Prolongation jusqu’au 25 février 2018 au Palazzo Pitti à Florence de l’exposition « Léopold de Médicis, prélat collectionneur ». Légèrement postérieur au roi Stuart, Léopold de Médicis(1617-1675) n’a pas eu une fin aussi tragique, même si le statut des Médicis a parfois été branlant en Toscane. Le destin de sa collection a également été plus paisible : l’essentiel a été donné par ses neveux au musée des Offices.
Fils de Côme II et d’une archiduchesse autrichienne, il tire de ces sangs mêlés des intérêts variés et cosmopolites. La peinture, bien sûr, mais aussi les antiques, qu’on lui fait parvenir de Rome et de Naples, où les fouilles livrent des trésors, telle cette statue en basalte d’un jeune homme en toge. Et encore les instruments scientifiques, dont ceux qui servirent à Galilée, ou les curiosités exotiques – laques japonaises ou masque en travertin provenant de Teotihuacán…
Pour assouvir sa soif d’art, Léopold dépêche ses agents sur tout le continent. Parmi ses passions, il en est encore une que l’exposition met en avant : son goût pour les autoportraits d’artistes, qu’il rassembla en nombre, pour dessiner une sorte d’histoire de l’art biographique de son temps. (Merci à Anne – Source : Palazzo Pitti)
ciboulette
8 février 2018 @ 18:23
Une histoire intéressante !