement religieux et privé dans lequel tous sont pareillement des enfants de Dieu pour nous rebattre les oreilles avec leurs prétentions.
Antoine
8 mars 2016 @ 11:14
Bien sûr, Aubert ! Un Jésus sans culotte sur la langue d’une Fille de France, vous n’y pensez pas…
*Gustave de Montréal
7 mars 2016 @ 14:45
Si vous permettez, ce n’était pas le grand-duché de Hesse-Darmstadt mais correctement Le Grand-Duché de Hesse et du Rhin.
Cosmo
7 mars 2016 @ 15:08
En voilà une tartine qui finit en apothéose : « Notre princesse Eugénie, en recevant ce prénom, aura reçu la bienveillante protection de son illustre aïeule, qui, j’en suis sûr, veille constamment sur la Famille de France dont elle est devenue, aux côtés de nos quarante Rois et Reines, la céleste gardienne ! »
Sonnez hautbois, résonnez musettes !
Dieu merci pour qui a écrit ce morceau d’anthologie, le ridicule ne tue plus. Et merci pour ce bon moment de franche gaité !
ciboulette
7 mars 2016 @ 18:08
L’auteur n’a pas confondu avec Jeanne d’Arc ?
FILOSIN
7 mars 2016 @ 18:12
L’ignorance ne tue plus non plus et du coup vous vous en donnez à coeur joie. C’est quoi au fait qui vous fait « kiffer »?
Cosmo
8 mars 2016 @ 10:57
L’ignorance ? Qu’a-t-on appris de nouveau de ce long texte ? Rien, car c’est du recuit pseudo-légitimiste !
Naucratis
8 mars 2016 @ 13:03
Quelle arrogance ! Quelle prétention !
Cosmo
9 mars 2016 @ 00:58
Naucratis,
Ni arrogance, ni prétention ! Simple constatation !
Qu’avez-vous appris de neuf à la lecture de ce texte ampoulé ? Je ne vous fais pas l’affront de penser que vous ignoriez ce qui est écrit. Et tout cela à l’occasion de la première communion d’une petite princesse de Bourbon. Qu’en sera-t-il le jour de ses noces…
Cosmo
ARAMIS
7 mars 2016 @ 21:24
Cher Cosmo, Talleyrand aurait pu dire de ce texte du site vexilla galliae qu’il s’agissait d’un « monument vide et sonore », selon son bon mot sur certaine déclaration. Encore aurait-il évité le mot « monument » , car un monument ça a les pieds sur terre, tandis que là, on est « hors sol » et hors du temps, entre fanatisme, rêve et ridicule achevé, ce qui nous donne une bonne occasion de rigolade bien gauloise (je m’en étouffe…)
Cosmo
8 mars 2016 @ 11:00
En effet, cher Aramis, ce texte manquait à l’anthologie déjà fort abondante du ridicule pseudo-légitimiste. Pauvre Louis de Bourbon ! Heureusement qu’il vit en Espagne, heureusement entouré de sa famille, ont comprend pourquoi.
ARAMIS
8 mars 2016 @ 13:00
Et lui au moins à l’excuse de malheurs multiples et infinis survenus au cours de sa jeunesse et aussi celle de la fidélité filiale à son pere tôt disparu.
Ses partisans, non.
Naucratis
8 mars 2016 @ 13:04
Mépriser ceux qui ne pensent pas comme vous semble être votre seul argument.
C’est bien pauvre.
Cosmo
9 mars 2016 @ 01:03
Naucratis,
Il ne s’agit que de se gausser d’un texte écrit par un cuistre, qui ne révèle aucune pensée et s’apparente à une logorrhée. De la bouillie pour chat en quelque sorte !
Cosmo
Naucratis
9 mars 2016 @ 23:12
Cosmo, ce texte n’est pas pire que les hagiographies mielleuses, consacrées aux Orléans par leurs médiocres thuriféraires, publiées sur ce site et contre lesquelles vous ne vous êtes jamais élevé !
Cosmo
10 mars 2016 @ 11:26
Naucratis,
Ce texte dépasse de loin ce que l’on a pu lire à « la gloire des Orléans ». Généralement leurs thuriféraires postent trois gouttes d’encens et de miel. Il n’y a rien à commenter. Mais là c’est une tartine prétentieuse rapportée par un internaute qui appelle le rire.
Je suis surpris que vous déclariez y avoir appris quelque chose.
Cosmo
Naucratis
11 mars 2016 @ 07:40
Cosmo,
si vous reprenez mes propos, merci de ne pas les déformer ou de les inventer. Je n’ai pas déclaré « avoir appris quelque chose » à la lecture de ce texte. Il n’en est pas inintéressant pour autant.
Quant aux commentaires hagiographiques orléanistes publiés sur ce site, vous êtes visiblement d’une très grande complaisance avec eux et semblez infiniment plus exigeant avec les commentaires des intervenants légitimistes. Ainsi sommes-nous tous faits sans doute mais il est alors difficile de se positionner en donneur de leçons quand on n’est pas irréprochable soi-même.
Enfin, le débat, puisqu’il n’est pas ici question de guerre ni de conflit sérieux, suppose qu’on respecte son interlocuteur. Votre insistance à utiliser le terme de « pseudo-légitimiste » vous fait certainement plaisir mais montre que vous n’avez guère de considérations pour les interlocuteurs qui ne pensent pas comme vous. Je le déplore.
Cosmo
11 mars 2016 @ 10:59
Naucratis,
Vous confondez donner une leçon et donner son opinion. J’ai le droit de donner mon opinion quand il me convient de le faire. Et si l’on ne souhaite pas être critiqué, on ne se manifeste pas.
Le terme pseudo-légitimiste est parfaitement adéquat car vous et vos amis prétendez « légitimes » les droits de Louis de Bourbon au trône de France. Pour moi depuis 1883, les princes d’Orléans, non chez les Bourbons d’Espagne, sont les prétendants légitimes au trône de France. Là aussi, j’ai le droit de le dire et la considération n’a rien à voir à l’affaire.
Mais en effet, je n’ai aucune considération pour votre courant de pensée que j’estime malhonnête intellectuellement et farfelu. Je l’estime nuisible à la cause de la restauration monarchique, cause à laquelle je ne crois pas, mais à laquelle d’autre croient encore.
Il y a dans votre groupe certains qui critiquent et débattent, et c’est souvent un plaisir que de leur répondre. Il n’y a ni conflit, ni guerre, il y a divergence d’opinions et aucun des deux groupes ne se prive de l’exprimer.
Je fais régulièrement l’objet d’attaques en règle de la part de vos amis. Croyez-vous que ce soit de la considération de leur part ?
Cosmo
Gérard
11 mars 2016 @ 18:27
Cher ami Cosmo on ne saurait mieux dire.
FILOSIN
7 mars 2016 @ 18:08
Merci Quentin pour ce cours magistral qui nous élève bien au-dessus des considérations telles que « oh la jolie robe, oh les jolies Bo, elle est trop maigre etc.. » qui constituent les 95% du site et qui me désolent. Au moins là j’ai appris quelque chose et m’endormirai un peu moins ignare. Mais ce n’est visiblement pas l’objectif de tous ici, ce qu’il faut respecter..
Merci et bravo d’avoir pris sur votre temps pour rédiger.
Cosmo
8 mars 2016 @ 11:03
Si vous avez appris quelque chose de ce texte, c’est que votre connaissance de l’histoire récente des Bourbons d’Espagne n’était pas bien grande.
framboiz07
8 mars 2016 @ 14:47
Quentin a simplement copié -collé le site cité , en oubliant de citer l’auteur ! Pas de quoi pavoiser !
Actarus
9 mars 2016 @ 04:34
Quentin de Tryon Power ne cite jamais l’auteur. ;-)
Roch
7 mars 2016 @ 18:13
Quelle tartine aussi indigeste que ridicule
Antoine
7 mars 2016 @ 18:37
Quentin, j’ai tout lu sans ennui. Merci pour ce commentaire intéressant avec des digressions qui me semblent tirées par les cheveux, mais toutes les opinions sont respectables. Vous nous avez préservé de « l’ennui naissant un jour de l’uniformité »… Nul ne pourra vous reprocher de vous couler dans le moule de « la pensée unique ». La Vôtre est très originale !
Cosmo
9 mars 2016 @ 01:05
Surtout qu’il ne s’agit pas de la sienne mais de celle d’un inconnu sévissant sur l’inénarrable Vexilla betis.
Nathetvoila
7 mars 2016 @ 19:38
Vous devriez ouvrir un site… J’avoue que d’aussi longs commentaires me découragent, aussi intéressants soient-ils. Le format commentaire ne se prête pas bien selon moins à une littérature étendue…;-) Je salue néanmoins votre enthousiasme et votre savoir.
Charles
7 mars 2016 @ 23:10
Quel charabia fumeux et grotesque !
Les faux légitimistes partisans du faux duc d’Anjou n’ont pas peur du ridicule.
Mayg
8 mars 2016 @ 13:18
Et en matière de charabia fumeux et grotesque et de ridicule, vous en connaissez un rayon…
Moonbeam
8 mars 2016 @ 23:22
Charles des années que vous m’amusez, parfois en contribuant à mon ouverture culturelle. Et je vous en remercie. Mais ne soyez pas RIDICULE, on se fiche bien de savoir qui est vrai ou faux comme si vous étiez Big Jim ou Action Joe ou alors Playmobil ou Play-Big, ça ne changera pas l’orbite des planètes.
Gérard
8 mars 2016 @ 22:13
La reine Victoria-Eugénie fut donc dites-vous ex-reine d’Espagne et reine de France. Elle n’était plus reine de l’Espagne sur laquelle elle avait régné et à laquelle son mari n’avait pas renoncé, et elle était reine de France sur laquelle elle n’avait jamais régné, indépendamment du caractère éminemment contestable de ses droits, voilà qui est paradoxal.
Francoise
12 février 2017 @ 06:22
Ce prince à remis les reliques de saint Louis prises à la basilique de saint Denis aux Américains , pourquoi ,contre quoi de quel droit ?Il ne doit pas aimer beaucoup la France pour s être rendu complice d’un tel acte
lorraine 1
7 mars 2016 @ 10:58
Y est aussi inhumé le Prince Gonzalve, frère du Prince Alphonse.
Charles
7 mars 2016 @ 11:29
C’est une bonne chose que Dona Maria Margarita de Borbon y Vargas fasse sa communion dans un lieu hautement symbolique de la Maison d’Espagne.
ghighi
7 mars 2016 @ 12:28
Charles, il ne s’ agit pas de Maria Margarita mais de sa fille Eugénie .
jul
7 mars 2016 @ 13:50
Charles,
1. C’est la Princesse Eugénie qui va faire sa première communion, pas la Duchesse d’Anjou.
2. « la Maison d’Espagne » n’existe pas. La dynastie est « la Maison de Bourbon »
l’administration du Roi s’appelle « la maison du Roi » ou « maison royale »
Cosmo
7 mars 2016 @ 15:03
Charles,
Cela montre bien où se situe le coeur du prince Louis. Au-delà des Pyrénées, ou ailleurs mais pas en France !
Les enfants sont nés aux Etats-Unis. Les jumeaux ont été baptisés au Vatican, la petite princesse à Paris, mais comme elle est une fille, cela compte si peu.
Bref, le choix est fait. Et ce n’est pas le choix du roi…de France. Et il a raison, car ses ancêtres royaux sont espagnols depuis trois siècles.
Cela devrait mécontenter ses partisans…et bien, vous allez voir qu’ils vont se réjouir du choix de la « Chère Espagne », selon les mots de don Carlos, duc de Madrid, et à laquelle son coeur appartenait.
Amicalement
Cosmo
Mayg
7 mars 2016 @ 15:24
Tout comme Dona Philomena de Tornos y Steinhart qui a baptisé sa petite Antoinette à Vienne…
JAY
8 mars 2016 @ 00:15
Exactement la famille du fils de l’héritier des Orleans sont plutôt des autrichiens d origine allemande !
ML
8 mars 2016 @ 20:40
Vous semblez ignorer les raisons de la naissance de cette enfant à Vienne ! Personnellement ,je me moque des lieux de naissance et de baptême des enfants du prince Louis ,en revanche j’aimerai bien que l’on m’explique pourquoi ce prince qui prétend au trône de France ne s’installe pas dans ce pays .Je constate que les héritiers serbes ,roumains ,bulgares ,monténégrins ,albanais …vivent dans leur pays ! Pourquoi le prince ne fait-il pas de même ?C’est illogique ,quand on a des prétentions ,on les assume !
Actarus
7 mars 2016 @ 16:17
Vous voulez sans doute parler de la princesse Eugénie de France, et non de sa mère. A force de faire des hispanismes, vous vous emmêlez les pinceaux à aquarelles, cher ami. ;-)
Charles
7 mars 2016 @ 23:13
Je parlais bien entendu de doña Eugenia de Borbon y Vargas, fille de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
Mille excuses pour cette confusion entre le prénom de la mère et de sa fille.
Cosmo
7 mars 2016 @ 23:45
Vous aussi, Cher Actarus, vous vous emmêlez les pinceaux car il s’agit de la princesse Eugénie de Bourbon et non de France car si son père se fait appeler duc d’Anjou, il n’a jamais prétendu être appelé Louis de France.
Amicalement
Cosmo
Naucratis
8 mars 2016 @ 13:06
Je ne me souviens pas avoir lu un commentaire de Cosmo corrigeant les orléanistes qui usent et abusent du patronyme « de France » pour leurs idoles.
Voilà un exemple de mauvaise foi bien médiocre.
Gérard
8 mars 2016 @ 22:18
Non Cosmo a raison : les Bourbons aînés depuis la mort d’Henri V ne se sont jamais dits de France au contraire de Philippe comte de Paris et de ses héritiers.
Mayg
9 mars 2016 @ 14:00
Bien dit Naucratis, c’est exactement ça.
Actarus
8 mars 2016 @ 13:50
Je ne m’emmêle pas les pinceaux, je fais des actaruses délibérées au 1er degré. ;-)
marielouise
7 mars 2016 @ 13:08
Ce couple, cette famille, me plait beaucoup!
Tradition et modernité!
ml
adriana
7 mars 2016 @ 14:03
quelle belle famille !!!! j aimerai les voir beaucoup plus souvent!!!
JAY
7 mars 2016 @ 14:14
Quelle belle photo, quelle belle famille !
kalistéa
7 mars 2016 @ 14:18
Il devrait y avoir un prix pour récompenser la peine que coùtent les longs , longs textes que personne ne lit , je suppose car nous sommes tous tellement paresseux (et abreuvés de considérations tellement vaines et d ‘appréciations tellement « tirées par les cheveux »!) .
Ludwig Karl
7 mars 2016 @ 14:23
Comme j’apprécie les commentaires légers, vaporeux comme des voiles de mousseline, glissant sur les belles images d’Épinal d’une monarchie européenne belle, courageuse, pieuse et sans tâche….. On oublie un peu trop vite dans quelle « barbarie », ou l’on cache discrètement, que le XXème siècle est d’une « barbarie » aristocratique et moyenâgeuse.
framboiz07
8 mars 2016 @ 00:37
Oui, & quel nom lui donnerait-on ? Prix Ras le bol , Grimace , J’en peux plus ou Encore , c’est pas Dieu possible ?
Gérard
8 mars 2016 @ 22:24
Une barbarie aristocratique au XXe siècle en Europe ? Hitler ? Staline ? Les Nazis ? Les Soviets ? En qui étaient-ils aristocrates ou aristocratiques ?
PEKI
7 mars 2016 @ 14:42
Re bonjour Pour CHARLES:
Ce n’est pas Dona Maria Margarita de Borbon y Vargas qui va faire sa communion, mais sa fille Eugénie !!!
Charles
7 mars 2016 @ 23:15
Oui j’ai fait une malencontreuse erreur.
Emeline
8 mars 2016 @ 20:45
Malheureusement, ce n’est pas la seule erreur que vous faites, Charles.
Marie de Bourgogne
9 mars 2016 @ 09:20
@ Emeline
« Que celui ou celle qui n’a jamais fait d’erreur lui jette la 1ère pierre » ^^^^
Naucratis
9 mars 2016 @ 12:49
Émeline, errare humanum est…
Sed persevare diabolicum !
Comme vous le faites remarquer très justement, le camarade Charles n’en est pas à sa première erreur.
On ne compte plus ses approximations, ses calomnies et ses mensonges.
Gérard
11 mars 2016 @ 18:25
D’ailleurs il est vraisemblable que les parents de la jeune Eugénie communieront eux-mêmes également mais ce ne sera pas la première fois…
corentine
7 mars 2016 @ 15:36
Eugenia de Borbon n’est pas princesse . Arrière petite-fille du duc de Segovie (qui a renoncé à ses droits dynastiques au trône d’Espagne), petite-fille du duc de Cadix marié à une roturière, fille de Luis-Alfonso de Borbon marié lui aussi à une roturière.
Comme les descendants de la branche des ducs de Séville, je ne pense pas que Luis-Alfonso ait le droit au titre de prince.
Quentin vous délirez, regardez la réalité
Actarus
7 mars 2016 @ 19:10
Question délire, vous en connaissez un rayon ! ^^
Je ne pense pas que les enfants de Jean d’Orléans, nés d’une femme de petite noblesse, aient droit au titre de prince(sse). Je ne pense pas non plus que les enfants de Charles-Louis d’Orléans, nés d’une roturière grecque, aient droit au titre de prince(sse). Je ne pense pas : je suis Corentine ! ;-)
Mayg
8 mars 2016 @ 13:23
+1000
Gérard
8 mars 2016 @ 22:31
– 10000 Mayg.
D’une part en Espagne Luis Alfonso n’a aucun titre et n’est pas prince. Tout le monde le sait.
D’autre part la France n’a jamais connu le système des mariages morganatiques à la différence de l’Espagne.
Si les renonciations de Philippe V sont valides Louis Alphonse n’a donc non plus aucun titre en France.
Daniel D
9 mars 2016 @ 14:18
Bien sûr Gérard que les renonciations de Philippe V sont valides.
Pour les rendre invalides il faut que tous les pays concernés au traité
d’Utrecht, dénoncent le traité et signent sa nullité.
A ce jour rien n’a été fait, donc les renonciations sont valides.
Luis de Borbon n’est rien en France, mais reste l’aîné des Bourbon d’Espagne et jusqu’à preuve du contraire l’aîné des Capétiens.
(Un petit test ADN et nous serions tous rassurés)
Mayg
9 mars 2016 @ 14:47
– 1000 pour vous Gérard,
Louis de Bourbon porte le titre de prince de la Maison de Bourbon, d’autant plus qu’il en est le chef. D’autre part, Actarus a déjà apporté des précisions concernant son titre de prince en Espagne.
De même, depuis la fin de la monarchie en France les titres portés actuellement par les membres des familles prétendantes (Bourbon, Orléans, Bonaparte) sont des titres de courtoisie. Donc si vous considérez que Louis de Bourbon n’a pas le titre de prince, il en sera de même pour les Orléans et les Bonaparte.
Concernant son mariage, même si Louis de Bourbon était prétendant au trône d’Espagne (ce qui n’est pas le cas), je ne vois pas en quoi la roture de Marie-Marguerite de Bourbon pourrait gêné qui que ce soit. D’autant plus que le roi d’Espagne à lui même épousé une roturière…
Gérard
11 mars 2016 @ 12:07
Mayg ce titre de prince de la maison de Bourbon que vous invoquez ne lui a été donné par aucune autorité. Il est bien évident par ailleurs qu’il n’est pas prince en Espagne où il n’y a qu’un prince, en l’espèce une princesse des Asturies, de Gérone et de Viane; Il n’est pas non plis infant.
Depuis la fin de la monarchie en France les titres des Orléans et des Bonaparte n’ont jamais été contestés par les autorités, ils sont reconnus. Ces titres découlent du droit dynastique qui était applicable au moment de leur création.
En ce qui concerne le fait que l’épouse de Louis de Bourbon soit d’origine roturière j’ai dit quelque part ici me semble-t-il, comme beaucoup d’autres, que la pragmatique sanction de Charles III manifestement ne s’applique plus et que le mariage égal n’est plus une condition pour être dynaste en Espagne. Il suffit certainement que le mariage soit approuvé par le roi et qu’il soit catholique.
Nemausus
7 mars 2016 @ 19:13
c’est vous qui délirez car la qualité de prince est bien reconnue en France pour la branche aînée de Bourbon par les autorités française y compris pour tous les Bourbons dynastes ayant la nationalité française….c’est ainsi le cas pour plusieurs Bourbon Parme mais aussi Bourbon Deux-Siciles, même non dynastes à Parme ou Deux-Siciles. La France républicaine reconnait la dignité princière aux descendants des rois de France de la maison de Bourbon car la France républicaine ne fait pas d’ostracisme comme les orléanistes !
Quant à l’Espagne, le seul titre de prince reconnu est celui de l’héritier du trône, prince des Asturies
Gérard
8 mars 2016 @ 22:35
Ce sont des marques de courtoisie et non des reconnaissances et d’ailleurs que vous importe les politesses républicaines puisque la République est contraire aux lois fondamentales, me semble-t-il, pour vous.
andré
7 mars 2016 @ 22:16
en plus descendant du nazi
Ludwig Karl
8 mars 2016 @ 12:22
André, qui descendant d’Hitler dans cette famille?….. Que je saches Hitler n’a pas eu de descendance, Dame Nature merci!…
Naucratis
8 mars 2016 @ 13:02
Le commentaire d’André est parfaitement inepte.
ML
8 mars 2016 @ 20:48
Nazi ??? Alors là ,j’en reste « baba » !
Charles
7 mars 2016 @ 23:22
Il semble bien que les partisans du faux prétendant délirent de plus en plus. La lecture de la prose fumeuse et grotesque apporte un certain malaise, le ridicule ne semble pas gêner les partisans du faux duc d’Anjou
Bien entendu doña Eugenia de Borbon y Vargas n’est ni princesse, ni Infante puisque issue d’une branche morganatique de la Maison d’Espagne.
Mayg
8 mars 2016 @ 13:31
Il semble que les partisans des faux prétendants Orléanistes délirent de plus en plus. La lecture de leurs proses fumeuses et grotesques apporte un certain malaise, le ridicule ne semble pas gêner les partisans des Orléans.
Bien entendu Eugénie de Bourbon qui n’a jamais prétendu être infante, est princesse de Bourbon puisque fille du cheF de la Maison des Bourbon, et héritier de la dynastie Capétienne…
Actarus
9 mars 2016 @ 04:35
+1000 ;-)
Antoine
8 mars 2016 @ 11:24
Qu’est-ce que c’est encore que cette c..nerie ? Tout le monde sait que c’est « l’homme qui fait la noblesse ». C’est macho, mais c’est ainsi. Les quartiers roturiers féminins sont nombreux dans la quasi totalité des familles royales ou de l’aristocratie. Il ne viendrait à l’idée de personne de contester la noblesse de leur descendance ! D’accord, cela empêche l’admission chez les chanoinesses de Münich (si elles existent encore). Vous avouerez que ce n’est pas trop grave…
Naucratis
8 mars 2016 @ 13:00
Vous découvrez, Antoine, la co….rie orléaniste qui nie la réalité avec la conviction des lyssenkistes staliniens.
Gérard
8 mars 2016 @ 22:42
La question des ancêtres féminins des enfants de Louis Alphonse est sans objet en effet au regard de la France.
En France le mariage chrétien approuvé par le roi suffit.
En Espagne il est clair de nos jours que la pragmatique sanction de Charles III est caduque mais ses effets anciens demeurent et les branches morganatiques ne sont pas plus réintégrées qu’en Suède ou au Danemark par exemple.
Anne-Cécile
7 mars 2016 @ 17:14
Et toutes ces harpies se déchirent autour de la communion d’une pauvre gamine innocente , sans plus de destin royal que d’autres!
En France chez les Papous ou en Belgique, tout le monde s’en fout!
Que ces jeunes générations s’emploient à réussir leur vie plutôt que courir après les hochets de leurs partisans légitimistes ou orléanistes.
JACQUES
8 mars 2016 @ 13:47
Une réflexion de bon sens.
Alessandra
7 mars 2016 @ 18:42
Quelle belle photo ! Vive le Roi Louis XX (bon, ça fait un peu désuet, un peu groupie mais j assume très bien…)
Actarus
7 mars 2016 @ 19:05
Et c’est reparti pour un tour de manège…
Que n’eussions-nous lu si la princesse Eugénie de France avait fait sa communion à Notre-Dame de Paris ou à Saint-Louis de Versailles ! Dieu merci, Paris – et encore moins Versailles – n’est pas le centre du monde.
Aux Déchaussées Royales, elle sera proche du souvenir tangible de son grand-père et de son oncle.
Pourquoi polémiquer ? Les petits Orléans-Vendôme feront probablement leur communion à Dreux, tout comme les Orléans-Angoulême, si discrets, ont dû faire la leur à Grasse, et que la petite Orléans-Cadaval fera la sienne au Portugal. ;-)
Zeugma
7 mars 2016 @ 19:22
J’allais oublier : quel beau couple !
Tonton Soupic
7 mars 2016 @ 19:32
Corintienne, merci de votre indispensable précision. Cette colonne absolument aussi inbuvable qu’un jour sans huistres est une exercice de stylismes digne des pires Podium de LVMH et de Claude Français réunis cette année-là chez Michel Drucker au Pavillon Bâtard. Nous sachons tous que la femme du duc d’Anyou et de Russie, donna Emmanuella de Dampier, était la fillle d’une princesse italienne, non royale, donc rotutière, que la femme de Alphonso de Borbone, duc d’Anyou et de la Belle de Cadix, était fille d’un Grand Dadet d’Espagne, donc rotutière, et que la femme de Luisalphonso de Borboun, actuel prétendentionnement, est issue d’un copain de Pélageo qui tuait les Arabes à Moitiers, il y a plus de 1000 ans, et donc qu’elle est aussi rotutière, qu’en quainconque, le soi-disant prinzip ne saurait prétende à la moindre noblessse, encore moins à la Principauté, fût-elle celle de Monavo. Je déclarz don c, de semi-conserve avec Corentinine et Chaarles, que Monsieur Louis de Bourbon n’est pas prince, puisque sa fille ne l’est pas. Ainsi soit-il et Bon Câramel à tous.
Gérard
8 mars 2016 @ 23:03
Ah mais vous êtes sévère mon oncle, ce n’était donc pas le pire puisqu’il ne les tuait qu’à Moitié.
jo de st vic
7 mars 2016 @ 20:50
Roturiére comme la reine
kalistéa
8 mars 2016 @ 08:46
oui , beaucoup de roture dans la maison régnante Bourbon d’Espagne! Voilà qui doit plaire infiniment à la reine Sophie!Il y a un roi , mais plus de princes , et encore moins de duc ! LOL.
Lady Chatturlante
7 mars 2016 @ 21:00
Quelles belles robes de mariées pour la mère et la fille.
Caroline
7 mars 2016 @ 23:12
Merci pour cette belle photo familiale prise en été dernier au mariage de la soeur de Margarita!
Depuis ce mariage, Margarita a beaucoup maigri pour ses raisons de santé, parait-il? Elle est devenue presque méconnaissable!Dommage pour sa beauté naturelle!
JAY
8 mars 2016 @ 00:18
Les enfants du second fils de l héritier des Orleans ont aussi une mere roturière et une grand mere par alliance roturière, elle aussi.
Cosmo
8 mars 2016 @ 11:08
Que dites-vous là ? Une ascendance roturière, mais c’est une horreur…. On ne m’en remet pas sur N&R.
jo de st vic
8 mars 2016 @ 08:59
Jay de qui parlez vous exactement ?….
Anne-Cécile
8 mars 2016 @ 17:00
Duchesse de Vendôme et Princesse de Joinville.
Gérard
8 mars 2016 @ 22:51
La duchesse de Vendôme n’est pas roturière puisque épouse d’un fils de France. Mais au surplus elle est née de deux parents nobles.
La naissance roturière ad patre de la comtesse de Paris, qui n’est
plus princesse de Joinville, est sans influence à aucun titre sur sa belle-fille !
Mayg
9 mars 2016 @ 15:24
Ah bon, parce que le père de Philoména, Alfonso de Tornos y Zubiría était noble ? C’est vrai que chez les Orléanistes on distribue des titres de noblesse comme on distribue des bonbons mais quand même.
Gérard
11 mars 2016 @ 13:27
Mayg les Tornos sont en effet de petite noblesse.
On rencontre cette famille puissante et riche, issue d’agriculteurs prospères, depuis le milieu du XVIIe siècle à Alpartir dans la province de Saragosse. On trouve ainsi Domingo époux de Catalina Moreno et leur fils Francisco, né en 1650.
Antonio obtient le titre d’infanzón, ce qui correspond dans le royaume d’Aragon à hidalgo, en 1691.
Un certificat conservé dans les archives de l’armée espagnole (Archives générales militaires de Ségovie) décrit leurs armoiries le 13 août 1785 et ces armoiries, en partie parlantes avec le rouet (torno), en partie militaires puisque cette famille va donner des officiers dont l’héroïque lieutenant de cavalerie Luciano pendant la guerre d’Espagne, on les retrouvait sous le retable de San José de l’église paroissiale d’Alpartir, Notre-Dame des Anges (Nuestra Señora de los Ángeles). Ce retable de 631 x 550 centimètres derrière le maître-autel, a été offert par ledit Francisco de Tornos et sa deuxième épouse Teresa Cabrera en 1699. Ils s’étaient mariés en 1678.
Gérard
11 mars 2016 @ 18:23
Ne serait-ce pas plutôt Mayg par ailleurs chez les néo-légitimistes que l’on distribue comme des sucettes des « apanages » aux enfants dès leur naissance sous prétexte que nos rois le faisaient, duc de Bourgogne, duc de Berry, sans parler de tous les titres qui ont été utilisés et changés au gré des humeurs, au cours des années depuis le duc de Ségovie…
Anne-Cécile
9 mars 2016 @ 15:46
Je crois me souvenir qu’un Espagnol est intervenu sur ce site pour dire que la famille Tornos n’était pas noble contrairement à ce que l’on croyait.
Gérard
11 mars 2016 @ 22:35
Ajoutons que le père de la princesse avait fait ses preuves pour l’Ordre de Malte dans lequel il était entré comme chevalier d’honneur et de dévotion c’est-à-dire dans la catégorie qui est strictement réservée aux personnes d’origine noble, la première branche de la troisième classe celle des laïcs.
Si cette branche s’est petit à petit ouverte eu égard aux quartiers maternels, compte tenu du brassage social, elle requiert à tout le moins la noblesse en ligne paternelle (à l’exception notable mais tellement française du président Giscard d’Estaing…).
Ludwig Karl
8 mars 2016 @ 12:36
En lisant tous ces commentaires, je me régale; il transpire aux travers de ces écrits d’un autre âge, une odeur de passé révolu.
Écrire de mots, des lignes, des phrases, des chapitres en déclinant tous les titres et non titres de princes et princesses qui vivent tous dans un monde irréel.
Nous n’en avons que faire de savoir si le duc d’Anjou pourrait un jour devenir Roi « des Français »….. car c’est impossible. Après toute cette l’énergie, tout se sang verser pour s’être débarrassé de ces parasites oisifs, arrogants et dégénérés. Il me semble que tous ces commentaires sont complétements « décalés » « déconnectés » de la réalité.
Montrer de belles images d’Épinal de ces familles nobles pourquoi pas, mais c’est aussi un devoir de montrer l’envers de la médaille. Pour exemple « feux » la reine Fabiola qui recevait 2 millions d’euros par an de la Belgique, qu’elle allait placer dans un compte à l’étranger…. La noblesse d’Europe c’est aussi ça….
Mais bon, continuons a parler de froufrou, de bal de princesse et tout le tralala ça fait du bien, et comme ça on oublie le reste….
Mayg
8 mars 2016 @ 13:36
» des parasites oisifs, arrogants et dégénérés » ? Mais que faites vous alors sur Noblesse & Royauté, vous qui avez si peu d’estime pour les gens de la noblesse ???!
Gérard
8 mars 2016 @ 22:55
Ludwig Karl pourrait en effet nous épargner ses poncifs qui ont une odeur de sang et de haine.
ARAMIS
9 mars 2016 @ 00:52
On peut s’intéresser à la poésie des noms, des blasons, des alliances, on peut aimer sentir le passage des siecles sur un nom, une famille, un château, sans pour autant oublier sur quoi certains ont fait leur fortune ou à quoi certains l’ont dilapidée, et surtout sans exagérer leurs mérites ni leur devoir vénération.
De ce point de vue le discours sur les grandeurs naturelles et les grandeurs d’établissement de Pascal est une formidable école.
Je vous prie de croire Mayg que je parle là sans aucun esprit de polémique. Mais je pense que vous saurez m’en faire crédit.
Mayg
9 mars 2016 @ 15:32
Je me doute bien que tous les membres de la noblesse ne sont pas des âges. Mais ce n’est pas une raison d’employer les qualificatifs de « des parasites oisifs, arrogants et dégénérés » pour le désigner. Tous ne sont pas des anges, mais tous ne sont pas mauvais non plus.
ARAMIS
10 mars 2016 @ 13:48
Effectivement.
Milena K
8 mars 2016 @ 20:09
Luis Alfonso de Borbon est libre de faire communier sa fille où il veut,n’en déplaise à ses partisans et aux autres.Tout le reste n’est,comme souvent ,que bla bla bla forcément stérile et souvent ennuyeux.Je me demande quand « orléanistes » et « légitimistes » se rendront enfin compte que la monarchie ne sera jamais rétablie en France..!
Gérard
8 mars 2016 @ 22:58
Milena nul n’est prophète en son pays mais si vous n’appréciez pas la polémique ni la discussion n’en dégoûtez pas les autres.
Mayg
9 mars 2016 @ 15:32
Sur ce point, je suis entièrement d’accord avec vous Gérard.
ARAMIS
9 mars 2016 @ 00:54
Mais nous le savons du moins pour certains. Ce qui n’empêche pas de s’amuser d’une querelle assurément stérile concernant au surplus des gens sans doute tres ordinaires en fait.
ML
8 mars 2016 @ 21:02
Nous avons toujours des parasites oisifs ,arrogants ,ruineux et ,par dessus le marché,c’est vous, le peuple , qui les portez au pouvoir ! Je trouve cela fort savoureux !
jo de st vic
9 mars 2016 @ 09:18
Anne Cecile la princesse de Joinville appartient a l’aristocratie Espagnole…sa mére est la marquise de San Carlos, Grande d’Espagne, petite fille du marquis de Alcedo etc….elle vecu au chateau de Fenelon puis a Biarritz dans la propriété de son grand pére ambassadeur d’Espagne….où étaient reçus le prince Youssoupoff et son épouse mais auusi de nombreux artistes prestigieux Aldo Cicolini…etc…question « pedigree » elle n’a rien a envier a son époux avec qui d’ailleurs elle forme un couple uni…
Anne-Cécile
9 mars 2016 @ 15:43
Je crois que sur ce site l’appartenance se réalise par le père…. Jo hélas ……donc ces deux femmes sont des roturières parce leurs papas l’étaient.
Cosmo
10 mars 2016 @ 22:02
Pas en Espagne, puisque les femmes y transmettent noblesse et titres. Regardez l’exemple de la duchesse d’Albe !
Cordialement
Cosmo
Gérard
11 mars 2016 @ 13:29
En effet Cher Cosmo et c’est certainement la raison pour laquelle les rédacteurs de l’Almanach de Gotha avaient renoncé à répertorier les familles des grands d’Espagne…car ça devenait très compliqué.
Gérard
11 mars 2016 @ 18:19
Dire que la comtesse de Paris n’a rien à envier son époux en ce qui concerne la généalogie est certes fort courtois mais tout de même un peu exagéré vous en conviendrez Jo…
kalistéa
9 mars 2016 @ 10:32
Exact ML.ils le sont tous , à de rares exceptions près…et pourtant , nous les portons au pouvoir !les « présidents » ne valent pas mieux que les rois.En cas de crise grave , quelque fois un homme émerge et montre sa valeur et son désintéressement.Il vient à bout du désordre et du désespoir.Ex ; le général de Gaulle et quelques autres…Mais autrement , c’est incompétence , impéritie, et compagnie!
Sigismond
12 mars 2016 @ 12:09
Il n’y a certes pas à s’extasier sur cette reine de France que fut (que cela lui plût ou non) doña Victoria-Eugenia de Battemberg. Nous avons eu, Dieu merci, des reines d’une tout autre trempe, heureusement pour la France et pour la Légitimité.
Le baron Pinoteau a bien différencié les deux grands-mères des ducs d’Anjou et d’Aquitaine : la paternelle « a toujours méprisé les légitimistes en ne répondant jamais à leurs lettres », tandis que la maternelle (donna Vittoria Marescotti-Ruspoli, fille du prince de Poggio Suasa, maire de Rome) « fut toujours bienveillante envers les légitimistes ». Mariée à un Français (Roger de Dampierre, duc de San Lorenzo), donna Vittoria « a toujours fait de son mieux pour souligner l’aspect français de sa descendance ».
C’est la duchesse de San Lorenzo, grand-mère maternelle des (futurs) ducs d’Anjou et d’Aquitaine, qui emmena ses deux petits-fils en France pendant l’été 1952, visiter Versailles (le conservateur du château les accueillit en disant au prince Alphonse : « permettez-moi, Monseigneur, de vous saluer comme le fils de l’aîné des descendants de Louis XIV. Vous êtes ici chez vous ») et rencontrer de grandes familles nobles françaises (Bailleul, Chabannes, Gontaut-Biron, Richelieu, Rougé, etc.) qui les reçurent selon leur rang.
Mémoires de la duchesse d’Anjou et de Ségovie, page 173 : vers 1950, des légitimistes français désiraient que la Reine inscrivît nos princes ses fils dans un collège français, près de Montpellier. Ils en parlèrent à la reine-mère Victoria-Eugenia, « qui s’en lava les mains » !!!
Reste les liens d’affection très forts qui unissaient la reine-mère et ses deux petits-fils aînés, nos princes passant toutes leurs petites vacances chez leur grand-mère paternelle. Celle-ci les réconfortait aussi quand les rebuffades insolentes de la camarilla (« tantôt une falsification de titre sur les cartons, tantôt une préséance qui n’était pas respectée », raconte le prince Alphonse dans « Le duc d’Anjou m’a dit », page 77) devenaient insupportables (« ils ne l’emporteront pas en paradis », disait-elle). Elle ne désavoua toutefois jamais les décisions dynastiques désastreuses prises par son mari (avec lequel elle s’entendait pourtant si mal et qui l’avait si souvent trompée, comme Louis XIV et Louis XV en leur temps), et désavantagea même son fils aîné dans son testament (lire « À l’ombre du trône d’Espagne, Charlotte de Bourbon, duchesse [sic] de Ségovie [sic] », pages 172-173).
Anecdote étonnante, le prénom Eugénie a été donné à la fille aînée (et unique) de France en souvenir d’une arrière-grand-mère certes reine de France, mais qui avait reçu ce prénom car elle était filleule de doña Eugenia de Rebolledo de Palafox, nièce par alliance de l’Usurpateur avec un grand U. Toutefois et c’est bien ce qui compte, sainte Eugénie, patronne de notre très-respectée princesse, n’est pas responsable des actions ni du choix marital de cette Eugenia du XIXe siècle !
Madame (comme on l’aurait appelée sous la monarchie), fille du Roi, a en revanche une cousine homonyme, S.A.R. la princesse Eugénie de Bourbon, née en 1994, fille de LL.AA.RR. le duc et la duchesse de Santa Elena (couple princier que l’on aimerait voir en France !). Souhaitons que ces deux (altesses) royales cousines se fréquentent et s’apprécient (malgré la différence d’âge), pour une meilleure union (si souhaitable) de ces deux branches (issues toutes deux de Charles IV et de l’infant François-de-Paule) de la Maison de France, et pour la gloire de la Légitimité :
https://www.facebook.com/eugeniade.borbon
Cosmo
12 mars 2016 @ 19:57
Sigismond,
Votre long texte prouve au moins une chose : la reine Victoria-Eugénie d’Espagne avait du bon sens et la tête sur les épaules. La reine d’Espagne avait raison de mépriser cette coterie que vous appelez « légitimiste », car non seulement elle ne représentait rien, mais elle nuisait à toute tentative de restauration en France. La branche italo-française espérait grâce à eux se hisser au niveau royal. Et cela a marché pour certains dont vous faites partie en les qualifiant de reine de France, reine-mère et tutti quanti.
Réalisez-vous ce que vous écrivez ?
Une chose est certaine, l’une a vraiment été reine, l’autre ne l’a été que dans la fumée de vos songes.
Cosmo
Sigismond
13 mars 2016 @ 10:56
Cosmo,
C’est la coterie orléaniste qui nuisait à toute tentative de restauration en France. Quand deux camps sont en présence, doit-on appliquer la loi du nombre, la loi du camp le plus nombreux et qui crie le plus fort, ou bien le Droit – la loi salique, qui a toujours régi la succession au trône depuis Hugues Capet ?
Une restauration avec un hypercadet serait d’un ridicule échevelé, mieux vaut un président de la République qu’un ersatz de roi qui ferait se gausser toute l’Europe ! Autant nommer roi monsieur Duchmol ou reine madame Trucmuche, cela reviendrait au même.
« Restauración, sí; pero la buena, la legítima », disait Alphonse XIII en 1940, en parlant de la France et en se désignant du geste. Dommage que sa femme n’ait pas été là pour pouvoir retenir la leçon. Donna Vittoria elle, se rappelait très bien que le roi lui avait dit qu’après la mort du duc d’Anjou et de Madrid (1931), il avait écrit à tous les Bourbons pour leur dire qu’il était devenu leur aîné et leur chef (ou plutôt qu’il le deviendrait après le duc de San Jaime…). « Je suis un Bourbon », avait ajouté Alphonse XIII, ce qui avait fort impressionné la duchesse de San Lorenzo. C’est sa fille la princesse Emmanuelle qui relata cela au baron Pinoteau en 1978.
Le bon sens, puisque vous en parlez, consiste à ne pas vouloir faire passer le cadet avant l’aîné, que ce soit Jean avant Jacques en 1941, ou que ce soit Philippe l’oncle (Anjou) avant Philippe le cousin [grand-oncle à la mode de Bretagne] (Orléans) en 1715 (comme héritier présomptif de Louis XV).
Sigismond
13 mars 2016 @ 11:25
Erratum : …ou que ce soit Philippe le cousin [grand-oncle à la mode de Bretagne] (Orléans) avant Philippe l’oncle (Anjou) en 1715 (comme héritier présomptif de Louis XV).
Cosmo
13 mars 2016 @ 11:37
Sigismond,
Nous n’allons pas recommencer le débat.
Si Alphonse XIII se voulait potentiel roi de France, en 1940, c’est qu’il avait perdu lui aussi le sens des réalités. Mais en s’affirmant Bourbon, il ne s’avançait pas beaucoup. Et la duchesse de San Lorenzo devait être très impressionnable pour réagir ainsi à cette évidence. Aurait-elle eu des doutes auparavant ?
Bon dimanche
Cosmo
Sigismond
17 mars 2016 @ 15:30
Cette parole d’Alphonse XIII à donna Vittoria fut marquante non par l’évidence de l’affirmation, mais par l’emphase avec laquelle le roi dut prononcer ces mots, lui si fier d’être un Capétien. Dans une lettre écrite en 1940 au duc de Séville de l’époque, Alphonse XIII évoquait les rois de France et les rois d’Espagne en les appelant « nos ascendants sur le trône de saint Louis et sur celui de saint Ferdinand ».
Donna Vittoria n’était pas impressionnable et avait un caractère bien trempé (d’ailleurs, ses relations avec sa fille aînée la duchesse d’Anjou ne furent pas toujours au beau fixe), comme son père don Emanuele, le prince de Poggio Suasa, qui avait dit un jour au roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne : « Sire, la ville de Rome est plus importante que Votre Majesté ».
Cosmo
20 mars 2016 @ 13:36
Sigismond,
Alphonse XIII ne se trompait pas beaucoup en disant « nos ascendants sur le trône de saint Louis et sur celui de saint Ferdinand »…Oserais-je dire qu’il en fonçait une porte ouverte…
Mais pour vous comme disent nos amis italiens « tutto fa brodo »
Cosmo
Sigismond
23 mars 2016 @ 11:29
Brodo, brodo, sauf que dans cette même lettre le Roi se définissait « comme chef de la Maison de Bourbon, dans ses deux branches principales » : « … como jefe de la Casa de Borbón, en sus dos ramas principales, he de acatar y hacer observar fielmente cuanto fue decretado y observado por nuestros ascendientes en el trono de San Luis y en el de San Fernando ».