Enfin une exposition à Paris sur les chevaux de Géricault. Elle aura pour cadre du 15 mai au 15 septembre 2024 le délicieux musée de la vie romantique au charme suranné qui vous donne l’impression d’être, au coeur du 9ème arrondissement, si loin de la capitale.
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Passiflore
6 novembre 2023 @ 10:01
Theodore Gericault fréquentait, dès son plus jeune âge, les cirques, les manèges et les champs de course et galopait lui-même. En 1808, il entre dans l’atelier de Carle Vernet. Au Salon de 1812, alors âgé de 21 ans, il expose « Un Officier de chasseurs à cheval de la Garde impériale en train de charger, toile de 3 m de haut, et, au Salon de 1814, « le Cuirassier blessé, quittant le feu ».
Sur le plan affectif, il voulait briser, par l’éloignement, ses amours impossibles avec sa jeune tante par alliance, Alexandrine-Modeste Caruel. Il s’engage dans la garde royale de Louis XVIII, lors de la Première Restauration, en vue d’escorter le roi jusqu’à Gand. Alfred de Vigny, lieutenant à la compagnie des gendarmes du Roi, raconte qu’ils étaient suivis par « les lanciers de Bonaparte ». La Garde royale ne peut dépasser Béthune, où elle est licenciée par ordre de Napoléon.
Bien qu’ayant échoué au concours du prix de Rome, Géricault part, en 1816, pour l’Italie.
Sa passion pour Alexandrine le reprend. « Suzanne », peinte en 1817, est son portrait présumé. Elle donne naissance, le 21 août 1818, à un fils déclaré « de père et de mère non désignés » et prénommé Georges-Hippolyte.
Gericault passe deux ans à Londres et exécute, en 1821, son « Derby d’Epsom ». De retour à Paris, sa santé est altérée. Plusieurs chutes de cheval ont provoqué une lésion de la moelle épinière. Il souffre du mal de Pott. Il meurt après plusieurs opérations et onze mois d’agonie, à 32 ans, le 26 janvier 1824.
Marie-Caroline de Bretagne
6 novembre 2023 @ 10:25
Délicieux est bien le terme adéquat pour le musée de la vie romantique, îlot de verdure au sein du 9e arrondissement.
Pascal Hervé
6 novembre 2023 @ 12:05
Le cheval est un animal particulièrement difficile à rendre en peinture,il y prend souvent un aspect comme ”torturé” . Géricault n’y échappe pas selon mon sentiment.
Rosa Bonheur, dont j’apprécie beaucoup le talent , elle, s’en est magnifiquement sortie.
Passiflore
6 novembre 2023 @ 17:05
Mon arrière-grand-mère était une élève de Rosa Bonheur. Nous ne possédons pas d’oeuvres de Rosa, seulement de l’aïeule qui avait reçu un prix.
Vous n’avez pas voulu prendre un nouveau pseudo ?
DEB
6 novembre 2023 @ 17:10
Je suis d’accord.
Rosa Bonheur savait capter l’âme des animaux.
MARGUERITE
7 novembre 2023 @ 10:11
Merci à Régine d’évoquer cette exposition dans un lieu si délicieux, bien caché dans le IXeme. Merci aussi à Passiflore d’avoir pris la peine de nous rappeler la vie et l’œuvre de Géricault.
Passiflore
7 novembre 2023 @ 14:37
Merci, Marguerite,
j’ai appris, depuis, que le fils de Gericault avait été reconnu par son grand’père paternel, en 1840, mais qu’il avait vécu tristement dans un hôtel de Bayeux. Il n’avait jamais vu sa mère. Il avait légué à l’Etat de quoi construire un tombeau pour son père.
Danielle
6 novembre 2023 @ 12:14
Le musée de la vie romantique est un beau lieu.
Marinella
6 novembre 2023 @ 16:07
En effet ; un des plus jolis endroits de Paris selon moi .
L’ ancienne maison / atelier du peintre Ary Shaeffer , joliment restaurée avec l’ aide de Jacques Garcia , je la conseille à ceux qui ne la connaissent pas encore .
Hervé J. VOLTO
7 novembre 2023 @ 16:30
La première semaine de novembre on fête la Saint Hubert, patron de la chasse, et on bénit les chavaux comme les chiens de chasse à court.
Ici, ce sont les chevaux qui sont mis à l’honneur.
Oui, merci à Régine d’évoquer cette exposition très interessante.