Un an après la vente d’une partie des collections du Prince Grégory de Bourbon-Sicile, une nouvelle vente de souvenirs historiques royaux et aristocratiques se tiendra à l’Hôtel Drouot le 5 décembre 2014. Provenant du roi Louis-Philippe Ier, de sa fille aînée Louise Marie Reine des Belges et de leur entourage, ces objets sortent pour un grand nombre d’entre eux pour la première fois des coffres de leurs descendants. Confiée à l’expert spécialiste des Orléans Xavier Dufestel, la vente propose un ensemble rare et inédit de bijoux, de miniatures, de tableaux, de porcelaines, mais aussi d’archives, de photographies et de militaria évoquant la vie intime et familiale des Orléans, en France comme en Belgique. Voici une sélection de souvenirs qui seront offerts à la vente.
Ce pendentif en or présentant un délicat décor de feuillages est serti de pierres précieuses formant le prénom « Louise » en acrostiche. L’intérieur du médaillon dévoile une miniature sur ivoire représentant un œil de la Reine des Belges d’après un portrait de Winterhalter. Ce bijou appartenait à la Reine Marie-Amélie. Il s’agit de l’un des objets les plus intimes de la dernière reine des Français qui le portait le jour de sa mort à Claremont en 1866. Son fils le prince de Joinville en hérita. C’est en exclusivité qu’il passe aujourd’hui en vente.
Deux autres bijoux exceptionnels sont les bracelets en or 18 K. ornés du portrait en miniature de chacun des dix enfants d’Antoine d’Orléans, duc de Montpensier (1824-1890) ernier fils du roi Louis-Philippe. Le joaillier Mellerio est l’auteur de la monture de ces bracelets achetés par la reine Marie-Amélie qui les offrit à sa belle-fille Luisa Fernanda de Bourbon, infante d’Espagne et duchesse de Montpensier. Ils furent complétés par des miniatures au fil des naissances des enfants du couple. On sait que Marie-Amélie aimait particulièrement ces bracelets articulés et en possédait plusieurs pour son usage personnel. Elle en offrit également à la reine Victoria d’Angleterre.
Parmi les tableaux offerts à la vente se trouvent trois portraits peints par Franz Xaver Winterhalter, l’un des plus grands portraitistes des cours européennes du XIXe siècle. L’un présente Louis Philippe Albert d’Orléans (1838-1894) comte de Paris, petit-fils du roi Louis-Philippe, à l’âge de trois ans. La toile, commémorant le baptême du jeune prince le 2 mai 1841 fit partie des collections de la fille du modèle, la reine Amélie de Portugal.
Les deux autres portraits de Winterhalter figurent les deux fils de la Reine des Belges, Léopold II de Belgique, duc de Brabant, futur roi des Belges et son frère Philippe de Belgique, comte de Flandre. Datés de 1845, ces tableaux proviennent des collections du duc et de la duchesse de Nemours et ornaient les boiseries du petit salon de leurs appartements au château d’Eu.
Du château d’Eu, l’une des résidences favorites des Orléans, proviennent également ces pièces du service commandé par le roi Louis-Philippe à Charles Christofle entre 1846 et 1848. Gravé des armes du roi, ce service a été restitué à la reine Marie Amélie en exil à Claremont après la Révolution de 1848.
Parmi les lots d’archives mis en vente, un ensemble de plus de 680 documents manuscrits vient apporter un nouvel éclairage sur les évènements de 1848. La correspondance adressée sur près dix-huit ans par le surintendant des finances de la Maison de la Reine à Marie-Amélie en exil à Claremont livre de précieux renseignements sur la gestion des résidences des Orléans après la Révolution et sur la restitution progressive des œuvres et effets personnels à la famille.
Plusieurs objets, provenant des propriétés de Neuilly et de Randan, sont le rare témoignage de la vie privée des Orléans dans ces châteaux aujourd’hui détruits.
La vente propose également une section consacrée aux autres Maisons royales et impériales de France et d’Europe. Le public pourra notamment y découvrir non sans émotion un chapeau haut de forme du prince impérial Napoléon Eugène Louis Bonaparte (1856-1879), fils de l’empereur Napoléon III. (Un grand merci à Alexandre Cousin pour cet article – photographies © Estimart)
La vente se déroulera le vendredi 5 décembre à 14h à l’Hôtel Drouot à 14h, salle 4. Les expositions publiques se tiendront le jeudi 4 décembre (11h-18h) et le vendredi 5 décembre (11h-12h). Le catalogue complet de la vente est visible en cliquant ici.
( lien : http://www.estimart.com/pdf/Vente_Drouot_Orleans_Royales_Aristocratiques_5_Decembre_2014.pdf )
Damien B.
24 novembre 2014 @ 08:07
Pour ma part, je retiens surtout le Winterhalter représentant les fils du roi Léopold I au temps où ils étaient surnommés Léo et Lipchen.
Charles
24 novembre 2014 @ 12:23
Ces Winterhalter sont superbes.
Damien B.
24 novembre 2014 @ 12:49
Oui Charles, ils se marieraient d’ailleurs très bien avec les murs de mon salon bleu !
corentine
24 novembre 2014 @ 08:50
Merci Régine pour cette information qui… m’attriste
j’ai du mal à comprendre que l’on puisse se séparer d’objets de famille, alors pourquoi ne pas faire un don à un musée ?
Charles
24 novembre 2014 @ 15:34
Corentine
Si certains descendants de Louis-Philippe se séparent de ces objets historiques, c’est avant tout par besoin de liquidités ou pour prévoir un prochain partage familial.
Philibert
2 décembre 2014 @ 11:17
Il peut y avoir aussi une autre raison.
L’âge venant, les princes propriétaires de quantité de pièces historiques se rendent compte de l’intérêt de leurs enfants pour ces trésors. Si cet intérêt est très faible ou nul, je comprends que le prince âgé cherche à s’en défaire auprès de gens que cela intéresse. Un cas récent est celui de ce prince Romanov, décédé il y a peu et dont tous les enfants sont alliés à des roturiers italiens.
Et quand ce n’est pas le prince âgé qui le fait de son vivant,, ce sont ses enfants, comme ces deux jeunes princes de Tour et Taxis qui ont vendu aux enchères tout le mobilier de leur château.
JAY
24 novembre 2014 @ 23:15
C est pourtant évident! La plupart nr travaillent pas ou gagnent peu donc ils vendent juste pour de l argent !!!!
jo de st vic
24 novembre 2014 @ 09:02
les Orléans vont ils acquerir des souvenirs de famille …ou est ce eux qui mettent en vente ?
Gérard
24 novembre 2014 @ 22:01
Les descendants de Louis-Philippe sont légions et on parle ici des Belgique, des Nemours et de bien d’autres.
Cosmo
24 novembre 2014 @ 09:38
Une fois de plus cette vente va déclencher l’ire de beaucoup d’entre nous.
Peut-on savoir qui sont les propriétaires de ces objets, devenus si impécunieux qu’ils ont à se séparer de trésors familiaux ?
Palatine
24 novembre 2014 @ 12:22
eh bien, c’est la question que je me suis posée
Cosmo
24 novembre 2014 @ 13:08
Chère Palatine,
Attendons ensemble la réponse ! Sherlock Holmes devrait pouvoir toutefois nous aider à trouver.
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
24 novembre 2014 @ 12:37
Eh oui Cosmo, c’est reparti pour un autre tour de manège. Bonne journée, FdC
Charles
24 novembre 2014 @ 15:22
Cosmo,
D’après les notices précises des lots, il est aisé de constater que certains vendeurs appartiennent soit à la descendance des Ducs de Nemours et de Montpensier, tous deux fils de Louis-Philippe, soit à la descendance de Paul Bezine, administrateur des biens de Philippe VIII, Duc d’Orléans ou encore à la descendance de Louis Alexandre Tardif, Inspecteur et Administrateur des forêts de Madame Adélaide à Randan.
De nombreux autres lots semblent appartenir à des anonymes collectionneurs de souvenirs historiques et amoureux de l’histoire.
Cosmo
24 novembre 2014 @ 20:52
Cher Charles,
Je viens de vous répondre de façon circonstanciée mais par suite d’une fausse manipulation, ma réponse a sauté;
En résumé, je pense que le comte de Paris devrait être attentif au fait que ces ventes portent préjudice à la Famille de France, car effectuées sous un semi-anonymat, qualifié de « familles royales de France et de Belgique », laissant la porte ouverte à des spéculations malencontreuses.
Amicalement
Cosmo
Charles
25 novembre 2014 @ 10:07
Il est évident que les descendants des princes d’Orléans ne sont pas tous des membres de la Maison de France, loin de là.
Gérard
25 novembre 2014 @ 17:05
Certes !
Stanislas
25 novembre 2014 @ 18:08
La couverture porte le titre « Souvenirs de provenances royales » et l’une des pages de titre de début du catalogue indique : provenant de descendants du roi Louis-Philippe Ier et de la reine Louise Marie des Belges. Dès lors, on sait clairement qu’il ne s’agit pas du comte de Paris mais d’une branche des familles de France et Belgique, il n’y a donc pas à spéculer malencontreusement, il suffit de lire…tout simplement.
Gérard
24 novembre 2014 @ 22:03
Il est toujours sage Charles de lire les provenances avant de partir bille en tête comme beaucoup le font.
Laurent F
24 novembre 2014 @ 09:41
Malgré les ventes successives de ces dernières années, il y a toujours des choses inédites !! C’est extraordinaire
Gwendy
24 novembre 2014 @ 09:50
Après Monaco, la France et la Belgique, ils ont tous besoin de sous!
mary 71
24 novembre 2014 @ 10:17
j’espère qu’il y aura préemption des musées français ou bien qdes descendants intéressés seront sur les rangs pour acheter . . . à condition bien sûr que les prix n(atteignent pas des sommets impissible.
Qui dispersent ainsi ces trésors ?
Pierre-Yves
24 novembre 2014 @ 11:14
Cette fois, on dirait qu’il y a du lourd.
Ce qui est difficile à admettre n’est pas tant que les héritiers de ces objets historiques les vendent. Ils en sont les propriétaires et rien n’interdit à un propritétaire de vendre ce qui lui appartient.
C’est que ceux qui aujourd’hui sont assez fortunés pour acheter ces oeuvres et objtes sont des riches asiatiques, moyen-orientaux, russes et américains, dont on se demande quels liens ils peuvent avoir avec l’Histoire de France et son patrimoine. On a presque l’impression qu’ils nous arrachent ce qui nous revient, mais que nous n’avons, la plupart du temps, plus les moyens de garder.
Francine du Canada
24 novembre 2014 @ 12:43
C’est vrai Pierre-Yves; par ailleurs, heureusement qu’il y eu un mécène américain pour sauvegarder Versailles. Bonne journée, FdC
Cosmo
24 novembre 2014 @ 20:57
En effet, chère Francine, sans les Rockefeller, et quelques autres mécènes américains, Versailles ne serait plus qu’un nid à pigeons.
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
25 novembre 2014 @ 15:13
Oui Cosmo, lorsque j’ai visité Versailles (que j’ai trouvé tellement beau), je lui ai levé mon chapeau! Amitiés, FdC
Stella
26 novembre 2014 @ 22:30
(Allons bon: voilà qu’une femme lève son chapeau, à présent…Je précise, une femme car une dame ne le ferait certes jamais.)
Philibert
2 décembre 2014 @ 10:58
Stella, la réaction de Francine du Canada montre que, sous ce pseudonyme, ne se cachent ni Amélie Nothomb, ni Geneviève de Fontenay…
Plus sérieusement, les habitudes canadiennes diffèrent peut-être des coutumes françaises sur ce point…
kalistéa
26 novembre 2014 @ 10:32
sans parler de la cathédrale de Reims Cher cosmo. il ne faut pas exagérer avec le chauvinisme.D’ailleurs dans ces ventes l’Etat français a droit de préemption
Pierre-Yves
25 novembre 2014 @ 12:43
Tous les gens qui aiment Versailles et ceux qui le visitent savent ce que ce domaine doit au mécémat américain.
Mais vous savez ce que c’est: on n’aime pas toujours dépendre de nos bienfaiteurs. Ils prennent, par leur supériorité financière, un pouvoir sur nous qu’on n’aime guère leur céder, bien qu’on y soit contraint.
Cosmo
25 novembre 2014 @ 20:28
Cher Pierre-Yves,
Je ne crois pas que l’on reproche leur intervention aux mécènes américains, bien au contraire.
Les Européens doivent assumer leurs manques. Incapables de résoudre le conflit, nous avons choisi l’Oncle Sam, en 1917, pour le faire à notre place. Incapables de restaurer Versailles, nous avons laissé les fils d’Oncle Sam le faire à notre place.
Cosmo
Francine du Canada
26 novembre 2014 @ 14:15
Je vous comprends très bien Pierre-Yves; les contraintes ne sont jamais les prémisses des meilleures relations internationales et font en sorte que les remerciements et la reconnaissance nous restent coincés dans la gorge. Fort heureusement, Versailles… il ne pouvait le prendre sur son dos et le transporter chez lui ;-))) Bonne journée, FdC
Severina
24 novembre 2014 @ 18:26
Vous avez raison, Pier-Yves, c’est l’Europe, pas seulement la France, qui perd ses racines. Charles I Stuard a acheté les tableaux des Gonzaga qui sont maintenant chez les palais de reine Elizabeth et ça ne me gêne pas, en tant qu’italienne, mais le chapeau de Napoleon en Corée, ça me gêne, en tant que européene.
Esquiline
25 novembre 2014 @ 17:40
Heureusement qu’à Mantoue Mantegna a peint sur les murs!
Les fresques du Palais ducal sont une des merveilles de la Renaissance, elles au moins sont restées sur place.
kalistéa
26 novembre 2014 @ 10:36
un chapeau de napoléon n’est pas une oeuvre d’Art. Pour ma part ,je suis fière que notre grand -homme suscite un tel engouement, qu’une de ses reliques se paie aussi cher et puisse être vue par un peuple tellement géographiquement éloigné de la France et qui sans cette vente n’aurait rien de lui.
Gérard
24 novembre 2014 @ 22:04
Oui c’est un peu dur à admettre mais Francine fait aussi une sage réflexion.
Charles
24 novembre 2014 @ 11:25
Une fois de plus, Xavier Dufestel, Expert spécialiste à Drouot dans la vente de souvenirs historiques des princes d’Orléans, a réuni d’innombrables et précieux souvenirs de Louis-Philippe et de sa famille et notamment trois portraits de ses petits-enfants par Winterhalter.
On dénombre des souvenirs émouvants tels que les bracelets de la Duchesse de Montpensier, l’œil en medaillon de la reine Louise, le bronze du prince Ferdiand-Philippe, la miniature de son épouse Hélène de Meklembourg-Schwerin par Sophie Lienard ou encore les aquarelles de Constantine par Flandin ou de l’échouement du Véloce par Thomas Sewell Robins.
Beaucoup de pièces inédites à fort caractère historique sont à saluer dans cette vente qui devraient réunir de nombreux amateurs et collectionneurs ainsi que des membres de la Maison d’Orléans.
J’ai noté également un portrait de la Comtesse de Flandre qui devrait ravir notre ami Damien.
Damien B.
24 novembre 2014 @ 12:45
En effet Charles, non seulement ces souvenirs sont de très belle facture, mais ils sont émouvants et rares.
Vous avez vu juste : le portrait de la comtesse de Flandre (dont il existe une version similaire au palais royal de Bruxelles) me plaît beaucoup.
Je vous avoue que je ne connaissais pas le Winterhalter représentant le comte de Flandre enfant ! Je suppose qu’il est passé dans la succession recueillie par la princesse Henriette.
L’idéal serait qu’un seul acquéreur achète les deux Winterhalter, ce serait plus cohérent.
Germain
24 novembre 2014 @ 14:40
On dirait que cela vous réjouit…
flabemont8
24 novembre 2014 @ 11:55
Des objets dont certains sont très émouvants …qui sont les deux enfants sur la première photo ?
merlines
24 novembre 2014 @ 12:11
je me posais la même question petit chat, c’est très étonnant, l’enfant de gauche ressemble étrangement à la jeune Elisabeth de Belgique, ou plutôt l’inverse. Bonne journée.
merlines
Charles
24 novembre 2014 @ 12:25
Ce sont les deux fils du roi Léopold Ier et de la reine Louise des Belges.
flabemont8
24 novembre 2014 @ 14:09
Merci, Merlines et Charles .
aubert
24 novembre 2014 @ 12:43
Au risque d’être couvert d’opprobre par toutes les bonnes âmes vertueuses de N&R, j’avoue que si j’étais propriétaire d’un chapeau de l’empereur je me dépêcherais de le vendre, uniquement parce qu’il vaut une fortune.
Yannick
24 novembre 2014 @ 23:26
Le chapeau est celui du fils de l’Empereure, aubert.
aubert
25 novembre 2014 @ 10:31
J’admire vos connaissances généalogiques jusque dans la chapellerie !!
flabemont8
25 novembre 2014 @ 14:16
Non , le chapeau est celui du prince impérial , fils de Napoléon III .
Kalistéa
1 décembre 2014 @ 21:42
Que vient faire la vertu des femmes avec le chapeau de Napoléon?
Mayg
24 novembre 2014 @ 12:49
Encore une vente aux enchères d’objets historiques…
Cosmo
24 novembre 2014 @ 20:55
Vous avez raison, chère Mayg ! Mais il se trouve que certaines familles ont encore des choses à vendre, alors que d’autres n’ont plus rien.
On ne sait pas ce qu’il faut regretter le plus car en bout de compte le résultat est le même. Il ne reste rien.
Cosmo
Mayg
25 novembre 2014 @ 13:23
Non seulement il ne reste plus rien mais en plus la plupart de ces objets finiront dans des collections privées et pour beaucoup à l’étranger…
kalistéa
26 novembre 2014 @ 10:38
Vous avez raison Cosmo.
Clara
24 novembre 2014 @ 15:49
C’est tout à fait dommage, encore une partie du patrimoine historique dispersé de le monde, la partie visible au travers de ces ventes aux enchères, mais combien lors de vente très discrète ?
Dame Tartine
24 novembre 2014 @ 15:49
deuxieme essai
J’espère que les acheteurs Orleans n’auront pas la déconvenue de mon beau-frère. Quand le père de celui-ci mourut, la veuve vendit très cher à un antiquaire les livres de droit de cet éminent juriste. Des livres apparemment rares et que mon beau-frère fut mécontent de voir vendus. Il alla chez l’antiquaire pour racheter les livres mais c’était au-dessus de ses moyens et il y renonça. Evidemment les rapports avec la mère s’en ressentirent. La vieille dame avait préféré remplir son compte en banque que faire plaisir à son fils et le consulter avant de vendre quoi que ce soit.
La cupidité des gens âgés est une chose que je ne comprendrai jamais.
Les Orleans ne sont pas riches, et il se peut que des pièces de famille, des souvenirs chers au coeur leur passeront sous le nez.
Laurent F
24 novembre 2014 @ 16:52
4 bracelets Mellerio avec les portraits des petits-enfants de Louis-Philippe ont été déjà vendus par les descendants de Madame. Ceux-ci ne contiennent que les portraits des enfants Montpensier.
http://diamantsdelacouronne.free.fr/Bijoux%20des%20Orleans/Bracelets%20de%20Marie-Amelie.jpg
Charles
24 novembre 2014 @ 18:09
Grâce aux portraits des enfants du prince et de la princesse Antoine d’Orléans, Duc et Duchesse de Montpensier, qui figurent sur les bracelets on sait désormais que le fils cadet de Louis-Philippe a eu dix enfants et non neuf. Ce bracelet, en plus d’être un émouvant souvenir, aura permis de mettre en lumière un enfant mort-né jusqu’ici inconnu des historiens et des généalogistes.
Francine du Canada
25 novembre 2014 @ 05:00
Merci pour le lien Laurent F; ces petits médaillons sont superbes. FdC
Anne-Cécile
24 novembre 2014 @ 17:29
Puis-je émettre une hypothèse? ce n’est peut-être pas l’appât du gain ou des soucis d’argent pressants!
Peut-être que certains vendeurs, à l’instar des personnes représentées sur les tableaux, colifichets etc….. en ont marre d’avoir sur leurs murs des portraits d’ancêtres décédés depuis belle lurette ou sont insensibles à l’académisme élégant et touchant d’un Winterhalter et qu’ils souhaitent faire comme la Reine Marie- Amélie s’offrir des portraits et photos d’êtres aimés et bien vivants ou pire, moderniser leur intérieur avec des commodes Louis-Kevin d’Orléans!
Après tout Bon Papa Louis XIV vivait au milieu de meubles flambant neufs de « son époque »! Alors pourquoi les petits-filiots ne pourraient-ils se meubler selon leurs goûts modernes?
Comme peu d’entre eux, comme la plupart des êtres humains sur Terre, ne peuvent revendiquer des centaines de mètres carrés de châteaux pour eux tous seuls ou leur petite famille, c’est certain il faut faire de la place dans leurs petits appartements modernes parisiens! Ils ne peuvent remiser ces tableaux dans l’appartement de l’aile nord ou simplement les entreposer à l’étage des domestiques.
Non vraiment s’ils le veulent ils peuvent bazarder Mamie. La seule élégance princière pour les membres de la famille aurait été de privilégier les donations aux musées.
Néanmoins il faut bien avoir quelque pécule pour s’offrir du design italien ou français…….!
Kalistéa
1 décembre 2014 @ 21:47
Anne-Cécile j’apprécie toujours vos longues réflexions fort pertinentes avec le pigment indispensable de l’humour.Bonne soirée K.
Actarus
24 novembre 2014 @ 18:19
On peut « pleurer » sur la dispersion de ce patrimoine, mais si nous étions millionnaires, nous pourrions nous porter acquéreurs de ces trésors et dans ce cas aurions tout lieu de nous réjouir de cette vente.
aubert
25 novembre 2014 @ 10:30
l’humour joint au bon sens.
COLETTE C.
24 novembre 2014 @ 19:31
Quel dommage de vendre ces objets, j’espère que des musées vont en acquérir !
James Waldorf
26 novembre 2014 @ 18:05
Je fais un scandale à ma mere dès qu’elle envisage de vendre le moindre meuble de famille, alors vous imaginez bien que face à cela je suis totalement derouté …