En septembre 2019, le musée des Arts décoratifs consacrera une exposition « Le maharajah d’Indore, l’Inde au défi de la modernité. » Cette exposition mettra en lumière l’histoire singulière du Maharajah d’Indore, Yeshwant Rao Holkar Bahadur (1908-1961), figure du milieu culturel européen et indien commanditaire d’une des constructions modernistes les plus abouties dans l’Inde des années 1930 : le Palais Manik Bagh édifié à Indore, aujourd’hui dans l’état du Madhya Pradesh.
Confié à l’architecte allemand Eckart Muthesius, l’édifice était intégralement aménagé avec des œuvres et des pièces de mobilier créées par l’avant-garde européenne de l’époque de l’entre-deux-guerres, allant des créateurs de l’Union des artistes modernes à ceux de l’école du Bauhaus.
L’exposition, présentée dans la nef du musée, recrée l’ambiance de ce palais indien moderniste et atypique où se mêlaient raffinement et simplicité. Parmi les 300 pièces présentées, les créations iconiques de Louis Sognot, Charlotte Alix, Jean Puiforcat, Le Corbusier, Hans et Wassili Luckhardt ou encore de René Herbst se côtoient pour l’occasion. De nombreux documents d’archives (photographies, tableaux, correspondances et dessins) dévoilent l’histoire hors du commun de cette figure royale, qui symbolise un regard croisé sur l’histoire internationale des arts décoratifs et de l’architecture des années 1920-1930. (Merci à Bertrand Meyer)
Corsica
15 janvier 2019 @ 07:55
Une exposition qui m’intéresse par les pièces présentées mais aussi pour ce personnage atypique que fut le dernier maharadja d’Indore. On le voit ici avec sa première épousequi devint sa femme à l’àge de neuf ans mais étudiât, comme lui, en Angleterre. Elle mourût à l’àge de 23 ans en laissant une petite fille de 4 ans dont le maharaja épousât ultérieurement la nurse américaine. Sa dernière épouse, une américaine divorcée, lui donna un fils qui fut exclu de la succession au profit de sa fille, considérée comme seule enfant légitime.
Pour ceux que cela intéresse, des photos et des peintures du maharadja, de son épouse et de quelqu’uns de leurs somptueux bijoux.
http://godsandfoolishgrandeur.blogspot.com/2014/05/the-maharaja-and-maharani-of-indore.html
Menthe
15 janvier 2019 @ 12:16
Merci Corsica, autres temps, autres mœurs.
Mayg
15 janvier 2019 @ 13:07
Merci pour le lien Corsica.
Auberi
15 janvier 2019 @ 08:40
Intéressant, merci Corsica ;))
JAY
15 janvier 2019 @ 10:37
Sa vie personnelle de cet homme ne semble pas avoir été très heureuse avec 3 épouses successives.
Sur la photo avec quelle épouse est il ?
Corsica
15 janvier 2019 @ 12:52
La première, celle dont la mort le frappa très douloureusement.
Laurent F
15 janvier 2019 @ 10:48
Le glamour des années 30
val
15 janvier 2019 @ 11:01
Ce monsieur fait peur à regarder, ce visage inquiétant, ses longues mains aux longs ongles , maigre, on dirait le diable incarné, désolée !!!
Gérard
15 janvier 2019 @ 14:09
Il avait certes de l’allure mais il ne faudrait pas croire que les anges sont nécessairement des petits gros.
Corsica
16 janvier 2019 @ 11:49
Gérard, merci pour le fou rire.
Gérard
19 janvier 2019 @ 18:15
Merci à vous du lien Corsica.
Laurent F
15 janvier 2019 @ 15:29
Je n’avais jamais prêté attention à ses mains, c’est vrai qu’il a de longs doigts fins.
Baboula
15 janvier 2019 @ 11:46
Merci Corsica pour ce lien vers les « insensées grandeurs «
Jakob van Rijsel
15 janvier 2019 @ 18:01
Merci pour le lien Corsica. Très intéressant