Parution en mars prochain du livre « Le mal napoléonien » par Lionel Jospin, ancien Premier Ministre français. Lionel Jospin remet en cause la «légende dorée» de Napoléon Bonaparte et estime que les entreprises de l’empereur Napoléon ont plutôt desservi la France.
« Le mal napoléonien », Lionel Jospin, Editions du Seuil, parution le 6 mars 2014
Zeugma
3 février 2014 @ 08:16
Ce portrait en pied de Bonaparte dit tout sur le personnage.
Le livre de Lionel Jospin qui descend le dictateur de son piédestal va probablement susciter un débat intéressant et fera couler beaucoup d’encre car le bonapartisme est un courant politique permanent dans la vie politique française.
.
Vincent
3 février 2014 @ 10:03
Disons que Napoléon Bonaparte a eu les yeux plus gros que le ventre. Il aurait mieux fait d’accepter le bâton de connétable de France que lui proposait le Comte de Provence.
R-N
4 février 2014 @ 20:43
Commentaire imbécile.
Il vaut mieux un grand chez soi qu’un petit chez les autres.
D’ailleurs Louis XVIII, qui était intelligent, n’a rien proposé à l’Empereur !
Cosmo
3 février 2014 @ 11:33
Zeugma,
Le Bonapartisme va au delà de la personnalité de Napoléon Ier. Il est surtout incarné par Napoléon III dans ce que l’on appelle le césarisme démocratique.
La Constitution de la Vème République s’en est inspirée notamment par l’institution du référendum, une des grandes innovations de Napoléon III. Il est évident que du référendum au plébiscite, il n’y a pas loin.
Il ne faut pas oublier non plus que Napoléon III fut le premier souverain français a avoir pris conscience des nécessités sociales.
Maintenant Napoléon Ier, héros en bien ou en mal ? Le débat est large, entre le mal et la nécessité.
Le livre de Lionel Jospin apportera peut-être un nouvel éclairage.
Cordialement
Cosmo
Marnie
3 février 2014 @ 15:01
On ne peut pas dire que Napoléon III soit « le 1er souverain à avoir pris conscience des nécessités sociales ». De nombreux rois, dès le Moyen Age, ont pris des mesures pour venir en aide aux plus pauvres, ont donné de leur fortune et de leur appui pour favoriser ou créer des institutions tournées vers les nécessiteux, ont édicté des lois ou règlements protégeant ou aidant les pauvres. Mais peut-être vous ai-je mal compris Cosmo, n’hésitez pas à préciser ce que vous vouliez dire.
Cosmo
4 février 2014 @ 11:00
Mamie,
Les rois et avec eux l’Eglise et la noblesse ont aidé les pauvres et les défavorisés tout au long du Moyen-Age et même après, individuellmenet ou à travers des institutions.
Napoléon III avait pris conscience trés tôt ( voir son livre « De l’exticntion du paupérisme ») qu’il fallait faire droit aux revendications des classes dites laborieuses, non dans un esprit paternaliste mais dans l’écoute, voire la satisfaction, de leurs revendications.
Au Moyen-Age, il s’agissait d’exercer la charité, pour Napoléon III, il s’agissait de répondre aux attentes de toute une population.
Les périodes étaient différentes, les mentalités et les structures sociales également. De la société religieuse féodale à la société matérialiste capitaliste !
Cordialement
Cosmo
Marnie
5 février 2014 @ 12:17
Merci pour ces précisions Cosmo. Je comprends votre propos et suis entièrement d’accord avec vous bien sûr, et quelle que soit la motivation première, charité, paternalisme ou prise en compte politique, l’essentiel était que des choses soient faites, à toutes époques.
Comme vous, je pense que c’est que je vois à travers vos propos, je trouve que Napoléon III devrait être réhabilité et que son rôle, comme son celui de son régime a été très positif pour la France (il suffit d’énumérer toutes les infrastructures réalisées à cette époque) et que la IIIe République a bien profité de tout ça.
R-N
4 février 2014 @ 20:47
Cosmo,
C’est Louis XVI qui fut le premier souverain à prendre en compte les nécessités sociales comme on les concevrait aujourd’hui ou à peu près, ce que ne pouvaient faire ses prédécesseurs.
Cosmo
5 février 2014 @ 19:52
R-N,
Je veux bien croire que vous dites vrai mais pouvez-vous donner des exemples de l’esprit social de Louis XVI ?
Merci d’avance
Cosmo
Peg
3 février 2014 @ 22:23
S’il a gagné sa bataille de Toulon, Il a repris le travail de Cambaceres ……Aveugle celui qui ne se rend pas compte du mal que ce dictateur (probablement franc maçon) a fait a la France et chrétienne avec ses guerres perdues hors frontières qui ont vidé le terroir d’hommes utiles a l’économie …….il a assassiné le Duc d’Enghein ,amené les coalisés a Paris etc…..etc….
L’histoire enseignée dans les écoles est loin d’être objective!
Pourquoi aux Invalides?
Vincent
4 février 2014 @ 10:29
Concernant l’affaire du Duc d’Enghien, elle est plus complexe qu’on pourrait le croire.
http://www.napoleonicsociety.com/french/ducenghien.htm
Peg
4 février 2014 @ 21:29
Merci a Vincent
Pour son article .
Napoléon courroie de transmission
D’une certaine main ?
Corsica
4 février 2014 @ 12:42
Les guerres hors frontières ne datent pas de Napoléon, l’Europe a toujours été malheureusement un grand terrain de jeux pour les grandes puissances, d’avant et d’après l’Ancien Régime . La différence fondamentale, c’est qu’après la Révolution, en 1793 pour être plus précis, la France n’a plus fait appel à une petite armée de métier et à des mercenaires mais à des conscrits qu’on levait en masse, d’où un nombre de morts plus importants .
R-N
4 février 2014 @ 20:53
Napoléon est un génie, et le grand problème de la France, ce ne sont pas ses souverains, mais la stupidité de son peuple.
Et si vous plaignez les hommes tués à la guerre parce qu’ils ne sont plus là pour l’économie, je préfère qu’ils soient morts pour la gloire de la France plutôt qu’en position d’esclaves dans un système infâme !
Vincent
5 février 2014 @ 10:23
Les conquêtes de Napoléon étaient d’une totale inutilité (sauf la défense du territoire français). La France était déjà un pays assez grand et n’avait besoin d’agrandir son territoire. Ajouté à cela que les peuples annexés (catalans, hollandais, piémontais…) voulait bien des choses sauf devenir français.
Marnie
5 février 2014 @ 12:18
Votre position est iconoclaste mais intéressante !
Sigismond
3 février 2014 @ 09:33
Ahh, voilà un livre qu’il sera très agréable de lire ! Déboulonnons la statue naboulionienne !
« Sous ce tyran, le deuil et la misère
Ont désolé notre charmant pays. »
Livia
3 février 2014 @ 16:37
Et glorifions tous nos rois qui ont tous été de fins politiques,intelligents, instruits et sages!
La Révolution étant arrivée par le plus grand des hasards car ni deuil ni misère bien sûr avec Louis XIV,XV,XVI.
Marnie
5 février 2014 @ 12:24
Et ni deuil, ni misère, ni guerres sous la Révolution, sous les républiques successives bien sûr… l’Histoire n’est ni noire ni blanche, quel que soit le régime.
On peut constater qu’au plan international (politique, culture), la France a atteint son sommet sous l’Ancien Régime et que la Révolution (dont est né Napoléon) a été le début de la fin… même si économiquement le XIXe siècle a prolongé ce prestige…
Livia
5 février 2014 @ 18:35
@Marnie je n’ai pas une vision manichéenne du monde voyez vous!
Sigismond ouvre le bal je mets mon pas à sa cadence c’est ce que devaient faire les dames bien élevées sou l’Ancien régime :)
Livia
5 février 2014 @ 18:36
oups le s est resté je ne sais pas où :)
Sigismond
6 février 2014 @ 14:34
Marnie,
Je suis bien d’accord avec vous, sauf que je ferai remonter « le début de la fin » au traité d’Utrecht, avec Louis XIV qui cède aux Tories (« persuadés qu’un prince peut se départir de son droit par une cession volontaire ») sur la loi salique française et le soutien à Jacques III d’Angleterre. Bien sûr, les Français prirent leur revanche avec le traité de Versailles de 1783, mais Louis XVI dut parler du prince-électeur de Brunswick-Lunebourg (lointain cousin cadet du duc régnant de Brunswick-Lunebourg, général commandant en chef des armées autrichienne et prussienne, qui tentera de secourir Louis XVI en 1792) en l’appelant « notre très cher et très amé bon frere le Roi de la Grande Bretagne ». Et en 1815, c’est à ce même prince-électeur, devenu roi de Hanovre, que Louis XVIII dut son retour en France ! Ironies de l’histoire…
Marnie
13 février 2014 @ 12:48
Oui, merci pour ces précisions !
Cosmo
3 février 2014 @ 22:45
« Charmant pays » mis à mal auparavant par les Valois et les Bourbons entre guerres de religion, guerres civiles, guerres de succession, bien inutiles, et famines en tous genres !
Napoléon n’a donc pas été le seul, les rois de France ont largement pu lui servir d’exemple, Sigismond !
Cosmo
Kalistéa
4 février 2014 @ 10:56
Cosmo, certaines personnes pensent peut-être que la France post révolutionnaire,a vait seulement besoin d’un Mitterrand ou d’un Jospin pour se relever du désastre et faire face aux coalitions ennemies! LOL !
Sigismond
5 février 2014 @ 08:46
De Mitterrand, certainement pas. Mais de Louis XVIII, assurément.
Corsica
4 février 2014 @ 11:56
Je partage totalement les commentaires de Livia et de Cosmo . C’est vrai qu’en France, durant la Royauté, tout était rose et que les guerres qui vidaient les caisses de l’État en ravageant une partie de l’Europe, n’existaient pas … ! Quel heureux temps béni des Dieux .
Si monsieur Jospin avait laissé le millième de ce que Napoléon a laissé à la France, nous pourrions nous estimer satisfaits . Et s’il avait eu le millième du charisme et du sens politique de Napoléon, il n’aurait pas si piteusement perdu au premier tour de l’élection, ce qu’il doit encore amèrement regretté . Avec un titre pareil, on est assuré que monsieur Jospin va vendre le maximum d’exemplaires, ce qui est le but recherché .
Cosmo
4 février 2014 @ 14:40
Chère Corsica,
Dès que Sigismond peut tenter de glorifier l’Ancien Régime, en essayant de ridiculiser tout ce qui est après 1789, il n’hésite pas une seconde.
Qui est-il pour se permettre de juger Napoléon Ier, sur lequel les historiens se perdent encore en conjectures, tant le personnage et son époque furent complexes ?
Nous pourrions faire comme lui, jeter l’eau du bain royal avec tous ses bébés, mais nous ne le faisons pas car nous savons que l’Ancien Régime eut ses parts de soleil et ses parts d’ombre, comme tout régime et comme tout pays. Si Louis XIV mit l’Europe à feu et à sang, au moins autant que Napoléon, il nous laissa aussi Versailles et bien d’autres choses, comme Napoléon nous laissa le Code civil et bien d’autres choses.
Au bout du compte, c’est Sigismond qui se ridiculise dans ses post outranciers, n’aidant en rien sa cause. Et Sigismond oublie l’admiration que les familles royales de l’époque vouaient à Napoléon, même s’il était leur ennemi.
Amicalement
Cosmo
Corsica
5 février 2014 @ 01:24
Cosmo,
Encore une fois, je partage votre commentaire. En parlant des guerres de l’Ancien Régime, je pensais justement à celles menées par Louis XIV mais cela ne m’empêche pas de le considérer comme un grand monarque .
J’ai beaucoup de mal à comprendre les gens qui ont une vision manichéenne du monde .
Personne n’est tout blanc, ni tout noir surtout quand on parle de personnalités hors du commun . Saint Louis n’est certainement pas l’homme que son hagiographie à bien voulu nous montrer mais un homme de son temps à la personnalité complexe qui n’a pas réalisé que de grandes choses .
Idem pour Napoléon, oui il a fait des erreurs mais son génie a permis à la France de faire un pas de géant pour se sortir du marasme de la Révolution . Vouloir nier ses réalisations me semble relever de l’incongruité et de la partialité .
Cordialement
Corsica
Sigismond
5 février 2014 @ 09:01
Cosmo,
Ce n’est tout de même pas moi qui ai titré ce livre, « Le Mal napoléonien » ! C’est un ancien Premier ministre de la France. Alors, sortez de votre bulle et prenez conscience que beaucoup de Français, et pas des moindres, pensent le plus grand mal de ce dictateur, qui était un « empereur » de pacotille.
Vincent
5 février 2014 @ 10:30
« Si Louis XIV mit l’Europe à feu et à sang, au moins autant que Napoléon, il nous laissa aussi Versailles… »
Versailles est certes magnifique mais que d’argent jeté par les fenêtres tous ça pour l’orgueil d’un homme. L’argent utilisé pour la construction du palais et son entretien aurait pu être mieux utilisé (rénover Paris, construire des hôpitaux…)
Cosmo
5 février 2014 @ 20:08
Sigismond,
Je ne vis pas dans une bulle et les Français savent très bien faire la part des choses avec l’héritage de Napoléon. Il n’est pas certain, loin de là, que le souvenir de Louis XVIII soit aussi vivace.
Quant à la pacotille impériale, elle n’a rien à envier à celle du sacre de Charles X, dont les seuls souvenir que nous ayons sont un opéra comique de Rossini et une paire de mules à Frohsdorf.
Cosmo
Cosmo
5 février 2014 @ 20:38
Corsica,
Noter ami Sigismond en fait toujours trop dans le manichéisme. Il est évident que tout doit être jugé avec mesure et qu’aucun de nos souverains ne répond à l’image d’Epinal de ses admirateurs ou de ses détracteurs.
En réalité, on ne se souvient que des souverains qui ont laissé des traces que nous pouvons admirer aujourd’hui. Leurs côtés sombres ne sont mis en avant que par leurs détracteurs. Nul ne gagne à écrire des horreurs sur Louis XIV ou Napoléon et à les dénigrer. Ils sont partie intégrante de notre histoire et les horreurs qu’on peut leur reprocher sont identiques à celles des autres souverains français ou étrangers. Dans le Panthéon de nos souverains, Saint-Louis, Henri IV, Louis XIV et Napoléon occupent ensemble la première place car ils sont les seuls dont notre inconscient collectif se souvient encore.
Amicalement
Cosmo
June
4 février 2014 @ 17:59
Livia,Cosmo,Kalistéa,Corsica, d’accord avec vos commentaires !
Kalistéa
5 février 2014 @ 11:39
Très chère June, votre énumération a un bon parfum de maquis corse.Merci de votre sympathie.Vive l’Empereur!
Bonne journée. K.
Livia
5 février 2014 @ 18:18
Kalistea vous m’avez fait rire! Merci :)
Cosmo
5 février 2014 @ 19:56
Très juste, chère Kalistéa ! Je ne sais si Napoléon pouvait le sentir de l’île d’Elbe comme il a été prétendu…mais qu’il sent bon au printemps et en été, ce cher maquis, quand on est en son milieu.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
5 février 2014 @ 10:03
Le charisme de Bonaparte, quelle blague ! Louis XVIII, lui, en imposait. Il sut montrer qui était l’aîné des Capétiens, face à l’empereur Alexandre de Russie, qu’il traita comme un vassal qui n’avait fait que son devoir en amenant des hommes d’armes à son suzerain. Chateaubriand écrivait : « les généraux mêmes de Bonaparte le confessaient : ils étaient plus intimidés devant ce vieillard impotent que devant le maître terrible qui les avait commandés dans cent batailles ».
Quant à M. Jospin, il n’a pas dévasté l’Europe lui, il l’a construite au contraire. C’est sous son gouvernement que les euros sont arrivés dans nos porte-monnaie. Quel beau symbole ! Des euros à l’effigie de don Juan Carlos, d’Henri de Luxembourg et de Jean-Paul II.
Philibert
5 février 2014 @ 15:45
Pour les euros, ce n’est pas Lionel Jospin qui en a eu l’idée, mais Raymond Barre, vingt ans plus tôt !
Bien sûr, entre la simple idée d’une monnaie commune européenne et sa réalisation (donc son acceptation par une dizaine de pays), il a fallu deux décennies. Jospin n’a fait que suivre un mouvement commencé bien avant lui.
Sincèrement, il n’y a que deux actions positives à retenir du mandat de Lionel Jospin : la disparition des fonds secrets de Matignon et son refus de faire passer une loi autorisant l’euthanasie. C’est peu pour cinq ans !
Cosmo
5 février 2014 @ 20:03
Sigismond,
Ne croyez-vous pas que les fidèles de Napoléon qui l’avaient trahi pour rejoindre Louis XVIII passaient la brosse à reluire sur le dos de l’imposant souverain et Chateaubriand en faisait de même, lui le chantre du légitimisme.
L’Empereur Alexandre, vassal de Louis XVIII ? Remarque étonnante qui oublie que c’est à Alexandre qu’il devait son trône et non aux Français, sauf à la lâcheté de quelques-uns. Les Russes qui pourraient vous lire se taperaient sur les cuisses en riant.
Merci Sigismond de ces excès qui me mettent de bonne humeur, tant ils sont drôles.
Cosmo
Sigismond
6 février 2014 @ 15:23
Cosmo,
L’image du vassal et de son suzerain est aussi de Chateaubriand : « quand Louis XVIII accordait aux monarques triomphants l’honneur de dîner à sa table, il passait sans façon le premier devant ces princes dont les soldats campaient dans la cour du Louvre ; il les traitait comme des vassaux qui n’avaient fait que leur devoir en amenant des hommes d’armes à leur seigneur suzerain ».
Cosmo
6 février 2014 @ 23:07
Sigismond,
Je vous remercie pour cette précision. Une telle appréciation sous la plume du chantre de l’ultra légitimisme vaut ce qu’elle vaut. C’est à dire rien. Nous connaissons tous le outrances verbales du vicomte François-René de Chateaubriand et sa tendance à enjoliver. Il semblait désormais avoir été en plus un vil flatteur.
La réalité fut le mépris du Tsar Alexandre pour Louis XVIII et l’inconvenance de ce dernier.
C’est une armée de gueux prétentieux qui fut ramené en France avec à sa tête un impuissant, qui sans l’aide de l’Autriche, la Prusse, l’Angleterre et la Russie n’aurait jamais récupéré un trône perdu par la faute de ses ancêtres.
Et çà, que vous admirez ! Vous n’êtes pas difficile.
Cosmo
Sigismond
5 février 2014 @ 08:55
Bien sûr, Livia et Cosmo, vous avez raison, mais il ne s’agit que d’une chanson. C’est une question de SYMBOLE, comme quand le Comte d’Artois enjoignait à Louis XVIII de faire remplacer par des lys, toutes les « abeilles », les « aigles » et les « N » qui souillaient les Tuileries.
Livia
5 février 2014 @ 18:31
Sigismond: je n’ai pas une vision partisane de l’Histoire! Et je suis prête à reconnaître les actions positives et négatives de chaque roi et de chaque empereur!
Un peu de mesure, de bon sens et d’humour ne font de mal à personne mais on est obligé de forcer le trait devant certaines outrances!
Je n’ai pas la fibre fanatique que voulez vous…j’en ai passé l’âge…
Aussi dire que les souvenirs Napoléoniens « souillaient » les Tuileries est un excès de langage qui objectivement et historiquement est irrecevable!
Etre critique au risque de simplification est un risque auxquels nous sommes tous exposés: si on pouvait éviter l’insulte les échanges se porteraient mieux!
Mes ancêtres maternels corses vous auraient rossé(et peut être plus) pour moins que ça :) :) :)
Sigismond
6 février 2014 @ 08:35
Livia,
Votre prénom m’évoquait l’auguste mère de l’empereur Tibère, plutôt que la Corse. Mais puisque vous parlez des Corses, Cosmo nous disait récemment que chez lui, en Corse, Bonaparte n’est pas du tout aimé (à part à Ajaccio). Je pense donc que vos ancêtres maternels auraient été d’accord avec le Comte d’Artois et avec M. Jospin.
Je n’ai pas moi non plus une vision partisane, mais je ne récris pas l’histoire : les Bonaparte furent des usurpateurs, et Louis-Philippe aussi. Ceci dit, la plus grande usurpation est celle du lambel d’azur des aînés des Orléans depuis 1883.
J’ai moi aussi passé l’âge de la fibre fanatique, je ne suis même pas « fanatique des principes », comme l’était le comte de Chambord à 51 ans : j’ai déjà reconnu les nombreux apports positifs de la République, surtout depuis 1944.
Mais que voulez-vous, mes héros sont Louis XVIII et Wellington, pas Bonaparte et Ney. Quant à l’insulte, Bonaparte s’y connaissait, rappelez-vous son injure à Talleyrand en 1809 !
Cosmo
6 février 2014 @ 23:20
Sigismond,
Si les Corses n’aiment pas Napoléon, ils ne savent même pas qui est le comte d’Artois. Cela ne les intéresse pas. La monarchie française est absente du paysage corse. Napoléon III y fut aimé pour des raisons personnelles.
Mes propres ancêtres étaient au XVIIIème siècle du côté de Paoli. Et ils ont voté le rattachement de la Corse à l’Angleterre en 1794. Le Royaume Anglo-Corse dura deux ans.
Il y a un lien particulier entre la Corse et l’Angleterre depuis le début du XVIIIème siècle.
Voyez-vous, on peut considérer Napoléon pour ce qu’il a été en bien et en mal et aussi aimer Wellington, ce qui est mon cas. J’ai dans mon salon deux miniatures, une de Wellington et une de Nelson. Vous pouvez juger que je ne suis pas sectaire. J’ai un portrait de Napoléon III et rien de Napoléon Ier et pourtant une partie de ma famille était très proche de la famille impériale.
Talleyrand fut un grand français mais il méritait l’insulte que lui fit Napoléon. Et Talleyrand n’aurait sans doute pas admis, comme vous, l’option espagnole, non par antipathie mais parce qu’irréaliste. Il servit la Révolution, l’Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet avec le même talent. Il servit avant tout la France.
Cosmo
Livia
7 février 2014 @ 17:29
@ Sigismond
Oh là ne perdons pas notre humour!
A quoi sert il de mettre des :) :) :) alors?
Je n’ai pas l’habitude de prendre la vie au tragique et l’Histoire encore moins!
En voulant me faire un cours ne préjugez en rien s’il vous plaît de ma famille maternelle qui est proche d’Ajaccio et où vous risqueriez encore des ennuis :)
Elle s’est alliée avec les descendants d’une famille qui fut, parait il,proche de la famille impériale.
Je dis ,parait-il ,car c’est une de mes cousines qui fait des recherches que je n’ai pas vérifiées et que les fantasmes ne me hantent pas!
Donc ne me prenez pas s’il vous plaît pour une écervelée qui avancerait n’importe quoi sur sa propre famille!
C’est tout de même extraordinaire Sigismond!
Amoureux de l’ancien régime et peu galant hum!hum! Un paradoxe!
C’est à se le demander lorsqu’on constate le vocabulaire auquel on droit les femmes dites « Orléanistes » sur ce site!
Quant à la célèbre phrase de Napoléon elle est très drôle et marque son génie de l’à propos et en plus elle exprime tout à fait bien ce qu’on peut penser généralement de celui à qui elle s’adressait!
Peut être l’admirer vous puisque après Napoléon il a servi Louis XVIII,en ayant à l’origine servi l’ancien régime.Je n’ai pas de goût pour ce genre de bas de soie…la génétique corse peut être? :)
Quant à vos admirations je ne pourrais mieux dire que Cosmo pour Louis XVIII et j’ai la fibre trop viscéralement française pour admirer
quiconque a été opposé à MON pays
et à SON armée mais je reconnais les mérites de tous n’ayant pas encore l’esprit en forme d’entonnoir!
Ps : Livia, Augusta par décison d’Octave( je n’ai pas cet honneur :) est un prénom usité en Italie et en Corse.Dans ma famille il est utilisé comme premier prénom(ma grand-mère) ou comme second(ma mère) depuis au moins le milieu du 19è.
Je crois déceler un petit mépris de votre part pour la Corse je m’en remettrais car ce n’est que la moitié de mes origines!
A l’aune de l’Histoire la notion » d’usurpation » pardonnez moi me fait rire!
Je suis restée longtemps absente du site,après un premier passage assez bref,j’ai pu constater que le lambel avait fleuri et que nous serions des « lambellistes » soit c’est mieux que de sauter les cases de la marelle qui vous dérangent comme tous les légitimistes et d’être des « marellistes ».
PS bis: la querelle dure depuis si longtemps que j’ai essayé d’y mettre un peu de dérision et de sourires car la royauté n’est pas à l’ordre du jour que je sache mais en fin si une restauration est envisagée tenez moi au courant Sigismond!
LPJ
3 février 2014 @ 09:52
On n’attendait guère plus de Monsieur Jospin !!! D’ailleurs qui se souvient déjà de cet homme politique… jaloux sans doute de penser qu’il est déjà oublié de tous !
Napoléon a fait des bonnes actions mais aussi des mauvaises. C’est indéniable. Mais son héritage perdure quoiqu’en dise les fâcheux. Il a construit à sa façon la France et 200 ans après elle ne l’a pas oublié, parfois reconnaissante, parfois critique mais jamais insensible à ce qu’il a fait…
val
3 février 2014 @ 13:47
LPJ,
Je n’attendais rien de Lionel Jospin donc je ne serais pas déçu mais quoiqu’il en soit il peut écrire un livre , et être parfaitement renseigné sur l’histoire je ne crois pas que se soit un imbécile , il a le temps de se consacrer a l’écriture et aux recherches qui sont ,indispensables aux livres historiques donc attendons plutôt que de dénigrer a l’avance.
Bav
Philibert
3 février 2014 @ 16:05
Lionel Jospin a été élève de l’ENA, puis brièvement diplomate et ensuite professeur d’économie, avant de rejoindre le PS en 1971 et d’y faire carrière.
Je ne vois rien, dans ce parcours, qui puisse le légitimer en tant qu’historien.
Maintenant, tout le monde sait que Napoléon a été un administrateur hors pair (instauration du code civil, uniformisation des poids et mesures), mais un général qui a causé inutilement la mort de centaines de milliers de soldats.
Ce que je voudrais surtout savoir, c’est si le livre de Lionel Jospin présente une quelconque originalité, notamment dans ses sources, ou non. Personnellement, j’en doute. Quelqu’un en sait-il davantage ?
jul
3 février 2014 @ 18:53
Finalement quand on compare avec d’autres, je garde plutôt un bon souvenir de l’époque où nous vivions sous le gouvernement de M. Jospin. Il m’est arrivé de le critiquer mais je le regrette aujourd’hui.
Je ne dis pas qu’il était l’unique cause de l’importante baisse du chômage entre 1997 et 2002 et qu’il n’a pas commis d’erreur concernant l’insécurité, mais il y avait de l’espoir, ce n’était pas la morosité comme aujourd’hui.
Je sais que M. Jospin n’est pas d’accord avec toutes les décisions de M. Hollande, aussi j’aimerai bien savoir quelles seraient ses solutions pour sortir la France de ses difficultés.
Dommage que cet homme d’Etat ne soit pas plus souvent invité dans les médias.
Zeugma
3 février 2014 @ 20:08
« Qui se souvient déjà de cet homme politique » ? Cette interrogation faussement naïve indique clairement que – vous – vous ne l’avez pas oublié.
Sans prévenir, vous lâchez un scoop : » Napoléon a fait des bonnes actions mais aussi des mauvaises. »
Quelle pensée féconde ! Mais où donc avez-vous trouvé ça ?
Celui qui fut un homme politique Français de premier plan pendant plus de vingt ans a le droit de consacrer une partie de sa retraite à écrire un livre d’analyse critique sur l’héritage politique de Napoléon Bonaparte. Il y a de la matière.
Je me trompe peut-être mais j’ai le sentiment que vous n’aimez pas Lionel Jospin.
Rien ne vous oblige à lire son livre et rien ne vous interdit d’en écrire un qui sera sans nul doute passionnant si l’on en juge à l’ébauche de vos puissantes réflexions.
LPJ
4 février 2014 @ 09:48
Merci Zeugma pour ce commentaire !
J’aurai pu développer certes mon propos. Mais un blog n’est pas le lieu.
Je ne déni pas à Lionel Jospin ses capacités intellectuelles ni le droit d’écrire. Je lui reproche par contre de n’avoir eu aucune vision politique. Il est resté dans les idées partisanes et n’a pas su ou voulu faire les réformes nécessaires à la France alors qu’il en avait les moyens politiques mais surtout les moyens économiques. Alors que la période 1997-2002 permettait des réformes en profondeur, il a préférer satisfaire la frange moyenne de son électorat et les idéologues qui l’entouraient. Mais il doit y avoir une justice puisque les urnes lui ont été très défavorables ensuite.
Mais si Napoléon de son exil sût finalement construire sa légende, Monsieur Jospin en est loin. Et je m’amuse toujours de ces hommes politiques, de droite comme de gauche , qui, retombés dans l’ombre, cherchent un peu de postérité et de lumière dans l’ombre de Napoléon.
flabemont8
4 février 2014 @ 00:27
Je partage tout à fait votre avis, et je me demande de quoi se mêle ici le calamiteux ministre que fut M. Jospin…
Kalistéa
3 février 2014 @ 11:17
Le livre typique d’un gauchiste perdant, fort probablement. Des livres de ce genre il en parait des dizaines sans jamais pouvoir occulter les réalisations de l’Empereur.Des tentatives desespérées pour gagner un peu d’argent.
erwan
3 février 2014 @ 11:21
Rien pour « le mâle napoléonien »?
visder
3 février 2014 @ 11:45
Quand on ne peut pas faire l’Histoire, quand on ne laissera aucune trace dans la mémoire collective d’un pays, il est bien tentant de s’attacher à démolir les grandes figures!
Le premier ministre des 35 heures! n’a aucune légitimité ni historique ni universitaire pour se permettre ce genre de publication qui restera un livre d’acrimonie très vite oublié
tatal
3 février 2014 @ 17:26
tout à fait d’accord avec vous et tellement bien dit.Merci
Kalistéa
3 février 2014 @ 21:09
Je ne peux qu’approuver ce que vous dites cher Visder.
flabemont8
4 février 2014 @ 16:41
Bonjour, Kalistéa, je viens ici répondre avec un retard involontaire à vos aimables voeux pour 2014…recevez également les miens !
Kalistéa
5 février 2014 @ 11:43
Boujour a dorable chaton.Je suis heureuse aussi et me joins a ux autres amies pour célébrer votre retour(de voyage ?).
Caroline
3 février 2014 @ 12:31
Le mal napoléonien avec l’héritage napoléonien y compris le code civil contre le statut juridique de la femme en France?
Jean Pierre
3 février 2014 @ 12:52
Il me semble que Michel de Grèce avait un peu la même vision des choses dans ses ouvrages sur « L’ogre ».
jul
3 février 2014 @ 18:55
Merci pour cette précision Jean Pierre
Je pense de plus en plus ainsi également.
aubert
3 février 2014 @ 15:48
Les grandes réalisations de 1996/2002 et leur implication:
le quinquennat/ la vie politique
la féminisation des noms de métier/ la langue française
le libre choix du patronyme/ la famille
le mal ou le bien jospinien sous l’œil déjà éteint de monsieur Chirac.
Corsica
4 février 2014 @ 12:05
La féminisation des noms de métier, pas toujours gracieuse, m’a semblé inutile et superficielle, par contre une vraie égalité des salaires aurait beaucoup plus facilité le quotidien de nombreuses femmes .
Cosmo
4 février 2014 @ 14:44
D’accord avec vous Corsica ! Des combats inutiles qui permettent, hélas, de cacher l’essentiel. L’inégalité des salaires, voire de carrières, est un scandale, alors que professeurE ou écrivainE est de l’anecdotique ridicule.
Cordialement
Cosmo
flabemont8
4 février 2014 @ 16:43
Tout à fait d’accord, Corsica !
Livia
5 février 2014 @ 19:25
Exactement Cosmo et Corsica de la poudre de Perlimpinpin pour les femmes!
Mais quand on a connu que la fonction publique comme la plupart de nos hommes politiques on a une vision totalement biaisée de la réalité de ses concitoyens et de ses concitoyennes alors… n’en parlons même pas!
JAusten
5 février 2014 @ 20:56
complétement d’accord Corsica ! féminiser des noms de fonction ça ne représente aucun risque sauf pour celle dont la fonction est recteur par exemple :)
Pour le reste, ie l’essentiel, cela représente trop de boulot et surtout génère d’énormes risques de mécontentements
Livia
3 février 2014 @ 16:32
Avec un titre pareil est il utile d’ouvrir la première page?
L’action des grands hommes porte toujours les deux revers de la médaille!
Je doute pour ma part que cet auteur ait la moindre étincelle du génie incandescent de Napoléon Bonaparte!
R-N
4 février 2014 @ 20:58
Livia,
Je partage votre avis !
Livia
5 février 2014 @ 18:44
R-N nous arrivons donc à être d’accord sur certaines choses? C’est parfait et gentil de me le dire :)
Livia
5 février 2014 @ 19:20
quoique vous pensez plus à Jospin qu’à Napoléon non? :)
Kalistéa
5 février 2014 @ 11:51
Napoléon a dit lui-même un jour : »suis-je plus qu’un homme? ».
J’ajoute que Napoléon fut un homme généreux, ni méchant ,ni cruel. il fut aussi Un travailleur acharné à réorganiser la France pour en faire un grand Pays libre, pour le Bonheur de ses habitants, et s’il avait pu mener à bien tout son grand projet, il eut fait l’Europe a vec deux siècles d’avance et nous eut épargné 3 horribles guerres contre l’Allemagne.
Livia
5 février 2014 @ 19:05
@ Kalistea:La vie des grands hommes de l’Histoire est troublante:on les dirait promis à une destinée toute tracée faite de gloires et de revers hors du commun des mortels.
La phrase que vous citez me porte à imaginer Napoléon s’interrogeant de la même façon au lendemain d’Austerlitz et à la veille des adieux à la garde!
Cette phrase ne marque pas sa mégalomanie comme le diraient ses détracteurs mais sans doute au sentiment diffus de ne rien maîtriser vraiment!
Livia
5 février 2014 @ 19:05
le sentiment…désolée
JAY
3 février 2014 @ 19:03
Jospin, politique médiocre et aigri perdant, fera toujours du mal a la France !
catherine
3 février 2014 @ 21:39
Et Jospin? A-t-il ou non desservi la France? Tout est bon pour se faire de l’argent.S’il veut écrire un livre qu’il se penche sur les dégats des différents hommes politiques français depuis les années 80.Sinon,qu’il continue à se taire.
Le code civil , le code pénal,le conseil des prud’hommes,c’est l’intelligence de Napoléon.Il a certes fait des erreurs,tous les gouvernants en font,mais il a construit la France,détruite depuis 30 ans par tout un ramassis de médiocres,toutes couleurs politiques confondues,osant encore se prétendre républicains.
Kalistéa
4 février 2014 @ 11:00
Bravo Catherine! » Le règne des médiocres, » c’est bien trouvé!
Yannick
3 février 2014 @ 23:08
Un socialiste mou qui va sûrement qualifier l’ambitieux Napoléon de fasciste et impérialiste en lui imputant « les heures les plus sombres de notre histoire » …
Sous Napoléon, la France était respectée, au moins. Peut-on dire de même depuis 1981 ?
Mary
4 février 2014 @ 01:49
Napoléon est le personnage qui,paraît-il,a suscité le plus de livres au monde.Un de plus ou de moins…
On n’en écrira guère sur l’auteur de celui-ci…
Cosmo
4 février 2014 @ 14:45
Indirectement, en écrivant sur Napoléon et en mettant son nom à côté du sien, Lionel Jospin essaie peut-être d’entrer dans la cour des Grands de l’Histoire.
Pierre-Yves
4 février 2014 @ 15:02
Si je comprens bien, voilà un libre condamné par le tribunal de N&R avant même d’avoir été lu.
Motif: auteur non légitime, but uniquement mercantile.
Circulez y’a rien à voir.
Permettez moi juste de rappeler que, hors l’antipathie viscérale que suscitent les gens de gauche sur ce blog, il n’est pas dit que ce livre soit mauvais.
Corsica
5 février 2014 @ 01:34
Pierre-Yves, personnellement mes réactions n’ont rien à voir avec la couleur politique de l’auteur mais avec le postulat que laisse sous entendre son titre .
Livia
5 février 2014 @ 19:16
Pierre-Yves : je vous fais la même réponse que Corsica.
De plus je vous dirais que lorsqu’on choisit un titre qui est une condamnation on prend le risque de la critique préalable mais c’est « vendeur » sans doute…
Cosmo
5 février 2014 @ 20:42
Pierre-Yves,
Il est amusant de voir que Max Gallo, homme de gauche également, semble avoir une autre opinion de l’empereur.
Le livre de Lionel Jospin peut être intéressant s’il apporte un nouvel éclairage. Pour le savoir le mieux est de le lire.
Et même s’il n’est pas intéressant, c’était son droit de l’écrire et j’espère qu’il y aura pris du plaisir.
Cordialement
Cosmo
JAusten
4 février 2014 @ 19:54
pourquoi avoir choisi Napoléon comme héros de livre ? parce qu’il était un peu dictateur sur les bords voire même au fond ? et devrait-on à la fin du livre faire un parralèle avec les situations actuelles ? vivement que je puisse lire dans 200 ans, « le mal De Gaulle », « le mal Giscard » « le mal Mitterrand » le mal Chirac » etc … trop hâte.
Que pense Napoléon des 35 heures ?
COLETTE C.
4 février 2014 @ 22:10
Jospin a peut-être des connaissances historiques ; à voir.
catherine
4 février 2014 @ 22:31
Puis-je me permettre de suggérer un titre à Monsieur Jospin pour son prochain livre?
» Le bal des médiocres où,comment faire valser la République française. »
Kalistéa
5 février 2014 @ 11:53
Excellent Catherine!