Le duc et la duchesse d’Anjou seront en visite en Bretagne du 29 au 31 mai prochains à l’occasion du 300ème anniversaire de la mort du roi Louis XIV qui fonda la ville de Lorient. (Merci à Quentin – Copyright photo : Efe)
Je pense que ce sera la première visite de notre Princesse en Bretagne. Après Versailles, l’Anjou, Paris (Elysée, Invalides), Sceaux, Breteuil, le Languedoc (Aigues Mortes) et bientôt Biarritz.
Non, cher Aubert, c’est un voyage d’adieu car Jul nous donne, grosso modo, le trajet emprunté par l’ancêtre de Louis de Bourbon pour aller établir définitivement sa famille en Espagne, de Versailles à Biarritz.
Monseigneur le prince Louis de Bourbon duc d’Anjou et son épouse la duchesse d’Anjou
feront une visite officielle en Bretagne (Morbihan), du 29 au 31 mai 2015,
à l’occasion du 300e anniversaire de la mort de Louis XIV, fondateur de la ville de Lorient.
Le début de cette visite est consacré aux visites officielles : Municipalité de Lorient,
Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Président du Conseil général.
À partir du samedi 30 après-midi, le programme est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent
s’associer à la visite des Princes.
Programme
Journée du samedi 30 mai
– 18h00 : Réception et dîner de gala à l’espace Montcalm, près du port de Vannes (inscriptions préalables obligatoires).
Journée du dimanche 31 mai
– 08h00 : Messe (rit extraordinaire) en la chapelle du Champ des Martyrs à Brec’h (près de Ste-Anne d’Auray).
– 09h00 : Hommage rendu par Mgr le duc d’Anjou aux combattants de Quiberon et aux morts de la chouanne-rie.
– 11h00 : Grand-messe pontificale en la basilique de Sainte-Anne d’Auray célébrée par S. Exc. Mgr Centène, évêque de Vannes (prévoir d’être présents avant 10h45 pour avoir des places dans la basilique).
– 13h00 : Déjeuner libre à Sainte-Anne d’Auray : nombreux restaurants ou pique-nique (possibilité de réserver dans un restaurant : s’inscrire au préalable).
– 15h00 : Cérémonie de mémoire et de fidélité au monument du comte de Chambord.
– 15h30 : Présentation des associations et rencontres avec les Princes.
Animations et stands.
Renseignements et réservations : Cercle Jean-Pierre Calloc’h – Pen Bodo 56420 Plaudren –
Notre princesse Marie-Liesse de France, née de Rohan-Chabot actuelle duchesse d’Angoulême vient elle fréquemment dans sa région d’origine, la Bretagne, où elle s’est mariée avec le prince Eudes au château de ses parents et où elle séjourne habituellement accompagnée de ses enfants le prince Pierre et la princesse petits enfants de France.
Josselin n’est pas loin de Lorient. Mais la visite des angevins d’Espagne évoque peu Louis XIV. D’ailleurs Lorient affreusement meurtrie par les bombardements conserve elle-même peu de traces de ce passé.
Tout a l’air dans ce voyage de se passer plus au sud. Mais on ne peut leur reprocher d’honorer les Chouans.
Ni le comte de Chambord et Philippe VII comte de Paris participa au financement du monument d’Henri V.
Enfin on pria sainte Anne pour la naissance de Louis XIV et elle était apparue à Auray, mais on pria tant et en tant de lieux pour cette naissance…
– La reine mère Carmen viendra-t-elle aussi en Bretagne ?
– Il me semble que c’est le trône du palais royal de Madrid qui figure en fond de décor de la photographie.
C’est peut-être une façon subliminale pour ce sympathique jeune couple de revendiquer la couronne d’Espagne.
Il n’y avait pas de salle du trône dans les résidences royales françaises.
Louis XIV prenait place sur un fauteuil surélevé pour recevoir les ambassadeurs mais il s’agissait d’un dispositif exceptionnel et provisoire.
Le roi de France prenait place sur un trône surélevé de sept marches, surmonté d’un dais, lorsqu’il tenait lit de justice.
Ce trône était curieusement installé dans un coin de la grande salle du parlement de Paris avec une répartition des personnages autour de lui qui obéissait à des règles très compliquées.
Mais comme chacun le sait, les lits de justice stricto sensu (qui succèdent aux séances royales) ne se mettent en place que tardivement, à partir de François Ier, en vue d’imposer la volonté royale au parlement de Paris qui refuse parfois d’enregistrer les lettres patentes expédiées par le chancelier.
Et pour les lits de justice également, le dispositif était provisoire.
Lorsqu’on visite les palais royaux à l’étranger ( Lisbonne, Londres, Madrid, Naples, Saint Petersbourg ….) on est toujours fasciné par ces salles entièrement consacrées au trône royal.
(Il y a une salle du trône à Fontainebleau, mais c’était pour Bonaparte.).
Louis XIV se flt cependant faire un beau et haut trône qu’on mettait dans la grande galerie et qui fut l’un des rares meubles détruits à la Révolution en raison de son caractère intrinsèque. On l’a représenté lors de l’exposition sur les trônes et le voit sur tableaux et gravures.
Merci Régine et Quentin; disons que je suis un peu déçue… j’aurais préféré voir les vrais ducs d’Anjou qui sont aussi ducs de Cadaval mais… Louis et Marie Marguerite, nous nous contenterons. FdC
Charles Philippe s’est fait refiler un titre ducal, deja utilise par le prince Louis, par un oncle qui ne pense pas grand bien de son neveu. Autant dire que c’est un peu court pour en faire le vrai duc d’Anjou. Laissons plutot le titre de duc consort de Cadaval que personne ne lui contestera.
C’est au comte de Paris qu’il revient d’attribuer ce titre et il l’a attribué à Charles Philippe d’Orléans; je ne pense pas qu’il faille ergoter trop longtemps à ce sujet. FdC
c’est le point de vue d’une orléaniste qui ne vaut que pour les orléanistes et donc en tant que tel sans aucune valeur tant pour la loi que pour les légitimistes.
Le titre de duc d’Anjou reste un simple titre de courtoisie aujourd’hui et le prince Louis a l’antériorité sur don Carlos Felipe de Orleans duque maritale nomine de Cadaval !
et c’est sous le titre de duc d’Anjou que les autorités officielles françaises reconnaissent le chef de la maison de Bourbon même si cela vous énerve !
Ces choses là ne m’énervent pas du tout Nemausus; Charles Philippe d’Orléans peut prouver qu’il détient le titre (de courtoisie si vous voulez) car le comte de Paris le lui a attribué « publiquement ». Quant à Louis de Bourbon, même le roi d’Espagne ne lui reconnaît pas le titre de duc d’Anjou hihihi! FdC
Nemausus
13 avril 2015 @
20:00
les compétences juridiques de Francine du Canada sont à mourir de rire ! laissons là avec ses illusions car ça nous permettra de pouvoir rire d’elle encore !
Cosmo
5 avril 2015 @
15:19
Etrange car Louis XIV est mort le 1er septembre et non fin mai 1715.
Pourquoi ne pas célébrer le mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche qui eût en 1615…et j’allais oublier Waterloo qui eût en 1815 ou la bataille d’Azincourt qui eut lieu en 1415…et si l’on célébrait aussi 1315 pour Simone Martini. Ou l’an 15, qui comme l’an 40, n’a pas changé le monde.
2015 devrait donc une grande année de célébration.
Cosmo, le bicentenaire de la bataille de Waterloo sera célébré en grande pompe à Waterloo, pendant trois jours. Cela fait des mois que cet événement se prépare.
Certes Philibert ! Mais pas en France…nos amis Anglais et leurs alliés de l’époque s’en chargent.
Les légitimistes du site doivent se réjouir car c’est grâce à cette défaite française que les Bourbons ont pu rester sur le trône quinze ans. Et ils n’en avaient aucune honte, bien au contraire.
Cordialement
Cosmo
Nemausus
10 avril 2015 @
21:36
Il ne semble pas que les Orléans aient fait le reproche de Waterloo qui leur a permis également de rentrer au pays et de récupérer leur immense fortune ! alors reprocher aux Bourbons de ne pas avoir eu honte de Waterloo est d’un culot monstre et d’une hypocrisie sans limite !
Cosmo
11 avril 2015 @
13:19
Nemausus,
Les Bourbons se sont servis à millions, après des années de misère et d’obscurité, les Orléans en ont fait autant.
La différence entre les Orléans et les Bourbons réside essentiellement dans l’intelligence et l’éducation des premiers et la bêtise crasse et l’inculture des seconds, y compris la duchesse d’Angoulême.
Restaurer cette bande d’imbéciles n’était pas le choix des Alliés, il fut celui de Talleyrand et de Fouché. Devoir leur trône à deux défroqués dont un régicide ne les a pas gênés.
Mais l’essentiel n’était-il pas pour eux de cesser de mendier et d’avoir enfin un toit pour leur vieillesse ?
Et bien ce fut raté, car les Français, lassés de leur incompétence et de leur arrogance, s’en sont débarrassés.
Cosmo
Nemausus
13 avril 2015 @
19:58
comme d’habitude Cosmo se félicite que les français se sont débarrassés des Bourbons en 1830 et il oublie volontairement qu’ils se sont aussi débarrassés des Orléans en 1848 ! la mémoire sélective de Cosmo m’a toujours fait rire !
Cosmo
14 avril 2015 @
09:01
Nemausus,
Les Orléans ne sont-ils pas des Bourbons ?
Et pour faire bonne mesure, les Français n’en ont plus voulu en 1872.
Alors vous pouvez rire autant que vous voulez…
Cosmo
marielouise
5 avril 2015 @
16:39
Je trouve aussi regrettable que ce couple ,moderne et beau et que j’apprécie beaucoup,n’ait pas autre chose de plus intéressant à faire…..
C’est à croire, marielouise, que Baia ne lit pas vos posts car nul ne peut vous accuser d’orléanoatrie, ni de bourbonatrie. Je crois que la querelle vous laisse totalement indifférente et que seul le style de l’un ou l’autre couple vous interpelle. Et si j’ai bonne mémoire vous préférez le style Bourbon au style Vendôme.
Ah, revoilà le comte et la comtesse de Caracas ! …
Toujours à la poursuite d’un rôle de rechange après la regrettable renonciation de grand-papa au trône espagnol, grand-papa qui, soit dit en passant, n’était pas plus Bourbon qu’il n’y a de beurre en broche, les deux madrilènes n’auront pas trop de trois jours pour découvrir une des plus belles régions de leur « royaume » … Savent-ils seulement situer la Bretagne sur une carte ? …
Que vous n’appréciez pas ce couple, Philippe c’est votre droit.
Mais que vous les preniez pour des idiots (ne pas savoir situer le Bretagne sur la carte de France) je vous répondrai mon Dieu que c’est triste …
Baia, je vous accorde volontiers que j’ai peut-être un peu exagéré, mais en ce qui concerne Maria Margarita, seriez vous vraiment prête à parier qu’elle sait situer la Bretagne ? Portofino,
oui, Ibiza, Gstaad, sans aucun doute … mais la Bretagne ?
Et tenez, puisque vous semblez si attachée à vos champions, sauriez vous nous dire si Madame de Borbon s’est enfin mise à la langue de Molière ?
Ça aiderait son mari pour son travail …
Je pense sincèrement, Philippe, que la Duchesse d’Anjou saurait situer la Bretagne sur une carte de France. Maintenant, ne la connaissant que par presse interposée (elle n’est pas cataloguée dans mes champions), je ne peux vous dire si elle parle Français ou non.
Bonne semaine.
Si Philippe était un peu honnête il serait depuis longtemps que la duchesse d’Anjou apprend le français car cette information a été donnée sur N&R à plusieurs reprises mais les orléanistes aiment bien reprocher aux Bourbons des inventions et des mensonges qu’ils rabâchent sans cesse malgré les preuves contraires. La duchesse d’Anjou s’est d’ailleurs exprimée à plusieurs reprises en français en France !
Vous n’avez pas d’autres discours que cette prose indigeste que les orléanistes nous resservent à chaque fois ? Faudrait penser à renouveler car ça fait vraiment indigent vos calomnies répétées à l’infini et qui finalement décrédibilisent chaque fois un peu plus vos interventions hargneuses contre les ducs d’Anjou !!!
Merci du renseignement Chatthurlante, je ne savais pas que le titre de duc d’Anjou, français ,d’ancien régime, puisse encore être attribué et qui plus est, à un prince non dynaste de la famille royale Espagnole.Est-ce le roi ,chef de la maison royale d’Espagne qui l’a attribué à son cousin ?
Je m’aperçois que le prénom de la princesse Thérèse, petite-fille de France a « sauté » de mon intervention…
Il faudrait que le duc Eudes et la duchesse Marie-Liesse d’Angoulême -née Rohan-Chabot, l’une des plus anciennes familles bretonnes- qui séjournent si fréquemment en Bretagne suivent la logique de cette « visite » annoncée et l’annoncent à chaque fois qu’ils y viennent ! Il est vrai que venir de Bordeaux dans sa région d’origine est moins exotique que venir de Madrid ou Caracas…
La reine mère Carmen – qui a du rentrer d’urgence en Espagne à cause d’un problème à un oeil – a donné une grande interview au prestigieux hebdomadaire espagnol « Hola » daté du 8 avril titré « Carmen Martinez-Bordiu relata los momentos de intranquilidad que vivió durante su reciente viaje sola a Oman ».
Il y a de très belles photos de la mère de Louis 20.
Vous êtes obsédé par cette femme ma parole, vous tenez absolument qu’elle soit de toutes les visites de son fils alors que visiblement elle s’en contrefiche, et de lui et de ses prétentions !
« Hola » consacre une page entière aux relations entre la reine mère Carmen et son ex mari Luis Miguel Rodriguez avec lequel elle conserve de bonnes relations. Nous en sommes heureux sur « Noblesse & royautés ».
Elle ne peut plus ,une fois de plus se marier à l’église puisqu’elle l’a fait avec Campos.A moins de faire annuler ce mariage encore par la « sainte rote »…mais ,invoquera-t-on encore sa jeunesse et son immaturité, cette fois ?
Que vous n’appréciez pas cette visite, franchement Tombelaine, ça n’a strictement aucune importance. Vous pourrez sans aucune difficulté vous préoccuper d’autres choses.
Les orléanistes préfèrent un duque consort de Cadaval qui vit au Portugal à un duc d’Anjou qui vit à Madrid … Cherchez la logique ! Il n’y en a pas car tout simplement les orléanistes sont les champions de la contradictions ! Ceci expliquant cela !
On préfère un Duc d’Anjou, descendant de Louis-Philippe Ier, à un Louis de Bourbon, 2ème dans l’ordre de succession pour hériter du titre de sa grand-mère, à savoir « Duchesse de Franco »… Après les prétendus « Duc d’Anjou » et de Ségovie, « Duc d’Anjou » et de Cadix, nous aurons « Duc d’Anjou » et de Franco.
Vous incarnez parfaitement la bêtise et la malhonnêteté ! félicitation
surtout que vos comparaisons sont illogiques mais de la part d’un orléaniste c’est un synonyme !
Nous ne sommes pas des « orléanistes », mais seulement des monarchistes français !
Il se trouve seulement que la Maison royale de France
se trouve confondue, depuis 1883, avec la Maison d’Orléans,
ce qui est un fait reconnu par tous les gens devons sens, et par toutes les Maisons royales, y compris d’ailleurs par la Maison royale d’Espagne.
C’est vous, Némausus, qui vous présentez comme « légitimiste », en défendant les droits de princes devenus espagnols depuis 315 ans …
Soyez rassuré : dans les deux camps, les champions en lice
ont de toutes façons déjà prouvé, par leurs déclarations et prises de position diverses, qu’ils seraient incapables d’assumer les responsabilités qui sont celles d’un monarque constitutionnel du XXIè siècle.
Donc, et pour rester raisonnable, vive la République !
Vous avez raison de souligner d’une part la vraie légitimité depuis 1883 et d’autre part l’inutilité du débat de par l’absence totale de vision des princes. L’identification ne peut se faire, non parce que la monarchie est un concept dépassé, mais par le manque de charisme de ceux qui sont supposés incarner ce principe.
La République a été instauré en 1875 parce que le Prétendant était incapable d’offrir à la France de l’époque les réponses qu’elle attendait. La République a de beaux jours devant elle car la Famille de France est incapable d’offrir des solutions aux problèmes de société, mis à part d’aller à confesse puis à la messe. Cela ne suffit pas…Et quand on voit le niveau de l’entourage des princes, cela fait peur. Mais pour être honnête, il faut dire que le personnel dirigeant actuel, tous partis confondus, n’est pas plus capable de répondre aux attentes des Français.
Cher Cosmo, Au moins les hommes politiques ont ils encore une capacité à s’exprimer sur un certain nombre de sujets complexes, à défaut de pouvoir tous les résoudre. Aucun des princes n’a cette capacité dans une société où il est impératif de pouvoir s’exprimer clairement y compris en télévision ou radio.
Pour sympathiques qu’elles soient, les interventions des princes dans les médias sont pathétiques … Même par écrit pour le comte de Paris …
Les interventions des princes dans les médias sont en effet pathétiques car ils ne se rendent pas compte qu’ils sont invités pour être tournés en ridicule. Et c’est ce qui arrive le plus souvent.
Moins les princes interviennent et mieux c’est pour eux.
Il y eut deux exceptions le feu comte de Paris et feu l’archiduc Otto. Ils savaient de quoi ils parlaient et ils en parlaient bien.
Les politiques sont entraînés à répondre parfois, voire souvent, pour ne rien dire, et ils ne disent rien tout en faisant croire qu’ils disent quelque chose. Certains disent parfois des choses intéressantes…
Amicalement
Cosmo
Naucratis
10 avril 2015 @
05:48
La « vraie légitimité » ??? Que ne lit-on pas sur N&R !!!
Ce n’est qu’un point de vue, qui se défend sans doute mais qui se conteste tout aussi sûrement.
À moins que ce ne soit une incantation charlesque…
En aucun cas la maison royale ne s’est confondue avec la famille d’Orleans. Heureusement d’ailleurs puisque les Orleans ont beaucoup contribué à faire chuter ce trône qu’ils revendiquent maintenant.
Il se trouve, Emeline, que je collectionne, entre autres, les cartes postales anciennes, sur le thème de la monarchie.
Et bien je peux vous dire que jamais, au grand jamais, je
n’ai eu entre les mains un quelconque document mettant
en avant les prétentions de tel ou tel Bourbon espagnol.
En revanche, des photos de Philippe (VII), comte de Paris,
de son fils Philippe (VIII), duc d’Orléans, puis du cousin germain de ce dernier (et beau-frère), Jean (III), duc de Guise, et enfin du prince Henri (VII), comte de Paris à son tour, à foison !!!
Sans parler évidemment des deux très belles Isabelle,
Isabelle de France, duchesse de Guise, et Isabelle d’Orléans
et Bragance, comtesse de Paris …
Ne croyez vous pas que, si prétendants espagnols il y avait eus, leurs partisans auraient produit et fait produire toutes
les sortes possibles de documents pour soutenir leur cause, et que le collectionneur que je suis aurait été amené à en avoir entre les mains ?
La légitimité des princes espagnols est non seulement un mythe, mais c’est un mythe récemment fabriqué.
Ne vous en déplaise.
Et quelles que soient, je vous l’accorde bien volontiers,
les capacités des princes de la Maison d’Orléans …
La preuve par les cartes postales ! Quelle argumentation !
Philippe vous nous avez habitués a mieux.
Et vive la République (plutôt que les Orléans) !
Emeline
10 avril 2015 @
23:12
Quelques vieilles cartes postales ne fondent pas une légitimité, Philippe. Le Prince Louis est et demeure l’aîné de la dynastie des Bourbon, ce qui fait de lui l’héritier des rois de France.
Cosmo
9 avril 2015 @
09:02
Comme les Bourbons eux-mêmes qui, de Louis XVI au comte de Provence puis au comte d’Artois devenu Charles X, et enfin au comte de Chambord, ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis par incompétence et bêtise.
Et si l’on mettait les choses à leur vraie place, à savoir que la Révolution de 1789 et celle de 1830 doivent d’être survenues à l’incapacité du pouvoir en place à répondre aux problèmes de la société, à l’antagonisme existant entre la noblesse qui ne voulait en aucun cas voir la bourgeoisie accéder au pouvoir, et non à de supposées actions des ducs d’Orléans.
Croyez-vous sérieusement que l’un ou l’autre ait été assez puissant pour déterminer le destin d’une nation ?
Quant au vote de Philippe-Egalité, s’il fut criminel, nous savons aujourd’hui qu’il fut inutile car la majorité pour la mort n’avait pas besoin de sa voix.
Et quand Louis-Philippe accepta la couronne, en 1830, les jeux étaient déjà faits contre Charles X et le duc de Bordeaux, car plus personne, mis à part quelques ultras nostalgiques, ne voulaient des Bourbons. L’alternative était la république. Louis XVIII n’aimait pas les Orléans mais il avait parfaitement conscience de ce que son frère serait le fossoyeur de la monarchie.
Vous ne les aimez pas non plus et vous leur prêtez une influence qu’ils n’ont jamais eue.
En 1789, comme en 1830, ce fut une petite partie du peuple qui décida des choses et non un individu. Le trône était déconsidéré par celui qui l’occupait.
Cosmo
Nemausus
13 avril 2015 @
19:56
Naucratis,
vous rirez avec moi en constatant que Cosmo, avec son impartialité légendaire (sic), parle des révolutions de 1789 et 1830 pour justifier la chute des rois de France mais oublie involontairement (re sic) la révolution de 1848 qui n’est bien entendu par la cause de l’incompétence du régime de Louis-Philippe…. non bien entendu, un Orléans ne peut pas être suspecté d’incompétence !
et ça se prétend historien ! heureusement que ce genre de pseudo historien n’enseigne pas l’histoire à nos bambins (déjà qu’ils sont nuls très souvent dans la discipline)….. non mais franchement, qu’est ce qu’il ne faut pas lire !
Cosmo
14 avril 2015 @
09:05
Pauvre Nemausus,
Si vous n’avez rien d ‘autre à dire…
Le jour où vous enrichirez le débat par des réflexions pertinentes, vous aurez fait de grands progrès.
Mais il est vrai que légitimisme et progrès étant incompatibles, le chemin sera long et difficile pour vous.
Cosmo
Nemausus
10 avril 2015 @
21:50
Vous êtes et resterez un orléaniste aux yeux des autres monarchistes français qui ne reconnaissent pas les Orléans car vous n’avez pas le monopole de la France monarchiste même si c’est bien dans l’esprit totalitariste orléaniste d’exclure ceux qui ne se soumettent pas aux diktats de vos prétendants usurpateurs !
Vous êtes et resterez un orléanistes aux yeux des historiens et des Français car vous soutenez les Orléans et que les historiens et beaucoup de Français ne reconnaissent pas non plus le monopole aux Orléans de l’incarnation de la France monarchiste !
La France n’est pas la propriété des Orléans et heureusement le sera jamais car au moins je vous rejoins sur un point plutôt la république qu’une dictature orléaniste ! tout plutôt que ce ramassis de cadets perturbateurs dont le chef ne sait même pas tenir sa langue en préférant se jeter dans l’arène politique comme un vulgaire candidat en campagne électorale !
J’ignorait aussi que cette ville fut fondée à cette époque. Je ne connais pas bien la Bretagne.
Permettez- moi d’écrire ici un nouveau chapitre, puisque nous sommes dans la rubrique France, du livre de Feu Monseigneur.
Nous sommes ici en 1871-1886
L’espoir brisé
La chute du Second Empire rouvrit la porte de la France aux Orléans. La république, malgré son hostilité, ne pouvait maintenir en exil ces victimes de Napoléon III qu’elle venait de renverser. mais les Orléans trouvèrent en face d’eux le minuscule et redoutable Adolphe Thiers. Cette invention de Talleyrand avait dû sa carrière à Louis-Philippe qui l’avait hissé au rang de Premier ministre. Thiers ne pouvait s’opposer ouvertement aux enfants de son bienfaiteur et pourtant il les craignait. L’écrasement de la Commune l’avait porté au pouvoir quasi absolu : il n’avait aucune envie de le partager, encore moins de le céder aux Orléans qui, à cause de leur prestige intact, bébéficiaient d’une popularité déferlante.
Thiers tâcha sourdement de leur créer mille complications auxquelles les Orléans passèrent outre et ils forcèrent la porte de leur patrie en y débarquant sans crier gare. Une fois en France, il était impossible de les en chasser. la loi d’exil fut abrogée.
Le Comte de paris, débarquant dans la capitale, eut l’horrible surprise de voir une carcasse noirâtre à la place du somptueux palais des Tuileries qui avait abrité ses premières années. La Commune était passée par là. Chef de sa maison et des royalistes orléanistes, il n’était pas question pour lui de descendre dans la lice politique. Ses oncles, eux, le pouvaient. Du reste Thiers les recevait, les cajolait, et leur mettait tous les bâtons possibles dans les roues. Joinville et Aumale présentèrent leur candidature aux élections et furent élus triomphalement. De plus en plus, on parlais d’Aumale comme président de la République. Lui seul aurait pu rassembler la france divisée, la faire renaître de ses cendres et surtout tenir tête aux exigences des Allemands vainqueurs. Thiers prit peur. Pensant noyer les velléités des Orléans dans l’or, il leur fit restituer leur énorme fortune confisquée par Napoléon III. En fait Thiers n’aurait épprouvé aucune crainte s’il n’avait connu le véritable caractère du duc d’Aumale. Pour prendre le pouvoir, il aurait fallu un coup inédit, une initiative audacieuse. Or, le duc d’ Aumale s’accrochait à la légalité. Il ne deviendrai président de la République que si on lui offrait la place. Il laissa donc passer l’occasion. Cependant, Thiers continuait à tellement le redouter qu’il le nomma au poste le plus compromettant possible. Il le chargea, en tant que général le plus ancien de l’armée française de présider le tribunal militaire constitué pour juger le maréchal Bazaine. A la fin de la guerre franco-prussienne, ce vétéran, s’était rendu, apparemment sans raison, avec des forces intactes et un armement considérable, aussi l’opinion réclamait-elle à cor et à cri la condamnation de celui qu’elle considérait comme l’artisan de la défaite. Bezaine se défendit avec l’énergie du désespoir : » A quoi bon prolonger une résistance inutile? Répétait-il. L’armée de Mac-Mahon prisonnière, le gouvernement impérial renversé, il ne restait plus rien…-Il restait la France, Monsieur », lui répliqua le duc d’Aumale. Et Bazaine fut condamné à la prison perpétuelle. Dans cette triste affaire, le duc d’Aumale, loin d’y laisser des plumes, en gagna par la dignité dont il fit preuve. Ce qui ne l’empêcha pas de garder rancune à Thiers et lorsque la mort, quelques années plus tard, vint emporter ce dernier, il envoya à mme Thiers une lettre formelle de condoléance, et à son frère Joinville ce simple mot : « Ouf », Seulement il se trompa d’enveloppe, et ce fut la toute récente veuve qui reçut la laconique épitaphe, non sans une certaine surprise.
Cependant, et malgré Thiers, les Orléans voyaient le trône se rapprocher d’eux. Les élections qui avaient porté à la députation Joinville et Aumale avaient aussi envoyé à la Chambre une majorité monarchiste, mais elle était divisée. D’un côté les orléanistes se rangeaient derrière le comte de Paris, de l’autre les légitimistes soutenaient les Bourbons, naguère évincés par Louis-Philippe et militaient pour le petit-fils de Charles X, qui avait pris le titre de comte de Chambord. Bien entendu, les orléanistes ne voulaient pas entendre parler de ce dernier, et les légitimistes abhorraient les Orléans.
Il fallait se faire une raison. Deux candidats au trône, cela signifiait pas de trône du tout. Il fallait donc opérer la fusion entre les deux branches de la Maison de France, les Orléans et les Bourbons. L’idée n’était pas neuve : les fils de Louis-Philippe avaient déjà fait des tentatives en ce sens, mais du vivant de la duchesse d’Orléans, mère du comte de paris, violemment opposée à cette idée, elles avaient toutes avorté. L’idée revenait sur le tapis avec l’obligation d’aboutir au plus vite. Le comte de Chambord, lui était prêt à accueillir les Orléans…pourvu qu’ils reconnaissent son droit d’aînesse, et se rangent derrière lui. Pour les Orléans cette obligation équivalait à offenser gravement la mémoire de leur père et grand-père Louis-Philippe. Cependant l’amère pilule était adoucie par le fait que le comte de Chambord n’ayant pas d’enfant, et de toute évidence sans espoir d’en avoir, le droit d’hérédité à la couronne faisait du comte de Paris son seul et légitime héritier. Les Orléans n’avaient qu’à donc qu’à se soumettre au comte de Chambord. Celui-ci, assuré de la majorité au Parlement, monterait sur le trône, et à sa mort, le comte de Paris lui succéderait tout naturellement.
Le comte de Chambord, malheureusement, exigea une soumission absolue des Orléans. Les fils de Louis-Philippe fidèles à la mémoire de leur père, grondèrent. Le comte de Paris passa outre, se rendit en Autriche où résidait le prétendant légitimiste, offrit solennellement sa soumission , et la fusion s’opéra automatiquement.
On n’eut plus qu’à préparer l’intronisation solennelle du Bourbon comme roi de France. On frappa les monnaies à son effigie, on commanda les carrosses et les manteaux de cour, lorsqu’au dernier moment et à la stupéfaction générale, éclata l’affaire du « drapeau blanc ».
La Deuxième République, puis le Second Empire, avaient bien entendu gardé le drapeau tricolore inventé par la Révolution, glorifié par napoléon Ier, et qu’avait repris Louis-Philippe. personne ne songeait à en changer, lorsque le comte de Chambord déclara que pour rien au monde il n’accepterait ce symbole pour lui odieux et que l’emblème de la France ne pouvait être que le seul drapeau blanc fleur-de-lysé d’or qui avait été celui de ses ancêtres(ce en quoi il avait fait une erreur historique, puisque cet étendard avait été celui de certains régiments des Bourbons et non celui du royaume).
On crut d’abord à un caprice qui ne durerait pas, ou à une quelconque intrigue tortueuse destinée à faire pression. Les partisans du comte de Chambord en tête, tous tentèrent de le faire fléchir. Sans succès. Chambord s’entêta et on dut bientôt se rendre à l’évidence effarante qu’il en faisait une question sine qua non. Devant cette exigence saugrenue, les républicains, déjà résignés à leur défaite, relevèrent la tête, les orléanistes grognèrent, les bonapartistes ricanèrent. On offrit au comte de Chambord le choix entre le trône avec le drapeau tricolore, ou rien du tout. Le Bourbon se drapa si l’on peut dire dans ses principes et son entêtement, faisant le désespoir de ses partisans. A tel point que l’un d’eux, prélat fort répandu soupirait : « Seigneur, ouvrez-lui les yeux…ou fermez-les-lui… ». L’occasion fut manquée et il n’y eut pas de rétablissement de la monarchie. Les orléanistes firent bonne figure contre ce coup inattendu du sort, se consolèrent en se disant qu’il n’y avait plus qu’à attendre la mort du comte de Chambord pour que le comte de paris lui succédât, acceptât le drapeau tricolore et montât sur le trône. Mais le comte de Chambord était jeune, en bonne santé, et bien des choses pouvaient changer si Dieu ne se pressait pas de le rappeler à Lui. Entre-temps, on vendit les somptueux instruments commandés pour son intronisation. Le roi de Grèce, Georges Ier, acheta le carrosse destiné à l’entrée solennelle de ce roi de France qui ne fut jamais. Et depuis, toutes les mariées de la famille royale grecque ont emprunté cette voiture le jour de leur mariage, jusqu’à l’actuelle reine d’Espagne, Sophie de Grèce, et à la reine Anne-Marie, femme de Constantin.
Tout le monde s’interrogea, et s’interroge encore, sur les raisons du comte de Chambord, car personne ne crut au prétexte jugé par trop léger du drapeau blanc. On alla jusqu’à évoquer des pressions occultes de Bismarck ou la survivance de Louis XVII qui aurait fait de Chambord un usurpateur. Selon les Orléans, la vérité était beaucoup plus simple. Le comte de Chambord avait épousé une princesse de Modène, laide, disgracieuse, timide et désagréable. A l’idée d’affronter les élégantes Parisienne et ce peuple français si versatile et moqueur, cette provinciale crut défaillir de terreur. Elle ne voulait à aucun prix devenir reine de France, préférant de loin l’obscurité confortable de son exil. Elle aurait poussé son mari à s’accrocher dans son indéfendable position afin de faire échouer le rétablissement de la monarchie.
Les Orléans digérèrent leur déception et même leur bien compréhensible rancoeur. Ils étaient dans la place, c’est-à-dire en France, et la République ne fut pas ingrate envers ceux qui s’étaient battus pour la patrie. Elle appela le duc de Chartres au 3ieme chasseurs et l’envoya en Algérie pacifier la région de Constantine. Comme son père, le feu duc d’Orléans, comme ses oncles, Robert d’Orléans découvrit l’Afrique du Nord, ses paysages exaltants, ses villes mystérieuses mais aussi ses embuscades, ses dangers impalpables. Chartres aima l’Algérie, il s’y dépensa et en éprouva une satisfaction profonde.
De son côté, Aumale, après avoir été nommé au Conseil supérieur de la guerre nouvellement crée, est envoyé commander la 7ieme division à besançon.
Au bout de quelques mois, il devient le véritable monarque de la Franche-Comté. Sa valeur tant de plus en plus reconnue, la République lui confie des missions qui témoignent de la confiance qu’elle lui accorde. De son côté, puisqu’il y a République, il la respecte. « Vive la république », leur réplique-t-il sans sourciller. Grâce à quoi, il fraye avec tous les gouvernements et dîne fréquemment à l’Elysée. Ses talents littéraires, sa monumentale, Histoire des princes de Condé le font élire à l’Académie française, et pour son discours de réception, il prononce un brillant éloge de son prédécesseur Montalembert. Le veuvage l’attriste mais simplifie sa vie privée au point qu’il peut même s’afficher avec de très importantes cocottes de son temps. Léonide Leblanc née tout en bas de l’échelle sociale, en a grimpé rapidement les échelons grâce à ses rôles sur scène, où elle brille. ses amants illustres ne se comptent plus qui la couvrent d’or et de pierreries, mais c’est le séduisant duc d’Aumale qui retient son attention, et pour un peu la rendrait presque fidèle.
Tout paraît sourire au plus populaire des Orléans lorsque le malheur frappe. le duc de Guise, son dernier enfant vivant, lui aussi d’une constitution délicate comme son aîné, feu le prince de Condé, meurt en quelques jours d’une thyphoide. Il avait dix-huit ans. « On le met dans le cerceuil le matin, écrit son père dans son journal, il me semble que j’ai épuisé la douleur. Ma foi sera vive. Je crois être sûr que ce cher enfant est avec sa mère et son frère, que tous trois jouissent de l’éternelle clarté, lux perpetua. Quand donc pourrai-je les rejoindre?Je me sens très calme. Grande affluence autour du cercueil blanc, oui blanc, âme et corps pur. »
La légitimité incarnée par le comte de Chambord qui manqua triompher en France connaît un succès inepéré chez le voisin. L’Espagne, après c’être offert nombre de candidats au trône, et un nombre encore plus considérable de coups d’état et de rebondissements, rappelle ses souverains légitimes. cependant, la reine Isabelle, trop compromise, doit s’effacer devant son jeune fils Alphone XII, qui ceint la couronne en 1874. le nouveau roi et sa mère, faisant la tournée du pays, arrivent à Séville et logent au vieux palais des émirs arabes, Los Alcazares. A un jet de pierre se dresse le palais de San Telmo, résidence des Montpensier. Le duc, avec l’âge et peut-être les échecs, s’est assagi et se contente de se livrer sans limites à ses passions de bâtisseur, de collectionneur et de jardinier. Il remplit les galeries et les salons de son palais baroque d’une admirable collection de tableaux et fait briller de tous leurs ors les immenses rétables de sa chapelle vaste comme une église. Il enrichit d’essences rares son parc que, plus tard, sa veuve léguera à la ville et qui portera son prénom, Parque Maria Luisa. Il hérite d’une noble Génoise éprise de royautés le titre de duc de Galliéra, qu’il laissera à son fils, et un énorme palais à Gêne. Il y réside une partie de l’année pour y tenir une véritable cour. En Espagne, malgré son repentir, son passé le maintient quelque peu à l’écart. Lui et sa femme restent brouillés avec leur soeur et belle-soeur la reine Isabelle qui justement, à peine arrivée aux Alcazares, fait ses recommandations à son fils. Pas question de voir les Montpensier. Pas même question d’approcher de San telmo.
Quelle est la première chose que fait je jeune Alphonse XII? Bien entendu, sauter le mur, en l’occurrence la grille du parc de San Telmo. La curiosité le dévore d’apercevoir ses parents proches, présentés par la bouche de sa mère comme des monstres affreux et détestables. Se dissimulant derrière les buissons, marchant à pas de loup, il tombe au détour d’une allée sur une ravissante jeune fille qui commence par pousser un cri de peur, Puis elle le regarde, il la regarde, et à l’instant, ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre, avant même de découvrir qu’ils sont cousins germains puisque la jeune fille n’est autre que l’infante Mercedes, l’une des filles de Montpensier. Le jeune roi revient aux Alcazares pour déclarer à sa mère qu’il n’épousera que Mercedes. la reine Isabelle commence par pousser les hauts cris, puis elle se laisse attendrir. La sincérité de son fils la convainc, elle qui a connu de nombreuses aventures mais jamais l’amour. C’est aussi l’occasion d’une réconciliation tant souhaitée, et les Sévillans attendris assistent aux abrazos vigoureux que se donnent les soeurs Isabelle et Marie Louise Fernande, si longtemps séparées. Tout est donc rentré dans l’ordre et le mariage peut avoir lieu à Madrid dans la plus grande pompe. Alphonse et Mercedes continuent d’être fous amoureux l’un de l’autre, et le trône d’Espagne n’a jamais connu romance plus émouvante. Cinq mois plus tard, une épidémie emporte en deux jours la reine Mercedes, qui avait à peine dix-huit ans. Alphonse XII aura beau se remarier pour raison d’Etat avec une archiduchesse d’Autriche dont il aura plusieurs enfants, pas un instant il ne cessera de penser à Mercedes et c’est en murmurant le prénom de sa première femme qu’il mourra à la fleur de l’âge dans les bras de la seconde.
En 1883, Dieu Dieu qui avait pris tout son temps rappella à Lui le comte de Chambord, prétendant légitime. « Enfin », soupirèrent les orléanistes. le comte de paris, chef des orléanistes, se rendit à son chevet et recueillit avec son dernier souffle son héritage. Il était désormais le chef incontesté de la Maison de france et le seul prétendant au trône. En ces qualités, il s’attendait à présider aux funérailles solennelles de son prédecesseur.
La comtesse de Chambord s’y opposa. Détestant depuis toujours les Orléans, elle voulut à tout prix faire passer les neveux Bourbon-Parme de son mari avant le comte de paris. Ils étaient effectivement plus proches parents, mais étrangers, et dans cette cérémonie essentiellement française, c’était le le Français, le successeur, qui passait avant tout le monde. Le comte de paris et les siens s’abstinrent de paraître aux funérailles. Tous les Français, même les légitimistes, blâmèrent la comtesse de Chambord, et les monarchies, unanimement, reconnurent le comte de Paris.
Le Prétendant fit savoir que le roi, porterait le nom de Philippe VII et non de Louis-Philippe II. Ses oncles, voyant piétinée la mémoire de leur père, le roi bourgeois, grondèrent. Il faut cependant comprendre le comte de Paris. Depuis deux cent ans, depuis Monsieur, frère de Louis XIV et origine de leur tige, les Orléans souffraient de leur position de cadets qui leur avait valu insultes, avanies, soupçons et jalousies. Le sort les faisaient enfin accéder à la position tant enviée d’aînés. L’extinction de la branche française des Bourbons leur enlevait le stigmate d’usurpateurs et le comte de paris pouvait renouer avec les « quarante rois qui firent la France ». Trop tard, soupirèrent ses partisans.
Presque dix ans c’étaient écoulés depuis que la monarchie avait manqué être rétablie. Entre-temps la France s’était relevée, la République s’était consolidée, et l’idée monarchique avait fondu.
Cela ne découragea pas le comte de Paris. Il s’installa en France et mena grand train entre ses somptueux châteaux d’Eu et d’Amboise, minutieusement restaurés par louis-Philippe. Sans contredire jamais la République, il multiplia les contacts, les initiatives, il se fit connaître, il prit de l’importance. Son frère Chartres, ses oncles, ses cousins servaient dans l’armée française. On avait beau être en république, tout le monde voyait les Orléans, parlait des Orléans, pensait aux Orléans. Cinq ans passèrent. Preuve du rehaussement de position des Orléans, le comte de paris put fiancer sa fille aînée Amélie au prince héritier du Portugal, Carlos, sans protestation des puissances. A cette occasion, il décida de mettre les petits plats dans les grands. Il habitait alors l’Hôtel Matignon, où il organisa pour les fiançailles de sa fille une réception destinée à faire grand bruit.
Toute la société française et les plus grandes figures littéraires et artistiques furent invitées. Le corps diplomatique au complet s’y rua, et l’on pu croire que les ambassadeurs étaient accrédités auprès du Prétendant. Par contre, pas un seul ministre ne fut invité. Le comte de Paris se montra là bien imprudent. Il ignorait en effet que personne au monde ne raffole plus d’invitations royales que les représentants de la République. les ministres grincèrent des dents et proclamèrent la République en danger.
Le général Boulanger, alors ministre de la Guerre, trouva là une façon de faire parler de lui. Pour plaire à la gauche, il exigea l’exil immédiat des chefs de famille ayant régné sur la France et de leurs héritiers directs. Le Parlement vota la loi. Cela ne suffit pourtant pas à Boulanger qui réclama l’expulsion de tous les princes d’Orléans de l’armée française.
Il emporta aussi cette mesure inique. On lui rappela qu’il devait son rang au duc d’Aumale. Il le nia. On publia la photo de sa lettre de remerciement serviles qu’il avait envoyé au duc d’Aumale lorsqu’il avait obtenu ses étoiles. Il assura qu’il s’agissait d’un faux. Et le comte de Paris dut prendre le chemin de l’exil. Douze mille royalistes firent le voyage jusqu’au château d’Eu pour le saluer une dernière fois. pendant l’interminable défilé, se tenait derrière lui, avec la famille le duc d’Aumale. Les larmes coulaient sur son visage de pierre. Le comte de Paris se rendit au Tréport afin de s’embarquer pour l’Angleterre. Au moment où on larguait les amarres, il cria à la foule massée sur le quai: « Vive la France. Au revoir, mes amis. » C’était le 24 juin 1886.
Merci Claude-Patricia, c’était bien agréable de relire l’histoire du comte de Chambord qui a fait échouer la restauration de la monarchie pour une histoire de drapeau? C’était vraiment idiot et puis… pas crédible du tout; je pense que ses motivations profondes se situaient ailleurs… FdC
Après les luthériens catholiques prussiens, voici la prose en vers !
Merci Francine du Canada de nous faire rire (certes malgré vous) à chacun de vos commentaires !
Mais riez Naucratis, on ne vient pas ici pour pleurer! Je croyais que vous auriez déduit « … et de vos vers » dans les trois petits points… sans doute qu’il ne faut pas trop vous en demander (à votre âge hahahahaha!). FdC
Ce sont à peine des vers, Naucratis, et nulle prétention à la poésie. C’est de l’amusement, du pur amusement autour de quelques mauvaises rimes.
Je ne suis pas amer, Naucratis, mes amis, que je remercie, l’ont bien compris… j’ai souvent parlé en bien de Louis, car je lui trouve un physique avantageux, mais il est vrai que la chimère dynastique à laquelle une touchante fidélité paternelle l’attache me laisse songeur.
Ce ne sont pas les Orléanistes qui vont aller verser leur petit larme sur le martyr des Vendéens et des Chouans ; Ce sont les Culottes Rouges de Louis Philippe , l’usurpateur du trône du Comte de Chambord qui réprimèrent les Blancs et le gentil neveu qui jeta en prison sa Tante , la Duchesse du Berry puis exiler la famille de Bourbon en lui interdisant de mettre le pied sur le sol de France et en les privant de tous leurs biens . …
Vous nous avez sévèrement réprimés . Laissez nous au moins nous recueillir sur nos morts.
le duc de Carnaval don Carlos Felipe de Orleans, faux duc d’Anjou, faux grand maître de l’ordre de St-Lazare, faux grand prieur, mais vrai trouble-fête en costume d’opérette a publié un nouvel article pour soutenir, mais en prétendant le contraire, JM Le Pen ! ce pâle prince de pacotille a encore raté l’occasion de la boucler !
Don Carlos Felipe est le chiffon rouge agité devant le taureau Orléans (ici c’est tonton Henri)…Holé comme dirait Kalistéa !
Le beau prince Charles-Philippe est loin d’être pâle: c’est un homme plein d’entrain, au teint coloré ,aux superbes yeux bleu-de-France, au verbe charmeur.Et ,toutes ses dents! Cela lui fait un sourire éclatant qui a l’avantage d’être naturel.
Tout le monde ne peut pas en dire autant, surtout parmi les nombreux ducs d’Anjou en puissance.
Le Beau Prince est surtout un Duc d’Anjou d’opérette ..il essuie une condamnation pour faux et usage de faux et on raconte effectivement que son costume d’opérette a plus de prix que l’argent qu’il reverse aux pauvres sans compter le trou dans la caisse de l’Ordre
Quand à Marie Liesse en Reine de Beauté c’est extraordinaire !
Comme quoi : être orléaniste c’est surtout un défaut de jugement !
Trouvez moi un seul mâle de Philippe Egalité au Comte de Paris qui soit un homme de bien ,seulement un homme de bien !
Il faut effectivement prendre des vessies pour des lanternes pour être orléanistes .
Quand à moi : En ce qui concerne mon ouïe je n’ai pas l’honneur de vous entendre . Je crois donc que ma surdité n’est pas due à un handicap de ma part mais à un défaut de son dans cette conversation écrite.;-) Quand à ma vue , je ne cesse de m’étonner de cette expression » avoir les dents longues » et de la voir si parfaitement illustrée par une famille!
Voyez vous . L’affirmation qu je suis aveugle et sourde est erronée comme tout ce que vous prétendez !
Quand à l’argument de Franco ,
1: C’est Juan Carlos et Felipe qui doivent leur trône à Franco .et ce ne sont pas des dictateurs . Louis de Bourbon ne devra pas son trône à Franco . .Cela est bien certain .
2 Un certain Comte de Paris promis de faire allégeance à Hitler et de respecter en tout point les lois allemandes de l’occupation en échange du Trône de France.
Et le fou rire me reprend en pensant à ceux qui réécrivent l’Histoire de France à leur sauce …..Je ne sais pas . Vous subissez un endoctrinement dès le berceau ?
La réplique est à la hauteur de votre intervention.
Quant aux princes d’Orléans, fils de Louis-Philippe, tous les historiens s’accordent à leur reconnaître intelligence, distinction, éducation et courage.
Rien à voir avec leurs cousins de la branche aînée, qu’elle soit en France ou en Espagne !
Louis XVIII, une baudruche rusée et un peu lâche ! Charles X, un charmant imbécile aussi lâche, « un jean-foutre » selon le duc de Richelieu, le duc de Berry, un coléreux inculte, le duc d’Angoulême, un impuissant. En Espagne, Charles IV le cocu magnifique, Ferdinand VII une brute sanguinaire, Isabelle II la nympho-reine, François d’Assise, alias Paquita, l’autre reine, don Carlos un criminel. Une belle famille en quelque sorte !
Si ce que je prétends est erroné, que dire de la prose de vos amis faite des resucées de la pensée ultra de la Restauration ? C’est de la bouillie à usage de grands enfants attardés.
Réécrire l’Histoire de France ? Mais vous et vos amis ne faites que cela pour soutenir des prétentions dont personne n’a rien à faire.
Je ne suis pas surpris que vous ayez le fou rire dont le propre est d’être incontrôlé et inapproprié. Notez que cela vous empêche de rire jaune ! Evitez toutefois que l’un ou l’autre ne vous étouffe, N&R perdrait un nouvel (?) intervenant qui vient enrichir le Cabinet des Antiques et donne, hélas pour elle, la mesure de la pensée légitimiste contemporaine.
La droite française est, parait-il, la plus bête du monde; le légitimisme contemporain s’acharne à le prouver.
Cher Cosmo ,
Oh la querelle des pseudonymes ! Vous voulez piquant ! Vous me faites juste sourire ou rire ! et mon fou rire ne nait que devant un propos absolument délirant !
Je vous demande de me citer un homme bien chez les d’Orléans : vous vous répandez en vilénies sur les Bourbon . J’en conclue que vous n’avez pas trouvé un seul homme de bien . Le seul qu’on nous cite ,François a eu le bon gout de mourir jeune au champs d’honneur . Mais vous admettrez que dans toutes les familles de France ,il y a des morts au service de la France ,cela ne donne pas droit pour autant à la Couronne de France … ;-) ! Si les d’Orléans jouissent d’une excellente réputation , c’est bien parce qu’ils ont toujours financé et tenu la presse grâce aux conséquents revenus des bordels que Philippe Égalité tenait au Louvre ! Non content de voter la mort de Roi , cette crouille prétendit qu’elle n’avait point de sang Bourbon, fit passer sa mère pour une putain et prétendit être le fils du palefrenier ! Intelligence, distinction, éducation et courage.. Quant à Louis Philippe ,non content d’usurper une Couronne qui n’était pas la sienne ( j’admire d’ailleurs depuis les pensums orléanistes sur l’indisponibilité de la Couronne de France . On frise la schizophrénie ) , il fit jeter la Duchesse du Berry en prison, l’exila avec le petit Comte de Chambord , n’oubliant pas de publier » les preuves selon lesquelles l’enfant aurait été un bâtard » , les priva du droit de poser le pied sur le sol de France ou sur ses colonies et d’y posséder le moindre de bien à titre gratuit ou onéreux .Nous noterons qu’à chaque génération de la branche cadette se fait fort de réclamer sa part des Biens de la Couronne dont elle a privé les Bourbons ! Intelligence, distinction, éducation et courage.. Ce roi usurpateur et ses culottes rouges ne manqua point de réprimer dans le sang Chouans et Vendéens avant de prétendre ainsi que ses dignes successeurs être à la tête des Monarchistes de France !!!!!! Éclats de rire. Nous n’oublions pas ainsi la traitrise et la félonie . Léger revirement lorsque le cupide s’aperçut que le Comte de Chambord n’avait point d’héritier mais le dit Comte n’avait quand même pas la mémoire courte et l’honneur facile ! Au sujet de la bâtardise prétendue du Comte de Chambord il plaida bien vite l’égarement et exigea l’oubli ! Intelligence, distinction, éducation et courage ! Feu le Comte de Paris oscilla entre Pétain et Mitterrand en passant pas Hitler , à qui il promit de faire allégeance aux Lois de l’Occupation Allemande ! Intelligence, distinction, éducation et courage..! Quant à l’actuel Comte de Paris ,il abandonna sans subside son épouse lui laissant l’éducation de ses 5 enfants dont François et Blanche, les deux ainés handicapés mentaux ! Feu le Comte de Paris destitua son fils jugé indigne de la prétendu Couronne et désigna Jean ! A peine son père refroidi , et par vengeance, l ‘actuel Comte destitua Jean au profit de François au motif que la Couronne était indisponible et que François était l’ainé et que Jean ne pouvait être que Régent ! C’est quand même tordant cette histoire de Couronne indisponible mais qu’ on croit pouvoir prendre quand on a envie …. !!!!!!!! Vous soulignez des faiblesses de caractère chez les Bourbon pour mieux oublier les vices et les crimes de la branche cadette ! Ah oui au fait le pseudonyme Cosmo c’est parce que vous prétendez faire de votre subjectivité l’origine et l’ordre de l’Univers ? Nous demandons juste à Jean d’être un homme de bien et un Prince Chrétien . C’est déjà un défi à relever pour se libérer ,ainsi que ses enfants, d’un atavisme lourd ! Bonne journée Cosmo
Continuez à rire ! Cela ne peut en aucun cas faire de mal.
Vos raccourcis historiques sont extravagants mais après tout vous avez le droit de voir les évènements à travers une loupe enjolivante ou déformante.
Vous avez le droit de détester les Orléans et moi celui de me moquer des Bourbons…Et même s’il n’existait aucun homme de bien parmi les Orléans, cela ne rendrait pas les Bourbons intelligents ou vertueux pour autant.
Juste une précision à propos de la duchesse de Berry ! Elle fut avertie à plusieurs reprises de l’inutilité et du danger de son entreprise. Elle n’en fit qu’à sa tête, malgré son beau-père, sa tante, son frère, l’empereur d’Autriche et son chancelier. Elle ne trouva d’appui qu’auprès de cette tête vide de Modène. Et ce n’est pas Louis-Philippe qui lui fit un enfant en prison !
Le duc de Bordeaux est parti en exil avec son grand-père…Et ce furent Charles X et la duchesse d’Angoulême qui décidèrent de le séparer de sa mère, la nouvelle comtesse Lucchesi-Palli.
Je pense que le Prince Jean d’Orléans doit vous écouter car c’est un homme de bien et un prince chrétien.
Mais continuez de rire, le légitimisme actuel en a bien besoin.
Non ce n’est pas lui qui lui fit un enfant en prison.
Le Duchesse était jeune,vigoureuse et surtout légitimement remariée. Elle eut beau produire un acte légitime de mariage l’élégant et courtois Louis Philippe pour mieux déstabiliser la Chouannerie catholique la fit passer pour une dévergondee. Élégant et courtois. Il faut avouer que la branche cadette a toujours eu depuis Philippe Égalité un comportement d’une cruauté qu’on ne trouve dans aucune autre famille. Si Caien et Abel !
c’est toujours amusant de voir comment un Orléaniste se plait à se gausser d’un Bourbon mais dès que l’on rit des petitesses Orléanistes il se prend pour une victime d’une haine fantasmagorique. Je ne hais point la famille d Orléans. Je ne suis pas dupe de la légende Orléaniste.
Continuez à nous servir la fable orleaniste. Elle en a bien besoin tant les scandales successifs émaillent son histoire et ne dupent que les ignares
Légitimement mariée, la duchesse de Berry ? Ce n’était pas l’avis de Charles X. On avait trouvé un homme qui acceptait l’ensemble. L’honneur était sauf, mais à quel prix ? Celui du ridicule. Et il n’y eut pas besoin de Louis-Philippe, Marie-Caroline s’était déconsidérée toute seule. Sa réputation était faite bien avant 1830. Rarement veuve fut aussi joyeuse !
jul
5 avril 2015 @ 07:13
Excellente nouvelle :)
Je pense que ce sera la première visite de notre Princesse en Bretagne. Après Versailles, l’Anjou, Paris (Elysée, Invalides), Sceaux, Breteuil, le Languedoc (Aigues Mortes) et bientôt Biarritz.
aubert
5 avril 2015 @ 11:31
c’est une campagne électorale !?
Cosmo
6 avril 2015 @ 09:03
Non, cher Aubert, c’est un voyage d’adieu car Jul nous donne, grosso modo, le trajet emprunté par l’ancêtre de Louis de Bourbon pour aller établir définitivement sa famille en Espagne, de Versailles à Biarritz.
Quentin
5 avril 2015 @ 09:56
Monseigneur le prince Louis de Bourbon duc d’Anjou et son épouse la duchesse d’Anjou
feront une visite officielle en Bretagne (Morbihan), du 29 au 31 mai 2015,
à l’occasion du 300e anniversaire de la mort de Louis XIV, fondateur de la ville de Lorient.
Le début de cette visite est consacré aux visites officielles : Municipalité de Lorient,
Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Président du Conseil général.
À partir du samedi 30 après-midi, le programme est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent
s’associer à la visite des Princes.
Programme
Journée du samedi 30 mai
– 18h00 : Réception et dîner de gala à l’espace Montcalm, près du port de Vannes (inscriptions préalables obligatoires).
Journée du dimanche 31 mai
– 08h00 : Messe (rit extraordinaire) en la chapelle du Champ des Martyrs à Brec’h (près de Ste-Anne d’Auray).
– 09h00 : Hommage rendu par Mgr le duc d’Anjou aux combattants de Quiberon et aux morts de la chouanne-rie.
– 11h00 : Grand-messe pontificale en la basilique de Sainte-Anne d’Auray célébrée par S. Exc. Mgr Centène, évêque de Vannes (prévoir d’être présents avant 10h45 pour avoir des places dans la basilique).
– 13h00 : Déjeuner libre à Sainte-Anne d’Auray : nombreux restaurants ou pique-nique (possibilité de réserver dans un restaurant : s’inscrire au préalable).
– 15h00 : Cérémonie de mémoire et de fidélité au monument du comte de Chambord.
– 15h30 : Présentation des associations et rencontres avec les Princes.
Animations et stands.
Renseignements et réservations : Cercle Jean-Pierre Calloc’h – Pen Bodo 56420 Plaudren –
Tél. : 06 64 26 16 64 – Courriel : cerclejpcallooch@sfr.fr.
http://www.royaute.org/page20.html
Lady Chatturlante
6 avril 2015 @ 07:38
Deux messes dans la même matinée ? Oh mon Dieu…
aubert
6 avril 2015 @ 11:23
Allons à Messine pêcher la sardine
Allons à Lorient pêcher…l’eau bénite
Gérard
6 avril 2015 @ 18:13
Rit ordinaire et rit extraordinaire ils en auront pour tous les goûts mais ne pourront pas communier deux fois…
Cosmo
6 avril 2015 @ 19:17
Et retournons à Madrid…Jouer les Candid’
Francine du Canada
7 avril 2015 @ 01:19
Hahahahaha! Vous avez la Palme d’or Cosmo! FdC
padraig
5 avril 2015 @ 10:24
Notre princesse Marie-Liesse de France, née de Rohan-Chabot actuelle duchesse d’Angoulême vient elle fréquemment dans sa région d’origine, la Bretagne, où elle s’est mariée avec le prince Eudes au château de ses parents et où elle séjourne habituellement accompagnée de ses enfants le prince Pierre et la princesse petits enfants de France.
Tonton Soupic
6 avril 2015 @ 07:59
J’aime beaucoupp la princess Marie-Liess, une femm d’une grande beaut, àcôté la venezuelienn est un laideron.
Gérard
6 avril 2015 @ 19:12
Josselin n’est pas loin de Lorient. Mais la visite des angevins d’Espagne évoque peu Louis XIV. D’ailleurs Lorient affreusement meurtrie par les bombardements conserve elle-même peu de traces de ce passé.
Tout a l’air dans ce voyage de se passer plus au sud. Mais on ne peut leur reprocher d’honorer les Chouans.
Ni le comte de Chambord et Philippe VII comte de Paris participa au financement du monument d’Henri V.
Enfin on pria sainte Anne pour la naissance de Louis XIV et elle était apparue à Auray, mais on pria tant et en tant de lieux pour cette naissance…
Zeugma
5 avril 2015 @ 10:34
– La reine mère Carmen viendra-t-elle aussi en Bretagne ?
– Il me semble que c’est le trône du palais royal de Madrid qui figure en fond de décor de la photographie.
C’est peut-être une façon subliminale pour ce sympathique jeune couple de revendiquer la couronne d’Espagne.
Il n’y avait pas de salle du trône dans les résidences royales françaises.
Louis XIV prenait place sur un fauteuil surélevé pour recevoir les ambassadeurs mais il s’agissait d’un dispositif exceptionnel et provisoire.
Le roi de France prenait place sur un trône surélevé de sept marches, surmonté d’un dais, lorsqu’il tenait lit de justice.
Ce trône était curieusement installé dans un coin de la grande salle du parlement de Paris avec une répartition des personnages autour de lui qui obéissait à des règles très compliquées.
Mais comme chacun le sait, les lits de justice stricto sensu (qui succèdent aux séances royales) ne se mettent en place que tardivement, à partir de François Ier, en vue d’imposer la volonté royale au parlement de Paris qui refuse parfois d’enregistrer les lettres patentes expédiées par le chancelier.
Et pour les lits de justice également, le dispositif était provisoire.
Lorsqu’on visite les palais royaux à l’étranger ( Lisbonne, Londres, Madrid, Naples, Saint Petersbourg ….) on est toujours fasciné par ces salles entièrement consacrées au trône royal.
(Il y a une salle du trône à Fontainebleau, mais c’était pour Bonaparte.).
Lady Chatturlante
6 avril 2015 @ 07:39
Je préfère un lit tout court, enfin si l’on peut dire, pour parler d’un king size bed…
Gérard
6 avril 2015 @ 19:20
Louis XIV se flt cependant faire un beau et haut trône qu’on mettait dans la grande galerie et qui fut l’un des rares meubles détruits à la Révolution en raison de son caractère intrinsèque. On l’a représenté lors de l’exposition sur les trônes et le voit sur tableaux et gravures.
Zeugma
8 avril 2015 @ 16:23
Trône mais pas salle du trône.
Francine du Canada
5 avril 2015 @ 12:12
Merci Régine et Quentin; disons que je suis un peu déçue… j’aurais préféré voir les vrais ducs d’Anjou qui sont aussi ducs de Cadaval mais… Louis et Marie Marguerite, nous nous contenterons. FdC
Emeline
9 avril 2015 @ 00:00
Charles Philippe s’est fait refiler un titre ducal, deja utilise par le prince Louis, par un oncle qui ne pense pas grand bien de son neveu. Autant dire que c’est un peu court pour en faire le vrai duc d’Anjou. Laissons plutot le titre de duc consort de Cadaval que personne ne lui contestera.
Francine du Canada
9 avril 2015 @ 17:11
C’est au comte de Paris qu’il revient d’attribuer ce titre et il l’a attribué à Charles Philippe d’Orléans; je ne pense pas qu’il faille ergoter trop longtemps à ce sujet. FdC
Nemausus
10 avril 2015 @ 21:33
c’est le point de vue d’une orléaniste qui ne vaut que pour les orléanistes et donc en tant que tel sans aucune valeur tant pour la loi que pour les légitimistes.
Le titre de duc d’Anjou reste un simple titre de courtoisie aujourd’hui et le prince Louis a l’antériorité sur don Carlos Felipe de Orleans duque maritale nomine de Cadaval !
et c’est sous le titre de duc d’Anjou que les autorités officielles françaises reconnaissent le chef de la maison de Bourbon même si cela vous énerve !
Francine du Canada
11 avril 2015 @ 14:02
Ces choses là ne m’énervent pas du tout Nemausus; Charles Philippe d’Orléans peut prouver qu’il détient le titre (de courtoisie si vous voulez) car le comte de Paris le lui a attribué « publiquement ». Quant à Louis de Bourbon, même le roi d’Espagne ne lui reconnaît pas le titre de duc d’Anjou hihihi! FdC
Nemausus
13 avril 2015 @ 20:00
les compétences juridiques de Francine du Canada sont à mourir de rire ! laissons là avec ses illusions car ça nous permettra de pouvoir rire d’elle encore !
Cosmo
5 avril 2015 @ 15:19
Etrange car Louis XIV est mort le 1er septembre et non fin mai 1715.
Kalistéa
6 avril 2015 @ 11:22
Ce doit être la commémoration de sa fistule anale plutôt, mon cher Cosmo, il faudrait vérifier!
Mary
6 avril 2015 @ 22:17
Kalistéa,je vous dois un éclat de rire!
Actarus
6 avril 2015 @ 12:18
Cher ami, c’est comme pour François 1er : il est devenu roi le 1er janvier 1515, mais on va en parler toute l’année. ;-)
Cosmo
6 avril 2015 @ 19:26
Pourquoi ne pas célébrer le mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche qui eût en 1615…et j’allais oublier Waterloo qui eût en 1815 ou la bataille d’Azincourt qui eut lieu en 1415…et si l’on célébrait aussi 1315 pour Simone Martini. Ou l’an 15, qui comme l’an 40, n’a pas changé le monde.
2015 devrait donc une grande année de célébration.
Philibert
7 avril 2015 @ 20:50
Cosmo, le bicentenaire de la bataille de Waterloo sera célébré en grande pompe à Waterloo, pendant trois jours. Cela fait des mois que cet événement se prépare.
Cosmo
7 avril 2015 @ 21:58
Certes Philibert ! Mais pas en France…nos amis Anglais et leurs alliés de l’époque s’en chargent.
Les légitimistes du site doivent se réjouir car c’est grâce à cette défaite française que les Bourbons ont pu rester sur le trône quinze ans. Et ils n’en avaient aucune honte, bien au contraire.
Cordialement
Cosmo
Nemausus
10 avril 2015 @ 21:36
Il ne semble pas que les Orléans aient fait le reproche de Waterloo qui leur a permis également de rentrer au pays et de récupérer leur immense fortune ! alors reprocher aux Bourbons de ne pas avoir eu honte de Waterloo est d’un culot monstre et d’une hypocrisie sans limite !
Cosmo
11 avril 2015 @ 13:19
Nemausus,
Les Bourbons se sont servis à millions, après des années de misère et d’obscurité, les Orléans en ont fait autant.
La différence entre les Orléans et les Bourbons réside essentiellement dans l’intelligence et l’éducation des premiers et la bêtise crasse et l’inculture des seconds, y compris la duchesse d’Angoulême.
Restaurer cette bande d’imbéciles n’était pas le choix des Alliés, il fut celui de Talleyrand et de Fouché. Devoir leur trône à deux défroqués dont un régicide ne les a pas gênés.
Mais l’essentiel n’était-il pas pour eux de cesser de mendier et d’avoir enfin un toit pour leur vieillesse ?
Et bien ce fut raté, car les Français, lassés de leur incompétence et de leur arrogance, s’en sont débarrassés.
Cosmo
Nemausus
13 avril 2015 @ 19:58
comme d’habitude Cosmo se félicite que les français se sont débarrassés des Bourbons en 1830 et il oublie volontairement qu’ils se sont aussi débarrassés des Orléans en 1848 ! la mémoire sélective de Cosmo m’a toujours fait rire !
Cosmo
14 avril 2015 @ 09:01
Nemausus,
Les Orléans ne sont-ils pas des Bourbons ?
Et pour faire bonne mesure, les Français n’en ont plus voulu en 1872.
Alors vous pouvez rire autant que vous voulez…
Cosmo
marielouise
5 avril 2015 @ 16:39
Je trouve aussi regrettable que ce couple ,moderne et beau et que j’apprécie beaucoup,n’ait pas autre chose de plus intéressant à faire…..
marianne
6 avril 2015 @ 08:11
Quoi par exemple ?
Gérard
6 avril 2015 @ 19:14
Du cheval et du golf mais ils en font, elle du cheval, lui du golf.
Baia
6 avril 2015 @ 08:14
Petite question Marie-louise, et si c’était les ducs de Vendôme qui faisaient cette visite, vous feriez le même commentaire ?
Gérard
6 avril 2015 @ 19:16
Vous croyez que notre Marie-Louise se gênerait ?
Baia
7 avril 2015 @ 09:43
Je ne sais pas Gérard, car VOTRE (pas la mienne) Marie-Louise est capable de tout. Elle change souvent d’avis !
marielouise
7 avril 2015 @ 19:15
Et vous,Baia ,vous changez peu de disque……:)))))))))
marielouise
7 avril 2015 @ 19:13
Mais exactement Baia….le même pour les Orléans!!!!
Cosmo
7 avril 2015 @ 22:01
C’est à croire, marielouise, que Baia ne lit pas vos posts car nul ne peut vous accuser d’orléanoatrie, ni de bourbonatrie. Je crois que la querelle vous laisse totalement indifférente et que seul le style de l’un ou l’autre couple vous interpelle. Et si j’ai bonne mémoire vous préférez le style Bourbon au style Vendôme.
C’est donc un faux procès qui vous est fait.
Cordialement
Cosmo
Cosmo
6 avril 2015 @ 19:37
marielouise,
Vous ne connaissez donc pas le vieux proverbe chinois :
« Qui va en Bretagne, y trouve cocagne! Et qui va à la messe y trouve richesse. »
Alors pourquoi s’en priver quand on vous offre d’aller à la messe en Bretagne ?
Cosmo
marianne
5 avril 2015 @ 17:42
Je ne savais pas que Lorient avait été fondée par Colbert . Merci .
chassaagne-merienne
5 avril 2015 @ 19:23
iront ils a Lorient et au musée de la compagnie des Indes a Port Louis? bonne visite en Bretagne.
Philippe
5 avril 2015 @ 23:13
Ah, revoilà le comte et la comtesse de Caracas ! …
Toujours à la poursuite d’un rôle de rechange après la regrettable renonciation de grand-papa au trône espagnol, grand-papa qui, soit dit en passant, n’était pas plus Bourbon qu’il n’y a de beurre en broche, les deux madrilènes n’auront pas trop de trois jours pour découvrir une des plus belles régions de leur « royaume » … Savent-ils seulement situer la Bretagne sur une carte ? …
Mon Dieu, que c’est triste.
Baia
6 avril 2015 @ 08:17
Que vous n’appréciez pas ce couple, Philippe c’est votre droit.
Mais que vous les preniez pour des idiots (ne pas savoir situer le Bretagne sur la carte de France) je vous répondrai mon Dieu que c’est triste …
Philippe
6 avril 2015 @ 19:03
Baia, je vous accorde volontiers que j’ai peut-être un peu exagéré, mais en ce qui concerne Maria Margarita, seriez vous vraiment prête à parier qu’elle sait situer la Bretagne ? Portofino,
oui, Ibiza, Gstaad, sans aucun doute … mais la Bretagne ?
Et tenez, puisque vous semblez si attachée à vos champions, sauriez vous nous dire si Madame de Borbon s’est enfin mise à la langue de Molière ?
Ça aiderait son mari pour son travail …
Kalistéa
7 avril 2015 @ 09:31
Pour son travail philippe, quel travail ?
« béati loro » ,ils n’ont pas besoin de travailler.Ils passent leur temps comme ils peuvent, pauvres choux!
Baia
7 avril 2015 @ 09:47
Je pense sincèrement, Philippe, que la Duchesse d’Anjou saurait situer la Bretagne sur une carte de France. Maintenant, ne la connaissant que par presse interposée (elle n’est pas cataloguée dans mes champions), je ne peux vous dire si elle parle Français ou non.
Bonne semaine.
Nemausus
10 avril 2015 @ 21:39
Si Philippe était un peu honnête il serait depuis longtemps que la duchesse d’Anjou apprend le français car cette information a été donnée sur N&R à plusieurs reprises mais les orléanistes aiment bien reprocher aux Bourbons des inventions et des mensonges qu’ils rabâchent sans cesse malgré les preuves contraires. La duchesse d’Anjou s’est d’ailleurs exprimée à plusieurs reprises en français en France !
val
6 avril 2015 @ 10:23
Philippe ,
Et c’est parti mon Phi Phi !!!!!
Nemausus
6 avril 2015 @ 21:58
Vous n’avez pas d’autres discours que cette prose indigeste que les orléanistes nous resservent à chaque fois ? Faudrait penser à renouveler car ça fait vraiment indigent vos calomnies répétées à l’infini et qui finalement décrédibilisent chaque fois un peu plus vos interventions hargneuses contre les ducs d’Anjou !!!
Kalistéa
7 avril 2015 @ 09:33
Qui c ‘est » les » ducs d’Anjou, Némau-Chéri ?
Lady Chatturlante
7 avril 2015 @ 12:24
Dans l’ordre alphabétique des prénoms, ce sont Charles-Philippe et Louis. Dans l’ordre alphabétique des patronymes, c’est le contraire.
kalistéa
8 avril 2015 @ 15:35
Merci du renseignement Chatthurlante, je ne savais pas que le titre de duc d’Anjou, français ,d’ancien régime, puisse encore être attribué et qui plus est, à un prince non dynaste de la famille royale Espagnole.Est-ce le roi ,chef de la maison royale d’Espagne qui l’a attribué à son cousin ?
adriana
6 avril 2015 @ 07:57
un très beau couple ! bonne journée
padraig
6 avril 2015 @ 12:39
Je m’aperçois que le prénom de la princesse Thérèse, petite-fille de France a « sauté » de mon intervention…
Il faudrait que le duc Eudes et la duchesse Marie-Liesse d’Angoulême -née Rohan-Chabot, l’une des plus anciennes familles bretonnes- qui séjournent si fréquemment en Bretagne suivent la logique de cette « visite » annoncée et l’annoncent à chaque fois qu’ils y viennent ! Il est vrai que venir de Bordeaux dans sa région d’origine est moins exotique que venir de Madrid ou Caracas…
Gérard
6 avril 2015 @ 19:23
¡caramba!
Zeugma
6 avril 2015 @ 17:58
La reine mère Carmen – qui a du rentrer d’urgence en Espagne à cause d’un problème à un oeil – a donné une grande interview au prestigieux hebdomadaire espagnol « Hola » daté du 8 avril titré « Carmen Martinez-Bordiu relata los momentos de intranquilidad que vivió durante su reciente viaje sola a Oman ».
Il y a de très belles photos de la mère de Louis 20.
Laurent F
7 avril 2015 @ 14:19
Vous êtes obsédé par cette femme ma parole, vous tenez absolument qu’elle soit de toutes les visites de son fils alors que visiblement elle s’en contrefiche, et de lui et de ses prétentions !
Zeugma
8 avril 2015 @ 17:14
Carmen Martínez-Bordiú y Franco est la mère de Louis 20. Ce n’est donc rien à vos yeux ?
Zeugma
6 avril 2015 @ 18:02
« Hola » consacre une page entière aux relations entre la reine mère Carmen et son ex mari Luis Miguel Rodriguez avec lequel elle conserve de bonnes relations. Nous en sommes heureux sur « Noblesse & royautés ».
Régine
6 avril 2015 @ 23:10
Ce n’était que son ex-compagnon, pas de mariage
Lady Chatturlante
7 avril 2015 @ 06:33
Ce n’est pas bien de ne pas se marier.
Kalistéa
7 avril 2015 @ 18:21
Elle ne peut plus ,une fois de plus se marier à l’église puisqu’elle l’a fait avec Campos.A moins de faire annuler ce mariage encore par la « sainte rote »…mais ,invoquera-t-on encore sa jeunesse et son immaturité, cette fois ?
Francine du Canada
8 avril 2015 @ 00:58
Non… vraiment pas gentil pour nous; ça nous fait une robe en moins à critiquer hihihi! FdC
Tombelaine
6 avril 2015 @ 19:43
Philippe j’apprécie vos coms .
Lorientaise je vous prie de croire que je n’apprécie pas du tout cette visite .
Emeline
8 avril 2015 @ 23:50
Que vous n’appréciez pas cette visite, franchement Tombelaine, ça n’a strictement aucune importance. Vous pourrez sans aucune difficulté vous préoccuper d’autres choses.
Nemausus
6 avril 2015 @ 22:03
Les orléanistes préfèrent un duque consort de Cadaval qui vit au Portugal à un duc d’Anjou qui vit à Madrid … Cherchez la logique ! Il n’y en a pas car tout simplement les orléanistes sont les champions de la contradictions ! Ceci expliquant cela !
Matthias
7 avril 2015 @ 13:45
On préfère un Duc d’Anjou, descendant de Louis-Philippe Ier, à un Louis de Bourbon, 2ème dans l’ordre de succession pour hériter du titre de sa grand-mère, à savoir « Duchesse de Franco »… Après les prétendus « Duc d’Anjou » et de Ségovie, « Duc d’Anjou » et de Cadix, nous aurons « Duc d’Anjou » et de Franco.
Mayg
8 avril 2015 @ 02:03
Qu’est ce qu’il ne faut pas lire sur N & R…
Nemausus
10 avril 2015 @ 21:42
Vous incarnez parfaitement la bêtise et la malhonnêteté ! félicitation
surtout que vos comparaisons sont illogiques mais de la part d’un orléaniste c’est un synonyme !
Philippe
7 avril 2015 @ 19:01
Nous ne sommes pas des « orléanistes », mais seulement des monarchistes français !
Il se trouve seulement que la Maison royale de France
se trouve confondue, depuis 1883, avec la Maison d’Orléans,
ce qui est un fait reconnu par tous les gens devons sens, et par toutes les Maisons royales, y compris d’ailleurs par la Maison royale d’Espagne.
C’est vous, Némausus, qui vous présentez comme « légitimiste », en défendant les droits de princes devenus espagnols depuis 315 ans …
Soyez rassuré : dans les deux camps, les champions en lice
ont de toutes façons déjà prouvé, par leurs déclarations et prises de position diverses, qu’ils seraient incapables d’assumer les responsabilités qui sont celles d’un monarque constitutionnel du XXIè siècle.
Donc, et pour rester raisonnable, vive la République !
Bien à vous.
Philippe
7 avril 2015 @ 19:06
merci de lire « par tous les gens de bon sens » …
Cosmo
8 avril 2015 @ 09:37
Philippe,
Vous avez raison de souligner d’une part la vraie légitimité depuis 1883 et d’autre part l’inutilité du débat de par l’absence totale de vision des princes. L’identification ne peut se faire, non parce que la monarchie est un concept dépassé, mais par le manque de charisme de ceux qui sont supposés incarner ce principe.
La République a été instauré en 1875 parce que le Prétendant était incapable d’offrir à la France de l’époque les réponses qu’elle attendait. La République a de beaux jours devant elle car la Famille de France est incapable d’offrir des solutions aux problèmes de société, mis à part d’aller à confesse puis à la messe. Cela ne suffit pas…Et quand on voit le niveau de l’entourage des princes, cela fait peur. Mais pour être honnête, il faut dire que le personnel dirigeant actuel, tous partis confondus, n’est pas plus capable de répondre aux attentes des Français.
Amicalement
Cosmo
Philippe
9 avril 2015 @ 08:33
Bonjour Cosmo, et merci de votre message !
Amitiés.
Aramis
9 avril 2015 @ 10:11
Cher Cosmo, Au moins les hommes politiques ont ils encore une capacité à s’exprimer sur un certain nombre de sujets complexes, à défaut de pouvoir tous les résoudre. Aucun des princes n’a cette capacité dans une société où il est impératif de pouvoir s’exprimer clairement y compris en télévision ou radio.
Pour sympathiques qu’elles soient, les interventions des princes dans les médias sont pathétiques … Même par écrit pour le comte de Paris …
Cosmo
9 avril 2015 @ 12:18
Cher Aramis,
Les interventions des princes dans les médias sont en effet pathétiques car ils ne se rendent pas compte qu’ils sont invités pour être tournés en ridicule. Et c’est ce qui arrive le plus souvent.
Moins les princes interviennent et mieux c’est pour eux.
Il y eut deux exceptions le feu comte de Paris et feu l’archiduc Otto. Ils savaient de quoi ils parlaient et ils en parlaient bien.
Les politiques sont entraînés à répondre parfois, voire souvent, pour ne rien dire, et ils ne disent rien tout en faisant croire qu’ils disent quelque chose. Certains disent parfois des choses intéressantes…
Amicalement
Cosmo
Naucratis
10 avril 2015 @ 05:48
La « vraie légitimité » ??? Que ne lit-on pas sur N&R !!!
Ce n’est qu’un point de vue, qui se défend sans doute mais qui se conteste tout aussi sûrement.
À moins que ce ne soit une incantation charlesque…
Emeline
8 avril 2015 @ 23:53
En aucun cas la maison royale ne s’est confondue avec la famille d’Orleans. Heureusement d’ailleurs puisque les Orleans ont beaucoup contribué à faire chuter ce trône qu’ils revendiquent maintenant.
Philippe
9 avril 2015 @ 08:31
Bien sûr que si !
Il se trouve, Emeline, que je collectionne, entre autres, les cartes postales anciennes, sur le thème de la monarchie.
Et bien je peux vous dire que jamais, au grand jamais, je
n’ai eu entre les mains un quelconque document mettant
en avant les prétentions de tel ou tel Bourbon espagnol.
En revanche, des photos de Philippe (VII), comte de Paris,
de son fils Philippe (VIII), duc d’Orléans, puis du cousin germain de ce dernier (et beau-frère), Jean (III), duc de Guise, et enfin du prince Henri (VII), comte de Paris à son tour, à foison !!!
Sans parler évidemment des deux très belles Isabelle,
Isabelle de France, duchesse de Guise, et Isabelle d’Orléans
et Bragance, comtesse de Paris …
Ne croyez vous pas que, si prétendants espagnols il y avait eus, leurs partisans auraient produit et fait produire toutes
les sortes possibles de documents pour soutenir leur cause, et que le collectionneur que je suis aurait été amené à en avoir entre les mains ?
La légitimité des princes espagnols est non seulement un mythe, mais c’est un mythe récemment fabriqué.
Ne vous en déplaise.
Et quelles que soient, je vous l’accorde bien volontiers,
les capacités des princes de la Maison d’Orléans …
Bien à vous.
Naucratis
10 avril 2015 @ 05:45
La preuve par les cartes postales ! Quelle argumentation !
Philippe vous nous avez habitués a mieux.
Et vive la République (plutôt que les Orléans) !
Emeline
10 avril 2015 @ 23:12
Quelques vieilles cartes postales ne fondent pas une légitimité, Philippe. Le Prince Louis est et demeure l’aîné de la dynastie des Bourbon, ce qui fait de lui l’héritier des rois de France.
Cosmo
9 avril 2015 @ 09:02
Comme les Bourbons eux-mêmes qui, de Louis XVI au comte de Provence puis au comte d’Artois devenu Charles X, et enfin au comte de Chambord, ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis par incompétence et bêtise.
Naucratis
10 avril 2015 @ 05:48
Vous avez raison Émeline !
Cosmo
10 avril 2015 @ 11:25
Naucratis,
Et si l’on mettait les choses à leur vraie place, à savoir que la Révolution de 1789 et celle de 1830 doivent d’être survenues à l’incapacité du pouvoir en place à répondre aux problèmes de la société, à l’antagonisme existant entre la noblesse qui ne voulait en aucun cas voir la bourgeoisie accéder au pouvoir, et non à de supposées actions des ducs d’Orléans.
Croyez-vous sérieusement que l’un ou l’autre ait été assez puissant pour déterminer le destin d’une nation ?
Quant au vote de Philippe-Egalité, s’il fut criminel, nous savons aujourd’hui qu’il fut inutile car la majorité pour la mort n’avait pas besoin de sa voix.
Et quand Louis-Philippe accepta la couronne, en 1830, les jeux étaient déjà faits contre Charles X et le duc de Bordeaux, car plus personne, mis à part quelques ultras nostalgiques, ne voulaient des Bourbons. L’alternative était la république. Louis XVIII n’aimait pas les Orléans mais il avait parfaitement conscience de ce que son frère serait le fossoyeur de la monarchie.
Vous ne les aimez pas non plus et vous leur prêtez une influence qu’ils n’ont jamais eue.
En 1789, comme en 1830, ce fut une petite partie du peuple qui décida des choses et non un individu. Le trône était déconsidéré par celui qui l’occupait.
Cosmo
Nemausus
13 avril 2015 @ 19:56
Naucratis,
vous rirez avec moi en constatant que Cosmo, avec son impartialité légendaire (sic), parle des révolutions de 1789 et 1830 pour justifier la chute des rois de France mais oublie involontairement (re sic) la révolution de 1848 qui n’est bien entendu par la cause de l’incompétence du régime de Louis-Philippe…. non bien entendu, un Orléans ne peut pas être suspecté d’incompétence !
et ça se prétend historien ! heureusement que ce genre de pseudo historien n’enseigne pas l’histoire à nos bambins (déjà qu’ils sont nuls très souvent dans la discipline)….. non mais franchement, qu’est ce qu’il ne faut pas lire !
Cosmo
14 avril 2015 @ 09:05
Pauvre Nemausus,
Si vous n’avez rien d ‘autre à dire…
Le jour où vous enrichirez le débat par des réflexions pertinentes, vous aurez fait de grands progrès.
Mais il est vrai que légitimisme et progrès étant incompatibles, le chemin sera long et difficile pour vous.
Cosmo
Nemausus
10 avril 2015 @ 21:50
Vous êtes et resterez un orléaniste aux yeux des autres monarchistes français qui ne reconnaissent pas les Orléans car vous n’avez pas le monopole de la France monarchiste même si c’est bien dans l’esprit totalitariste orléaniste d’exclure ceux qui ne se soumettent pas aux diktats de vos prétendants usurpateurs !
Vous êtes et resterez un orléanistes aux yeux des historiens et des Français car vous soutenez les Orléans et que les historiens et beaucoup de Français ne reconnaissent pas non plus le monopole aux Orléans de l’incarnation de la France monarchiste !
La France n’est pas la propriété des Orléans et heureusement le sera jamais car au moins je vous rejoins sur un point plutôt la république qu’une dictature orléaniste ! tout plutôt que ce ramassis de cadets perturbateurs dont le chef ne sait même pas tenir sa langue en préférant se jeter dans l’arène politique comme un vulgaire candidat en campagne électorale !
Claude-Patricia
8 avril 2015 @ 09:34
J’ignorait aussi que cette ville fut fondée à cette époque. Je ne connais pas bien la Bretagne.
Permettez- moi d’écrire ici un nouveau chapitre, puisque nous sommes dans la rubrique France, du livre de Feu Monseigneur.
Nous sommes ici en 1871-1886
L’espoir brisé
La chute du Second Empire rouvrit la porte de la France aux Orléans. La république, malgré son hostilité, ne pouvait maintenir en exil ces victimes de Napoléon III qu’elle venait de renverser. mais les Orléans trouvèrent en face d’eux le minuscule et redoutable Adolphe Thiers. Cette invention de Talleyrand avait dû sa carrière à Louis-Philippe qui l’avait hissé au rang de Premier ministre. Thiers ne pouvait s’opposer ouvertement aux enfants de son bienfaiteur et pourtant il les craignait. L’écrasement de la Commune l’avait porté au pouvoir quasi absolu : il n’avait aucune envie de le partager, encore moins de le céder aux Orléans qui, à cause de leur prestige intact, bébéficiaient d’une popularité déferlante.
Thiers tâcha sourdement de leur créer mille complications auxquelles les Orléans passèrent outre et ils forcèrent la porte de leur patrie en y débarquant sans crier gare. Une fois en France, il était impossible de les en chasser. la loi d’exil fut abrogée.
Le Comte de paris, débarquant dans la capitale, eut l’horrible surprise de voir une carcasse noirâtre à la place du somptueux palais des Tuileries qui avait abrité ses premières années. La Commune était passée par là. Chef de sa maison et des royalistes orléanistes, il n’était pas question pour lui de descendre dans la lice politique. Ses oncles, eux, le pouvaient. Du reste Thiers les recevait, les cajolait, et leur mettait tous les bâtons possibles dans les roues. Joinville et Aumale présentèrent leur candidature aux élections et furent élus triomphalement. De plus en plus, on parlais d’Aumale comme président de la République. Lui seul aurait pu rassembler la france divisée, la faire renaître de ses cendres et surtout tenir tête aux exigences des Allemands vainqueurs. Thiers prit peur. Pensant noyer les velléités des Orléans dans l’or, il leur fit restituer leur énorme fortune confisquée par Napoléon III. En fait Thiers n’aurait épprouvé aucune crainte s’il n’avait connu le véritable caractère du duc d’Aumale. Pour prendre le pouvoir, il aurait fallu un coup inédit, une initiative audacieuse. Or, le duc d’ Aumale s’accrochait à la légalité. Il ne deviendrai président de la République que si on lui offrait la place. Il laissa donc passer l’occasion. Cependant, Thiers continuait à tellement le redouter qu’il le nomma au poste le plus compromettant possible. Il le chargea, en tant que général le plus ancien de l’armée française de présider le tribunal militaire constitué pour juger le maréchal Bazaine. A la fin de la guerre franco-prussienne, ce vétéran, s’était rendu, apparemment sans raison, avec des forces intactes et un armement considérable, aussi l’opinion réclamait-elle à cor et à cri la condamnation de celui qu’elle considérait comme l’artisan de la défaite. Bezaine se défendit avec l’énergie du désespoir : » A quoi bon prolonger une résistance inutile? Répétait-il. L’armée de Mac-Mahon prisonnière, le gouvernement impérial renversé, il ne restait plus rien…-Il restait la France, Monsieur », lui répliqua le duc d’Aumale. Et Bazaine fut condamné à la prison perpétuelle. Dans cette triste affaire, le duc d’Aumale, loin d’y laisser des plumes, en gagna par la dignité dont il fit preuve. Ce qui ne l’empêcha pas de garder rancune à Thiers et lorsque la mort, quelques années plus tard, vint emporter ce dernier, il envoya à mme Thiers une lettre formelle de condoléance, et à son frère Joinville ce simple mot : « Ouf », Seulement il se trompa d’enveloppe, et ce fut la toute récente veuve qui reçut la laconique épitaphe, non sans une certaine surprise.
Cependant, et malgré Thiers, les Orléans voyaient le trône se rapprocher d’eux. Les élections qui avaient porté à la députation Joinville et Aumale avaient aussi envoyé à la Chambre une majorité monarchiste, mais elle était divisée. D’un côté les orléanistes se rangeaient derrière le comte de Paris, de l’autre les légitimistes soutenaient les Bourbons, naguère évincés par Louis-Philippe et militaient pour le petit-fils de Charles X, qui avait pris le titre de comte de Chambord. Bien entendu, les orléanistes ne voulaient pas entendre parler de ce dernier, et les légitimistes abhorraient les Orléans.
Il fallait se faire une raison. Deux candidats au trône, cela signifiait pas de trône du tout. Il fallait donc opérer la fusion entre les deux branches de la Maison de France, les Orléans et les Bourbons. L’idée n’était pas neuve : les fils de Louis-Philippe avaient déjà fait des tentatives en ce sens, mais du vivant de la duchesse d’Orléans, mère du comte de paris, violemment opposée à cette idée, elles avaient toutes avorté. L’idée revenait sur le tapis avec l’obligation d’aboutir au plus vite. Le comte de Chambord, lui était prêt à accueillir les Orléans…pourvu qu’ils reconnaissent son droit d’aînesse, et se rangent derrière lui. Pour les Orléans cette obligation équivalait à offenser gravement la mémoire de leur père et grand-père Louis-Philippe. Cependant l’amère pilule était adoucie par le fait que le comte de Chambord n’ayant pas d’enfant, et de toute évidence sans espoir d’en avoir, le droit d’hérédité à la couronne faisait du comte de Paris son seul et légitime héritier. Les Orléans n’avaient qu’à donc qu’à se soumettre au comte de Chambord. Celui-ci, assuré de la majorité au Parlement, monterait sur le trône, et à sa mort, le comte de Paris lui succéderait tout naturellement.
Le comte de Chambord, malheureusement, exigea une soumission absolue des Orléans. Les fils de Louis-Philippe fidèles à la mémoire de leur père, grondèrent. Le comte de Paris passa outre, se rendit en Autriche où résidait le prétendant légitimiste, offrit solennellement sa soumission , et la fusion s’opéra automatiquement.
Claude-Patricia
8 avril 2015 @ 10:17
On n’eut plus qu’à préparer l’intronisation solennelle du Bourbon comme roi de France. On frappa les monnaies à son effigie, on commanda les carrosses et les manteaux de cour, lorsqu’au dernier moment et à la stupéfaction générale, éclata l’affaire du « drapeau blanc ».
La Deuxième République, puis le Second Empire, avaient bien entendu gardé le drapeau tricolore inventé par la Révolution, glorifié par napoléon Ier, et qu’avait repris Louis-Philippe. personne ne songeait à en changer, lorsque le comte de Chambord déclara que pour rien au monde il n’accepterait ce symbole pour lui odieux et que l’emblème de la France ne pouvait être que le seul drapeau blanc fleur-de-lysé d’or qui avait été celui de ses ancêtres(ce en quoi il avait fait une erreur historique, puisque cet étendard avait été celui de certains régiments des Bourbons et non celui du royaume).
On crut d’abord à un caprice qui ne durerait pas, ou à une quelconque intrigue tortueuse destinée à faire pression. Les partisans du comte de Chambord en tête, tous tentèrent de le faire fléchir. Sans succès. Chambord s’entêta et on dut bientôt se rendre à l’évidence effarante qu’il en faisait une question sine qua non. Devant cette exigence saugrenue, les républicains, déjà résignés à leur défaite, relevèrent la tête, les orléanistes grognèrent, les bonapartistes ricanèrent. On offrit au comte de Chambord le choix entre le trône avec le drapeau tricolore, ou rien du tout. Le Bourbon se drapa si l’on peut dire dans ses principes et son entêtement, faisant le désespoir de ses partisans. A tel point que l’un d’eux, prélat fort répandu soupirait : « Seigneur, ouvrez-lui les yeux…ou fermez-les-lui… ». L’occasion fut manquée et il n’y eut pas de rétablissement de la monarchie. Les orléanistes firent bonne figure contre ce coup inattendu du sort, se consolèrent en se disant qu’il n’y avait plus qu’à attendre la mort du comte de Chambord pour que le comte de paris lui succédât, acceptât le drapeau tricolore et montât sur le trône. Mais le comte de Chambord était jeune, en bonne santé, et bien des choses pouvaient changer si Dieu ne se pressait pas de le rappeler à Lui. Entre-temps, on vendit les somptueux instruments commandés pour son intronisation. Le roi de Grèce, Georges Ier, acheta le carrosse destiné à l’entrée solennelle de ce roi de France qui ne fut jamais. Et depuis, toutes les mariées de la famille royale grecque ont emprunté cette voiture le jour de leur mariage, jusqu’à l’actuelle reine d’Espagne, Sophie de Grèce, et à la reine Anne-Marie, femme de Constantin.
Tout le monde s’interrogea, et s’interroge encore, sur les raisons du comte de Chambord, car personne ne crut au prétexte jugé par trop léger du drapeau blanc. On alla jusqu’à évoquer des pressions occultes de Bismarck ou la survivance de Louis XVII qui aurait fait de Chambord un usurpateur. Selon les Orléans, la vérité était beaucoup plus simple. Le comte de Chambord avait épousé une princesse de Modène, laide, disgracieuse, timide et désagréable. A l’idée d’affronter les élégantes Parisienne et ce peuple français si versatile et moqueur, cette provinciale crut défaillir de terreur. Elle ne voulait à aucun prix devenir reine de France, préférant de loin l’obscurité confortable de son exil. Elle aurait poussé son mari à s’accrocher dans son indéfendable position afin de faire échouer le rétablissement de la monarchie.
Les Orléans digérèrent leur déception et même leur bien compréhensible rancoeur. Ils étaient dans la place, c’est-à-dire en France, et la République ne fut pas ingrate envers ceux qui s’étaient battus pour la patrie. Elle appela le duc de Chartres au 3ieme chasseurs et l’envoya en Algérie pacifier la région de Constantine. Comme son père, le feu duc d’Orléans, comme ses oncles, Robert d’Orléans découvrit l’Afrique du Nord, ses paysages exaltants, ses villes mystérieuses mais aussi ses embuscades, ses dangers impalpables. Chartres aima l’Algérie, il s’y dépensa et en éprouva une satisfaction profonde.
De son côté, Aumale, après avoir été nommé au Conseil supérieur de la guerre nouvellement crée, est envoyé commander la 7ieme division à besançon.
Claude-Patricia
8 avril 2015 @ 11:28
Au bout de quelques mois, il devient le véritable monarque de la Franche-Comté. Sa valeur tant de plus en plus reconnue, la République lui confie des missions qui témoignent de la confiance qu’elle lui accorde. De son côté, puisqu’il y a République, il la respecte. « Vive la république », leur réplique-t-il sans sourciller. Grâce à quoi, il fraye avec tous les gouvernements et dîne fréquemment à l’Elysée. Ses talents littéraires, sa monumentale, Histoire des princes de Condé le font élire à l’Académie française, et pour son discours de réception, il prononce un brillant éloge de son prédécesseur Montalembert. Le veuvage l’attriste mais simplifie sa vie privée au point qu’il peut même s’afficher avec de très importantes cocottes de son temps. Léonide Leblanc née tout en bas de l’échelle sociale, en a grimpé rapidement les échelons grâce à ses rôles sur scène, où elle brille. ses amants illustres ne se comptent plus qui la couvrent d’or et de pierreries, mais c’est le séduisant duc d’Aumale qui retient son attention, et pour un peu la rendrait presque fidèle.
Tout paraît sourire au plus populaire des Orléans lorsque le malheur frappe. le duc de Guise, son dernier enfant vivant, lui aussi d’une constitution délicate comme son aîné, feu le prince de Condé, meurt en quelques jours d’une thyphoide. Il avait dix-huit ans. « On le met dans le cerceuil le matin, écrit son père dans son journal, il me semble que j’ai épuisé la douleur. Ma foi sera vive. Je crois être sûr que ce cher enfant est avec sa mère et son frère, que tous trois jouissent de l’éternelle clarté, lux perpetua. Quand donc pourrai-je les rejoindre?Je me sens très calme. Grande affluence autour du cercueil blanc, oui blanc, âme et corps pur. »
La légitimité incarnée par le comte de Chambord qui manqua triompher en France connaît un succès inepéré chez le voisin. L’Espagne, après c’être offert nombre de candidats au trône, et un nombre encore plus considérable de coups d’état et de rebondissements, rappelle ses souverains légitimes. cependant, la reine Isabelle, trop compromise, doit s’effacer devant son jeune fils Alphone XII, qui ceint la couronne en 1874. le nouveau roi et sa mère, faisant la tournée du pays, arrivent à Séville et logent au vieux palais des émirs arabes, Los Alcazares. A un jet de pierre se dresse le palais de San Telmo, résidence des Montpensier. Le duc, avec l’âge et peut-être les échecs, s’est assagi et se contente de se livrer sans limites à ses passions de bâtisseur, de collectionneur et de jardinier. Il remplit les galeries et les salons de son palais baroque d’une admirable collection de tableaux et fait briller de tous leurs ors les immenses rétables de sa chapelle vaste comme une église. Il enrichit d’essences rares son parc que, plus tard, sa veuve léguera à la ville et qui portera son prénom, Parque Maria Luisa. Il hérite d’une noble Génoise éprise de royautés le titre de duc de Galliéra, qu’il laissera à son fils, et un énorme palais à Gêne. Il y réside une partie de l’année pour y tenir une véritable cour. En Espagne, malgré son repentir, son passé le maintient quelque peu à l’écart. Lui et sa femme restent brouillés avec leur soeur et belle-soeur la reine Isabelle qui justement, à peine arrivée aux Alcazares, fait ses recommandations à son fils. Pas question de voir les Montpensier. Pas même question d’approcher de San telmo.
Claude-Patricia
8 avril 2015 @ 13:17
Quelle est la première chose que fait je jeune Alphonse XII? Bien entendu, sauter le mur, en l’occurrence la grille du parc de San Telmo. La curiosité le dévore d’apercevoir ses parents proches, présentés par la bouche de sa mère comme des monstres affreux et détestables. Se dissimulant derrière les buissons, marchant à pas de loup, il tombe au détour d’une allée sur une ravissante jeune fille qui commence par pousser un cri de peur, Puis elle le regarde, il la regarde, et à l’instant, ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre, avant même de découvrir qu’ils sont cousins germains puisque la jeune fille n’est autre que l’infante Mercedes, l’une des filles de Montpensier. Le jeune roi revient aux Alcazares pour déclarer à sa mère qu’il n’épousera que Mercedes. la reine Isabelle commence par pousser les hauts cris, puis elle se laisse attendrir. La sincérité de son fils la convainc, elle qui a connu de nombreuses aventures mais jamais l’amour. C’est aussi l’occasion d’une réconciliation tant souhaitée, et les Sévillans attendris assistent aux abrazos vigoureux que se donnent les soeurs Isabelle et Marie Louise Fernande, si longtemps séparées. Tout est donc rentré dans l’ordre et le mariage peut avoir lieu à Madrid dans la plus grande pompe. Alphonse et Mercedes continuent d’être fous amoureux l’un de l’autre, et le trône d’Espagne n’a jamais connu romance plus émouvante. Cinq mois plus tard, une épidémie emporte en deux jours la reine Mercedes, qui avait à peine dix-huit ans. Alphonse XII aura beau se remarier pour raison d’Etat avec une archiduchesse d’Autriche dont il aura plusieurs enfants, pas un instant il ne cessera de penser à Mercedes et c’est en murmurant le prénom de sa première femme qu’il mourra à la fleur de l’âge dans les bras de la seconde.
En 1883, Dieu Dieu qui avait pris tout son temps rappella à Lui le comte de Chambord, prétendant légitime. « Enfin », soupirèrent les orléanistes. le comte de paris, chef des orléanistes, se rendit à son chevet et recueillit avec son dernier souffle son héritage. Il était désormais le chef incontesté de la Maison de france et le seul prétendant au trône. En ces qualités, il s’attendait à présider aux funérailles solennelles de son prédecesseur.
La comtesse de Chambord s’y opposa. Détestant depuis toujours les Orléans, elle voulut à tout prix faire passer les neveux Bourbon-Parme de son mari avant le comte de paris. Ils étaient effectivement plus proches parents, mais étrangers, et dans cette cérémonie essentiellement française, c’était le le Français, le successeur, qui passait avant tout le monde. Le comte de paris et les siens s’abstinrent de paraître aux funérailles. Tous les Français, même les légitimistes, blâmèrent la comtesse de Chambord, et les monarchies, unanimement, reconnurent le comte de Paris.
Le Prétendant fit savoir que le roi, porterait le nom de Philippe VII et non de Louis-Philippe II. Ses oncles, voyant piétinée la mémoire de leur père, le roi bourgeois, grondèrent. Il faut cependant comprendre le comte de Paris. Depuis deux cent ans, depuis Monsieur, frère de Louis XIV et origine de leur tige, les Orléans souffraient de leur position de cadets qui leur avait valu insultes, avanies, soupçons et jalousies. Le sort les faisaient enfin accéder à la position tant enviée d’aînés. L’extinction de la branche française des Bourbons leur enlevait le stigmate d’usurpateurs et le comte de paris pouvait renouer avec les « quarante rois qui firent la France ». Trop tard, soupirèrent ses partisans.
Presque dix ans c’étaient écoulés depuis que la monarchie avait manqué être rétablie. Entre-temps la France s’était relevée, la République s’était consolidée, et l’idée monarchique avait fondu.
Cela ne découragea pas le comte de Paris. Il s’installa en France et mena grand train entre ses somptueux châteaux d’Eu et d’Amboise, minutieusement restaurés par louis-Philippe. Sans contredire jamais la République, il multiplia les contacts, les initiatives, il se fit connaître, il prit de l’importance. Son frère Chartres, ses oncles, ses cousins servaient dans l’armée française. On avait beau être en république, tout le monde voyait les Orléans, parlait des Orléans, pensait aux Orléans. Cinq ans passèrent. Preuve du rehaussement de position des Orléans, le comte de paris put fiancer sa fille aînée Amélie au prince héritier du Portugal, Carlos, sans protestation des puissances. A cette occasion, il décida de mettre les petits plats dans les grands. Il habitait alors l’Hôtel Matignon, où il organisa pour les fiançailles de sa fille une réception destinée à faire grand bruit.
Toute la société française et les plus grandes figures littéraires et artistiques furent invitées. Le corps diplomatique au complet s’y rua, et l’on pu croire que les ambassadeurs étaient accrédités auprès du Prétendant. Par contre, pas un seul ministre ne fut invité. Le comte de Paris se montra là bien imprudent. Il ignorait en effet que personne au monde ne raffole plus d’invitations royales que les représentants de la République. les ministres grincèrent des dents et proclamèrent la République en danger.
Le général Boulanger, alors ministre de la Guerre, trouva là une façon de faire parler de lui. Pour plaire à la gauche, il exigea l’exil immédiat des chefs de famille ayant régné sur la France et de leurs héritiers directs. Le Parlement vota la loi. Cela ne suffit pourtant pas à Boulanger qui réclama l’expulsion de tous les princes d’Orléans de l’armée française.
Il emporta aussi cette mesure inique. On lui rappela qu’il devait son rang au duc d’Aumale. Il le nia. On publia la photo de sa lettre de remerciement serviles qu’il avait envoyé au duc d’Aumale lorsqu’il avait obtenu ses étoiles. Il assura qu’il s’agissait d’un faux. Et le comte de Paris dut prendre le chemin de l’exil. Douze mille royalistes firent le voyage jusqu’au château d’Eu pour le saluer une dernière fois. pendant l’interminable défilé, se tenait derrière lui, avec la famille le duc d’Aumale. Les larmes coulaient sur son visage de pierre. Le comte de Paris se rendit au Tréport afin de s’embarquer pour l’Angleterre. Au moment où on larguait les amarres, il cria à la foule massée sur le quai: « Vive la France. Au revoir, mes amis. » C’était le 24 juin 1886.
Francine du Canada
9 avril 2015 @ 18:38
Merci Claude-Patricia, c’était bien agréable de relire l’histoire du comte de Chambord qui a fait échouer la restauration de la monarchie pour une histoire de drapeau? C’était vraiment idiot et puis… pas crédible du tout; je pense que ses motivations profondes se situaient ailleurs… FdC
Aramis
8 avril 2015 @ 17:03
Ce trône devant quoi je passe
Est pour mon cousin Felipe !
Comment sortir de cette impasse ?
J’en ai le regard constipé …
Oh ma si belle et tendre épouse,
Je t’emmène en terre de France,
De Letizia ne sois jalouse,
C’est la que j’ai mon espérance. !
un joli tour nostalgique…
De tout ce qui a échoué
À restaurer la dignité
De la grandeur dynastique
Sur ces décombres chimériques
On se rendra à des offices
Y compris sous la forme antique
Qui convient au saint sacrifice
Réjouis toi ma mie ma douce
Envolons nous vers lorient
Pas de raison d’avoir la frousse
Les bretons ne sont pas méchants
La bas on t’appellera reine
Genou à terre devant toi
Mais c’est au pays des arènes
Que demeure notre vrai toit
Nous laisserons en terre de France
Tous nos amis aux propos rances
Et qui croient servir notre cause
Sous le couvert de leur névrose
Pas plus qu’on ne choisit son roi
On ne choisit ses affidés
Gardons nous sur eux de fonder
L’espérance de notre droit !
Cosmo
9 avril 2015 @ 09:06
Cher Aramis,
Merci pour ce bon moment de rire que je dois à votre verve !
Amicalement
Cosmo
Claude-Patricia
9 avril 2015 @ 13:25
Il y a du verbe dans ces vers, j’ai bien aimé. En souriant. Mais je remercie les princes de se souvenir des Chouans de Vendée, peuple massacré.
Francine du Canada
9 avril 2015 @ 18:49
Merci Aramis; vous nous aviez privés quelque temps de votre prose… FdC
Naucratis
10 avril 2015 @ 16:50
Après les luthériens catholiques prussiens, voici la prose en vers !
Merci Francine du Canada de nous faire rire (certes malgré vous) à chacun de vos commentaires !
Francine du Canada
11 avril 2015 @ 14:24
Mais riez Naucratis, on ne vient pas ici pour pleurer! Je croyais que vous auriez déduit « … et de vos vers » dans les trois petits points… sans doute qu’il ne faut pas trop vous en demander (à votre âge hahahahaha!). FdC
Philippe
10 avril 2015 @ 05:37
Superbe ! Mille bravos.
Naucratis
10 avril 2015 @ 05:42
Les vers ne font pas la poésie. La preuve.
Quelle amertume dans vos propos, Aramis !
aramis
11 avril 2015 @ 14:14
Ce sont à peine des vers, Naucratis, et nulle prétention à la poésie. C’est de l’amusement, du pur amusement autour de quelques mauvaises rimes.
Je ne suis pas amer, Naucratis, mes amis, que je remercie, l’ont bien compris… j’ai souvent parlé en bien de Louis, car je lui trouve un physique avantageux, mais il est vrai que la chimère dynastique à laquelle une touchante fidélité paternelle l’attache me laisse songeur.
Daniel D
9 avril 2015 @ 02:56
Merci, Claude -Patricia, très intéressants.
Kalistéa
9 avril 2015 @ 09:10
Holé !
FouRire
11 avril 2015 @ 10:42
Ce ne sont pas les Orléanistes qui vont aller verser leur petit larme sur le martyr des Vendéens et des Chouans ; Ce sont les Culottes Rouges de Louis Philippe , l’usurpateur du trône du Comte de Chambord qui réprimèrent les Blancs et le gentil neveu qui jeta en prison sa Tante , la Duchesse du Berry puis exiler la famille de Bourbon en lui interdisant de mettre le pied sur le sol de France et en les privant de tous leurs biens . …
Vous nous avez sévèrement réprimés . Laissez nous au moins nous recueillir sur nos morts.
Cosmo
12 avril 2015 @ 09:19
Que faites-vous de la lâcheté du comte d’Artois face aux Vendéens et qui laissa tomber Charette ?
Nemausus
11 avril 2015 @ 18:29
le duc de Carnaval don Carlos Felipe de Orleans, faux duc d’Anjou, faux grand maître de l’ordre de St-Lazare, faux grand prieur, mais vrai trouble-fête en costume d’opérette a publié un nouvel article pour soutenir, mais en prétendant le contraire, JM Le Pen ! ce pâle prince de pacotille a encore raté l’occasion de la boucler !
Don Carlos Felipe est le chiffon rouge agité devant le taureau Orléans (ici c’est tonton Henri)…Holé comme dirait Kalistéa !
kalistéa
12 avril 2015 @ 13:08
Le beau prince Charles-Philippe est loin d’être pâle: c’est un homme plein d’entrain, au teint coloré ,aux superbes yeux bleu-de-France, au verbe charmeur.Et ,toutes ses dents! Cela lui fait un sourire éclatant qui a l’avantage d’être naturel.
Tout le monde ne peut pas en dire autant, surtout parmi les nombreux ducs d’Anjou en puissance.
FouRire
13 avril 2015 @ 16:45
Le Beau Prince est surtout un Duc d’Anjou d’opérette ..il essuie une condamnation pour faux et usage de faux et on raconte effectivement que son costume d’opérette a plus de prix que l’argent qu’il reverse aux pauvres sans compter le trou dans la caisse de l’Ordre
Quand à Marie Liesse en Reine de Beauté c’est extraordinaire !
Comme quoi : être orléaniste c’est surtout un défaut de jugement !
Cosmo
14 avril 2015 @ 09:06
Et être légitimiste, c’est être aveugle et sourd.
FouRire
15 avril 2015 @ 05:24
Cosmo , la réplique est de taille.
Trouvez moi un seul mâle de Philippe Egalité au Comte de Paris qui soit un homme de bien ,seulement un homme de bien !
Il faut effectivement prendre des vessies pour des lanternes pour être orléanistes .
Quand à moi : En ce qui concerne mon ouïe je n’ai pas l’honneur de vous entendre . Je crois donc que ma surdité n’est pas due à un handicap de ma part mais à un défaut de son dans cette conversation écrite.;-) Quand à ma vue , je ne cesse de m’étonner de cette expression » avoir les dents longues » et de la voir si parfaitement illustrée par une famille!
Voyez vous . L’affirmation qu je suis aveugle et sourde est erronée comme tout ce que vous prétendez !
Quand à l’argument de Franco ,
1: C’est Juan Carlos et Felipe qui doivent leur trône à Franco .et ce ne sont pas des dictateurs . Louis de Bourbon ne devra pas son trône à Franco . .Cela est bien certain .
2 Un certain Comte de Paris promis de faire allégeance à Hitler et de respecter en tout point les lois allemandes de l’occupation en échange du Trône de France.
Et le fou rire me reprend en pensant à ceux qui réécrivent l’Histoire de France à leur sauce …..Je ne sais pas . Vous subissez un endoctrinement dès le berceau ?
Cosmo
15 avril 2015 @ 23:28
La réplique est à la hauteur de votre intervention.
Quant aux princes d’Orléans, fils de Louis-Philippe, tous les historiens s’accordent à leur reconnaître intelligence, distinction, éducation et courage.
Rien à voir avec leurs cousins de la branche aînée, qu’elle soit en France ou en Espagne !
Louis XVIII, une baudruche rusée et un peu lâche ! Charles X, un charmant imbécile aussi lâche, « un jean-foutre » selon le duc de Richelieu, le duc de Berry, un coléreux inculte, le duc d’Angoulême, un impuissant. En Espagne, Charles IV le cocu magnifique, Ferdinand VII une brute sanguinaire, Isabelle II la nympho-reine, François d’Assise, alias Paquita, l’autre reine, don Carlos un criminel. Une belle famille en quelque sorte !
Si ce que je prétends est erroné, que dire de la prose de vos amis faite des resucées de la pensée ultra de la Restauration ? C’est de la bouillie à usage de grands enfants attardés.
Réécrire l’Histoire de France ? Mais vous et vos amis ne faites que cela pour soutenir des prétentions dont personne n’a rien à faire.
Je ne suis pas surpris que vous ayez le fou rire dont le propre est d’être incontrôlé et inapproprié. Notez que cela vous empêche de rire jaune ! Evitez toutefois que l’un ou l’autre ne vous étouffe, N&R perdrait un nouvel (?) intervenant qui vient enrichir le Cabinet des Antiques et donne, hélas pour elle, la mesure de la pensée légitimiste contemporaine.
La droite française est, parait-il, la plus bête du monde; le légitimisme contemporain s’acharne à le prouver.
FouRire
17 avril 2015 @ 06:21
Cher Cosmo ,
Oh la querelle des pseudonymes ! Vous voulez piquant ! Vous me faites juste sourire ou rire ! et mon fou rire ne nait que devant un propos absolument délirant !
Je vous demande de me citer un homme bien chez les d’Orléans : vous vous répandez en vilénies sur les Bourbon . J’en conclue que vous n’avez pas trouvé un seul homme de bien . Le seul qu’on nous cite ,François a eu le bon gout de mourir jeune au champs d’honneur . Mais vous admettrez que dans toutes les familles de France ,il y a des morts au service de la France ,cela ne donne pas droit pour autant à la Couronne de France … ;-) ! Si les d’Orléans jouissent d’une excellente réputation , c’est bien parce qu’ils ont toujours financé et tenu la presse grâce aux conséquents revenus des bordels que Philippe Égalité tenait au Louvre ! Non content de voter la mort de Roi , cette crouille prétendit qu’elle n’avait point de sang Bourbon, fit passer sa mère pour une putain et prétendit être le fils du palefrenier ! Intelligence, distinction, éducation et courage.. Quant à Louis Philippe ,non content d’usurper une Couronne qui n’était pas la sienne ( j’admire d’ailleurs depuis les pensums orléanistes sur l’indisponibilité de la Couronne de France . On frise la schizophrénie ) , il fit jeter la Duchesse du Berry en prison, l’exila avec le petit Comte de Chambord , n’oubliant pas de publier » les preuves selon lesquelles l’enfant aurait été un bâtard » , les priva du droit de poser le pied sur le sol de France ou sur ses colonies et d’y posséder le moindre de bien à titre gratuit ou onéreux .Nous noterons qu’à chaque génération de la branche cadette se fait fort de réclamer sa part des Biens de la Couronne dont elle a privé les Bourbons ! Intelligence, distinction, éducation et courage.. Ce roi usurpateur et ses culottes rouges ne manqua point de réprimer dans le sang Chouans et Vendéens avant de prétendre ainsi que ses dignes successeurs être à la tête des Monarchistes de France !!!!!! Éclats de rire. Nous n’oublions pas ainsi la traitrise et la félonie . Léger revirement lorsque le cupide s’aperçut que le Comte de Chambord n’avait point d’héritier mais le dit Comte n’avait quand même pas la mémoire courte et l’honneur facile ! Au sujet de la bâtardise prétendue du Comte de Chambord il plaida bien vite l’égarement et exigea l’oubli ! Intelligence, distinction, éducation et courage ! Feu le Comte de Paris oscilla entre Pétain et Mitterrand en passant pas Hitler , à qui il promit de faire allégeance aux Lois de l’Occupation Allemande ! Intelligence, distinction, éducation et courage..! Quant à l’actuel Comte de Paris ,il abandonna sans subside son épouse lui laissant l’éducation de ses 5 enfants dont François et Blanche, les deux ainés handicapés mentaux ! Feu le Comte de Paris destitua son fils jugé indigne de la prétendu Couronne et désigna Jean ! A peine son père refroidi , et par vengeance, l ‘actuel Comte destitua Jean au profit de François au motif que la Couronne était indisponible et que François était l’ainé et que Jean ne pouvait être que Régent ! C’est quand même tordant cette histoire de Couronne indisponible mais qu’ on croit pouvoir prendre quand on a envie …. !!!!!!!! Vous soulignez des faiblesses de caractère chez les Bourbon pour mieux oublier les vices et les crimes de la branche cadette ! Ah oui au fait le pseudonyme Cosmo c’est parce que vous prétendez faire de votre subjectivité l’origine et l’ordre de l’Univers ? Nous demandons juste à Jean d’être un homme de bien et un Prince Chrétien . C’est déjà un défi à relever pour se libérer ,ainsi que ses enfants, d’un atavisme lourd ! Bonne journée Cosmo
Cosmo
17 avril 2015 @ 19:24
Cher FouRire,
Continuez à rire ! Cela ne peut en aucun cas faire de mal.
Vos raccourcis historiques sont extravagants mais après tout vous avez le droit de voir les évènements à travers une loupe enjolivante ou déformante.
Vous avez le droit de détester les Orléans et moi celui de me moquer des Bourbons…Et même s’il n’existait aucun homme de bien parmi les Orléans, cela ne rendrait pas les Bourbons intelligents ou vertueux pour autant.
Juste une précision à propos de la duchesse de Berry ! Elle fut avertie à plusieurs reprises de l’inutilité et du danger de son entreprise. Elle n’en fit qu’à sa tête, malgré son beau-père, sa tante, son frère, l’empereur d’Autriche et son chancelier. Elle ne trouva d’appui qu’auprès de cette tête vide de Modène. Et ce n’est pas Louis-Philippe qui lui fit un enfant en prison !
Le duc de Bordeaux est parti en exil avec son grand-père…Et ce furent Charles X et la duchesse d’Angoulême qui décidèrent de le séparer de sa mère, la nouvelle comtesse Lucchesi-Palli.
Je pense que le Prince Jean d’Orléans doit vous écouter car c’est un homme de bien et un prince chrétien.
Mais continuez de rire, le légitimisme actuel en a bien besoin.
Bonne soirée
Cosmo qui n’a rien à voir avec l’Univers
FouRire
18 avril 2015 @ 19:04
Non ce n’est pas lui qui lui fit un enfant en prison.
Le Duchesse était jeune,vigoureuse et surtout légitimement remariée. Elle eut beau produire un acte légitime de mariage l’élégant et courtois Louis Philippe pour mieux déstabiliser la Chouannerie catholique la fit passer pour une dévergondee. Élégant et courtois. Il faut avouer que la branche cadette a toujours eu depuis Philippe Égalité un comportement d’une cruauté qu’on ne trouve dans aucune autre famille. Si Caien et Abel !
c’est toujours amusant de voir comment un Orléaniste se plait à se gausser d’un Bourbon mais dès que l’on rit des petitesses Orléanistes il se prend pour une victime d’une haine fantasmagorique. Je ne hais point la famille d Orléans. Je ne suis pas dupe de la légende Orléaniste.
Continuez à nous servir la fable orleaniste. Elle en a bien besoin tant les scandales successifs émaillent son histoire et ne dupent que les ignares
Cosmo
19 avril 2015 @ 14:45
Légitimement mariée, la duchesse de Berry ? Ce n’était pas l’avis de Charles X. On avait trouvé un homme qui acceptait l’ensemble. L’honneur était sauf, mais à quel prix ? Celui du ridicule. Et il n’y eut pas besoin de Louis-Philippe, Marie-Caroline s’était déconsidérée toute seule. Sa réputation était faite bien avant 1830. Rarement veuve fut aussi joyeuse !